Nora ANSELL-SALLES

samedi 23 février 2013

A lire dans le N° d'avril 2013 de La Tribune de l' Assurance


Le magazine consacre un dossier aux énarques qui ont choisis d’exercer une mission dans le monde de l’Assurance.

 



Parmi eux Antoine Catinchi, directeur général de la Mutuelle MGEFI

Les nouveautés solairesdisponibles dès mars prochain...


 

 Solaires 2013

 

 L’efficacité, la sécurité, le plaisir en plus...

 

 Mise à disposition Mars 2013

 

« Quand on ne met pas de crème, le soleil nous donne des coups ! »

Mot d’enfant

 

Vous aimiez la gamme solaire à l’Eau thermale d’Avène ?

Vous allez adorer la découvrir encore plus affutée en

2013

Cette année encore un pas est franchi avec des améliorations qui portent non seulement sur le système photoprotecteur, mais aussi sur les textures. Inspirées des tendances brésiliennes, les textures émulsions ont un toucher sec étonnant (toque seco) et particulièrement plaisant.

 

A retenir

NOUVEAU : 4 photoprotecteurs seulement, et une diminution de 20% de la concentration totale en filtres pour obtenir les mêmes indices de protection.

INNOVATION : une très bonne photostabilité du fait de la stabilisation du Butylméthoxydibenzoylméthane (BMDBM), (un des photoprotecteurs).

UNE PROTECTION anti-radicalaire unique avec le Pré-tocophéryl (plus efficace que la vitamine E contre le stress oxydatif).

DE NOUVELLES FORMULATIONS qui permettent de satisfaire encore mieux les utilisateurs

Ces reformulations concernent :

l’ensemble de la gamme 50+ (hors stick zones sensibles),

Cleanance solaire SPF 30, Spray SPF 30 et Spray enfant SPF 30.

LA PROUESSE TECHNIQUE : de nouvelles textures transparentes à l’application. Des émulsions au fini mat, non collant et toucher sec.

 

 

Coup de projecteur

 

Une protection anti-radicalaire unique

 

Les rayonnements UV génèrent des radicaux libres susceptibles de fragiliser les cellules. Ces radicaux libres sont neutralisés par notre organisme grâce à un système de défense. Quand celui-ci arrive à saturation, il se produit une accumulation anormale responsable d’un stress oxydatif.

C’est pour lutter contre ce stress oxydatif que les Laboratoires Dermatologiques Avène utilisent le Pré-tocophéryl.

 

Le Pré-tocophéryl présente de nombreux avantages :

Ses propriétés physicochimiques : cette molécule amphiphile ne s’oxyde ni à la lumière ni à l’oxygène.

Son comportement sur la peau : il se transforme physiologiquement en tocophérol actif. Il permet une libération prolongée d’anti-oxydant.

Son efficacité : il présente une meilleure photostabilité et biodisponibilité que la vitamine E.

Le Pré-tocophéryl permet de :

Compenser la perte en vitamine E induite par les UV et contribuer à lutter contre les attaques de radicaux libres.

Renforcer la barrière cutanée et protéger les structures cellulaires.

 

2013 : des nouvelles formules qui ont tout pour satisfaire

 

Les nouvelles formules solaires associent sécurité et qualités photoprotectrices dans de nouvelles textures synonymes de plaisir

Transparentes à l’application

Sans effet blanc

Pénétration rapide

 

Les émulsions

Elles assurent un confort durable aux peaux normales à mixtes. La présence de poudres matifiantes, de glycéryl laurate (agent sébo-régulateur) dans une texture oil-free, laisse sur la peau un fini sec et poudré.

Les crèmes

Elles sont développées pour garantir un confort optimal.

Non collantes, faciles à étaler, elles s’adaptent parfaitement aux peaux sèches à la recherche d’hydratation et de nutrition.

Les sprays

L’application sur l’ensemble du corps doit garantir une pénétration rapide. C’est l’objectif atteint par ces nouvelles formules. L’agrément cosmétique est optimisé car les Sprays solaires Avène 2013 sont sans effet blanc.

