Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est épidémie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est épidémie. Afficher tous les articles

jeudi 18 février 2016

Le FAF-PM réagit à l’épidémie Zika


Le FAF-PM réagit à l’épidémie Zika :
jeudi 18 février 2016

« Avec l’arrivée de l’épidémie Zika, l'OMS a décrété un état d'urgence de santé publique de portée internationale. Le 22 janvier 2016, le Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, confirme l'extension de cette épidémie, dans les Départements français d'Amérique.

Dans ce contexte, le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) a publié, le 27 janvier 2016, un avis complémentaire à celui de juillet 2015. Cet avis renforce en particulier les mesures prises dès le mois de décembre dernier, d’information et de prévention à destination des femmes enceintes.

L’apparition de cette nouvelle pathologie, dans un territoire où de nombreuses personnes séjournent en villégiature, rend nécessaire une information mise à jour, des médecins susceptibles de recevoir des malades, au retour de séjour aux Antilles, d’autant que le tableau clinique se présente sous forme de syndrome grippal, qui pourrait passer inaperçu, si les professionnels ne sont pas sensibilisés rapidement.

Le Fonds d’Assurance Formation de la Profession Médicale (FAF-PM) est l’organisme chargé de mobiliser et de gérer les ressources financières au service de la formation continue des médecins exerçant à titre libéral (généralistes ou spécialistes).

Conformément à ses missions, il a décidé de réagir en mettant, dès maintenant, à la disposition des associations habilitées par le FAF-PM, une action de formation intitulée « ZIKA : une nouvelle épidémie »



Référence du communiqué de presse :
N° 395 (à rappeler en cas de demande d'information complémentaire)
Président
Claude Leicher 1er vice-président
François Wilthien
Secrétaire Général
Jacques Battistoni Secrétaire gal adjoint
Jean-Louis Bensoussan
Trésorier
Gilles Urbejtel Trésorier adjoint
Bernard Plédran
Membre de droit
Jean-Claude Soulary
MG France Membre du coll�ge de la m�decine          g�n�rale MG France - 13 rue Fernand Léger, 75020 Paris Tél 01 43 13 13 13 - Fax: 01 43 13 13 10
mgfrance@mg-france.fr

mercredi 3 février 2016

Zika : Intervention de Marisol Touraine

Intervention de Marisol Touraine
Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
Conférence de presse - Zika
Mercredi 3 février 2016


Depuis plusieurs mois, une épidémie majeure de Zika sévit en Amérique du Sud et en Amérique centrale. A ce stade, des cas ont été notifiés dans 26 pays et territoires de la région. La France est concernée : la Martinique et la Guyane viennent de rentrer en phase épidémique. Des premiers cas ont par ailleurs été détectés en Guadeloupe et à Saint Martin. Le niveau d'alerte est aujourd’hui élevé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de Zika constituait une urgence de santé publique de portée internationale. Cela signifie concrètement que les recherches pour le développement d’un vaccin vont s’accélérer. Des initiatives à la fois publiques et privées sont d’ailleurs déjà en cours.

Dans la plupart des cas, 70 à 80% des cas, ce virus ne donne lieu à aucun symptôme, ce qui complique sa détection et donc son endiguement. Dans la très grande majorité des cas où des symptômes apparaissent, ces symptômes sont bénins, tels que des maux de tête, des courbatures ou de la fatigue. Dans des cas plus rares, les effets du virus sont plus graves et peuvent entrainer un syndrome de Guillain Barré, c'est-à-dire des complications neurologiques sévères. Le lien entre la contamination de femmes enceintes et le développement de malformations congénitales est par ailleurs très fortement suspecté.

Ce virus est transmis par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique du genre Aedes. C’est actuellement la seule transmission formellement attestée au niveau international. Cependant, des éléments nouveaux sont intervenus hier à propos de quelques cas de transmission sexuelle du Zika. Se pose dès lors la question de mesures de précaution, point sur lequel je reviendrai.

Je me suis entretenue ce matin encore avec les parlementaires ultramarins et la ministre des outre-mer pour m'assurer que toutes les préoccupations des personnes résidant dans les départements français d'Amérique sont bien prises en compte, en particulier les femmes enceintes. Nous allons travailler à renforcer ensemble l’efficacité des mesures de prévention, notamment de la lutte anti-vectorielle.

