Nora ANSELL-SALLES

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mardi 15 septembre 2015

Les parangons de vertu scientifique

 
Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention. Tous les deux mois sur papier
dans les salles d'attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.

Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

EDITO
Les parangons de vertu scientifique
Le professeur Philippe Even souffre, à 83 ans, d'un trouble obsessionnel profond, absolument pas lié à son âge car cela fait au moins 30 ans qu'il tente de s'en libérer par une sorte de catharsis blockbusterisée par les Editions du Cherche-Midi.
La haine irrépressible qu'il exprime à l'encontre de l'industrie pharmaceutique constitue désormais le moteur exclusif de son importante production littéraire dont le dernier témoignage [« Corruption et crédulité en médecine »] vient de paraître sous les hourras habituels de la foule grandissante des adeptes de la théorie du complot.
Pourquoi le professeur Philippe Even a-t-il développé ce syndrome ? Difficile à dire car bon nombre de ses confrères en sont également atteints. Even le pneumologue s'est un peu spécialisé… dans la cardiologie et la lutte contre les statines, et Henri Joyeux, autre professeur de médecine, semble avoir consacré une bonne partie de ses forces à combattre la vaccination contre le cancer du col de l'utérus.
Que l'industrie pharmaceutique ne soit pas blanc-bleu dans ses « stratégies de conquête » est une évidence : même avec une finalité de santé, c'est une industrie. Mais que les médecins prescripteurs appartiennent tous, soit à la caste des bisounours, soit à celle des vendus relève au minimum d'un défaut d'analyse…
Philippe Even vient d'ailleurs d'apporter la preuve éclatante de ses propres turpitudes. La veille de la sortie de son livre, il a dû démissionner de la présidence de l'Institut Necker. Le parangon de vertu scientifique ne déclarait aucun lien avec l'industrie pharmaceutique alors que l'Institut qu'il dirigeait jusqu'à la semaine dernière bénéficiait de plusieurs dizaines de contrats signés avec de grands laboratoires.
Des contrats qui, aux dernières nouvelles, ne semblent heureusement pas avoir affecté l'extraordinaire travail de recherche produit par l'Institut Necker. Entre « corruption et crédulité en médecine », Philippe Even pourrait peut-être maintenant envisager qu'existe une troisième voie. Et donner l'exemple plutôt que des leçons.
Jacques DRAUSSIN

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Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

mercredi 28 mai 2014

Activité physique et Santé: 1ers échos d'une manifestation réussie

 
Animateur:

Jacques DRAUSSIN*, Rédacteur en chef du magazine « Bien Sûr Santé »
 
COUP DE PROJECTEUR EN IMAGES SUR L'AG
Signé Roger BONGOS

 
Table ronde : Santé et efforts physiques!
Cancer avec diabète surpoids
http://youtu.be/EcfS47oRcuI

 

Comment éviter le cancer et l'AVC ?
Conseil et mode d'emploi des  Prof Alain DIBIE et Thierry BOUILLET
https://www.youtube.com/watch?v=i40fSLSx03s


 
Intervenants:
 
Arnaud NICOLAS, Titulaire d’un master en Activité Physique Adaptée, responsable ingénierie et développement pour la société IMAPS
 
Présentation du portail "Oxygène" mise en place par la MGEFI en début d’année pour ses adhérents : Thème : « Garder le Rythme, Garder la Santé : Mon Programme Oxygène »
Résumé d'intervention:

Depuis le début d’année 2014, la Mgefi a mis à disposition à l’ensemble de ses adhérents un portail Web de prévention sur la thématique du sport santé : « Mon Oxygène, votre programme sport santé !».

En vous rendant sur l’URL suivant : https://mgefi.programme-oxygene.fr/mgefi/ et en vous créant un compte (dans le carré vert en haut à droite « Pas encore de compte ? »), vous aurez accès à un ensemble de services :

- De l’information sport santé : fil d’actualité, dossiers thématiques, FAQ et quiz,
- Des questionnaires permettant d’évaluer votre : niveau d’activité physique, motivation, risque cardio-vasculaire, âge physiologique et qualité de vie. Chaque questionnaire vous fournira des conseils et des préconisations en matière d’activité physique et/ou sportive adaptés en fonction de vos résultats,

Une orientation vers une offre sportive adaptée à votre profil. Cette géolocalisation est structurée selon 3 niveaux :

1er niveau : sport « loisir », destiné à un public sans contre-indication particulière,

2ème niveau : regroupant les activités physiques et sportives pour un public avec des caractéristiques spécifiques :

Sédentaire,
De plus de 65 ans,
Perte d’équilibre,
Surpoids,
Retour de blessure,
Femmes enceintes,
Pathologies sans contre-indication,
Etc.