 

Ces formules plaisir sont sans paraben et sans alcool.

Sidaction 2013


Rendez-vous le 5, 6 et 7 avril pour le Sidaction 2013

La prochaine édition du Sidaction 2013 aura lieu les 5, 6 et 7 avril prochains. Trois jours de mobilisation intense en faveur de la lutte contre le sida afin de sensibiliser la population sur cette épidémie qui touche encore aujourd’hui 34 millions de personnes dans le monde.

 

Le soutien des médias partenaires

Le Sidaction ne pourrait exister sans vous, les médias. Cette année encore, vingt médias partenaires ont répondu présents à notre appel et s’engagent à nos côtés pour faire de cet événement une réussite. Sidaction peut également compter sur le soutien de trois nouvelles chaînes de télévision comme 6ter, D8 et D17.

L’appel à don

Le compteur du Sidaction est remis à zéro et les promesses de dons peuvent être faites en appelant le 110 du 11 mars au 18 avril 2013 inclus. L’ensemble des fonds nets collectés est réparti de la façon suivante : 50 % de ces fonds sont alloués directement au soutien à la recherche et aux soins et 50 % servent à financer des programmes de prévention et d’aide aux malades, en France et dans 29 pays en développement. L’édition 2012 avait collecté 4 millions d’euros. Sidaction espère que les donateurs renouvelleront leur générosité.

Ne crions pas victoire trop vite

Malgré les discours optimistes, notamment sur les avancées de la recherche, le sida tue 1,7 million de personnes par an dans le monde et 8 millions de personnes n’ont toujours pas accès aux traitements contre le VIH. C’est pourquoi aujourd’hui plus que jamais le Sidaction compte sur les médias, les bénévoles et les donateurs pour qu’ensemble et tous ensemble nous menons ce combat qui est loin d’être fini.

Pour faire un don :

Par téléphone : en appelant le 110 (numéro d’appel gratuit)

Par Internet :


Par SMS : en tapant DON au 33 000 (SMS non surtaxé)

Par courrier : Sidaction 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS

vendredi 22 février 2013

MINE D'INFOS: INDISCRETION : à propos d' Antoine Catinchi

MINE D'INFOS: INDISCRETION : à propos d' Antoine Catinchi: A lire dans La Tribune de l'Assurance       N°179 d’Avril 2013, le dossier consacré aux énarques q...

INDISCRETION : à propos d' Antoine Catinchi






A lire dans La Tribune de l'Assurance
 
 
 


N°179 d’Avril 2013, le dossier consacré aux énarques qui exercent des fonctions dans le monde de l’Assurance.
 
En encadré les propos de Antoine Catinchi Directeur général de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie –MGEFI –issu de la promotion Gambetta de l’ENA.


 



MINE D'INFOS: "Couleurs" MGEFI : la seule revue mutualiste qui s...

MINE D'INFOS: "Couleurs" MGEFI : la seule revue mutualiste qui s...: Couleurs MGEFI sur CD audio Les adhérents non-voyants ou mal-voyants ont accès à leur revue mutualiste gratuitement sous forme de CD...

"Couleurs" MGEFI : la seule revue mutualiste qui s'écoute...


Couleurs MGEFI sur CD audio

Les adhérents non-voyants ou mal-voyants ont accès à leur revue mutualiste gratuitement sous forme de CD.

Merci de relayer ce message auprès des personnes concernées. Pour toutes précisions, contactez votre conseiller mutualiste.

cd audio daisy.jpg (248,69 kB)

 

MINE D'INFOS: Mine d'Infos : hit parade des brèves d'actu les pl...

MINE D'INFOS: Mine d'Infos : hit parade des brèves d'actu les pl...: Audistya et Optistya, deux réseaux pour faciliter ... 24 oct. 2012 « Maladies chroniques, maladies invisible...

MINE D'INFOS: Certificat de qualification professinnelle : 90 % ...