I- Je veux maintenant faire un point très précis sur la situation épidémiologique en France.
L’épidémie est aujourd’hui installée en Martinique et en Guyane, avec respectivement 2287 et 245 cas évocateurs, dont près d’une centaine ont fait l’objet d’une confirmation biologique. 10 cas autochtones ont également été confirmés en Guadeloupe et 1 cas à Saint Martin.

Au total depuis le début de l’épidémie dans les départements français d’Amérique, 20 femmes enceintes ont été détectées positives au virus Zika. Ces femmes font l’objet d’un suivi renforcé, aucune malformation n’a été détectée à ce jour. 2 cas de syndrome de Guillain Barré ont par ailleurs été pris en charge, l’un d’entre eux est toujours en réanimation au CHU de Fort-de-France.

S’agissant de la Métropole, 9 cas importés de zika ont été pris en charge depuis le début de l’année. L’un d’entre eux, de retour en métropole après un séjour dans une zone touchée par le virus, présente une forme neurologique de l’infection.

Je veux rappeler que la saison hivernale actuelle n’est pas propice au développement des moustiques en métropole et qu’il n’y a donc pas aujourd’hui de risque épidémique dans l’hexagone.

II- Je veux maintenant revenir sur les mesures mises en place pour faire face à cette épidémie.

Dès le mois de juillet dernier, les Agences régionales de santé des départements français d’Amérique ont été mobilisées pour préparer notre système de santé à l’apparition du Zika. Elles ont activé les systèmes de surveillance.

Le 11 décembre, un message a été adressé aux Agences régionales de santé pour leur faire part du risque élevé de contamination au Zika sur notre territoire, et leur demander d’élaborer un plan d’action.

Le 19 décembre, les deux premiers cas autochtones de personnes contaminées par le virus ont été confirmés en Guyane et en Martinique. Le même jour, des messages électroniques « MARS » et « DGS URGENT » ont été envoyés par le Ministère à tous les établissements de santé et à tous les professionnels de santé pour leur indiquer la conduite à tenir face à cette épidémie, avec une vigilance particulière pour les femmes enceintes.

Depuis ce jour, des messages leur ont été adressés très régulièrement pour actualiser les recommandations de suivi et de prise en charge.

La Martinique et la Guyane ont franchi le seuil épidémique, respectivement les 20 et 22 janvier 2016.

Le 22 janvier, le Haut conseil de la santé publique m’a remis son rapport sur le suivi des femmes enceintes. Le même jour, j’ai donc adressé des recommandations actualisées sur lesquelles je vais revenir dans un instant.
Notre système de santé et d’alerte sanitaire est pleinement mobilisé. Trois objectifs sont poursuivis : prévenir, renforcer le suivi et anticiper.

Prévenir, d’abord. L’information à la population a été renforcée dès l’apparition du premier cas, notamment grâce à la presse régionale. L’objectif de ces informations est de sensibiliser l'ensemble du grand public aux mesures de protections individuelles, en particulier contre les piqûres de moustiques. J’ai saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour que soient diffusés dans les médias locaux des spots radiophoniques puis télévisés. Je rappelle que le port des vêtements couvrants, l’utilisation de répulsifs et de moustiquaires enduites sont recommandés.
Je l’ai dit, des éléments nouveaux font état de quelques cas de transmission sexuelle du virus. Se pose donc la question de mesures de précaution.

Les autorités britanniques et irlandaises ont recommandé hier le port du préservatif pour le partenaire masculin d’une femme enceinte ou ayant un projet de grossesse lorsqu’il est ou a été exposé au Zika.
Un avis du conseil national professionnel de la gynécologique obstétrique, dont je viens d’avoir connaissance et qui vient d’être rendu public, va dans le même sens et recommande – je cite – « l’emploi du préservatif pour les femmes enceintes ou en âge de procréer en zones d’endémie, ou dont le compagnon est suspect d’être infecté ».

J’ai donc saisi ce matin en urgence le Haut conseil de la santé publique pour qu’il me confirme, dans les tous prochains jours, ces recommandations pour la France.