3ème niveau : programmes adaptés pour des personnes atteintes de pathologies chroniques avec complication et contre-indication (diabète, cancers, maladies cardio-vasculaires).

 

Il est important de pratiquer avec des professionnels formés : des éducateurs en Activités Physiques Adaptés, ceux des fédérations sportives et des associations formés sur les activités et sur les publics spécifiques. Cette géolocalisation certifie la qualification des éducateurs en fonction des différents niveaux de qualification.

Un certificat médical de non contre-indication vous sera demandé pour pratiquer une Activité physique et Sportive (APS) dans ces structures. Il est important de consulter son médecin avant toute reprised’APS.

L’accès au portail est gratuit pour l’ensemble des adhérents MGEFI. L’ensemble des données est anonymisé et celles-ci sont stockées dans descoffres forts numériques.




Dr Alain DIBIE, Cardiologue à l' IMM, Directeur de l'Ecole européenne de cardiologie (EEC).

Les bienfaits de l'activité physique: retour d'expérience d'un service de cardiologie de L'IMM

Résumé d'intervention:

Activité  Physique et système Cardiovasculaire
  
En  dehors  de  toute  pathologie  cardiaque, l’activité  Physique (AP), entretenue  par  une  pratique  sportive régulière, a un  effet  bénéfique pour la santé et  le système cardiovasculaire. C’est  ce  que  l’on appelle  en  médecine  la  prévention  primaire.
Le  meilleur  marqueur de  l’espérance  de vie est la capacité physique. Celle ci  peut être évaluée par la  mesure de la consommation maximale d’oxygène. L’espérance   de vie  d’un sujet  est  d’autant plus  faible  que sa consommation maximale d’oxygène est  faible. Il a été démontré que si la capacité  physique d’un sujet est  faible en dessous  d’un seuil critique, (inférieur à 5 METs), la  mortalité augmente de façon significative. Le  MET (Metabolic equivalent of  the Task) est  une  valeur  calculée qui correspond à 3,5ml O2/mn/Kg. Cette  unité est  utilisée  pour mesurer la capacité physique  d’un sujet lors d’un test d’effort. Le  niveau de capacité  physique  varie  selon  l’âge et  le  sexe. Par exemple, si l’entrainement  physique  régulier permet  d’obtenir  un  gain de  1MET entre 5 et 6 MET, le  risque  de  mortalité  globale  diminue de 13% et le  risque  de survenue  d’un  accident cardiovasculaire de 15%.
Quelle activité  physique régulière ? Une  heure  de marche  3 fois  par semaine peut être considérée comme  une  activité physique  régulière.
Peut-on reprendre ou débuter  une  activité physique même après 65 ans ?
Oui, une étude nord américaine a  permis d’observer dans  une  population d’hommes de   plus  de 65 ans, suivie  pendant  plusieurs années, que  l’AP régulière était associée à une amélioration de la capacité  physique et à une  baisse  de la  mortalité. L’AP  permet  d’éviter la  prise  de  poids, qui  est  un  facteur prédictif d’espérance de vie.
Cela  veut  dire  que  le  mode  de vie est prépondérant sur  l’espérance  de vie  et  la qualité de la  vie  en avançant en  âge. Il faut simplement  respecter  les  règles  hygiéno-diététiques en  ayant une alimentation  équilibrée  pauvre en alcool, en graisses animales, sans tabac, une Tension  Artérielle  contrôlée, un poids  stable   bien entretenu par la  pratique d’activité  physique  régulière qui maintient la  masse  musculaire et  la consommation maximale  d’oxygène, garante d’une  meilleure espérance de vie.
 
Ceci est aussi  vrai pour les patients qui sont atteint de  maladies  cardiovasculaires.
Après  un accident cardiaque par  infarctus  du myocarde ou une  insuffisance  cardiaque débutante, le traitement médical immédiat est indispensable.
IL faut dans  un second  temps,  entreprendre une  réadaptation  cardiovasculaire physique  et  musculaire de  réentrainement.  Cette  réadaptation est  intégrée au programme  d’éducation  thérapeutique du  patient. Elle  permet d’améliorer la  capacité  d’extraction  d’oxygène  par  les  muscles (VO 2max) y compris  du cœur  qui  est  un  muscle  comme  les autres. Cette réadaptation cardiaque est encadrée et suivie  dans  des  programmes adaptés à  chaque  patient en fonction  de son  âge  et  de la sévérité  de sa  maladie  cardiaque. L’entrainement  physique   a  pour effet  d’augmenter les capacités du cœur,  de diminuer la  fréquence  cardiaque  et  la  fréquence  respiratoire, d’augmenter  le  débit  Cardiaque .Elle  est  couplée  au  contrôle des facteurs  de risque  cardiovasculaires que sont la sédentarité,  le diabète , l’hypertension artérielle , le  taux  de cholestérol  trop élevé, le  tabac,  la surcharge  pondérale, le stress essentiellement. Tous ces éléments d’amélioration sont  obtenus  de  façon  progressive dans  des  programmes  de  16  semaines aménagés en fonction  de chaque  cas. Ils ont pour conséquence  de  diminuer les  réhospitalisations pour  insuffisance  cardiaque et d’amélioration  la  vie au quotidien du  patient et la survie  de  plus  de  20%  par an. Cette  action  thérapeutique  s’appelle  la  prévention  secondaire.
Au  total, on comprend que  dans  toute situation de  prévention  primaire  ou secondaire,  la  capacité  physique  est  primordiale,  liée  au  maintien  d’une  activité  physique  régulière  faisant  partie  de  notre  mode  de vie. Mais  il faut  aussi  reprendre  une activité  physique  régulière et encadrée   après une  maladie  cardiaque   associée  aux  bonnes  règles hygiéno-diététique garantes d’un  meilleur  confort  de vie  et  d’une  véritable  augmentation  de  l’espérance  de vie.

