Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 9 février 2024

☕ café nile exceptionnel : « Nomination de Frédéric Valletoux au ministère de la santé : qu'en pensent les médecins libéraux ? »



café nile exceptionnel
Nomination de Frédéric Valletoux au ministère de la santé : qu'en pensent les médecins libéraux ?

Franck Devulder
Président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF)
Février 2024
14
de 8h30 à 10h00
📍 sur Microsoft Teams


Au terme d'une attente que certains ont jugée notablement longue, Frédéric Valletoux vient d'être nommé ministre délégué chargé de la santé et de la prévention. En plaçant à ce poste un spécialiste (et défenseur) de l'hôpital, Emmanuel Macron et Gabriel Attal nomment également un politique qui devra manœuvrer avec habileté et prudence parmi les acteurs de santé.

Les médecins libéraux avaient vivement réagi aux positions du nouveau ministre, d'abord lorsqu'il était président de la Fédération hospitalière de France (FHF), ensuite lorsqu'il a en tant que député porté une proposition de loi qui, dans sa version initiale, prévoyait notamment la participation obligatoire des médecins libéraux à la permanence de soins des établissements de santé. Casus belli pour les médecins libéraux, cette proposition de loi avait déclenché une grève parmi ces derniers.

A l'heure où les négociations conventionnelles entre médecins et assurance maladie viennent de reprendre, sur fond d'attractivité du secteur libéral et de revalorisation du montant des consultations médicales, comment la CSMF voit-elle la nomination de Frédéric Valletoux ? Comment la confiance entre les deux parties pourra-t-elle être rétablie ? Qu'en pensent les médecins libéraux ?

Pour répondre à ces questions, nous recevrons à un café nile exceptionnel le Docteur Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), mercredi 14 février de 8h30 à 10h.

En espérant avoir le plaisir de vous retrouver, merci de confirmer votre présence en vous inscrivant. Le lien vous permettant de participer vous sera communiqué à l'issue de l'inscription.


Contact: 
Nile - 65 rue Galande - 75005 


vendredi 26 janvier 2024

🟥 Interview exclusive de Astrid Panosyan-Bouvet


AVANT PROPOS
Astrid Panosyan-Bouvet est née le 13 août 1971. Diplômée de Sciences Po, HEC et Harvard, elle a d’abord fait carrière dans le secteur privé, en tant que consultante, puis cheffe d’entreprise dans le secteur des assurances et ensuite, dans l’immobilier commercial. Elle est également très engagée sur le plan associatif et a présidé bénévolement l’association d’entraide scolaire Proxité. 
Elle a été conseillère d’Emmanuel Macron lorsque celui-ci était Ministre de l’Economie, en charge de l’attractivité et des investissements internationaux. En 2016, elle a co-fondé En Marche ! à ses côtés et fait partie de la direction du parti de 2017 à 2022. En 2022, elle a été élue députée de la 4e circonscription de Paris, qui regroupe les quartiers de Monceau et Ternes (17e), Chaillot et Dauphine (16e).
Fille d’un père arménien de Turquie et d’une mère norvégienne, elle a eu 2 enfants avec le professeur de sciences politiques Laurent Bouvet, décédé en 2021.

Bonjour Astrid Panosyan-Bouvet, les lecteurs de "Mine d'Infos" férus, dans leur grande majorité, de sujets liés à la protection sociale vous connaissent bien. Certains résidents et commerçants de la 4ème circonscription suivent également votre parcours et vos actions sur X, Facebook, Instagram ou LinkedIn. La femme publique est connue malgré une certaine discrétion qui lui est parfois reprochée discrétion que nous respecterons dans cette interview. 

👉 Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?

La meilleure façon de répondre à cette question est probablement de vous dire ce que j’ai entendu dire de moi. On me décrit, il me semble, comme sincère, engagée, courageuse et attachée à l’action : je pense que cela me correspond bien. L’engagement et la sincérité sont le fil conducteur de mon parcours personnel, professionnel et politique, et cela va de pair avec une volonté d’écoute et orientée vers l’action. C’est un tout : écouter d’abord, décider et agir ensuite, puis rendre des comptes. Cela demande un certain courage, auquel j’essaie toujours de me tenir. J’ai la conviction sincère que d’où que l’on vienne, on est d’abord ce que l’on fait et cette conviction me porte dans mon engagement depuis toujours et me donne justement ce courage d’agir. 


👉 Vous souvenez-vous de votre premier acte militant ? 

Ce n’est pas exactement mon premier acte militant, mais c’était un acte si fort, si empli de sens, que je le vois d’une certaine manière comme le premier. En 2016, aux côtés d’Emmanuel Macron et de quelques autres, nous avons fondé En Marche !, partageant cette volonté du dépassement des silos droite et gauche, cette envie de lutter contre les inégalités à la racine et cette conviction chevillée au corps que le meilleur pour la France et pour chacun est devant nous. Ce mouvement a embarqué des centaines de milliers de Français avec lui qui, pour beaucoup, s’engageaient pour la première fois en politique et a remporté à deux reprises les élections présidentielle et législatives. C’est donc un acte marquant pour mon pays et en cela je le mettrais en premier.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

J’hésitais entre reporter de guerre et Secrétaire générale de l’ONU ! C’est peut-être ce qui m’a amené sur les bancs de Sciences Po. À Sciences Po, j’étais surprise de voir comment l’État était présenté comme le seul détenteur de l’intérêt général. J’ai toujours été convaincue pour ma part que si l’État en est le garant, la société civile y concourt aussi. Et c’est pour cela que j’ai fait le choix du monde de l’entreprise, allié à un engagement associatif tourné vers la solidarité et le mentorat.


