Nora ANSELL-SALLES

mercredi 24 avril 2013

LA CONJONCTURE DÉMOGRAPHIQUE EN FRANCE

 
 


• L'évolution démographique récente en France : une mortalité relativement faible aux grands âges ; France PRIOUX, Magali BARBIERI.
La France compte 65,3 millions d'habitants au 1er janvier 2012, dont 1,9 million dans les départements d'outremer. La pyramide des âges est un peu plus jeune que celle de l'ensemble de l'Union européenne. L'augmentation de la population se poursuit au même rythme, surtout par l'accroissement naturel. Les immigrés originaires d'Afrique installés en France sont désormais plus nombreux que ceux qui proviennent d'Europe. La fécondité est presque stable en 2011 (2,01 enfants par femme) mais la descendance finale des générations 1971-1972 atteint son minimum historique en France métropolitaine (1,99 enfant par femme). Malgré tout, c'est encore l'une des plus élevés en Europe. Les avortements sont stables et les taux n'augmentent plus chez les plus jeunes. Les mariages sont en baisse et les divorces se sont stabilisés (46,2 divorces pour 100 mariages en 2011). Les risques de divorcer diminuent avec l'âge, mais ont beaucoup augmenté avant 70 ans au cours de la dernière décennie. L'espérance de vie à la naissance (78,4 ans pour les hommes, 85,0 pour les femmes) continue à augmenter au même rythme, principalement grâce aux progrès réalisés aux grands âges. Par rapport aux autres pays européens, la France a la plus faible mortalité au-delà de 65 ans ; elle est moins bien classée pour le niveau de mortalité prématurée.



• Évolution des situations familiales à travers les recensements français de 1962 à 2009 ; Laurent TOULEMON

Les recensements permettent de compter la population et d'en décrire les principales caractéristiques à tous les niveaux géographiques. Grâce à la mise à disposition des données des recensements français, de 1962 à 2006 par le programme IPUMS-I de l'Université du Minnesota, et de 2006 à 2009 sur le site Internet de l'Insee, on peut décrire l'évolution des situations familiales depuis cinquante ans de manière très précise. La proportion d'« enfants » a diminué avec la baisse de la fécondité et le vieillissement de la population. Les autres changements majeurs (augmentation de la part des personnes vivant seules ou en famille monoparentale, raréfaction des situations de corésidence avec des enfants adultes ou des proches) se déclinent de façon différente selon le sexe et l'âge. Les disparités entre groupes sociaux (repérés par la profession, le niveau de diplôme ou le lieu de résidence) et leurs évolutions sont elles aussi souvent fonction du sexe et de l'âge. Le passage à des enquêtes annuelles de recensement offre de nouvelles possibilités d'exploitation des données annuelles, au moins à l'échelle nationale ou régionale, bien que le recensement soit conçu comme le regroupement de cinq vagues annuelles.




AUTRES ARTICLES




La durée de vie la plus commune des adultes au XVIIIe siècle : l'expérience des Canadiens-français ;
Nadine OUELLETTE, Jean-Marie ROBINE, Robert BOURBEAU et Bertrand DESJARDINS




• Réalisation et évolution des intentions de fécondité dans quatre pays européens ; Balázs KAPITÁNY, Zsolt SPÉDER






NOTES DE RECHERCHE




• Estimer les changements de résidence pour permettre les comparaisons internationales ; Daniel COURGEAU, Salut MUHIDIN, Martin BELL

• La diffusion de la cigarette en Allemagne de l'Est et de l'Ouest : une perspective générationnelle ; Christina WESTPHAL, Gabriele DOBLHAMMER



BIBLIOGRAPHIE CRITIQUE



• Économie et population





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