Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 11 septembre 2015

Allergies respiratoires : près de 2/3 des allergiques ne consultent pas d’allergologue

Allergies respiratoires : près de 2/3 des allergiques ne consultent pas d’allergologue et
ne connaissent pas l’existence de traitements à long terme de l’allergie respiratoire,
tels que l’immunothérapie allergénique¹ Résultats de l’enquête Ifop/Stallergenes1
Paris, le jeudi 10 septembre 2015 – Nez qui coule, yeux gonflés, démangeaisons, éternuements… Les allergies respiratoires sont une maladie chronique ayant des répercussions importantes sur la vie des personnes qui en souffrent. Mais qu’est-ce qui provoque ces allergies?

Quelles sont leurs principales répercussions sur la vie des patients ? Vers quel professionnel de santé se tournentils principalement? Existe-t-il des traitements pour les soulager à long terme ?

Les résultats de l’enquête Ifop/Stallergenes révèlent que 65% des personnes souffrant d’allergies respiratoires ont conscience que celles-ci peuvent s’aggraver progressivement dans le temps entrainant le risque de développer de nouvelles allergies. Forts de ce constat, ils ne sont pourtant que 34% à consulter un spécialiste allergologue pour leur prise en charge ; 54% se tournant vers leur médecin généraliste. Résultat : seulement 31% des patients savent qu’il existe des traitements contre les allergies respiratoires, tels que l’immunothérapie allergénique (ITA), qui peuvent être efficaces à long terme.

Un quart de la population d’Europe et d’Amérique du Nord souffre d’allergies respiratoires2 dont
15 % à 20% d’une forme sévère3. Cette maladie est très souvent négligée et sous-diagnostiquée. En
effet, 45% des personnes qui en souffrent ne sont pas diagnostiquées4.

Des allergiques qui ont conscience de la sévérité de leur maladie et de son évolution possible dans
le temps
 Seuls 9% des allergiques déclarent que leur maladie est bénigne¹
Les personnes allergiques interrogées dans le cadre de l’enquête Ifop/Stallergenes¹ sur l’origine des allergies
affirment à :
 45% que l’allergie est une intolérance à certaines substances
 36% une maladie chronique
 28% une maladie des temps modernes.

En effet, la prévalence des allergies respiratoires a augmenté au cours des dernières décennies5 notamment dans la plupart des pays en voie de développement². L’industrialisation et l’évolution des modes de vie ont fortement contribué au développement de ces allergies6,7.
1 Enquête Ifop/Stallergenes menée par téléphone auprès d’un échantillon de répondants de 523 personnes souffrant d’allergies
respiratoires, extrait d’un échantillon de 1 990 personnes âgées de 18 ans et plus – Du 28 mai au 1er juin 2015
2 Asher MI, et al. ISAAC Phase Three Study Group. Worldwide time trends in the prevalence of symptoms of asthma, allergic
rhinoconjunctivitis, and eczema in childhood: ISAAC Phases One and Three repeat multicountry cross-sectional surveys. Lancet.
2006;368:733-43.
3 White P. et al. Symptom control in patients with hay fever in UK general practice: how well are we doing and is there a need for allergen
immunotherapy? Clin and Exp Allergy. 1998: 28: 266-270.
4 Bauchau V, Durham SR. Prevalence and rate of diagnosis of allergic rhinitis in Europe. Eur Respir J. 2004 Nov;24(5):758-64


 Seulement 16% des allergiques savent que l’allergie est causée par un dysfonctionnement du système immunitaire
Même si les allergiques ont conscience que les allergies respiratoires ne sont pas toujours une maladie bénigne, seulement 16% savent que cette pathologie résulte d’un trouble du système immunitaire¹. « Le système immunitaire sert d’une part, à la défense de l’organisme contre les agents pathogènes, les microbes, les tumeurs et d’autre part, à la tolérance du soi et des substances extérieures. Le dysfonctionnement du système immunitaire provoque une allergie par le mécanisme de « rupture de la tolérance naturelle ». Chez une personne allergique, une rupture de la tolérance à certaines substances comme, par exemple, les acariens ou les pollens se produit. Ces substances deviennent alors des allergènes. Leur présence provoque une inflammation anormale responsable de symptômes qui peuvent être localisés à différents endroits : nez, bronches… », explique le Professeur Jocelyne Just, Chef du service d’allergologie pédiatrique, Hôpital Trousseau, à Paris.

 Près de 2 allergiques sur 3 savent que leur maladie s’aggrave avec le temps¹
Pour 65% des Français ayant des allergies respiratoires, leur maladie va s’aggraver progressivement avec le temps, avec un risque de développer de nouvelles allergies¹. En effet, il existe une étroite corrélation entre les allergies respiratoires et l’asthme dans le processus allergique5,8. Les personnes ayant des allergies respiratoires ont 3,5 fois plus de risques d’être asthmatiques que le reste de la population8,9,10,11. 40% des personnes souffrant d’allergies respiratoires souffrent également d’asthme ; 80% des asthmatiques souffrent d’allergies respiratoires12. « Les résultats de l’étude Ifop/Stallergenes expliquent en partie pourquoi l’allergie est perçue par les allergiques avec gravité ; ses effets étant considérés majoritairement comme durables et évolutifs », commente Damien Philippot, Directeur des Etudes, Département Opinion, Ifop.

 67% des personnes souffrant d’allergies respiratoires ressentent une plus grande fatigue¹
Les allergies respiratoires ne sont pas sans conséquence sur la vie des patients comme l’indiquent les résultats de l’étude Ifop/Stallergenes. En effet, 67% des allergiques souffrent davantage de fatigue¹ et 63% constatent une réelle détérioration de leur qualité de vie¹. Un quart des personnes atteintes semble également confronté à une baisse des performances scolaires ou de la productivité au travail (27%)¹ et 21% présentent une diminution de l’attention¹. « Ces pathologies peuvent avoir des conséquences désagréables comme, par exemple, des troubles du sommeil, des problèmes de concentration, une irritabilité, de la fatigue, un absentéisme scolaire ou professionnel qui peuvent fortement dégrader la qualité de vie des patients les plus touchés. Ces troubles sont malheureusement peu pris en compte tant l’allergie est, à tort, trop souvent banalisée », explique Christine Rolland, Directrice de l’Association Asthme & Allergies.

Plus de la moitié des Français souffrant d’allergies respiratoires consulte un médecin généraliste
Les patients souffrant d’allergies respiratoires (54%)¹ vont principalement voir le médecin généraliste ; le spécialiste allergologue est consulté par 34% d’entre eux¹ notamment par les femmes (41%)¹, les personnes de moins de 35 ans (40%)¹ et les professions libérales, cadres supérieurs (42%)¹. « Un diagnostic précoce, dès l’identification des premiers symptômes, permet d’agir efficacement sur la maladie allergique et d’éviter son aggravation vers des formes sévères.

Grâce à son expertise, l’allergologue est le référent de choix pour conseiller les patients et les aider à mieux vivre avec leur allergie au quotidien. Il intervient dès le diagnostic de la maladie allergique et accompagne ses patients dans la durée afin de contrôler l’évolution des symptômes et de maîtriser les risques d’aggravation », insiste Christine Rolland.

5 Bousquet J, et al. Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma (ARIA) 2008 update (in collaboration with the World Health Organization, GA(2)LEN and AllerGen). Allergy. 2008 Apr;63 Suppl 86:8-160.
6 Pawankar R, et al. State of World Allergy Report 2008: Allergy and Chronic Respiratory Diseases. World Allergy Organ J. 2008; 1(Suppl 1): S4–S17
7 Haahtela T, et al. WAO Special Committee on Climate Change and Biodiversity The biodiversity hypothesis and allergic disease: world allergy organization position statement. World Allergy Organ J. 2013;6:3.
8 Shaaban R. et al. Rhinitis and onset of asthma: a longitudinal population-based study. Lancet. 2008, 372:1049-1057.
9 Cruz AA. et al. ARIA Initiative Scientific Committee. Allergy. 2007; 62 Suppl 84():1-41.
10 Hadley JA. et al. Comorbidities and allergic rhinitis: not just a runny nose. J Fam Pract. 2012;61:S11-5.
11 Polosa R. et al. Greater risk of incident asthma cases in adults with allergic rhinitis and effect of allergen immunotherapy: a retrospective cohort study. Respir Res. 2005 Dec 28;6:153.
12 Blaiss S.M. Rhinitis-asthma connection: epidemiological and pathophysiologic basis. Allergy and asthma Proc. 2005

Professeur Jocelyne Just
(cliquez sur la photo pour voir la vidéo)

- 17% des allergiques pensent que leur maladie n’évolue pas au cours de la vie¹
- 7% estiment qu’elle disparaît avec l’âge¹ Christine Rolland
Seuls 31% des allergiques connaissent l’existence de traitements à long terme de l’allergie respiratoire¹

Interrogées dans le cadre de l’étude Ifop/Stallergenes, 62% des personnes souffrant d’allergies respiratoires déclarent qu’il n’existe pas de traitements à long terme de la maladie¹ ; 51% d’entre elles pensent que les traitements actuels permettent uniquement d’en soulager les symptômes¹. A contrario, 31% déclarent qu’il existe des traitements à long terme de la maladie. « Les plus jeunes semblent les plus au fait de l’existence de ces traitements. En effet, 44% des moins de 25 ans les évoquent contre 19% des personnes âgées de 65 ans et plus. Ces résultats expliquent sans doute les raisons pour lesquelles les jeunes ont davantage tendance à relativiser la gravité des allergies respiratoires », commente Damien Philippot.

L’immunothérapie allergénique (ITA) peu connue des patients
« L’immunothérapie allergénique est un traitement préconisé chez un patient qui souffre d’une allergie unique ou d’une poly-sensibilisation allergénique avec une voire deux allergies modérées et qui, malgré les traitements symptomatiques et l’éviction, continue à être malade. L’immunothérapie allergénique consiste à administrer l’allergène en toute petite quantité au patient de sorte que le corps fabrique des anticorps qui vont protéger l’organisme contre l’allergie », explique le Pr Jocelyne Just. Les effets de ce traitement ne sont connus que partiellement des allergiques. Si 75% des personnes interrogées jugent que l’ITA permet d’améliorer leur qualité de vie et 61% qu’elle induit une tolérance aux allergènes en rééquilibrant le système immunitaire¹ ; plus de la moitié (51%) pense qu’elle permet de soulager uniquement les symptômes de l’allergie respiratoire¹. De plus, près du quart des allergiques ne sait pas en quoi consiste l’immunothérapie allergénique traduisant ainsi leur manque de connaissances sur le sujet. « Les patients doivent connaître les mécanismes conduisant à leur maladie ainsi que le rôle des médicaments afin de mieux adhérer à leur traitement. Si le médecin prescrit une immunothérapie allergénique qui dure plusieurs années, le patient risque d’arrêter au bout de 2 ou 3 mois. Alors que si le médecin lui explique le fonctionnement et le rôle de ce traitement, il y aura une meilleure adhésion du patient qui comprendra ainsi le bien-fondé de ce traitement dans la durée », ponctue le Pr Jocelyne Just.


A PROPOS DE STALLERGENES STALLERGENES est un laboratoire pharmaceutique international spécialisé dans le diagnostic et le traitement des allergies. Depuis plus de 50 ans, STALLERGENES repousse les frontières de la science pour proposer aux patients allergiques des solutions thérapeutiques toujours plus efficaces et durables. Grâce à sa stratégie d’innovation, soutenue par des investissements en recherche et développement représentant environ 20% de son chiffre d’affaires annuel ainsi que par des partenariats externes, STALLERGENES propose des solutions thérapeutiques ciblées d’immunothérapie allergénique, permettant d’améliorer considérablement la vie des patients souffrant d’allergies à travers le monde. STALLERGENES est implanté dans 23 pays et compte plus de 1 000 collaborateurs. En 2014, la société a réalisé 251 millions d’euros de revenus totaux et plus de 500 000 patients ont été traités avec des produits STALLERGENES. Plus d’information sur : www.stallergenes.fr Retrouvez toutes les interviews des experts sur http://www.acteursdesante.fr/

jeudi 30 juillet 2015

Newsletter Capital Image - Des vacances "Digital Detox" !





> Newsletter
juillet 2015

DES VACANCES "DIGITAL DETOX" !

C'est sur les chapeaux de roue et à une vitesse grand "V" qu'est passé ce 1er semestre. Sans doute l'information instantanée et en continu nous tourne t-elle un peu la tête !
Profitons des vacances pour nous déconnecter (un peu), éteindre portable et ordinateur, et goûter à une vie plus tranquille... sachant que 60% d'entre nous sont accros à leur smartphone, "Doudous sans fil" révélant une addiction à l'autre, véritable ordinateur perso permettant de colmater nos profondes angoisses comme la solitude ou plus simplement d'éviter de penser comme l'indique Michael Stora, psychologue clinicien, ou encore prothèse cérébrale, véritable béquille de notre mémoire, extension de notre cerveau... comme l'explique la sociologue Laurence Allard.
Allez, rêvons un peu...
Bien fidèlement.

Stéphanie Chevrel
Co-fondateur et DG Capital Image

MARISOL TOURAINE LANCE LA JOURNÉE NATIONALE DE L'INNOVATION EN SANTÉ LORS DES RENCONTRES INTERNATIONALES DE RECHERCHE

LES FRANÇAIS ET LES MALADIES RARES (#RIR15)


La Journée nationale de l’innovation en santé a été lancée par la Ministre de la Santé lors des Rencontres Internationales de Recherche qui se sont tenues le mardi 30 juin 2015 au Collège de France à Paris sur le thème « Des maladies rares à la médecine personnalisée ».

88% DES ENFANTS SOUFFRANT D'ALLERGIES RESPIRATOIRES PRATIQUENT UNE ACTIVITÉ SPORTIVE

UNE ÉTUDE IFOP/FONDATION ALLERGÈNES SUR LE SPORT ET LES ALLERGIES RESPIRATOIRES


Les enfants souffrant d’allergies respiratoires ne délaissent pas le sport, au contraire ! 88% d’entre eux pratiquent une activité sportive, dont 44% régulièrement. Cette pratique concerne l’ensemble des enfants allergiques, indépendamment de leur milieu social. La tendance se révèle d’autant plus vraie que les enfants habitent en zone rurale (94%).

SPORT ET ALLERGIES : DES PRÉCAUTIONS À PRENDRE

L'ACTIVITÉ SPORTIVE EST BÉNÉFIQUE POUR CHAQUE ENFANT MÊME ALLERGIQUE


Au cours de la conférence de presse organisée par la Fondation Stallergenes sur le thème "Sport et allergies", Bertrand Delaisi, Pneumo-pédiatre, Allergologue au Centre de Spécialités Pédiatriques de Boulogne a souligné que tous enfants allergiques devraient pratiquer un sport. "La mission de chaque médecin est de permettre à l’enfant de mener une vie normale".

CASTRES-MAZAMET ET LE CERCLE DE LA E-SANTÉ ATTENDENT LEUR CHAMPION

GRAND PRIX DE L’IMPLANTATION START-UP E-SANTÉ 2015


L’idée du « Grand Prix de l’Implantation Start-Up e-santé » est d’accueillir de nouvelles entreprises et de nouveaux projets, de leur permettre de s’épanouir sur le territoire de Castres-Mazamet, de créer un véritable partenariat entre différents acteurs - qui n’étaient pas forcément faits pour se rencontrer - et de travailler ensemble : collectivité territoriale, élus, entrepreneurs, laboratoires pharmaceutiques, hôpital public, sociétés civiles.

OPÉRATION #JE DECIDE AVEC BAYER HEALTHCARE

INTERVIEW PHARMACEUTIQUES


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jeudi 16 juillet 2015

88 % des enfants souffrant d’allergies respiratoires pratiquent une activité sportive

Allergies respiratoires de l’enfant : être sportif, c’est tout bénéfique ! 88 % des enfants souffrant d’allergies respiratoires pratiquent une activité sportive 67 % des parents déclarent que leur enfant éprouve une gêne dans ce cadre Résultats de l’étude Ifop/Fondation Stallergenes1 Sport et allergies respiratoires chez l’enfant : des précautions, mais pas de restrictions


L’activité physique est bénéfique et elle l’est aussi pour tous les enfants souffrant d’allergies respiratoires. Valeurs de partage, esprit d’équipe, dépassement de soi, développement corporel… sont autant de bienfaits et de qualités dont ils doivent profiter, au-delà des gênes parfois ressenties et pour lesquelles des solutions préventives et thérapeutiques existent. C’est ce que rappelle le Dr Bertrand Delaisi, pneumo-pédiatre, allergologue au Centre de Pneumologie de l’enfant à Boulogne-Billancourt, réagissant aux résultats de l’étude Ifop/Fondation Stallergenes,1 réalisée en mai 2015, auprès de parents d’enfants allergiques, « L’activité sportive est bénéfique pour chaque enfant, même allergique, tant pour son développement global que ventilatoire ou son équilibre psychologique ». Choix et fréquence du sport, contraintes, facteurs environnementaux, attention des parents, conseils d’expert…, l’étude Ifop/Fondation Stallergenes est l’occasion de faire le point sur un sujet déterminant pour le développement de ces enfants qui ne demandent qu’à bien grandir, tout en bougeant !

Sport et allergies respiratoires : des enfants très motivés même si parfois gênés
Les résultats de l’étude Ifop/Stallergenes le confirment, et c’est là la bonne nouvelle, les allergies respiratoires n’empêchent pas les enfants de s’adonner à leurs activités sportives favorites ! Elles peuvent être parfois synonymes de gênes chez les enfants, avec des répercussions physiques et psychologiques, mais parents et médecins, en association jouent la carte de la prévention.
88% des enfants souffrant d’allergies respiratoires pratiquent une activité sportive
Les enfants souffrant d’allergies respiratoires ne délaissent pas le sport, au contraire ! 88% d’entre eux pratiquent une activité sportive, dont 44% régulièrement. Cette pratique concerne l’ensemble des enfants allergiques, indépendamment de leur milieu social. La tendance se révèle d’autant plus vraie que les enfants habitent en zone rurale (94%).

Le Dr B. Delaisi rappelle qu’un « enfant allergique doit pratiquer un sport, tout comme il doit pouvoir mener une vie normale sans être marginalisé. C’est un message fort : pas ou peu de restrictions ! ». Positif et encourageant, il implique les médecins dans leur rôle d’accompagnants. « Nous, médecins, devons-nous adapter à la situation de l’enfant pour lui permettre de s’adonner à l’activité sportive qu’il aime. Nous disposons de toutes les solutions préventives et de tout l’arsenal thérapeutique pour nous adapter au profil de chaque enfant », déclare-t-il. L’activité sportive à l’école est également à conseiller, « elle favorise le développement physique, l’autonomie, la sociabilité et la confiance en soi de l’enfant et joue un rôle éducatif pour les autres élèves : solidarité, responsabilisation, empathie chez ces ‘parents en devenir’ » souligne le Dr Sibylle AJAVON, médecin de l’Education nationale.
1 Etude Ifop/Fondation Stallergenes réalisée en mai 2015 auprès d’un échantillon de 310 parents d’enfants souffrant d’allergies respiratoires, extrait d’un échantillon de 2002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 60 ans.


67% des enfants souffrant d’allergies respiratoires éprouvent une gêne au cours de leurs activités sportives
Près des 2/3 des parents d’enfants souffrant d’allergies respiratoires déclarent que leurs enfants subissent des gênes dans le cadre de leurs activités sportives, dont 18% régulièrement et 49% de temps en temps. Cette gêne semble d’autant plus marquée que l’activité sportive s’exerce dans des zones urbanisées. « Les enfants souffrant d’allergies respiratoires peuvent être gênés au cours de leur séance de sport », confirme le Dr Bertrand Delaisi. Cette gêne s’explique par deux mécanismes liés à la bonne fonction ventilatoire que nécessite toute activité sportive. « Premier mécanisme : l’enfant peut être gêné en cas de rhinite allergique obstruant les voies aériennes supérieures. Le second et le plus important est celui de l’asthme associé à la maladie allergique. Chez l’asthmatique, l’hyperventilation du fait de l’effort peut induire un spasme des bronches limitant la capacité ventilatoire », explique le Dr B. Delaisi. Les allergies respiratoires peuvent se révéler gênantes en raison de leurs conséquences directes sur les capacités physiques de l’enfant. 69 % des parents s’accordent à le dire : elles induisent des baisses de performance chez leur enfant. La gêne retentit également sur le choix du sport et sa fréquence : les parents le reconnaissent respectivement à 61% et 60%.

Autre enseignement issu de l’enquête Ifop/Fondation Stallergenes, la gêne se traduit par des répercussions psychologiques : près de la moitié des parents (46%) évoquent un impact négatif sur la confiance et l’estime de soi de l’enfant lié à l’allergie. « Oui, l’allergie peut assez facilement générer un manque de confiance en soi », confirme le pneumologue. « Si l’enfant l’a exprimé, c’est qu’il est important de le traiter par des moyens appropriés, mais aussi et surtout de provoquer chez lui une réassurance, le but étant de retrouver une pratique sportive normale ».

Sport et muqueuse respiratoire
L’activité physique induit une hyperventilation, c’est-à-dire une augmentation de la quantité d’air inhalé. Cette hyperventilation accroît l’exposition des voix aériennes aux pneumallergènes et aux polluants, avec un effet majoré chez l’enfant.

Parallèlement à ce mécanisme, la muqueuse respiratoire s’épaissit et le calibre des bronches se rétrécit, accentuant ainsi la sensation d’étouffement bien connue des asthmatiques.

Le saviez-vous ?

▪ Au repos, en l’absence d’effort, nous respirons 6 litres d’air par minute ; un sportif en pleine action en inhale 45 par minute. En compétition, un athlète cycliste peut absorber jusqu’à 200 litres d’air à la minute.

▪ Pendant les Jeux Olympiques de Sydney et de Pékin, les entraîneurs craignaient de confronter des sujets allergiques à un air extrêmement pollué alors qu’ils étaient en hyperventilation. Parmi les athlètes, près de la moitié présentait une rhinite. Pour autant, les performances sportives des athlètes ont été bonnes du fait d’un encadrement rigoureux.

Sport et allergies respiratoires : compatibles, même à haut niveau
Sport et allergies respiratoires ne sont pas incompatibles, au contraire ! Quasiment tous les sports sont praticables par les enfants allergiques. Il s’agit ensuite d’une question d’aménagements, de prévention et de juste évaluation. L’allergie respiratoire et les allergènes impliqués peuvent aussi orienter le choix du sport en essayant d’éviter les lieux exposés. 61% des parents d’enfants allergiques interrogés déclarent que l’allergie influe le choix de l’activité sportive de leur enfant1. Les médecins et les parents, en position d’écoute et d’accompagnants, jouent un rôle déterminant. De cette alchimie, peut naître un excellent jeune sportif !

Des sports à aménager : les clés d’un succès
« Le meilleur sport pour un enfant c’est celui qu’il aime et qu’il a envie de pratiquer ! Il existe très peu de restrictions », insiste le Dr B. Delaisi. En s’adaptant au niveau physique de chacun, très peu d’activités sont en réalité déconseillées.

La natation est largement pratiquée par les allergiques car elle est réputée induire moins de bronchospasme que d’autres sports (tennis, football…) et retarder l’essoufflement à l’effort. Le Dr B. Delaisi explique que « La natation peut être conseillée en cas d’allergies respiratoires. La piscine est un milieu comportant moins d’allergènes et l’air ambiant humide présente l’avantage d’être moins “asthmogène”, évitant ainsi le refroidissement de la muqueuse bronchique ». Certains sports nécessitent de prendre des précautions : « Les sports qui posent problème sont pour l'essentiel les sports d'endurance avec hyperventilation prolongée type athlétisme, football, rugby…. Ces sports augmentent le risque de symptômes d'asthme ou d'allergie mais d'un autre côté font travailler beaucoup les capacités respiratoires ce qui est intéressant. Tous les autres sports peuvent très facilement être conseillés. Une appréciation au cas par cas reste donc souhaitable » précise le pneumologue. Seules deux activités sont contre-indiquées, la plongée sous-marine avec bouteilles et l’équitation. La première impose un cadre et des aménagements en raison d’un risque accru d’embolie gazeuse, la seconde est déconseillée en cas d’allergie aux phanères de l’animal, moisissures et acariens.

Concernant la pratique sportive à haut niveau, le Dr B. Delaisi l’affirme : « Oui, l’enfant allergique ou asthmatique peut devenir champion olympique ! Si l’enfant est doué et ambitieux, il n’y a pas de raison que sa maladie l’empêche d’atteindre le haut niveau ».

Précautions et gestes préventifs : des parents attentionnés
Soucieux du bien-être de leurs enfants, les parents les accompagnent à travers de multiples précautions dans le cadre de leurs activités sportives.

▪ 84% d’entre eux font s’hydrater leur enfant avant, pendant et après l’effort.

▪ Ils sont attentifs aux conditions dans lesquelles s’exerce l’activité sportive : 74% tiennent compte des changements brusques de température et protègent leur enfant du froid, 68% considèrent la pollution et 59% se réfèrent au calendrier pollinique.

▪ L’établissement d’un Plan d’Accueil Individualisé (PAI) pour les activités sportives de l’enfant à l’école est qualitativement moins répandu, mais concerne néanmoins plus d’un parent sur trois (36%). Le Dr Sibylle AJAVON précise que « Le PAI est élaboré par le médecin scolaire ou de PMI à la demande des parents et détermine les aménagements spécifiques à mettre en place dans l’établissement scolaire pour un enfant ou adolescent présentant des troubles de la santé (prise de traitement sur temps scolaire, adaptation de l'EPS, dispositions si soins d’urgence...) ».

▪ 70% des parents font également prendre à leur enfant un traitement préventif avant le sport ; 41 % lui font faire un échauffement spécifique pour adapter son souffle et 35% lui évitent d’aller dans des gymnases ou des salles mal aérées.

En parler, s’échauffer, s’adapter : les conseils de l’expert
« Dès lors que le problème n’est pas sous-évalué ou sous-traité, il n’y a pas de raisons que l’enfant ne pratique pas le sport qu’il souhaite. Des solutions existent, couplées à quelques règles simples préventives », souligne le Dr B. Delaisi. Il apporte ses conseils :
▪ En parler à son médecin pour lui évoquer précisément les gênes ressenties, dans quelles conditions, les contraintes liées aux traitements…
▪ Privilégier un échauffement de qualité qui contribue à la maîtrise du souffle tout en maintenant la respiration nasale le plus longtemps possible pour éviter l’asthme à l’effort.
▪ Surveiller les conditions climatiques pour éviter les brusques changements de température et ne pas subir les pollens.

▪ Chasser les acariens lors d’activités en intérieur en aérant la salle.

▪ Adapter ses performances en fonction de son état respiratoire.

▪ Suivre son traitement personnalisé en fonction des recommandations du médecin.

L’engagement de la Fondation Stallergenes : améliorer la prise en charge des allergies et mieux les faire connaître

Catherine Akari, déléguée générale de la Fondation Stallergenes évoque les enjeux liés au thème « Sport et allergies respiratoires de l’enfant ». « L’allergie respiratoire ne doit pas encore plus marginaliser les enfants dans le cadre de leur activité sportive. Il est important de les rassurer ou les réassurer pour leur laisser le sentiment de « vivre normalement », « comme les autres » malgré leurs soucis respiratoires. C’est à la fois le rôle des parents, des éducateurs, des écoles mais aussi celui de la Fondation Stallergenes à travers ses engagements. »

La Fondation Stallergenes a pour objet d’améliorer la prise en charge des allergies et de mieux les faire connaître en tant que maladie à part entière par l’ensemble de la société. Placée sous l’égide de la Fondation de France, elle agit quotidiennement sur le terrain de l’éducation et de la recherche sur toutes les formes d’allergies.

OBSERVATION
La Fondation Stallergenes observe et analyse les mécanismes d’impact des allergies dans toute leur complexité. Une des missions de La Fondation Stallergenes consiste à partager l’information utile à la connaissance des allergies autant sur le volet médical que sur le volet sociétal.

INFORMATION
La Fondation Stallergenes entend contribuer utilement à l’information du grand public, des patients allergiques et de leur entourage.

FORMATION
La Fondation Stallergenes donne aux professionnels et aux institutionnels les moyens de remplir leur mission pédagogique au sujet des allergies. Elle forme les publics relais et souhaite prendre part au défi pédagogique posé par la méconnaissance des allergies.

RECHERCHE
Sous l’autorité d’un conseil scientifique composé d’experts, la Fondation Stallergenes attribue chaque année des subventions pour soutenir l’innovation et aider les chercheurs à gagner du terrain dans une connaissance renforcée de l’allergologie.
En étudiant et analysant les comportements, dans un cadre sportif, des enfants souffrant d’allergies respiratoires à travers l’enquête Ifop/Fondation Stallergenes, elle renforce son engagement et ses actions pédagogiques à destination des publics médicaux, professionnels et grand public.

Retrouvez toutes les interviews des experts sur http://www.acteursdesante.fr/

CONTACTS PRESSE
Fondation Stallergenes
Catherine Akari - cakari@stallergenes.fr
Tél : 01 55 59 28 51
www.fondationstallergenes.org
facebook.com/FondationStallergenesFrance @FStallergenesFR
Capital Image
Stéphanie Chevrel – Anne Bellion
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