👉 À quelle époque la politique a-t-elle croisée votre chemin ? Quelles ont été les principales étapes de votre engagement ? 

Lorsque j’étais étudiante, je me suis engagée au sein du courant politique de Michel Rocard. Néanmoins, au bout de quelques années, j’ai quitté le PS, déçue par le renoncement français à la social-démocratie au nom du dogme, là où l’Allemagne et les pays scandinaves avaient passé le cap depuis longtemps. Les concessions de ce parti avec la République et la laïcité, qui préfiguraient l’alliance avec la NUPES, ont fini de m’en écarter définitivement. L’étape suivante, c’est la fondation d’En Marche !, qui correspondait beaucoup plus à ma vision de la société, de la valeur émancipatrice du travail, du rôle des entreprises et bien sûr de l’Europe.


👉 Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez pressentie pour porter les couleurs de votre parti dans la 4ème circonscription de Paris?

Une grande fierté, d’abord, de se présenter dans mon quartier, là où mes enfants sont scolarisés, où je travaillais et où j’ai vécu pendant si longtemps avec ma famille. Il y avait également une certaine responsabilité et humilité : vouloir représenter les habitants de son quartier, ça n’est pas une tâche que l’on peut prendre à la légère. Je n’ai pas pensé « nouvelle carrière », mais plutôt « comment rendre à mon pays ce qu’il m’a apporté ».


👉 Comment s'est passée votre intégration sur le 17e ? 

Je connais très bien le 17e et depuis longtemps : mon quartier de vie a longtemps été le nord du 16e, mais la frontière avec le 17e n’est pas imperméable ! Je suis une citoyenne élue et cela fait de moi un point d’attache pour les autres citoyens. Je suis confrontée à toutes les situations, toutes les histoires de vie, toutes les absurdités de l’administration mais aussi à ses merveilles parfois. Mon équipe et moi-même essayons toujours d’aider du mieux que nous pouvons, que la personne qui s’adresse à nous soit électrice ou non, sans faire de différence. Cela vaut pour les habitants qui ont des problèmes de logement, de rendez-vous à la préfecture, de scolarisation de leurs enfants en situation de handicap plus proche de chez eux mais aussi pour les commerçants qui ont besoin de soutien face aux crises successives, ou encore aux associations si essentielles à notre vie commune.



👉 Diriez-vous que le fait de ne pas être issue de la même famille politique que le maire qui est LR, alors que vous êtes Renaissance, constitue bien au contraire un plus pour les projets en cours sur le 17e ?

Je suis de ceux qui considèrent que personne n’a le monopole des bonnes idées et qu’on peut construire de manière transpartisane avec celles et ceux qui sont de bonne volonté et qui partagent un socle républicain commun. Les habitants du 16e et du 17e m’en voudraient - à juste titre - si je n’étais pas capable de dépasser les appartenances politiques pour avancer. Les Français n’en peuvent plus des élus qui se rejettent la responsabilité en permanence, en disant « c’est la faute d’untel ou d’untel ». Cela alimente la défiance par rapport au monde politique. Si le Parlement doit avancer sur la réforme du mode d’élection du Maire de Paris, il me semble évident de prendre au préalable attache avec les Maires et Conseillers de Paris de ma circonscription pour connaître leurs avis et leurs suggestions sur la question et ce quel que soit leur parti politique. C’est comme cela que j’ai toujours fonctionné et je vais continuer ainsi.


👉 Sur quels dossiers intervenez-vous sur dans votre circonscription ?

En tant que députée, je me vois d’abord comme une « facilitatrice » avec un pouvoir d’influence et d’interpellation. Autrement dit, même si ce n’est pas le rôle premier d’un député, je peux aider, donc je le fais. Nos compatriotes n’en peuvent plus du « ah mais ça n’est pas moi qui gère » : c’est à nous, responsables politiques, de faire le nécessaire, de contacter les bons interlocuteurs, pour que les choses avancent. J’apporte ainsi une aide aux citoyens sur énormément de sujets : demandes d’AESH, assistance aux professeurs, contentieux avec les bailleurs sociaux, orientation d’entreprises en difficulté, etc. auprès du Préfet de Paris, du Préfet de Police, des dirigeants et des médiateurs des bailleurs sociaux, du cabinet du recteur d’académie, des ministres concernés… Je le disais, je porte également la voix de nos commerçants, comme nos boulangers avec les prix de l’énergie, ou nos commerçants en difficulté, pour demander un meilleur accompagnement des différentes administrations et associations auprès de la Ministre en charge des PME.
J’informe également les citoyens de mon travail, en organisant régulièrement des réunions publiques et en tenant des permanences mobiles – ce sont des conversations civiques très importantes pour la santé de notre démocratie. Le fait d’organiser régulièrement des réunions publiques thématiques – fin de vie, immigration, AESH, retraites, violences faites aux femmes, etc – dans lesquelles je fais intervenir des experts – y compris des politiques d’opposition – pour permettre des échanges éclairés, c’était l’un de mes engagements de campagne, et je m’y tiens.