Prévention toujours, avec la lutte anti-vectorielle. En lien quotidien avec les services préfectoraux et les collectivités territoriales, nous avons renforcé les mesures visant à limiter la prolifération des moustiques. Ces mesures visent à détruire les gites potentiels de reproduction des moustiques, en supprimant l’eau stagnante, par exemple dans les gouttières ou dans les jardins. Je veux renforcer encore ces moyens par une mobilisation supplémentaire, notamment avec l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) et le service civique. Des recherches sont en cours pour améliorer les connaissances sur la résistance des moustiques, afin d’optimiser les traitements. Je salue l’engagement des collectivités territoriales.

Second objectif : renforcer le suivi. Les Agences régionales de santé de Martinique et de Guyane ont installé un comité de suivi hebdomadaire avec les professionnels de santé et les services de Protection maternelle et infantile (PMI) sur la prise en charge des femmes enceintes. Un suivi et une prise en charge spécifiques ont été mis en place pour les femmes enceintes résidant dans les territoires concernés. Très concrètement, toutes les femmes enceintes sont invitées à consulter un médecin pour être précisément informées. En cas de suspicion d’infection, un bilan étiologique complet est réalisé, la recherche du virus est effectuée, et en cas d’infection confirmée, se met en place une surveillance échographique mensuelle orientée sur des signes neurologiques.

Par ailleurs et à titre conservatoire en attendant les résultats des discussions au sein de l’OMS, l’Agence de la Biomédecine (ABM) vient d’adresser aux établissements de santé des départements concernés la recommandation de différer les dons de gamètes et les assistances médicales à la procréation (AMP). S’agissant de personnes qui reviendraient en métropole après un séjour dans l’un des territoires concernés, l’ABM recommande de différer les dons de gamètes et les assistances médicales à la procréation (AMP) sur une période de 28 jours après le retour et la réalisation d’un examen du sperme.

S’agissant du test de diagnostic biologique permettant d’attester de la contamination par le virus Zika, il est actuellement pris en charge dans un cadre hospitalier ; j’ai décidé d’engager en urgence la procédure permettant la prise en charge de ce test en ville dans les plus brefs délais.

Troisième objectif, enfin : anticiper. Tout est mis en oeuvre pour garantir la capacité totale de notre système de santé à faire face à cette épidémie. J’ai mobilisé l’Etablissement de Préparation et de Réponses aux Urgences Sanitaires (EPRUS). Quatre de ses professionnels de santé sont sur place depuis vendredi dernier. Leur objectif : évaluer les besoins complémentaires à fournir aux hôpitaux et aux médecins dans ces territoires. Aujourd’hui, les établissements et professionnels de santé répondent bien et efficacement aux besoins de la population, alors même que l’épidémie de grippe se répand.

Sans attendre les résultats définitifs de la mission d’évaluation de l’EPRUS, j’ai décidé de renforcer le matériel de prise en charge en réanimation des syndromes neurologiques graves dans les hôpitaux concernés. Dès le début de semaine prochaine, 6 respirateurs supplémentaires seront donc livrés au CHU de la Martinique et 2 respirateurs supplémentaires au CH de Cayenne en Guyane.

L’EPRUS a par ailleurs d’ores et déjà « pré-mobilisé » des renforts en professionnels de santé, dans le cas où la situation le nécessiterait localement. 50 réservistes, dont des réanimateurs, sont prêts à partir si nécessaire. L’objectif est de constituer des équipes médicales (4 à 5 médecins réanimateurs et 6 à 8 infirmiers) susceptibles de prendre en charge une unité de 4 lits de réanimation.

La mission de l’EPRUS poursuivra son évaluation en Martinique jusqu’à ce soir. Elle se rendra ensuite en Guyane, puis en Guadeloupe. Nous pourrons ainsi adapter notre réponse à l’évolution de la situation en temps réel.

III- Je veux enfin revenir sur les recommandations adressées aux femmes enceintes ayant prévu de se rendre dans les zones touchées par l’épidémie.

Ma volonté n’est pas d’alarmer. Ma responsabilité de Ministre de la Santé, c’est d’informer, de protéger – en particulier les femmes enceintes.

