Nora ANSELL-SALLES

mardi 2 décembre 2014

Libres propos signés Jacques Draussin

EDITO
Comment interpréter l'étude OpinionWay, rendue publique ce week-end à l'occasion du Festival de la Communication Santé ? Si l'on en croit ses résultats, plus de la moitié d'entre nous ne suit pas le traitement prescrit par son médecin.
Particularité française ? En tout cas, cela démontre une fois de plus qu'il est prudent de se méfier des chiffres. Nous ne sommes pas, à proprement parler, le peuple le plus consommateur de médicaments puisque nous en abandonnons une bonne partie dans nos armoires à pharmacie…
Le plus inquiétant est peut-être d'ailleurs que nous l'avouions sans honte à des enquêteurs alors que, sur d'autres sujets, concernant par exemple nos pratiques d'hygiène, nous mettons un point d'honneur à passer pour de petits anges.
Ainsi, nous nous lavons tous les mains avec soin dès que l'occasion s'en présente, nous pratiquerions volontiers une activité physique si nous avions le temps et mangerions de pleins cageots de fruits et légumes si nous en avions les moyens.
Pas de fausse pudeur avec les médicaments mais on n'oublie quand même pas de se dédouaner : on réclame des piluliers électroniques (40% des répondants), on veut être mieux informé sur les dangers ne notre inconséquence (34%), on exige des explications circonstanciées sur les traitements (32%). Bref, on nage dans le déni le plus hypocrite.
L'enquête ne nous apprend pas si le patient français n'aurait pas, par hasard, la vague impression de pousser le bouchon un peu loin au moment même où l'on apprend que les dépenses du régime général d'assurance maladie ont déjà progressé de 3% par rapport à 2013 et qu'un quart des malades renoncent réellement à des soins, faute de pouvoir en avancer les frais.
Nous sommes un peu dans la situation du pochard admettant certes boire un peu trop, mais arguant que parce qu'il tremble il en renverse quand même beaucoup.
Jacques DRAUSSIN

Le Parlement a voté la loi de financement de la Sécurité sociale

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Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN

Les adhérants de la région parisienne connaissent bien Jacques qui anime chaque année en mai  une table ronde Mgefi Paris.

Le 28 novembre dernier Jacques à animé le 1er colloque prévention organisé par les mutuelles du groupe Istya dont la Mgefi fait partie.

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