        🎬 Clip tiktok


🔷️ On vous dépeint comme une femme intelligente, qui raisonne vite. 
À l'écoute des autres, très dynamique, souriante, sympa.
On vous dit tenace, animée d'une la volonté farouche de faire progresser la société. 

Il est à noter que la plupart des personnes interrogées estiment que votre passé de cheffe d’entreprise constitue incontestablement un plus en politique. 



"Astrid Panosyan-Bouvet est une femme politique inspirante et courageuse, toujours soucieuse de porter la voix de ceux qui se battent pour la reconnaissance de leur place dans notre société."



Le 17 avril 2023 grâce à 
Madame la députée Panosyan-Bouvet et à Monsieur Bruno Ponticelli, nous avons eu le privilège de pouvoir bénéficier de la présence de Mr Guillaume Gomez, représentant personnel du président de la république pour la Gastronomie, l'alimentation et les arts culinaires.

L'objet de la réunion était de prendre connaissance des différents axes susceptibles d'offrir aux boulangers une
sortie des contrats "toxiques" d'électricité.

Madame Panosyan-Bouvet était 
accompagnée du conseiller départementale de sortie de crise Godefroy Jumeau. 

Le 25 mai 2023 j'ai été reçu avec deux autres membres de la boulangerie par Bruno Le Maire au ministère de l’Économie, grâce une fois encore à Madame Panosyan-Bouvet qui nous avait accompagné.  
Ce n'est pas dans mes habitudes de donner mes opinions, cependant j'ai été impressionné par son implication concernant
notre problématique.
J'aurais aimé côtoyer son équipe plus souvent mais avec tous ces évènements, je comprends qu'ils soient
occupé par ailleurs."


"J’ai rencontré Astrid Panosyan-Bouvet lors de la campagne pour les élections législatives de 2022. J’ai tout de suite été impressionnée par son empathie, son pragmatisme et sa vision. L’écoute fait partie de son ADN. Je l’ai vue appliquer sur le terrain une méthode : écoute, compréhension, diagnostic, proposition créative et concrète, sans tabou, ni dogmatisme. Ce sont pour moi des qualités essentielles pour être une députée qui fait avancer les choses.  
A titre d’exemple, en tant que commerçante, je l’ai vue à l’œuvre lorsqu’elle a soutenu des collègues boulangers face à la crise des prix de l’énergie. Elle ne craint pas d’aller au contact, sur le terrain : elle est venue nous aider le 24 décembre dans notre boutique du 17e. Elle nous a bien aidé lors de la plus grosse journée de l’année, mais en aussi tiré un bénéfice de compréhension terrain de la réalité d’un commerce un jour de Noël.  
Cet engagement ne s’arrête pas aux frontières du 17e arrondissement. Son travail à l’Assemblée est remarquable, ancré dans le réel. Elle a abordé beaucoup de sujets de manière transpartisane, ce qui est une réalité rare en politique. C’est une députée droite dans ses bottes, qui ne fait pas de compromis avec ses valeurs : elle est engagée depuis longtemps avant son élection pour nos valeurs républicaine, pour la laïcité, contre l’extrême droite, et elle porte ces combats sans faillir à l’Assemblée Nationale."

🔷️ Si vos principaux traits de caractère positifs sont reconnus de tous, on ne peut cependant  pas plaire à tout le monde...

Le reproche le plus virulent qui vous est fait est "d'avoir battu une femme exceptionnelle : Brigitte Kuster"... reproche formulé par un proche de Brigitte Kuster et repris par plusieurs des soutiens inconditionnels de votre ancienne adversaire qui reste particulièrement aimée. 

Entière, trop discrète, nombre de personnes consultées regrettent de ne pas vous connaître suffisamment... et se déclarent en difficulté, au final, pour déceler un vrai défaut...


👉Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?

On dit de moi que j’ai des convictions et que je n’ai pas peur de les porter ? Oui, c’est ce que je m’efforce de faire tous les jours. Que j’ai à cœur d’être ancrée dans le réel, d’aller au contact pour comprendre ? Mille fois oui, cela a toujours été ma conception de l’engagement politique : nos choix politiques changent la vie de tant de personnes, c’est une réalité que nous n’avons pas le droit d’oublier. Pour ce qui est de la discrétion, ça n’est pas vraiment le mot que j’utiliserais. La politique ce n’est pas de la communication et encore moins de la communication sur soi ; je pense que l’égotisme de certains a abimé la confiance en la politique. Je parle de mes idées, de mes combats mais je ne mobilise pas tambours et trompettes à chacun de mes gestes. Je privilégie toujours l’échange concret au coup de com, le fond à la forme. Quand je me déplace, je ne dis pas « c’est génial, je me suis déplacée » ; je dis « merci beaucoup de m’avoir reçue et voici ce que j’ai vu et appris, ce que j’en tire comme réflexions de fond et de pistes d’actions ». Et surtout, je ne me cache pas, je dis ce que j’ai à dire et si l’on veut en discuter avec moi, je suis là.



👉 Vous êtes particulièrement présente sur les réseaux sociaux : par choix ou nécessité ?