Dès le 19 décembre, date de l’identification du premier cas sur le territoire national, des recommandations ont commencé à être diffusées oralement dans les avions en direction et au retour des zones concernées par le virus, qu’il s’agisse des Départements français d’Amérique ou de pays étrangers touchés par l’épidémie.

L’avis du Haut conseil de la santé publique, qui m’a été remis le 22 janvier, précisait les recommandations de suivi des femmes enceintes dans les territoires concernées par le virus. Il recommandait par ailleurs aux femmes enceintes ayant un projet de déplacement dans des territoires touchés de reporter leur voyage. J’ai officiellement formulé cette recommandation ce même jour, et l’ai rappelée le 28 janvier dernier. Là encore, les zones concernées ne sont évidemment pas seulement les départements français d’Amérique. La même recommandation vaut pour tous les pays d’Amérique latine concernés. D’autres pays ont formulé la même recommandation à l’attention de leurs ressortissantes : les Etats-Unis, le Canada et l’Australie. Le Brésil lui-même vient de recommander aux femmes enceintes de ne pas se rendre sur son territoire.

Ces mesures sont appelées à évoluer. Nous suivons la situation en temps réel. Face à une situation d’alerte, tous est mis en oeuvre pour garantir la sécurité de nos compatriotes et la protection des femmes enceintes, pour qui le risque est très élevé.

Je me rendrai avant la fin du mois dans les Départements français d’Amérique pour faire le point sur la mobilisation de notre système de santé, et m’assurer des mesures déployées pour faire face à l’épidémie.

lundi 15 septembre 2014

#Ebola #JOHNSON & JOHNSON S’ENGAGE

POUR RÉPONDRE À LA CRISE EBOLA, JOHNSON & JOHNSON S’ENGAGE À FOURNIR
UNE AIDE HUMANITAIRE D’URGENCE ET À ACCÉLÉRER SON PROGRAMME DE RECHERCHE SUR UN VACCIN, EN COLLABORATION AVEC L’INSTITUT AMÉRICAIN DE LA SANTÉ (NIH)

                
Johnson & Johnson annonce l’accélération du développement d’un traitement prometteur (vaccin combiné) contre le virus Ebola, en étroite collaboration avec ses partenaires du domaine de la santé mondiale, afin d’apporter une aide d’urgence dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola.

Le programme accéléré de recherche sur ce vaccin repose sur une stratégie de traitement appelée « prime-boost » utilisant un vecteur pour « amorcer » la réponse immunitaire et un autre pour la « stimuler ».  Ce traitement comprend un composant basé sur la technologie  AdVac® de Crucell N.V. (société pharmaceutique Janssen du groupe Johnson & Johnson, basée aux Pays-Bas) et un autre composant basé sur la technologie MVA-BN® de Bavarian Nordic, (société de biotechnologie basée au Danemark). Ce programme bénéficie d’un financement direct et utilise par ailleurs les services précliniques de l’Institut national américain des allergies et maladies infectieuses (NIAID) dédiés au développement des vaccins. Le NIAID fait partie de l’Institut américain de la santé (NIH). Crucell va développer ce programme en collaboration étroite avec Bavarian Nordic et le NIAID pour initier un essai clinique de ce traitement combiné sur des humains, début 2015.

Le calendrier accéléré que le Groupe a défini pour le développement du vaccin est conçu pour faire face, à terme, à l’épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest. Ce calendrier est par ailleurs aligné sur la feuille de route de l’OMS pour lutter contre Ebola (World Health Organization’s Ebola Response Roadmap
), comprenant notamment l’appel de l’OMS à accélérer l’accès au traitement et aux options de vaccins visant à lutter contre l’épidémie du virus Ebola.

vendredi 6 juin 2014

EBOLA ne pas crier victoire trop vite !

Résurgence de l’épidémie d’Ebola
en Afrique de l’Ouest


Conakry, 2 juin 2014. Alors que le nombre de malades semblait décliner, de nouveaux cas ont été signalés en Guinée et en Sierra Leone. Le virus a déjà touché plus de 300 personnes en Afrique de l’Ouest. Médecins Sans Frontières (MSF) poursuit son soutien aux autorités sanitaires dans les deux pays en prenant en charge les patients et en mettant en place des mesures visant à contenir l’épidémie.


Envoi d’une nouvelle équipe d’urgence en Sierra Leone
Dès la fin du mois de mai, des informations préliminaires reçues du Ministère de la santé indiquait un cas confirmé et 4 décès à Koindu dans le district de Kailahun situé à l’est de la Sierra Leone près de la frontière guinéenne. Le 29 mai, le bilan officiel des autorités affichait 18 cas confirmés dont 6 décès.

Dans les prochains jours, en collaboration avec le Ministère de la Santé, MSF installera un centre de prise en charge pour soigner les personnes infectées à Koindu, épicentre de l’épidémie en Sierra Leone.

Une équipe spécialisée rejoindra l'équipe d’évaluation de MSF déjà présente sur le terrain. Du matériel médical et logistique supplémentaire a également été envoyé. Il s’agit de kits contenant des vêtements de protection et des médicaments. Ce matériel permettra la protection du personnel médical et la création d’unités de prise en charge où les patients pourront être soignés.

« L’Ebola est une maladie qui fait peur et qui est perçue comme mystérieuse. On peut cependant en guérir », explique Marie-Christine Ferir, coordinatrice des programmes d’urgence de MSF. Depuis le début de l’épidémie, près d’une trentaine de patients pris en charge par MSF ont été guéris en Guinée. « Gagner la confiance de la population reste essentielle pour combattre de l’épidémie », poursuit-elle.


De nouveaux cas signalés en Guinée
Malgré les efforts sur le terrain, le nombre de cas confirmés d'Ebola a augmenté au cours des dernières semaines. Il se situait le 30 mai à 178, tandis qu'un total de 113 personnes sont mortes selon le Ministère de la santé guinéen.

L'épidémie s'est étendue à Boffa en Guinée maritime et à Telimele dans la région de Kindia. De nouveaux malades ont aussi été enregistré à Conakry, Guéckédou et Macenta.

L'augmentation pourrait avoir été causée par une réticence des malades à aller à l'hôpital. La mobilité des personnes infectées et décédées est également problématique. En effet, il est courant que les familles déplacent les morts pour organiser les funérailles dans un autre village. La multiplication des zones touchées rend donc difficile la prise en charge des patients et le contrôle de l’épidémie. « La résistance de la communauté et le suivi transfrontalier des personnes ayant été en contact avec les malades sont les principaux défis que nous rencontrons sur le terrain », s’inquiète Marie-Christine Ferir.


MSF emploie actuellement près de 200 travailleurs expatriés et nationaux dans la région. Plus de 40 tonnes de matériel ont été envoyé pour lutter contre l’épidémie.


Contact Presse :

Halimatou AMADOU
EBOLA Communication Officer
Tel: +32 2 474 7 483



lundi 31 mars 2014

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter

la propagation de l’épidémie et renforce ses équipes



Conakry, le 25 mars 2014. En réponse à l’épidémie d’Ebola qui frappe la Guinée, Médecins Sans Frontières continue à renforcer ses équipes afin d’apporter des moyens supplémentaires dans les localités du sud du pays touchées par le virus, Guéckédou et Macenta. 30 personnes sont déjà sur place, et d’autres médecins, infirmiers et spécialistes de l’hygiène et de l’assainissement devraient les rejoindre dans les jours qui viennent.


Jusqu’à présent, treize échantillons ont été testés positivement pour le virus de l’Ebola, une fièvre hémorragique virale extrêmement mortelle. D’autres échantillons sont en cours d’analyse. Des cas suspects ont également été repérés dans les pays voisins de Sierra Léone et du Libéria, mais aucun n’a encore été confirmé par laboratoire. Le dernier bilan officiel du Ministère de la Santé guinéen fait état de 86 cas suspects, dont 56 décès.


« En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta. Il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté ». a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice d’urgence de Médecins Sans Frontières. Actuellement, dix patients sont hospitalisés avec des symptômes d’Ebola à Guéckédou.


« Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination, a précisé Marie-Christine Ferir. La maladie se transmet principalement par contact intime avec le patient, avec le sang, les selles, la salive. L’équipe tente donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les patients et leur famille tout en maintenant les liens familiaux.


Par ailleurs, les équipes se concentrent sur la recherche de « cas contacts », les personnes qui ont été en relation directe avec les patients atteints d’Ebola et qui auraient pu contracter la maladie. « Des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins », a détaillé Marie-Christine Ferir. Bien qu’il n’existe pas de traitement contre l’Ebola, les soins médicaux peuvent diminuer les symptômes, empêcher la progression de la maladie, ou apaiser les souffrances des patients.


Des promoteurs de la santé sensibilisent également la communauté aux modes de propagation de la maladie et aux mesures à prendre pour éviter la contamination. « Nous voulons à tout prix éviter que la population ne panique, et c’est important pour ça de transmettre toutes les informations nécessaires pour comprendre la maladie et comment s’en protéger », a complété Marie-Christine Ferir.

Ce week-end, MSF a acheminé 33 tonnes de matériel via deux avions charter, qui ont permis de mettre en place les structures d’isolement et d’apporter des médicaments pour les prochaines semaines d’intervention, ainsi que des équipements de protection des équipes.



Médecins Sans Frontières est présente en Guinée depuis 2001, au travers de projets de lutte contre le VIH/SIDA à Conakry et le paludisme à Guéckédou, ainsi que des interventions d’urgence. Au cours des dernières années, l’organisation médicale a notamment répondu à des épidémies de choléra et de méningite.

mercredi 26 mars 2014

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter ...

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter

la propagation de l’épidémie et renforce ses équipes



Bruxelles/Genève, le 25 mars 2014. En réponse à l’épidémie d’Ebola qui frappe la Guinée, Médecins Sans Frontières continue à renforcer ses équipes afin d’apporter des moyens supplémentaires dans les localités du sud du pays touchées par le virus, Guéckédou et Macenta. 30 personnes sont déjà sur place, et d’autres médecins, infirmiers et spécialistes de l’hygiène et de l’assainissement devraient les rejoindre dans les jours qui viennent.


Jusqu’à présent, treize échantillons ont été testés positivement pour le virus de l’Ebola, une fièvre hémorragique virale extrêmement mortelle. D’autres échantillons sont en cours d’analyse. Des cas suspects ont également été repérés dans les pays voisins de Sierra Léone et du Libéria, mais aucun n’a encore été confirmé par laboratoire. Le dernier bilan officiel du Ministère de la Santé guinéen fait état de 86 cas suspects, dont 56 décès.


« En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta. Il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté ». a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice d’urgence de Médecins Sans Frontières. Actuellement, dix patients sont hospitalisés avec des symptômes d’Ebola à Guéckédou.


« Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination, a précisé Marie-Christine Ferir. La maladie se transmet principalement par contact intime avec le patient, avec le sang, les selles, la salive. L’équipe tente donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les patients et leur famille tout en maintenant les liens familiaux.


Par ailleurs, les équipes se concentrent sur la recherche de « cas contacts », les personnes qui ont été en relation directe avec les patients atteints d’Ebola et qui auraient pu contracter la maladie. « Des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins », a détaillé Marie-Christine Ferir. Bien qu’il n’existe pas de traitement contre l’Ebola, les soins médicaux peuvent diminuer les symptômes, empêcher la progression de la maladie, ou apaiser les souffrances des patients.


Des promoteurs de la santé sensibilisent également la communauté aux modes de propagation de la maladie et aux mesures à prendre pour éviter la contamination. « Nous voulons à tout prix éviter que la population ne panique, et c’est important pour ça de transmettre toutes les informations nécessaires pour comprendre la maladie et comment s’en protéger », a complété Marie-Christine Ferir.

Ce week-end, MSF a acheminé 33 tonnes de matériel via deux avions charter, qui ont permis de mettre en place les structures d’isolement et d’apporter des médicaments pour les prochaines semaines d’intervention, ainsi que des équipements de protection des équipes.



Médecins Sans Frontières est présente en Guinée depuis 2001, au travers de projets de lutte contre le VIH/SIDA à Conakry et le paludisme à Guéckédou, ainsi que des interventions d’urgence. Au cours des dernières années, l’organisation médicale a notamment répondu à des épidémies de choléra et de méningite.


Contact Presse :

Samuel HANRYON :



vendredi 25 janvier 2013

C'est à lire : « Le défilé de la maladie d’Alzheimer : synergies franco-quebecoises »


800 000 malades en France, 100 000 au Québec

 

L'épidémie explose du fait du vieillissement de la population et en l’absence, encore aujourd'hui, de traitement. Le calvaire Alzheimer ne touche pas seulement les patients ; c'est tout l'entourage qui souffre et notre société doit faire face à ce nouveau défi lancé à la médecine, au  système de soins, à  notre besoin d'espérance contre la fatalité.

 

Lutter contre ce fléau, c'est développer la recherche pour un diagnostic plus précoce, sans ambiguïté, et autoriser enfin un espoir de guérison. C'est aussi améliorer la prise en charge et les parcours de soins, tout en formant et en soutenant les aidants, proches et  personnels soignants.

 

Dans le monde, deux pays sont engagés dans des plans nationaux dans la lutte contre la maladie : La France et le Québec. Deux nations si proches par ailleurs qu'il leur a semblé naturel de s'unir pour mutualiser leurs efforts pour plus d'efficacité.

 

Sous la direction de  

Jean-Paul Tillement, Jean-Jacques Hauw, Vassilios Papadopoulos

Avec la collaboration des meilleurs spécialistes en France et au Québec :

Philippe Amouyel, Sylvie Belleville, Pierre Bouchard, Chelsea Cavanagh, Jean-Guy Chabot, J Jessica Colby-Milley, Benoît Delatour, Bruno Dubois,Charles Duyckaerts, Romain Goutagny, L Howard Bergman, Slavica Krantic, Laurent Lecanu, Joël Menard, Jean-Pierre Michel, Émilie Ouellet, Michel Poncet, Marie-Claude Potier, Rémi Quirion, Marie Sarazin, Joni Shuchat, Leonardo C. de Souza, Olga Uspenskaya, Sylvain Williams.

 

ALZHEIMER FRANCE - QUEBEC

Une approche transnationale, pluridisciplinaire, au plus près des malades et de leur entourage

Ce livre est un guide pratique et tous publics où trouver un bilan clair des progrès réalisés et des orientations les plus nouvelles, en termes de diagnostic, de traitement et de prise en charge.

En partenariat avec la Délégation Générale du Québec à Paris, l’Académie nationale de médecine a  inauguré une série de rencontres bilatérales afin de permettre à tous les acteurs de confronter leurs expériences et leurs recherches pour ouvrir de nouvelles pistes et témoigner d''une solidarité inédite pour refuser de céder à la fatalité et apporter concrètement une note d'espoir.

mardi 6 novembre 2012

Adhérents MGEFI parents de jeunes enfants : cette information vous concerne


Vous avez un enfant âgé de moins de 2 ans. Il sera exposé cet hiver à l’épidémie de bronchiolite qui touche chaque année un nombre important de nourrissons.

 

Si votre enfant contracte cette maladie, votre médecin peut lui prescrire des séances de kinésithérapie respiratoire. Ce traitement, souvent indispensable, évite dans de nombreux cas une hospitalisation.

 

Votre kinésithérapeute peut ne pas être disponible certains week-ends.

 

Pour vous aider, la Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie vous informe de la mise en place d’un service de kinésithérapeutes de garde.

 

Ce service, accessible les samedis, dimanches et jours fériés d’octobre 2012 à février 2013, vous permettra d’accéder à un kinésithérapeute qui vous recevra à son cabinet.

 

Cette initiative de la Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, s’inscrit dans une action de partenariat entre MFP Services (Mutualité Fonction Publique Services) et les kinésithérapeutes de votre région.

 

Par cette action la MGEFI  souhaite aider les parents à faire plus facilement face aux difficultés qu’ils pourraient rencontrer

 

A cet effet  vous avez du recevoir un courrier de Serge Brichet Président de la MGEFI  accompagné d’une fiche santé sur la bronchiolite, ainsi que les coordonnées des kinésithérapeutes à contacter pour votre commune.

 

 

Nota : si vous n’avez pas reçu ce courrier n’hésitez pas à le demander :