MINE D'INFOS: Certificat de qualification professinnelle : 90 % ...: Certificat de qualification professionnelle : 90 % de réussite à la MGEFI févr 22 2013 Thèmes: Emplois & compétences , Formation ...

Certificat de qualification professinnelle : 90 % de réussite à la MGEFI


Certificat de qualification professionnelle : 90 % de réussite à la MGEFI


févr 222013

Thèmes: Emplois & compétences, Formation

Ressources


Sources



Le 25 janvier dernier, dix collaborateurs de la MGEFI sont passés devant le jury final pour obtenir leur certificat de qualification professionnelle (CQP). Pour rappel, ces derniers ont suivi pendant douze mois un parcours de formation complet (20 jours de formation) reprenant les compétences nécessaires à l’obtention du diplôme.

En parallèle, un système d’accompagnement individualisé, réalisé par les tuteurs d’entreprise, a permis aux collaborateurs de mettre en pratique les savoirs acquis lors de formations.


Après une journée riche en émotions, le jury a délibéré et attribué le certificat à l’ensemble des spécialistes prestations et à 4 conseillers, soit un taux de réussite de 90 %. Chaque collaborateur a ainsi présenté pendant 20 minutes, domaine par domaine, ce que lui ont apporté la formation dans son métier avant de répondre aux questions du jury pendant 20 minutes.


« C’est la capacité reconnue à nos collaborateurs de se prévaloir de façon objective du niveau professionnel qu’ils ont atteint » - Antoine Catinchi

« Derrière l’appellation barbare de « développement de l’employabilité », c’est la capacité reconnue à nos collaborateurs de se prévaloir de façon objective du niveau professionnel qu’ils ont atteint à la MGEFI », souligne Antoine Catinchi, le directeur général de la mutuelle.

Une cérémonie de remise des diplômes sera prochainement organisée.

La MGEFI renouvelle ce programme avec la nouvelle promotion 2013. Une dizaine de collaborateurs ont été sélectionnés au regard notamment de leur motivation à s’impliquer dans une démarche qui demande un investissement personnel important.
Une réunion de lancement aura lieu le 18 février avec l’organisme de formation Adylis qui les accompagnera tout au long de l’année 2013.


Mots-clés : CQP,

Entreprises : MGEFI,

Mine d'Infos : hit parade des brèves d'actu les plus lues cette semaine

jeudi 21 février 2013

MINE D'INFOS: Accès aux soins : En finir avec le parcours du com...

MINE D'INFOS: Accès aux soins : En finir avec le parcours du com...: Présentée par   Aline ARCHIMBAUD Sénatrice de Seine-Saint-Denis Secrétaire de la commission des Affaires sociales Auteure et...

MINE D'INFOS: Contraception définitive

MINE D'INFOS: Contraception définitive: La réalité des chiffres en France   En France, il a fallu attendre la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de gr...

MINE D'INFOS: Contraception définitive

MINE D'INFOS: Contraception définitive: La réalité des chiffres en France   En France, il a fallu attendre la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de gr...

MINE D'INFOS: Contraception : 3 questions au Dr Brigitte Letombe...

MINE D'INFOS: Contraception : 3 questions au Dr Brigitte Letombe...: ■ Comment décririez-vous la demande des femmes en terme de contraception ? En tant que gynécologue médicale, je prescris évid...

Contraception : 3 questions au Dr Brigitte Letombe gynécologue à Lille





Comment décririez-vous la demande des femmes en terme de contraception ?


En tant que gynécologue médicale, je prescris évidemment beaucoup de contraceptifs de type pilules ou dispositifs

intra-utérins. Mais je vois aussi beaucoup de femmes, notamment de plus de 38 ans, qui ont des contre-indications

aux contraceptifs classiques et qui sont très angoissées à l’idée de se retrouver de nouveau enceintes. Et même

celles qui sont sous pilules ou stérilets ne sont pas vraiment tranquilles. Ce qu’elles veulent, c’est ne plus y penser !