Contact: alain.dibie@imm.fr

 

Dr Thierry BOUILLET, Cancérologue des hôpitaux, co-fondateur et président de la Fédération Cami Sport et Cancer;

 
Bénéfice de l'activité physique et sportive en cancérologie


Résumé d'intervention:

Une rencontre de trois mondes à la recherche d’une harmonie de vivre.
 
L’expression « Mens sana in corpore sana » souligne que cette notion d’un effet miroir entre l’état du corps et celui de l’esprit est ancienne.
Cette théorie de  l’humanisme de  la renaissance est restée oubliée longtemps en cancérologie au sein de laquelle le credo était le repos et la suspension de toute activité physique au cours et au décours de soins d’un cancer.
Il a fallu la fin des années 80 pour que ce dogme soit exploré à nouveau et que soit écrite l’histoire moderne de la relation entre l’activité physique et la maladie cancéreuse.
Les premières données scientifiques ont portées sur la fatigue, première plainte des malades pendant et longtemps après les soins, fatigue particulière car insensible au repos et frappant à n’importe quel moment de la journée, aboutissant souvent à des ruptures des liens sociaux. L’activité physique a d’abord été décrite comme le seul traitement disponible pour cette fatigue si prégnante. Par la suite, ont été mis en évidence,en cancérologie,des effets bénéfiques de l’activité physique chez le patient sur sa qualité de vie, son moral, ses risques de dépression. Outre ces effets psychologiques, les études ont permis de montrer des effets physiologiques avec la réduction de la prise de poids, si régulièrement présente après les soins d’un cancer, mais aussi sous forme d’une amélioration des capacités cardio pulmonaires facilitant les capacités de déplacement du patient. 
 
Grace à ces effets de l’activité physique l’être humain cancéreux frappé d’une double peine, d’une part en subissant les effets de la maladie et de ses traitements, et d’autre part en étant atteint d’une forme d’exclusion sociale avec une raréfaction de son cercle relationnel et un risque accru de perte d’emploi, retrouve une existence à ses propres yeux mais aussi au travers du regard de la société en étant capable de redécouvrir des capacités renouvelées de son propre organisme qu’il croyait définitivement inapte. Ce parcours physique et sportif devient pour le patient un vrai parcours de reconnaissance avec une reconquête de ses possibilités physiques et de ses droits sociaux, réalisant une application pratique de la théorie de Paul Ricœur.
 
En sus de ces bénéfices psychologiques, physiologiques, sociaux, l’activité physique réduit les risques de décès en diminuant les risques derechute des principaux cancers, en particulier mammaires, coliques ou prostatiques. Cette réduction de risque de voir un cancer réapparaitre après les soins est voisine de 40 à  50 % et est assez homogène d’un type de cancer à un autre.
Outre cet effet direct sur le cancer, l’activité physique réduit  le risque de décès en diminuant l’incidence des autres maladies qui surviennent fréquemment après un cancer, soit les maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies neuro dégénératives, ostéo articulaires. Ces bénéfices sur le cancer et les autres maladies passent par des effets biologiques de l’activité physique qui sont compris et connus.
 
