Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 10 septembre 2014

C'est à lire : le dernier livre du Dr Dabon

 

 
"Le tabou du stress au travail La méthode pour en sortir afin de rester en bonne santé " du Dr Philippe-Georges Dabon - Editions Medicis




À notre époque le stress est partout provoquant dans l’organisme un orage hormonal qui prend son origine dans le cerveau instinctif dit animal. Le stress agit, le plus souvent inconsciemment, de manière toxique. Mais le stress a de plus grands effets encore car il est responsable de la crise économique que nous traversons en organisant la peur à tous les niveaux du système.
Si le lien entre stress, souffrances, incapacités, maladies multiples du corps, du psychisme, désordres et addictions est parfois dénoncé, est-il pour autant pris en compte à sa juste mesure de facteur de dégénérescence ? L’auteur revisite dans un premier temps ces liens, explique les canaux d’influence sur notre physiologie, notre biologie et nos gènes et mesure, chiffres et études à l’appui, l’impact du stress individuel sur le plan économique et social.

Enrichie par les recherches les plus récentes, et fruit d’une pratique de 30 ans, il permet d’utiliser la pensée pour gérer son stress, combattre la douleur et rester en bonne santé. Cette méthode éducative est expliquée par l’auteur en 2ème partie du livre : pour rétablir une énergie compatible avec le bien-être ; éteindre le stress et les effets pathogènes qu’il a allumés ; arriver à retrouver une finesse de sensation du corps qui permet de s’équilibrer ou d’éveiller une prise de conscience par rapport à son corps ; pour reprendre au final les commandes de son corps et de son destin. D’autre part, le lien désormais ‘officiel’ entre consommation d’anxiolytiques et maladie d’Alzheimer a été anticipé par l’auteur, à partir de ses travaux et de documents qui ont toujours nourris ses recherches.

L’auteur le Dr Dabon est médecin généraliste à Paris.

mercredi 30 juillet 2014

C'est à lire : les jeunes adultes confrontés à la crise économique

"Quitter le foyer familial : les jeunes adultes confrontés à la crise économique" de Mickaël Portela et Florent Dezenaire - Edition DREES Études et résultats n° 887, juillet 2014


Plus de la moitié des jeunes adultes sortis du système éducatif en 2007 n’habitent plus chez leurs parents en 2010. Les jeunes hommes sont moins nombreux à quitter le foyer parental que les jeunes femmes : c’est le cas de 45 % d’entre eux, contre 64 % des jeunes femmes. Par rapport aux jeunes adultes sortis du système éducatif en 2004 et interrogés en 2007, le taux de départ du domicile parental a baissé de 4 points en 2010.

 
Entre ces deux cohortes, la situation s’est davantage détériorée pour les jeunes confrontés à des difficultés d’insertion professionnelle. Dans un contexte de crise économique, le départ du domicile parental est davantage conditionné par l’accès à l’emploi : le taux de jeunes chômeurs ayant décohabité trois années après la sortie du système éducatif a diminué de 7 points entre les deux cohortes. Les inactifs, les jeunes qui ont repris une formation et les jeunes qui occupent des emplois précaires ont moins de chances en 2010 qu’en 2007 d’avoir quitté le foyer familial, par comparaison avec les jeunes adultes occupant un emploi stable.



Référence : Mickaël Portela et Florent Dezenaire, 2014, « Quitter le foyer familial : les jeunes adultes confrontés à la crise économique », Études et Résultats, n°887, Drees, Juillet.


 

Pour accéder à l'ensemble des publications sur Internet : http://www.drees.sante.gouv.fr.






 
 

 


 
 
 
 
 

jeudi 25 octobre 2012

Les associations, entre mutations et crise économique: résultats de l'étude Deloitte-CNRS Centre d'Economie Sociale



Neuilly-sur-Seine, le 25 octobre 2012 – A l’occasion du 7ème Forum National des Associations et Fondations, Deloitte présente les résultats d’une enquête menée en collaboration avec le CNRS-Centre d’Economie Sociale auprès du secteur associatif. L’étude dresse un nouvel état des difficultés du secteur associatif, leur impact selon les types d’associations et apporte quelques préconisations, six ans après l’enquête « Trajectoires associatives » menée par le cabinet et le laboratoire Matisse du CNRS.

 

Un contexte de crise marqué par de fortes mutations

Le secteur associatif n’a pas été épargné par la crise économique, l’un des effets majeurs étant la raréfaction des ressources au moment où les besoins de solidarité explosent. Néanmoins, contrairement aux idées reçues, les ressources du secteur qu’elles soient privées ou publiques se sont accrues à un rythme supérieur à celui du produit intérieur brut, entraînant une augmentation régulière de son poids économique et de l’emploi salarié.

Les ressources privées - dons, mécénat et surtout ventes aux usagers – représentent le plus grand soutien des associations avec une croissance deux fois plus rapide que  les ressources publiques. Ce sont les collectivités locales et principalement les départements qui ont pallié au désengagement de l’Etat.

 

« Pour une grande part, les résultats de l’enquête confirment à la fois les enseignements déjà observés en 2006 dans notre précédente étude et ce que nous constatons sur le terrain : problèmes de trésorerie ou de fonds de roulement,  augmentation des états de cessation de paiement malgré la volonté et l’énergie de quelques hommes et femmes engagés. La situation financière des associations traduit aujourd’hui bien plus qu’il y a 6 ans, la diminution de l’aide publique, les collectivités locales et principalement les départements palliant au désengagement de l’Etat » explique Jean-Pierre Vercamer, Associé Services financiers et responsable secteur associatif chez Deloitte. « Les appels au secours d’associations dépassées par le formalisme imposé par les réglementations toujours plus nombreuses sont aujourd’hui courants. » ajoute-t-il.

 

La raréfaction des ressources : problématique majeure des associations

Le nombre de créations d’associations s’est considérablement accéléré ces dernières années générant notamment une diminution des ressources, difficulté relevée par 80% des associations répondantes. 46% déclarent souffrir de la baisse des financements publics de type subventions et 39% de toutes les formes de financements publics.

 

Pour 16% des associations, la recherche de financements alternatifs qui s’appuierait sur une augmentation de la part des usagers n’est pas la solution, leur solvabilité étant de plus en plus fragile. Elles sont d’ailleurs 20% à témoigner des difficultés croissantes à tarifer au juste prix les prestations délivrées.

 

Maîtrise de la gestion et gouvernance en souffrance

Une trésorerie ou un fonds de roulement insuffisants pour faire face à d’éventuelles difficultés sont pointés par près d’un tiers des associations (31%). Le retard dans le paiement des subventions publiques est l’une des explications pour 23% des associations. L’insuffisance des outils de gestion à disposition, signalée par 9% des associations, aggrave les difficultés de maitrise de la gestion et au final, près d’un quart des associations employeurs déclarent manquer de visibilité sur les perspectives à moyen ou long terme. En revanche seulement 3% des associations ont signalé dans ce contexte des difficultés pour emprunter auprès des banques.

 

Par ailleurs, 67% des associations employeurs reconnaissent rencontrer des difficultés de gouvernance. Par exemple, trouver des dirigeants bénévoles pour renouveler les structures dirigeantes est une préoccupation pour 53% des associations. Cette problématique est particulièrement forte au sein des petites associations et des associations sportives.

 

L’environnement institutionnel force à la professionnalisation du secteur associatif

Les associations mentionnent en premier lieu dans ce domaine le poids des contrôles et les contraintes croissantes imposées par les pouvoirs publics, source de difficultés pour 29% d’entre elles.

Les modifications législatives ou réglementaires des conditions d'exercice de l'activité sont difficiles à gérer pour 16% des associations soit deux fois moins qu’en 2007.

15% des associations répondantes indiquent être fragilisées dans leurs décisions par les phénomènes de « judiciarisation » croissante de la société et d’évolution des règlementations.

 

« Le renforcement des contraintes juridiques condamne le secteur associatif à rejeter tout amateurisme et à maintenir un professionnalisme total dans tous les domaines » commente Jean-Pierre Vercamer.

Dans ce contexte, les contraintes fiscales imposées par les pouvoirs publics ne représentent de difficultés réelles que pour 6% des associations, et principalement pour les grandes associations, laissant entendre que la réforme de la doctrine fiscale engagée en 2000, est complètement digérée.

 

L’accès à l’emploi salarié et aux compétences, un défi de plus en plus prégnant

Le contexte de forte professionnalisation associé à une concurrence de plus en plus vive conduit le secteur associatif à rechercher des acteurs qualifiés, aussi bien en matière de bénévolat que d’emplois salariés.

Or trouver ou conserver des salariés qualifiés constitue pour 29% des associations employeurs une réelle difficulté. Pour 22% d’entre elles, celle-ci tient à l’impossibilité d’assurer un niveau de rémunération correct.

 

« Les associations sont incontestablement fragilisées aujourd’hui par un double contexte de mutations et de crise économique. Elles se heurtent en particulier à d’importantes difficultés liées à la raréfaction et la transformation des financements publics. Elles ont également d’importantes difficultés à trouver et conserver les salariés et les bénévoles qui ont les compétences nécessaires, dans le contexte d’encadrement croissant de l’activité  et de forte professionnalisation que connaît le secteur pour survivre et lutter contre la concurrence. » déclare Viviane Tchernonog, chercheur au CNRS, au Centre d’Economie de la Sorbonne.

 

 

 

L’étude complète est disponible sur notre site Internet : cliquez ici

 

 

Méthodologie

L’enquête nationale « Les associations entre mutations et crise économique – Etat des difficultés » a été réalisée par Deloitte et le CNRS-Centre d’Economie Sociale auprès d’un échantillon de 2 400 associations employeurs. Parmi ces associations, seules les réponses des 869 associations ayant recours à l’emploi de professionnels salariés ont  été exploitées.

Les associations ont répondu au choix, par retour de courrier ou directement en ligne.

jeudi 6 septembre 2012

LIBRE PROPOS de Guillaume Duval Rédacteur en chef d’Alternatives Economiques

 « Vous trouvez ci-joint pour information un papier paru également dans le quotidien Libération la semaine dernière qui cherche à expliquer pourquoi, dans le contexte de la récession européenne, il faudrait absolument se libérer de la contrainte des 3 % de déficit public l’an prochain et comment on pourrait argumenter cette position auprès de nos voisins et des institutions européennes en s’appuyant en particulier sur la référence aux déficits structurels, centrale tant dans le 6 pack que dans le TSCG.

Il ne m’a pas échappé que telle n’était pas le chemin que souhaitaient prendre pour l’instant Jean-Marc Ayrault et François Hollande mais, bien qu’absolument convaincu qu’il faille stopper rapidement la dérive de l’endettement public,  j’ai aussi l’intime conviction que si la France retombe en récession en 2013 et compte l’an prochain au bas mot 300 000 chômeurs de plus à cause de cette politique budgétaire, la gauche sera profondément et durablement disqualifiée dans l’opinion et le projet européen encore plus menacé qu’aujourd’hui. Sans compter que l’objectif des 3 % ne sera au final pas atteint non plus à cause de la récession et de la baisse des recettes publiques qu’elle occasionnera. Il ne fait pas de doutes à mes yeux que tenir ses engagements constitue en soi plutôt une bonne chose mais il faut savoir aussi ne pas s’y accrocher à tout prix lorsque les circonstances ont changé. Et qu’il apparaît clairement que leur tenue aggraverait au contraire la situation déjà difficile des Français et représenterait un danger supplémentaire pour l’avenir de la gauche et de l’Europe… »

Dernier ouvrage : "La France d'après, rebondir après la crise", éd. les Petits matins