C’est un choix, bien sûr. Les réseaux sociaux ont des défauts mais ils sont un moyen formidable de rapprocher le citoyen du politique. Mon activité sur les réseaux sociaux a pour objectif qu’un citoyen qui ne me connaît pas puisse, en quelques clics, savoir ce que je pense, ce que je défends, ce que je vote. Nous ne sommes pas élus pour disparaître le jour de l’élection et ne réapparaître que tous les 5 ans : informer sur nos actions et nos idées fait partie de la transparence que l’on doit à nos électeurs. J’exprime mes idées à la fois sur les réseaux sociaux, donc, mais aussi dans la presse sur des sujets précis, sous forme de tribunes qui permettent de donner plus d’arguments que 2 minutes sur un plateau TV ou 280 caractères sur X. Je l’ai fait sur de nombreux sujets : les salaires (Le Monde), la prévoyance (Les Echos, Terra Nova), le travail et le travail des seniors (Le Figaro, Le Monde), la fin de vie (L’Express, La Croix), ou bien la lutte contre l’extrême droite (Le Monde). Tout est aussi disponible sur mon site internet* pour ceux qui souhaitent les consulter. Et après, très souvent, je me déplace ou je rencontre du monde sans communiquer du tout. C’est aussi une manière d’établir la confiance et une vraie relation de proximité. 



👉Vous vous êtes abstenue lors du vote sur le projet de loi immigration en décembre dernier. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

J’aurais pu voter pour car je suis pour une fermeté accrue sur le contrôle des flux entrants et sortants. Il y va de la souveraineté de la France qui doit pouvoir décider qui rentre, qui reste et qui sort de son territoire. J’étais d’ailleurs favorable à une révision du traité France-Algérie – qui accorde aux Algériens des conditions d’entrée et de séjour qui me semblent aujourd’hui obsolètes alors que l’Algérie ne joue pas le jeu des OQTF. Mais il me semble impératif de respecter une règle essentielle : quand on est en France de manière régulière pour y travailler ou y étudier, quand on respecte la loi et les principes fondamentaux de la République comme la laïcité et l’égalité femmes-hommes, on doit avoir les mêmes droits si l’on cotise pour eux.
Prenez deux aides à domicile par exemple – l’une française et l’autre de nationalité étrangère, arrivée récemment de manière légale – qui accompagnent toutes deux l’un de vos proches dépendants, la première aura droit à certaines prestations sociales immédiatement tandis que la seconde devra attendre 30 mois à compter de son arrivée en France pour en bénéficier alors qu’elle les finance par son salaire. Cela me semble injuste.
Par ailleurs, j’aurais pu décider de voter le texte dans la perspective d’une future censure par le Conseil constitutionnel**. Mais, à titre personnel, je n’ai pas voulu déléguer la responsabilité de censurer ce que j’estime être contraire à l’esprit de la Constitution dont le préambule a été rédigé en 1946 par ceux qui ont fait des choix courageux pendant la guerre. Dans un contexte de montée des populismes dans le monde entier, nous prenons aussi le risque de donner un argument tout fait à l’extrême-droite pour changer la Constitution alors que c’est elle qui est garante de nos droits fondamentaux.



👉 Pouvez-vous nous dire deux mots de votre implication à  l'international ?

J’estime que l’international fait partie intégrante de mon mandat de députée, ne serait-ce que parce qu’il y a une forte imbrication entre national et international comme le montrent la flambée des prix alimentaires avec la guerre en Ukraine ou les répercussions sur la société française de la guerre entre Israël et le Hamas. La France a un message singulier à porter au monde autour de la liberté, de l’universel et de nos « communs ». Je l’ai vu récemment en accompagnant le ministre des Armées au Proche-Orient. 2024, année d’élections européennes sera une année décisive pour notre continent : nous devons continuer à affirmer la souveraineté européenne et notre autonomie stratégique face au risque isolationniste américain, les velléités expansionnistes russes et les ingérence étrangères.


👉 Si vous pouviez faire vous-même les questions/réponses...
🤔Quelle question vous poseriez-vous ?
Et quelle aurait été votre réponse ?


Ma réponse :
J’ai la chance, par mes déplacements, en circonscription et dans un grand nombre de départements de voir que la France est un miracle. La France, disait l’historien Braudel, « ce sont des Frances cousues ensemble ». Il avait raison. Notre pays est singulier par la diversité de ses paysages, ses cuisines, son humour, sa culture ou son impertinence. Maires ou agents publics, entrepreneurs ou salariés, bénévoles associatifs, un grand nombre de nos concitoyens se démènent pour changer les choses. Ils tiennent leur territoire et le pays. La question est comment leur donner encore plus de pouvoir et d’autonomie pour bouger les lignes. L’inflation des normes et la multiplicité des intervenants sur un même sujet diluent les responsabilités et, par conséquent, la réactivité et la rapidité à agir. Il y a trop de « barreurs » face à des « rameurs » qui s’épuisent à tenter d’avancer. Nous devons faire davantage confiance aux acteurs pour agir là où la décision doit être prise.


      🎬 Clip tiktok

 " J’ai fait connaissance avec Astrid, quand elle n’était pas encore Députée.

Je l’ai rencontré la première fois par un ami commun qui me l’a présentée, pour échanger sur les questions de protection sociale, et particulièrement la prévoyance et les conséquences pour les personnes, leur familles, en cas d’absence de couverture prévoyance quand, malheureusement, survient un aléa grave. Nous avons échangé sur les enjeux liés à l’imprévoyance.

Nous nous sommes revus avant son élection, pour échanger sur les enjeux induits par la dépendance, la transition démographique de notre pays, enjeux sur lesquels elle réfléchissait, et donc consultait des acteurs pour nourrir son analyse.

J’ai perçu chez elle une grande intelligence, une envie de comprendre, de se forger son opinion, avec rigueur, exigence sans rien s’interdire, grâce à la confrontation d’idées.

Vive intellectuellement, il faut être frais quand on la rencontre car la discussion est riche, par digression, en ayant une approche globale elle embrasse les enjeux et sujets qui l’intéressent, mais est capable de s’emparer aussi des questions périphériques, si cela lui semble utile.

Depuis qu’elle est Députée, nous avons plusieurs fois échangé, et même si nous pouvons avoir des divergences sur certains textes emblématiques, notamment budgétaires, j’ai plaisir à échanger avec elle, car c’est stimulant, et je sais qu’argument, contre argument, même si la discipline de son groupe parlementaire prévaut, les idées cheminent si elle les trouve utiles pour les communs de notre société.

Femme libre, elle a l’intérêt général en ligne de mire et est capable de prendre des chemins de traverse intellectuellement pour faire émerger des solutions, opérantes, réalistes et utiles.

Au travers nos échanges, nous avons pu nous apercevoir que nous partagions quelques valeurs communes, une foi inébranlable dans le pacte républicain, l’universalisme, l’humanisme et la laïcité comme cadre émancipateur, pour permettre à chaque femme, chaque homme de s’élever vers sa pleine citoyenneté, d’aiguiser son esprit critique, de cultiver son libre arbitre.

Femme discrète, qui gagne à être connue, et reconnue, son potentiel d’engagement trouvera probablement des voies de concrétisation utiles pour le vivre ensemble du pays tant les thématiques de la cohésion sociale lui tiennent à cœur."



Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles auprès de Astrid  Panosyan-Bouvet
et  Éric Chenut 




**Décision n°2023-863 DC du 25 janvier 2024,
Loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration
[Non conformité partielle - réserve]

DERNIÈRE  MINUTE🇫🇷
Promulgation  de la loi :

vendredi 19 janvier 2024

🟥 Interview exclusive de Caroline Yadan députée de la 3ème circonscription de Paris

AVANT PROPOS
Née le 14 août 1968 à Boulogne-Billancourt Caroline  Yadan  est
avocate en droit de la famille. Elle est engagée dans les modes de règlement amiable des différends, depuis près de 30 ans et habitante du 18e arrondissement.
Caroline Yadan est députée de la 3e circonscription de Paris depuis juillet 2022. 

Elle siège à l’Assemblée nationale, au sein de la Commission des Lois.

Particulièrement engagée dans la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes formes de discriminations, 
elle a été responsable du pôle antisémitisme du Cercle de la Licra (think tank) après avoir été membre de la commission juridique de la LICRA durant plusieurs années. Elle est aussi membre active du Laboratoire de la République et de sa commission République laïque.

Déterminée, femme de terrain, elle s'est également impliquée au niveau associatif, contre les violences faites aux femmes, pour accompagner les jeunes collégiens et lycéens à trouver un stage dans le cadre de leurs études ou, encore, comme cofondatrice d’un groupe d’entrepreneurs fondé sur la recommandation d’affaire réciproque.

Engagée dès 2017 auprès d’Emmanuel Macron, elle s’est investie au sein d’un comité local du 18e arrondissement. Elle s’est présentée sur les listes des élections municipales et régionales pour, enfin, se présenter aux élections législatives aux côtés de Stanislas Guerini où elle est élue en juin 2022.

Elle choisit de placer son mandat sous le signe de la promotion de la laïcité et des valeurs de la République.


        🎬 Clip tiktok

Bonjour Caroline Yadan, les lecteurs de "Mine d'Infos" férus, dans leur grande majorité, de sujets liés à la protection sociale, la laïcité et la lutte contre le racisme vous connaissent bien. 

Très présents sur les réseaux sociaux ils  suivent vos comptes Twitter; LinkedIn; Facebook ...

Toute  fois, si la femme publique est connue, la femme privée l'est beaucoup moins...


👉 Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?

Je suis une femme de terrain, militante de longue date, travailleuse, déterminée et engagée dans les valeurs auxquelles je crois. Je déteste les injustices, je suis authentique et je dis toujours ce que je pense. 


👉 Vous souvenez-vous de votre premier acte militant ? 

Le militantisme fait partie de moi. Je crois que je suis née avec ! J’étais déléguée de classe et je plaidais déjà très tôt, la cause de mes camarades de classe.
J’aime me battre pour les causes qui me paraissent justes.
C’est sans doute pour cela que j’ai choisi le métier d’avocat.
J’ai reçu à 16 ans ma première « médaille » de militante engagée en colonie de vacances car j’avais organisé de nombreux débats sur des sujets de société qui n’étaient pas prévus au programme.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

À 20 ans j’étais en fac de droit à Paris I.
J’avais hésité, à l’époque, entre droit et philo, parce que j’avais adoré la philo au lycée et que j’avais eu une très bonne note au bac.
J’ai choisi droit, mais avec option philo du droit!
Je pensais devenir juge pour enfants. Puis avocat s’est imposé au fur et à mesure de mes études.


👉 À quelle époque la politique a-t-elle croisée votre chemin, qu'elles ont été les principales étapes ? 

Je n’avais, jusqu’en 2017, jamais songé à m’engager en politique.
J’étais militante associative, et je ne me reconnaissais dans aucun parti politique ; de plus, la politique me paraissait totalement inaccessible, un autre monde …
Puis Emmanuel Macron est arrivé, et j’ai trouvé son discours sur le dépassement des clivages et la social démocratie très intéressante, au-delà de sa méthode innovante : il suffisait d’un clic de souris pour s’engager dans le mouvement En Marche, ce que j’ai immédiatement fait !
J’ai donc intégré en janvier 2017 le comité local du 18ème, et ai participé à l’élaboration du programme présidentiel grâce à des réunions régulières qui permettaient à chacun, d’enrichir la réflexion du futur candidat.
Puis j’ai été sur la liste des élections municipales aux côtés de Pierre-Yves Bournazel, et sur celles des régionales avec Marlène Schiappa et Laurent Saint-Martin.
Enfin, Stanislas Guerini, qui est un homme exceptionnel, m’a appelée en 2022 pour me proposer d’être sa suppléante, ce qui a constitué une magnifique surprise. Je lui ai évidemment dit un grand oui, car devenir députée (il était très probable qu’il devienne ministre) faisait particulièrement sens, comme la continuité de mon militantisme mais aussi, bien sûr, comme avocat ! Pouvoir être au cœur de la loi pour la faire évoluer est un véritable cadeau de la vie.


👉 Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez pressentie pour porter les couleurs de votre parti à Paris ?
 
De la fierté, de la joie mais aussi beaucoup d’appréhension : allais-je être à la hauteur de la tâche ? 


👉 Comment s'est passée votre intégration à  l'Assemblée ? 

Le premier jour, j’étais très impressionnée, devant cette majestueuse Assemblée nationale.
Je suis arrivée avec mon cartable, mon mari m’a accompagné, c’était un samedi matin et je me suis sentie comme à la rentrée des classes !
Une vraie exaltation mélangée à de la peur de ne pas comprendre les codes qui m’étaient, il y a dix huit mois, totalement inconnus.
Et j’ai été merveilleusement accueillie par les collègues de mon groupe:  j’ai constaté une vraie solidarité et un véritable soutien notamment des anciens députés. J’ai rencontré de très belles personnes qui sont, au fil des mois devenus des amis.
Après deux mois environ d’adaptation, je m’y sens parfaitement à l’aise.


👉 Le fait de ne pas être issue de la même famille politique que les maires  (LR du 17ème et PS du 18ème, alors que vous êtes Renaissance) a-t-il constitué un obstacle ?

Non. Nous entretenons, avec les maires de ma circonscription, des relations tout à fait cordiales, même si nos points de vue peuvent parfois diverger.


👉 Sur quels dossiers intervenez-vous sur les arrondissements de votre circonscription ?

Sur de très nombreux dossiers de mes administrés. Je reçois plusieurs dizaines de mails par jour qui concernent différents sujets : logement, séjour, travail, propreté, sécurité. J’essaie vraiment d’apporter une réponse à tous.
Je suis heureusement entourée d’une fabuleuse équipe, sans laquelle je ne pourrais pas être opérationnelle comme je le suis.
J’ai souhaité, dès mon élection agir et être une députée de proximité : aller au contact des gens pour les écouter est essentiel à mes yeux.
C’est la raison pour laquelle j’organise régulièrement des permanences mobiles les samedis et dimanches matins, je propose des « cafés avec votre députée » en tête à tête et je tiens une permanence une fois par mois à la mairie du 18ème.
Je rappelle systématiquement que je ne suis pas une élue locale et que je n’ai donc pas la main sur les sujets de voirie, de propreté ou de logement, même si je peux (et je le fais) intervenir auprès des maires.
J’organise également des réunions publiques qui permettent d’aborder des grands thèmes d’actualité ou des problématiques spécifiques de la circonscription.
Je me sens également très concernée par les problématiques de sécurité et d’incivilités, car la sécurité est la première de nos libertés : c’est la raison pour laquelle je rencontre très régulièrement les commissaires des 17ème et 18ème.


👉 Députée est une activité chronophage, vous reste-t-il du temps pour une vie privée ?

Mes enfants sont adultes aujourd’hui, heureusement. J’avoue que je ne sais pas comment font mes collègues qui ont des enfants en bas-âge à gérer. Et mon mari, qui, je crois, est très fier de mon parcours, me soutient énormément au quotidien ! Etre députée est une chance incroyable, j’en ai parfaitement conscience, donc il n’est pas question de me plaindre.




👉 Vous êtes très présente sur les réseaux sociaux... par choix ou nécessité ?

La communication, notamment d’une personne publique, passe aujourd’hui par les réseaux sociaux.
Il faut faire bien sûr, mais aussi faire savoir.
Par ailleurs, les réseaux sociaux sont indispensables pour argumenter et défendre ses combats.


👉 Si vous pouviez faire vous-même les questions/réponses...
Quelle question vous seriez-vous posée et quelle aurait été votre réponse ?

Ma réponse🫠
Je me suis toujours battue contre les extrêmes (qui agissent toujours au nom du Bien et de la Morale), contre les communautarismes, pour les valeurs républicaines. A l’heure où ces extrêmes progressent et portent atteinte à nos valeurs fondamentales, je me sens exactement là où je dois être.


 

🔷️ Femme engagée pour de nombreuses causes, bien avant d'être élue députée.

Vous êtes perçue comme une personne de terrain authentique, sincère, et juste, qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui ne lâche rien. Comme en témoignent les commentaires reçus à  la rédaction :



"J’ai connu Caroline dans le cadre d’initiatives citoyennes que le mouvement « En Marche » avait lancé en IDF.
Il s’agissait de trouver des stages pour des collégiens et lycéens puis de les aider à découvrir des métiers pour les guider sur la question "orientation professionnelle".

Pendant plusieurs années nous avons travaillé ensemble pour organiser des forums en partenariat avec le CIDJ. Ces événements avaient beaucoup de succès.
Caroline a fait preuve d’une énergie, d’un travail très soigné dans les nombreuses tâches qu’elle s’imposait dans l’équipe. Elle avait un leadership naturel au sein du groupe qui gérait le secteur parisien (le mien est celui des HDS)
Nous avons créé une association chacune par la suite sans jamais nous perdre de vue pour nous entraider dans nos objectifs communs.

La sachant avocate et en connaissance de son professionnalisme, j’ai eu le besoin de me faire défendre dans le cadre de violences conjugales et Caroline m’a trouvé d’abord un confrère ultra compétent et spécialisé de la question puis après son triste départ vers un monde meilleur (car cet homme était un ange) Caroline s'est chargée de prendre la suite de mon affaire qui a évolué de manière assez tragique.

Sans rien avoir, ni attendre en retour, simplement grâce au privilège de la connaître Caroline s’est investie de manière très rigoureuse pour ma famille et sans elle, je ne suis pas certaine que l’affaire est été résolue si rapidement.

Dernièrement deux choses, après les événements du 07/10/2023 sur une boucle de RS départementale j'ai relevé un propos que je trouvais antisémite et là aussi j'ai demandé à Caroline d'écrire une note que je transmettrai, connaissant son engagement et la teneur de ses mots que je trouve d'une justesse vraiment remarquable.
Cela a bien fonctionné la personne a été reçue puis sortie du groupe de parole. 

Maintenant que vous avez une idée du personnage, je vous affirme que Caroline avant même d'avoir été élue et d'en être une exceptionnelle à présent, est une personne de terrain, avec des qualités humaines innombrables qui plus est, en voie de disparition de nos jours.
Que c'est une personne sincèrement engagée sur plusieurs causes comme le combat contre l'antisémitisme / le racisme.
La lutte contre les inégalités de destinées, des jeunes au sein des établissements scolaires, notamment et tellement d'autres..."



"Caroline a l’esprit d’équipe et de camaraderie, elle est drôle et d’une vive intelligence.
Son courage est incroyable et elle n’a peur en rien pour les causes qu’elle défend, tenace c’est un vrai leader.

Ses défauts 
N’a peur de rien et peut se mettre en danger.
Sensible et parfois fragile.
C’est un être exceptionnel, j’ai de la chance de l’avoir dans ma vie !"



"Décrire Caroline en une phrase relève de la gageure tant ses qualités sont nombreuses. C’est avant tout une femme de convictions, passionnée et très engagée, qui porte haut et fort les nombreux combats qui sont les siens : laïcité, antisémitisme, lutte contre l’injustice…
Travailleuse acharnée, dotée d’une pugnacité sans faille prête à déplacer les montagnes pour atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé, Caroline est par ailleurs attachante, sensible et généreuse. C’est une chance que d’être à ses côtés pour partager ses combats". 


🔹️Enseignant
"Je vis rue Championnet, sur la circonscription de Mme Yadan. Ce qui me frappe, c’est sa faculté à être présente sur le terrain (je l’aperçois régulièrement à certains endroits de sa circonscription le we, comme au métro Guy Môquet où elle parle avec les gens qui passent et répond à leurs questions), mais aussi à être très présente à l’AN sur des sujets très importants comme la laïcité, l’éducation ou encore son investissement pour les otages du Hamas. Elle me paraît très dynamique dans son engagement pour les valeurs et les principes de la République et la démocratie. Elle semble croire sincèrement en ce qu’elle fait. Je ne partage pas nécessairement son engagement politique (je suis à gauche) mais voilà ce qui m’apparaît".
 


"Ma perception de Madame Yadan : 
personne accessible (ses fameuses "permances mobiles") et à l'écoute des gens.
Chose rare de nos jours chez les politiques, elle agit (elle ne fait pas que de la communication).
Défaut éventuel : elle parle beaucoup. Elle
pourrait être plus concise"


Caroline Yadan est une personnalité déterminée engagée qui va au bout de ses convictions une Wonder woman un exemple pour beaucoup d'acteurs de terrain. Une actrice politique qui tient ses engagements et sa parole donnée. 


Notre association rencontre l’ensemble des acteurs locaux y compris les différents élus de notre arrondissement de toutes sensibilités politiques ( Mairie et Députés ) . Nous connaissons donc bien Caroline Yadan que nous avons rencontré sur le terrain lors des Législatives de 2022 puis depuis son élection ! 
Avec Stanislas Guerini , Caroline Yadan est très sensible aux sujets que nous portons : aide aux plus démunis, sujets écologiques et sportifs ! Elle a répondu toujours présente pour nous venir en aide ! Nous souhaitons l’en remercier! LE 17E PARISIEN


"Je présenterais Caroline Yadan avant tout comme quelqu'un de profondément engagé". 



"Caroline Yadan est une députée dévouée à ses engagements et à ses combats, infatigable militante et toujours présente pour les habitants de sa circonscription"



"Je trouve que Caroline Yadan, suppléante de Stanislas Guérini, est vraiment dans l'action avec un dynamisme rayonnant. Son activité d'avocate, exercée avec passion la désigne en politique potentiellement comme une élue de qualité".