Ces bénéfices majeurs sont obtenus, non pas par un traitement venant de l’extérieur, mais par un effet issu de la volonté propre du malade, patient qui devient acteur de sa santé et de sa lutte contre la maladie.
Mais ces efforts personnels doivent être possibles et acceptés.
La mise en place d’une politique pratique d’activité physique en oncologie nécessite donc la rencontre de trois mondes, soignants, soignés, sportifs, souvent parallèles mais rarement congruents. 
Cette triple rencontre doit aboutir à un respect de critères incontournables qui ont pour noms intensité, fréquence, régularité, bonheur et sécurité.
Pour être biologiquement, psychologiquement et physiologiquement, l’activité physique doit être pratiquée au moins deux à trois fois par semaine avec une intensité soutenue et sur une période d’au moins six à douze mois. Pour que l’activité physique soit acceptée, le patient doit ressentir un sentiment de sécurité lors de la pratique et y trouver une source de bonheur au travers d’une progression des exercices physiques.
Le respect de ces critères nécessite d’une part la mise en place de panel d’exercices physiques et de pratiques sportives pour que chaque patient trouve une pratique à sa convenance et d’autre part une formation spécifique d’éducateurs médico sportifs en oncologie pour les rendre aptes à saisir les blocages et freins ressentis par le patient, ses aspirations, ses capacités présentes et ses progrès mais aussi susceptibles de déceler des complications de la maladie cancéreuse ou des effets secondaires des soins, situations qui peuvent survenir à tout moment entre deux consultations médicales.
 
Une union soignés, soignants, sportifs permettra de mettre en pratique ces programmes de santé publique.
Ces programmes doivent se décliner à deux périodes distinctes de la maladie :
Pendant et immédiatement après les soins, période de danger de rechute, de complications de la maladie et des soins, de doutes et d’angoisses du malade et qui nécessitent le recours à des éducateurs médico sportifs particulièrement formés et intervenants dans des programmes dédiés et structurés pour cette population de patients à haut risque.
Après les soins, lors du retour à la vie normale de patients cancéreux pour lesquels les examens médicaux ne retrouvent plus de trace de cancer ou d’effets secondaires des soins, dans ce cadre des clubs sportifs sensibilisés, recourant à des enseignants ayant reçus une formation de base adaptée en oncologie, doivent pouvoir intégrés des patients dans des cours classiques.
 
Cette rencontre des trois mondes apporte à chacun des avancées importantes, pour les patients elles sont évidentes, pour les soignants il s’agit de l’ouverture vers un nouveau soin longtemps méconnu, efficace et pour une fois peu couteux,  pour le monde sportif l’irruption dans un rôle nouveau, valorisant et professionnalisant.   Th Bouillet
Contact: paola.launay@gmail.com  


 

Annick LE VERRE, Masseur Kinésithérapeute, Conseillère en techniques corporelles chinoises traditionnelles, Qi-Gong;
Présentation du Qi-Gong et des apports de sa pratique dans l'entretien de la santé.
  
Résumé d'intervention:
La notion d’activité physique est liée à la pratique des arts énergétiques : le Qi Gong est un art du mouvement destiné à entretenir une libre circulation des souffles (Qi) dans le corps et l’esprit afin de préserver et d’entretenir sa santé.

La pratique (Gong) des mouvements lents, souples,  associés à une respiration naturelle et profonde, et à une mobilisation mentale fluide, favorise la circulation des souffles et la régulation des émotions.

Contrairement à l‘exercice physique occidental qui fait dépenser de l’énergie, accélère le rythme cardiaque et respiratoire, le Qi Gong permet d’emmagasiner de l’énergie, de la régénérer, et d’harmoniser le rythme cardiaque et respiratoire. Il régule les « trois trésors » : le jing (essence), le Qi (souffles) et le shen (mental), en agissant sur la circulation des souffles dans les méridiens qui parcourent le corps.

A la fois préventif dans une recherche de bien-être, et thérapeutique dans le traitement de maladies diagnostiquées selon la médecine traditionnelle chinoise, le Qi Gong peut être pratiqué par tous et à tout âge.

Dans le cadre du projet de la MGEFI, le Qi Gong représente une alternative intéressante pour la santé des personnes concernées, pour la prévention des maladies, et l’économie de santé.
Contact:  Jal.formebienetre@gmail.com

 


* Vous avez aimé le ton vif et percutant de Jacques DRAUSSIN qui anime chaque année la table ronde... sans attendre celle de l'an prochain vous pouvez retrouver sa patte et sa griffe en vous inscrivant dès à présent à sa newletter -gratuite- sur le site : www.biensur-sante.com
et sur twitter: @biensursante
 
* * Vous pouvez retrouvez les reportages de Roger Bongos, qui a filmé la table ronde pour la deuxième fois sur www.afriqueredaction.com
 et sur twitter: @bongosroger /@afriqueredac  
 
 

CONTACT PRESSE
Nora Ansell-Salles
nansellsalles@mgefi.fr / 06 70 74 15 42 / 06 60 43 58 09
@pressentinelle2 / @minedinfos

 








NDLR: MGEFI et IMAPS

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    La MGEFI en faits et chiffres
    ■ Créée le 13 septembre 2007.
    ■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

    ■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

    ■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

    ■ Un réseau de 800 militants.

    ■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

    ■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR