Nora ANSELL-SALLES

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lundi 13 février 2017

#DENTger cafouillage...

ALERTE INFO MISE AU POINT :
Je suis au regret de vous écrire cet e-mail, après avoir découvert l'envoi à la suite d'une initiative individuelle, d'un "communiqué de presse" ne reflétant aucunement les idées de notre mouvement.En effet nous disposons d'un document officiel joint à ce mail, reflétant, lui, les positions de l'ensemble des étudiants en chirurgie dentaire et validé par l'UNECD (Union Nationale des Etudiants en Chirurgie Dentaire).Les noms de contacts qui vous ont été transmis sur le document précédents sont bien ceux de nos référents médiatiques... Néanmoins aucun d'entre nous ne se reconnaît dans ce premier communiqué.Nous vous prions de bien vouloir corriger ces malencontreuses transmissions d'informations erronées, et espérons tout de même pouvoir maintenir le contact pour nos actions et communications à venir.En tout état de cause, j'assume ce manque de coordination et ses conséquences malencontreuses, c'est pourquoi mon contact en tant que référent médiatique pourra être modifié.,A.Boyer


Tribune des étudiants dentaires en colère
Depuis plus de 3 semaines, tous les étudiants en dentaire de France sont en grève; cependant nos actions sont très peu médiatisées.Nous nous permettons donc de vous faire parvenir la lettre ouverte d'un étudiant de Rennes ainsi qu'un communiqué de presse d'étudiants de Paris 5 en pièce jointe pour vous informer des raisons de notre combat.

Nous restons à votre entière disposition, n'hésitez pas à nous joindre (via les étudiants cité à la fin du communiqué).

Cordialement,Des étudiants en colère.




COMMUNIQUE DE PRESSE
21 jours de grève des étudiants en Dentaire : PERSONNE N’EN PARLE !!!
Les étudiants en chirurgie dentaire des 16 facultés françaises sont en grève depuis 3 semaines. Ils ont le soutien des doyens, des chefs de services, et des enseignants. Ils se battent pour la qualité des soins dentaires et la volonté de pouvoir exercer avec les technologies les plus avancées et novatrices. Seulement Marisol Touraine en a décidé autrement ….
Depuis 30 ans les dentistes français ont accepté de perdre de l’argent sur tous les soins courants (caries, dévitalisation, extractions, détartrage…) dont les tarifs sont fixés par l’Assurance Maladie. Ces tarifs ne peuvent pas être dépassés et sont les plus bas d’Europe. En contre-partie, les praticiens ont le droit de faire des dépassements sur les actes prothétiques.
Aujourd’hui, nous apprenons une dentisterie ultra-conservatrice qui nécessite l’utilisation de matériels et matériaux de haut niveau et qui ont un coût élevé. Nous souhaitons exercer avec les toutes dernières technologies, encore faut-il que la convention nous le permette !!! Tous le monde a entendu parlé des empreintes réalisées avec une caméra optique, la réalisation de restauration partielle directement au cabinet : cela nécessite des investissements conséquents qu’aucun dentiste conventionné ne pourra souscrire.
L’orientation des négociations va, contrairement à ce qui est clamé haut et fort par notre Ministre Marisol Touraine, engendrer une dentisterie à 3 niveaux :
-                  les plus démunis s’orienteront vers nos services hospitalo-universtaires ou les associations humanitaires
-                  la plupart des patients sera orienté par leur mutuelle vers des centres mutualistes qui emploieront des dentistes salariés ou vers des cabinets conventionnés avec ces mutuelles
-                  une infime partie de la population aura accès à des soins de qualité en allant voir des dentistes non conventionnés. Ces patients ne seront alors pas rembourser par la Sécurité Sociale.
Nous souhaitons qu’en France une vision à long terme de la dentisterie soit mise en place à l’image de ce qui a pu se faire des les pays scandinaves il y a plusieurs décennies. Nous voulons une dentisterie de prévention et de haut niveau technique telle qu’elle nous est enseignée. Nous souhaitons donc que les soins les plus courants soient reconnus à leur juste valeur et remboursés aux patients sur ces mêmes bases.
C’est pourquoi, depuis 3 semaines les étudiants ont tout fait pour se faire entendre :
Nous sommes étudiants en chirurgie dentaire à l’université de Paris Descartes. Nous avons manifesté au ministère de la santé, nous nous sommes mobilisés à l'UNCAM. Pour tenter de se faire entendre, le périphérique parisien a été bloqué à 3 reprises par les étudiants et les enseignants.

En province, les étudiants ne sont pas en reste puisqu’ils manifestent aussi avec des sittings dans les CPAM, des blocages du périphérique nantais, du Canal du Midi à Toulouse, ils ont aussi effectué de nombreuses missions de tractage et d’informations de la population. Les étudiants en profitent pour donner des conseils d’hygiène orale aux passants et leur remettent une fiche conseil élaborés par leurs soins et un échantillon de dentifrice

Après 3 semaines de combat, nous n’avons eu que très peu de soutien médiatique. Nous serions ravis de vous informer des aboutissants de notre lutte car au-delà de l’intérêt publique de médiatiser nos actions, votre santé à vous aussi en tant que patient est en danger (#DENTger). La santé buccodentaire des Français, de votre entourage et la vôtre pourraient en être fortement impactée.
Nous vous joignons une lettre ouverte écrite par un étudiant rennais qui explique les raisons de notre grève.

Nous restons à votre entière disposition pour toutes informations et vous laissons trois contacts d’étudiants à joindre pour mieux comprendre toute l’importance de ce qui est en train de se jouer.

Dentairement vôtre,
Des étudiants très en colère

-       Antoine Boyer 07 50 31 67 34
-       Jennifer Gelly 06 82 20 59 71
-       Célia De Gaetano 06 28 07 52 07






"LETTRE OUVERTE À MARISOL TOURAINE

le 1 février 2017

Madame la Ministre,

Moi, étudiant en chirurgie dentaire, j’ai décidé de vous adresser ce courrier car votre silence face à mes revendications m’inquiète profondément.

J’ai la chance de recevoir une formation exceptionnelle au sein de l’université publique. Une formation à la pointe de l’innovation, qui respecte les données actuelles de la science. Une formation où les soins de conservation des dents sont une priorité absolue et où les soins prothétiques interviennent en dernier recours.

Ce qui m’attriste, c’est que la convention que vous allez imposer par procédure arbitrale ne me permettra pas d’exercer mon métier comme on me l’apprend. C’est pourquoi ma motivation ne faiblira pas. Sûrement parce qu’au cœur de ma lutte, il y a la conviction qu’il est primordial de défendre les thérapeutiques actuelles, ainsi qu’un niveau de prévention efficace au bénéfice de l’ensemble des patients. Il m’apparaît donc impensable que vous ne me donniez pas les moyens d’assumer ma mission. En effet, les protocoles de soins que l’on m’enseigne nécessitent un plateau technique ainsi qu’un temps de soins qui ne coïncident pas avec les honoraires que vous souhaitez nous imposer.

Il me semble évident d’un point de vue de santé publique que tous les patients puissent bénéficier des avancées de la science. Pourquoi ne pas le leur permettre ? Pourquoi ne pas assumer vos responsabilités dans la prise en charge de la santé bucco-dentaire, et de réagir en conséquence. Il n’est pas trop tard.

Je suis prêt à discuter, à négocier. Mais j’aimerais trouver face à moi autre chose qu’un mur d’intransigeance et d’égoïsme. La grève va entrer dans sa quatrième semaine et il est maintenant de ma responsabilité de vous faire entendre raison. Je ne peux vous laisser imposer une stratégie dictée par des intérêts financiers, cela signifierait qu’en matière de santé publique il n’y a aucune vision à long terme. Je refuse de le croire, Madame la ministre de la Santé.

Il suffit de regarder au-delà de nos frontières pour s’apercevoir que la santé bucco-dentaire de la population est dépendante de la volonté politique.
En Allemagne, les techniques d’hygiène bucco-dentaire sont enseignées à l’école et lors d’une visite annuelle chez un dentiste afin de responsabiliser le patient.
La Suède, qui présentait des indices carieux parmi les plus élevés au monde, a développé une politique de prévention ambitieuse qui lui confère aujourd’hui la prévalence carieuse la plus faible d’Europe.

Madame la Ministre, votre décision vous rendra responsable de la dégradation de la prise en charge des soins bucco-dentaires de la population française. Je comprends votre volonté de rendre accessibles les soins dentaires au plus grand nombre et j’y adhère, mais votre action sera contreproductive et je crains que vous n’ayez pas conscience de l’ensemble des enjeux, en particulier la modification majeure des besoins des patients.

Cette réalité semble vous échapper, car la France a 30 ans de retard en la matière.
Il ne tient qu’à vous de changer les choses.

Un étudiant en Chirurgie-dentaire"
UNCAM

mardi 21 juillet 2015

CP Le CISS : Le dispositif « Tiers-payant contre génériques » a des limites légales !



Le dispositif « Tiers-payant contre génériques » a des limites légales !



Rappelons-les aux Caisses Primaires d’Assurance Maladie
Une dérogation légale au dispositif du « tiers-payant contre génériques » prévoit de maintenir la dispense d’avance des frais lorsque la prescription indique « non substituable »…

Comme le souligne la CNAMTS dans une réponse adressée au CISS par le directeur de la CNAMTS en mai dernier, la faculté laissée par le Législateur aux prescripteurs d’écarter la substitution du pharmacien en apposant la mention « non substituable » sur l’ordonnance, est un principe qui en l’état des textes, s’impose à l’ensemble des acteurs et doit, de ce point de vue, être respecté. Il en va de même des dérogations législatives au principe du « tiers-payant contre génériques », qui permettent de maintenir la dispense d’avance des frais : elles doivent être respectées par les organismes chargés de mettre en œuvre le remboursement des usagers.

L’entêtement des CPAM à ne pas respecter la loi

Pourtant, certaines CPAM émettent des consignes visant à l’application sans discernement du dispositif du « tiers-payant contre génériques » à l’ensemble des lignes prescrites, y compris pour les médicaments « non substituables ».

Pour exemple, une CPAM de la région Midi-Pyrénées écrit très explicitement à ses assurés que « le bénéfice du tiers-payant est réservé exclusivement à l’acceptation du médicament générique par l’assuré y compris pour les prescriptions médicales comportant la mention " non substituable " » (http://f.info.cpam-albi.fr/o/?s=1484-110cb-1F78-5256e1d-77).

Les patients n’ont pas à faire les frais de la lutte contre les mentions « non substituables » dépourvues de fondement médical

Si c’est à bon droit que l’Assurance maladie veille au respect des critères médicaux qui doivent présider à l’apposition, par les médecins, de la mention « non substituable », il est abusif de sanctionner les patients à qui sont prescrits ces médicaments.

Contrôler le bien-fondé des prescriptions, ce n’est pas prendre des légèretés avec les droits des usagers tels que reconnus dans la loi.

Et si on commençait par faire respecter l’obligation de prescrire en DC pour éviter tout malentendu ?

L'utilisation de la Dénomination Commune (DC) est en principe obligatoire depuis le 1er janvier 2015 pour toutes les prescriptions effectuées par les professionnels de santé habilités à le faire. Cette obligation a été confirmée le 14 novembre dernier par la publication d'un décret.

Ce type de prescription règlerait bien des problèmes aujourd’hui liés à la substitution par les pharmaciens.

Mais là encore, le droit des patients à qui sont prescrits des médicaments de marque pour raisons médicales devra être respecté en vertu de la loi sur le tiers-payant contre générique.
Chargée de veiller au respect des droits de ses assurés, la CNAMTS doit rappeler les limites légales au dispositif de « tiers-payant contre génériques » à l’ensemble de son réseau, et s’assurer de leur respect sur l’ensemble du territoire.
La persistance de telles pratiques donnera lieu, le cas échéant, à des recours de la part du CISS.


Contact presse :Marc Paris, responsable communication, mparis@leciss.org – 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95

Lien vers le communiqué de presse du CISS

mercredi 20 mai 2015

C'est à découvrir : Newsletter réalisée par Gérard Bieth

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale



CMU complémentaire : les comptes bancaires des bénéficiaires bientôt contrôlés par les CPAM

15/05/15 - L'Assurance maladie s'apprête à lancer un plan national de contrôle des ressources des bénéficiaires de la CMU-C. Les agents des caisses vont pouvoir dès juin prochain scruter les comptes courants et d'épargne des bénéficiaires de la CMU-C et comparer les revenus déclarés et les mouvements sur ces comptes. La CNAMTS confirme avoir déjà procédé entre 2013 et 2014, à titre expérimental, à la vérification des comptes d'un millier de bénéficiaires de CMU-C, dans quatre caisses primaires. Ces premiers tests avaient fait apparaître "un nombre significatif d'anomalies", a expliqué au journal Le Parisien Nicolas Revel, directeur général. Le taux de fraude serait supérieur à 10 %. Selon les informations des Echos, ce serait même "plus de 20 % des allocataires contrôlés par ses services (qui) dépassaient le plafond de revenus ouvrant droit à la CMU-C". "Leur niveau et leur gravité sont très variables mais cela suffit pour justifier une vérification de plus grande envergure", prévient le directeur.

Ce plan s'échelonnera en trois vagues pour aboutir au contrôle d'un rythme annuel de 500 000 bénéficiaires d'ici à la fin 2015, soit 10 % des dossiers. Le dispositif concernera aussi bien les premières demandes que les renouvellements, par tirage au sort des dossiers. Dès la fin du mois, des courriers seront envoyés aux bénéficiaires pour les informer de leurs droits et des nouveaux dispositifs de contrôle.

"Ce coup de projecteur sur les efforts de chasse aux fraudeurs intervient alors que la Cour des comptes s'apprête à épingler le laxisme du contrôleur en matière de complémentaire santé universelle", prévient Les Echos. "Les magistrats vont remettre leur rapport au Sénat lundi. Ils soulignent qu'en quinze ans d'existence de la couverture maladie universelle, il n'y a jamais eu de véritable contrôle".

L'annonce de ce plan national a surpris le chef de file de la délégation CGT au Conseil de la CNAM, Jean-Michel Cano, qui dénonce vivement dans L'Humanité une opération " de manipulation " de la population et le fait que le Conseil n'ait pas été consulté.
Parallèlement, Pôle emploi prévoit de généraliser à partir d'août prochain ses équipes spécialisées dans le contrôle de la recherche d'emploi des chômeurs. Le dispositif a été expérimenté dans trois régions en 2013-2014, et la généralisation s'étalera d'août à octobre. Pôle emploi propose d'affecter 200 postes à ses futures équipes de contrôle, répartis par région selon le nombre de demandeurs d'emploi. Le dispositif n'est et ne sera assorti d'aucun objectif en termes de nombre de contrôles et/ou de nombre de radiations, selon Pôle emploi : "Tous les demandeurs d'emploi sont susceptibles d'être contrôlés", de manière ciblée, aléatoire ou à la suite d'un signalement. Ces derniers sont d'ores et déjà tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sous peine d'être radié 15 jours des listes de Pôle emploi, et même jusqu'à six mois en cas de récidive. Mais dans les faits, cette réglementation est très peu appliquée.

Les aides personnelles au logement toujours dans le collimateur de Bercy

13/05/15 - Pour Localtis.info, les aides personnelles au logement (allocation logement familiale, allocation logement sociale, Aide Personnelle au Logement, qui représentent à présent une dépense de 18 milliards par an, sont désormais l'un des éléments principaux de la quinzaine de pistes d'économies budgétaires que le gouvernement entend bien soumettre pour concertation au Parlement, avant de passer aux actes, sans doute dès le budget 2016. Le ministre de l'Economie s'est montré particulièrement clair sur ce sujet au cours d'une rencontre avec la presse le 11 mai 2015. La France a prévu un niveau élevé d'économies ces prochaines années en matière de politique du logement. Michel Sapin a toutefois bien pris soin de tracer le cadre des possibles évolutions en ce domaine, tant le sujet est potentiellement explosif : les "économies conséquentes [ seront réalisées dans le domaine du logement", le seront "dans le même esprit que celui qui a prévalu pour les dépenses de santé", à savoir faire "des économies sans que les droits des malades [soient] remis en question".

La nature des mesures envisagées reste toutefois encore floue. La réforme de l'APL (aide personnalisée au logement) pour les étudiants - dont l'efficacité en termes de redistribution sociale est des plus limitée - a été enterrée, le chef de l'Etat ayant affirmé lors de la journée consacrée à la jeunesse le 6 mai au Conseil économique, social et environnemental (Cese) qu'elles "ne seront pas remises en cause". L'idée récurrente de supprimer la possibilité de rattachement fiscal des étudiants (une demi-part pour les parents) percevant une aide au logement passe donc aux oubliettes. Le quotidien Les Echos rappelle que cette piste d'économies figurait pourtant en bonne place dans le rapport encore confidentiel de l'IGF/IGAS/CGEDD révélé par le journal en janvier.

Bercy étudie la piste d'un resserrement des critères généraux d'attribution de l'APL (conditions de ressources) ou d'un écrêtement de son montant, voire d'autres pistes comme celle de soumettre l'éligibilité aux aides à une condition de patrimoine, comme c'est déjà le cas au Royaume-Uni. Les ménages aisés possédant une résidence secondaire ou une épargne financière significative seraient visés. L'économie serait toutefois limitée le nombre de bénéficiaires concernés étant faible, prévient Les Echos (6 % des bénéficiaires pour un plafond de patrimoine fixé à 45 000 euros, 4 % s'il est de 75 000 euros). Quant à l'écrêtement du montant de l'APL, il s'inscrirait dans la même logique que la modulation des allocations familiales. Le groupe de travail parlementaire piloté par le député François Pupponi (PS), dont les recommandations sont attendues fin mai, semble travailler dans cette direction. Mais les aides au logement des CAF sont déjà soumises à condition de ressources. Une révision des conditions d'accès ou un écrêtement des montants toucherait donc des ménages à revenus relativement modestes (hors cas particulier des familles avec étudiants). Bref, devant la presse, Michel Sapin a reconnu que cette réforme de l'APL constitue "une matière délicate", et s'est montré prudent sur les économies espérées du côté du logement, disant chercher "quelques centaines de millions d'euros". Une fourchette basse par rapport à ce qu'espère Bercy.
> Aides au logement : réforme confirmée, mais modalités incertaines - Localtis.info 13 mai 2015
> Bercy avance avec prudence sur les aides au logement - Les Echos 15 mai 2015

Retraites - personnes âgées - dépendance
Les retraités et les retraites - édition 2015

11/05/15 - Ce recueil 2015 de la DREES dresse un panorama des statistiques sur les retraites pour l'année 2013 permettant de dessiner un profil complet des retraités et de la composition de leur pension. Ces données prennent en compte les principales modifications législatives ou réglementaires, notamment celles survenues depuis la réforme des retraites de 2010. Tous régimes confondus, la France comptait 15,6 millions de retraités au 31 décembre 2013, soit 280 000 de plus qu'un an plus tôt. 1,6 million vivent à l'étranger. Le régime général des salariés du privé (Cnav) est le plus important avec 13,5 millions de bénéficiaires. Suivent le régime agricole salariés (MSA salariés) avec 2,5 millions de retraités, la fonction publique d'Etat (civile et militaire) avec 2,2 millions de retraités et le régime agricole non-salariés (MSA non-salariés) avec 1,6 million de retraités. Le montant moyen de la pension brute de droit direct, tous régimes confondus, atteint 1 306 euros mensuels mais il grimpe à 1 730 euros pour les retraités justifiant d'une carrière complète. Par ailleurs, toujours en moyenne, les femmes ont une pension inférieure de 39,5 % à celles des hommes. Cet écart diminue cependant progressivement. Il était de 45,4% en 2004. La retraite constitue le premier poste de dépenses de la protection sociale. Au total, les prestations servies représentent un montant de 307,5 milliards d'euros.

Sont également abordés dans ce recueil les 557 800 allocataires du minimum vieillesse, les opinions, souhaits et motivations des nouveaux retraités en matière de retraite, les adhérents aux produits de retraite supplémentaire d'entreprise, etc. Cette édition 2015 met aussi l'accent sur les changements concernant le report de l'âge légal d'ouverture des droits à la retraite, l'assouplissement des départs anticipés pour carrière longue ou encore la modification des règles d'éligibilité au minimum contributif.
> DREES - Collection Études et statistiques. Publié le 11 mai 2015 - 200 pages
TIC santé - e-administration - services publics
L'Ordre des médecins interpelle le ministère de la Santé sur l'ouverture de la téléconsultation d'Axa France

17/05/15 - Quelques jours seulement après l'annonce par l'assureur Axa, le 4 mai, de l'ouverture d'un service de consultations médicales par téléphone pour les quelque 2,2 millions de clients de sa complémentaire santé collective, on a la réaction du Conseil national de l'Ordre des médecins rapportée par Le Quotidien du Médecin. La filiale assistance d'Axa prévoit, à partir du 1er janvier 2016, de mettre à la disposition des salariés bénéficiaires du contrat collectif une équipe de 29 médecins généralistes, salariés de l'assureur, qui répondront aux appels, 24h/24 et 7j/7. Le médecin télé-consultant dispense gratuitement conseils et avis et peut délivrer, si besoin, une ordonnance médicale. Le service exclut toutefois la délivrance de certificats médicaux ou d'arrêts de travail. A la suite de la conversation, un compte rendu sera envoyé au médecin traitant du patient, avec l'accord de ce dernier.

Si l'Ordre estime que la prestation d'Axa est "conforme à la loi et aux règlements en vigueur", notamment sur la télémédecine et l'activité de téléconsultation (la société a reçu l'agrément de l'ARS d'Ile-de-France), il juge que ce dispositif crée un système de prise en charge sans intervention du régime obligatoire, uniquement financé par l'assurance santé complémentaire. Il interpelle donc la ministre de la Santé sur ses conséquences. L'institution ordinale craint que ce service de téléconsultation médicale aboutisse à l'instauration, en marge du médecin traitant et du parcours de soins, d'une seconde porte d'entrée dans le système de soins français, offerte par des assureurs complémentaires (par le vecteur des contrats d'assurance en santé collective et les moyens du numérique). L'Ordre des médecins redoute également que ce service proposé en continu interfère avec la mission de service public de la permanence des soins (PDS). Par ailleurs, il dénonce une distorsion de la concurrence, les téléconsultations des médecins traitants n'étant pas prises en charge par l'Assurance maladie contrairement à celles d'Axa financées par l'assureur. L'Ordre indique avoir interpellé la ministre de la santé, Marisol Touraine, le 19 mars dernier et en attendre les réponses.

"C'est une polémique médicale et politique originale. Une polémique dont Marisol Touraine ne pourra pas, cette fois, faire l'économie", prévient Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine, sur son blog. "AXA n'est pas, loin s'en faut, le seul assureur français à s'intéresser au sujet. Et sa tentative d'entrer sur ce marché via les complémentaires santé collectives ne fait que préfigurer un avenir médical connecté dont rêvent tous les assureurs privés, vrais mutualistes ou pas. C'est dire l'importance qu'il faut accorder à la réaction du Conseil national de l'Ordre des médecins", écrit le journaliste.

A noter cet autre billet de Jean-Yves Nau du 17 mai qui aborde la procédure de sanctions engagée contre un rhumatologue de Haute-Garonne dans le cadre d'une pratique excessive de la mention "NS". Joints par Le Quotidien du Médecin, les services de la CNAMTS précisent que cinquante médecins ont déjà été rappelés à l'ordre pour leur usage excessif du " non substituable " (avec avertissement sans frais sur le risque de pénalité). Mais ce sont aujourd'hui environ cinq cents médecins qui font l'objet de contrôles approfondis sur leur activité.
> Téléconsultations médicales " gratuites " : Marisol Touraine devra trancher entre l'assureur AXA et l'Ordre des médecins
> " Ne pas substituer " : Big Sécu va surveiller vos ordonnanciers. L'histoire annonciatrice du rhumatologue de Haute-Garonne


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 650 du 10 mai 2015
·              1 - La fédération CGT aborde les conditions de la nomination du nouveau directeur général de la CARSAT du Sud Est
·              2 - Qu'est devenue la " courbe en U " de la politique familiale ? - Blog de Daniel Lenoir - 6 mai 2015
·              3 - La Lettre de la Michodière 16-2015 du SNFOCOS évoque la nouvelle réunion paritaire nationale CNAF du 5 mai
·              4 - Les effets redistributifs des réformes récentes des politiques sociales et familiales - L'e-ssentiel n° 155 - 5 mai 2015
·              5 - Santé, les 5 atouts (à copier) du système allemand - Le mensuel de la Fondation iFRAP - mai 2015 - 17 pages
·              6 - Le rapport "Quelle prise en charge des personnes âgées pour demain ? 10 propositions" - think tank Cartes sur table


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