Quelle est la place des méthodes de contraception définitive


dans votre consultation ?


Jusqu’à récemment, la ligature tubaire par voie coelioscopique entraînait des réticences. C’est une technique chirurgicale

invasive, pratiquée sous anesthésie, qui nécessite une hospitalisation. Tout cela paraît démesuré pour un

contraceptif… Mais l’arrivée d’Essure a vraiment changé la donne. Il n’y a plus de risque lié à l’acte chirurgical et

anesthésique et toutes les femmes sont remboursées, quel que soit leur âge. Nous, médecins, ne sommes pas là

pour imposer quoi que ce soit aux femmes mais pour les informer. A elles, ensuite, de prendre le temps de la réflexion.

Ce qu’elles font !





Que pensez-vous du risque qu’elles changent d’avis après l’intervention ?


Cela peut arriver, mais c’est tellement rare. Je n’y ai jamais été confrontée dans ma patientèle. Notre société a une

image des femmes comme étant incapables de faire le deuil de leur fertilité avant que la nature ne le leur impose !

Ce n’est pas ce que je constate dans ma pratique. Les femmes savent qu’elles ne veulent plus d’enfants. Elles y

réfléchissent, elles pèsent le pour et le contre, elles se posent les bonnes questions. Arrêtons de les stigmatiser !

Oui, les femmes savent ce qu’elles veulent !


NDLR: MGEFI et contraception

 

Contraception définitive

La réalité des chiffres en France
 
En France, il a fallu attendre la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception,
pour que le recours aux différentes méthodes de contraception définitive soit légalisé. Celles-ci répondent aux besoins
d’hommes et de femmes qui ne souhaitent plus ou pas avoir d’enfants. La contraception définitive permet ainsi à
ces couples d‘acquérir la liberté de ne plus y penser.
Trois techniques sont à leur disposition : la vasectomie pour les hommes, la ligature des trompes sous coelioscopie
ou bien la pose d’implants intra-tubaires sous hystéroscopie (méthode Essure®) pour les femmes. Cette dernière
méthode, introduite en France en 2002, constitue une véritable alternative : alors que la ligature des trompes
nécessite une hospitalisation et une anesthésie générale, la méthode Essure s’effectue en moins de dix minutes, ne
nécessite pas d’anesthésie générale et s’effectue en ambulatoire, dans un établissement de santé public ou privé.
Elle n’implique donc pas d’incision et permet à la plupart des femmes qui en bénéficient de reprendre leurs activités
le jour-même.
Le chirurgien gynécologue place des implants dans les trompes de Fallope en passant par les voies naturelles (vagin,
col de l’utérus, utérus). Dans les trois mois qui suivent, l’organisme forme une barrière naturelle autour de ces implants
intra-tubaires pour empêcher les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule. Trois mois après l’intervention, un examen de
contrôle (radiographie ou échographie) permet de vérifier leur bon positionnement. Entre le moment de l’intervention
et jusqu’à la confirmation par le chirurgien gynécologue du succès de
la pose, il est donc indispensable d’utiliser une autre méthode de
contraception.
Aujourd’hui, les trois techniques de contraception définitive sont
intégralement remboursées par la Sécurité Sociale

(2).
Un décret paru au Journal officiel du 14 novembre dernier

(1) a réinstauré le
remboursement de l’acte de pose des implants intra-tubaires, suspendu
depuis la fin de l’année 2010, pour les femmes de moins de 40 ans.

La situation de la contraception définitive en France
 
En 2006, la méthode Essure représente 4 631 poses. Les ligatures par voie coelioscopique sont au nombre
de 19 546.
En 2009, les poses d’implants intra-tubaires (15 094) rejoignent quasiment les ligatures par voie coelioscopique
(15 537). Ainsi, en seulement quatre ans, la méthode Essure passe de 19% des actes de contraception définitive
à 49%. Dans le même temps, les ligatures par voie coelioscopique, qui représentaient 81% des actes de
contraception définitive, passent à 51%.

En 2010, la méthode Essure représente 18 000 poses, alors que les ligatures par voie coelioscopique ne
dépassent plus les 15 000.




Comment expliquer cette progression régulière ?
La légalisation de la contraception définitive du 4 juillet 2001 : avant cette loi, les femmes ne pouvaient pas avoir
recours « à la stérilisation » pour des besoins contraceptifs… elle était considérée alors comme une « mutilation au
corps ». La France est un des derniers pays européens à l’avoir légalisé. La Hollande, l’Angleterre et l’Espagne l’avaient
fait dans les années 70 et le Portugal au début des années 80.
La méthode Essure elle-même explique aussi, en grande partie, cette progression. En effet, jusqu’en 2002, les femmes
souhaitant recourir à une contraception définitive ne disposent que d’une méthode : la ligature des trompes (ou
ligature par voie coelioscopique). Or, celle-ci nécessite une intervention chirurgicale sous anesthésie, avec les risques,
et donc les réticences que cela suppose. « L’arrivée d’Essure change tout ! Il est désormais possible de bénéficier
d’une procédure rapide, sans anesthésie, sans cicatrice, en ambulatoire… » commente le Docteur Pierre Panel, chef
du service de gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier de Versailles. « Je la compare en quelque sorte à la pose
d’un dispositif intra-utérin lors d’une consultation de ville ! La méthode Essure, lorsque la procédure est correctement
suivie du début à la fin, offre un confort et une tranquillité d’esprit particulièrement appréciés des femmes. »




Une efficacité rigoureusement évaluée en population générale.
Tel est l’objectif d’une étude d’envergure

(3), menée par le Professeur Hervé Fernandez, chef du service de gynécologie
obstétrique à l’hôpital du Kremlin Bicêtre et par le Docteur Pierre Panel, chef du service de gynécologie-obstétrique
du Centre hospitalier de Versailles. « Jusqu’à présent, nous ne disposions pas de données en population générale »
souligne le Professeur Hervé Fernandez.
Cette étude a collecté les données hospitalières dans la base du PMSI MCO (programme médicalisé des systèmes
d’informations en médecine chirurgie obstétrique) concernant les interventions tubaires entre 2006 et 2010. En tout,
ce sont donc plus de 109 000 actes de contraception définitive féminine, toutes techniques confondues, qui ont été
étudiés. Le critère d’efficacité retenu est le nombre de grossesses naturelles survenues après l’acte de contraception
définitive. Sachant que sur les 4 ans étudiés, la moyenne et la médiane d’âge ont peu varié et se situent à 40 et 41 ans.

 
Pour la méthode Essure

Sur l’ensemble des implants intra-tubaires (méthode Essure) posés sur les quatre années étudiées, soit 39 169, le

nombre de grossesses naturelles s’élève à 147, soit 0,38%. Un chiffre extrêmement faible.

Comment expliquer ces grossesses naturelles dans le cas de la technique Essure ? Le Professeur Hervé Fernandez

retient trois raisons susceptibles d’expliquer ces échecs :


>



L’absence de contrôle d’un bon positionnement des implants qui doit intervenir trois mois après la procédure.

Certaines femmes y échappent, par oubli ou par négligence…


>



La mauvaise interprétation des résultats des examens de contrôle pratiqués trois mois après la pose.

>



Le non recours à un contraceptif pendant la période de trois mois qui suit la pose des implants intra-tubaires,

laps de temps nécessaire au dispositif pour obturer de manière efficace les trompes de Fallope.

Comme le souligne le Professeur Hervé Fernandez, si la procédure est correctement respectée (contrôle du bon

positionnement des implants au bout de trois mois, prescription et utilisation d’un contraceptif pendant cette période

et interprétation correcte des résultats des examens de contrôle), « le taux de grossesse est proche de zéro ! »


Pour la ligature des trompes

Le nombre de grossesses naturelles est supérieur en cas de ligatures tubaires, puisqu’il est de 332, soit 0,47%. La

différence est statistiquement significative et d’autant plus intéressante à noter qu’elle se situe dans un contexte

d’augmentation régulière du recours à la méthode Essure.




Evaluation de la satisfaction

L’efficacité d’une méthode de contraception définitive se mesure également au taux de satisfaction des principales

intéressées. C’est l’un des objectifs de l’étude SUCCESS 2

(4), menée par le Docteur Pierre Panel, chef du service de

gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier de Versailles. Cette étude multicentrique, menée auprès de 12 services

hospitaliers, publics et privés, concerne 2575 patientes ayant bénéficié de la méthode Essure. Elle a le mérite

d’intégrer, pour la première fois, les situations complexes (pose associée à l’ablation d’un fibrome, antécédent de

grossesse extra-utérine, trompes anormales, utérus modifié etc). C’est donc une véritable enquête observationnelle.

Dans cette étude, les patientes se déclarent satisfaites ou très satisfaites à 98%. Comme le souligne le Docteur Pierre

Panel, « peu de contraceptifs classiques, non définitif, n’atteignent un tel taux de satisfaction ! »
 
Un retour en arrière est-il possible ?
L’étude d’envergure, menée par le Professeur Hervé Fernandez et le Docteur Pierre Panel, apporte des informations
scientifiques inédites en population générale qui montrent à la fois l’efficacité des méthodes de contraception définitive
féminine, mais elle évalue aussi, pour la première fois, les changements d’avis qui peuvent survenir après une
intervention, du côté des patientes. C’est une question essentielle : en effet, en France, il existe encore des réticences
concernant la contraception définitive, de par son caractère irréversible. Les femmes ne risquent-elles pas de regretter
leur décision ? Une séparation, la rencontre d’un nouveau conjoint, une nouvelle vie ne sont-ils pas l’occasion de se
réinterroger sur son désir d’enfant ? Pour la première fois, cette étude répond à ces questions et permet de réviser
quelques idées reçues concernant les femmes !




Les changements d’avis sont très faibles(5).
Dans tous les cas, les ordres de valeur sont très faibles, et c’est encore plus vrai avec la méthode Essure.
Méthode Essure : 0,025%

(10 /39169*100)
Ligature des trompes : 0,20%

(144 / 70108*100)
La littérature médicale montre également que si regret il y a, il est intimement lié à l’âge de la femme. C’est là
qu’intervient l’importance du dialogue entre la femme et son médecin. Que ce soit la ligature des trompes ou la
méthode Essure, la contraception définitive doit être présentée comme irréversible.
Or, en France, l’étude d’envergure le montre bien : les âges « moyen et médian » des femmes choisissant une contraception
définitive varient peu et se situent à 40 ans et 41 ans. Ce qui est beaucoup plus tardif que dans tous les
autres pays.
« En France et contrairement à beaucoup d’autres pays, explique le Docteur Pierre Panel, la loi prévoit un délai de
réflexion de 4 mois. Celles qui font ce choix ont donc eu le temps de peser le pour et le contre et de prendre leur
décision en toute connaissance de cause. »




Les médecins le disent, les études le prouvent :
les femmes savent ce qu’elles veulent !



Certes, il est légitime de se poser la question de l’irréversibilité des méthodes de contraception définitive. Comme
le dit le Docteur Pierre Panel, « il existe une différence entre ne plus vouloir d’enfant et ne plus pouvoir. » Mais le
colloque singulier entre le médecin et sa patiente est justement là pour que toutes les questions puissent être abordées,
y compris les contradictions et les ambivalences liées à ce choix.
Pourtant, penser que les femmes ne sont pas capables d’assumer leur décision – même s’il y aura toujours un
pourcentage incompressible de changements d’avis – c’est faire peu de cas de leur capacité de réflexion et de leur
liberté d’action. C’est ce qui ressort de l’entretien ci-dessous, mené avec un médecin de terrain qui connaît bien les
demandes des femmes en terme de contraception, qu’elle soit classique ou définitive.