🔷️ Mais on ne peut pas satisfaire ou plaire à tout le monde...

certains lecteurs aimeraient vous voir davantage, avoir plus d'occasions de mieux vous connaître à l'instar de ce commentaire qui revient souvent : 

🔹️"Elle a l'air sympathique, mais je ne la vois pas assez souvent, pour la juger, j'aimerais mieux la connaître, mais je comprends que son agenda ne lui permet pas d'être aussi présente que les habitants le voudraient".



"J'ai mené une petite enquête auprès des commerçants et habitants de mon quartier pour faire remonter leur perception de notre députée. Il en ressort que comme moi ils l'apprécient beaucoup.
Seul bémol : certains se plaignent de pas la voir assez souvent "en vrai". Comme les personnes présentent à la fête de Noël du 16 décembre [7 rue Ernest roche] où tous ont apprécié sa gentillesse et le temps passé [près de 
2H] avec les enfants et leur famille. Ils espèrent d'ailleurs tous la revoir souvent..."


Vos prises de positions politiques déroutent parfois à l'instar de ce témoignage :

🔹️"Caroline Aydan 
est une personne très engagée sur le combat contre l’antisemistime et c’est tout à son honneur. En revanche j’observe que ce combat n’est pas celui pour lequel son titulaire a été élu et qu’il prend visiblement beaucoup d’envergure dans son emploi du temps . En cela c’est peut être difficile à comprendre pour son électorat".

Seul avis négatif, celui de ce lecteur qui a souhaité resté anonyme 

🔹️"Personne méprisante qui ne s’intéresse pas à sa circonscription ni à ses habitant(e)s. Aucune empathie ni compréhension des enjeux . Une personne hypocrite et décevante. La qualité c’est cette capacité à faire croire le contraire". 


Un témoignage largement remis en cause par l'ensemble des contributions reçues (sous couvert ou non d'anonymat) bien illustrés par ces deux témoignages eux aussi anonymes :

🔹️"Députée mais surtout femme engagée très droite et intelligente" 

🔹️ "C’est une femme engagée et sincère qui met toute son énergie au service de l’humain. Elle est sans concession sur l’universalisme et la laïcité". 



👉Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ? 

C’est toujours un peu étrange de lire des portraits de soi. Certains me touchent particulièrement et me feraient presque rougir 
Ces citations me font plaisir car ils reconnaissent tous (sauf un qui a le courage de son anonymat, mais on ne peut pas plaire à tout le monde surtout quand on défend des sujets qui sont souvent source de polémique) ce que je suis profondément : quelqu’un de vrai et d’engagé. 

Il va de soi que la défense de l’antisémitisme (mais aussi des discriminations et des inégalités) reste l’un des combats essentiels de mon engagement comme militante et comme politique. Croyez-moi, je rêverais de la disparition de ce fléau qui est le signe du délitement profond de la société, le signe d’un effondrement moral qui concerne chacun de nous, mais c’est malheureusement loin d’être le cas. Je rassure le témoin qui a voulu rester anonyme et qui s’inquiète de «l’envergure » de ce combat dans mon emploi du temps : s’il va sur le site de l’Assemblée nationale, il constatera par lui-même que mon activité de députée concerne de très nombreux autres sujets, que j’ai déjà été responsable de multiples textes de lois et que je fais même partie des 150 députés les plus actifs !
Enfin, je souhaiterais être davantage encore sur le terrain, mais il faudrait pour cela que je me fasse cloner ou que j’y aille après minuit lorsque je sors de l’Assemblée, mais je risque de ne pas y voir grand monde !  


        🎬 Cliptiktok


"Caroline est une femme d'engagement, de convictions et je dirais même de combat, quand il s'agit de défendre les valeurs de la République. Je l'ai rencontré dans le premier quinquennat du Président Macron, dans le 18eme et j'ai d'abord été marqué par son dynamisme et ses multiples engagements, cela m'impressionnait ! Au moment de repartir en campagne lors des élections de 2022, lui proposer d'être ma suppléante était pour moi une évidence. Depuis ce jour, elle continue de m'impressionner en se démenant sur tous les fronts, à l'Assemblée pour une justice plus humaine notamment, sur le terrain des 17eme et 18eme arrondissement, sur le champ humain tout simplement pour faire revenir nos otages depuis le 7 octobre".


Propos recueillis par  Nora  Ansell-Salles  auprès de Caroline  Yadan et Stanislas  Guérini 

samedi 12 août 2023

Retisser le monde sur un juste métier : une géopolitique du soin et des réparations.🌍 💬🚨🚨🚨

        Clip tiktok 🎬

"La conscience de soi est une prise de possession"
Bernard B. Dadié, Opinions d'un Nègre.

Consultant en stratégie d'images et arts visuels, critique d'art et curateur franco-ivoirien, Franck Hermann Ekra est membre de Open section de Aica international (Association internationale des critiques d'art, fondée sous l'égide de UNESCO). Premier lauréat du Prix Aica international pour la jeune critique, il est membre fondateur de la Fondation Bibliothèque-Archives Bernard Binlin Dadié dédiée au rayonnement de l'œuvre de l'écrivain et homme politique ivoirien. Il en préside la Société des amis.

Si le vingtième siècle s'est inscrit dans la mémoire collective comme étant celui de la guerre, le vingt et unième s'affirme comme celui d'une géopolitique de l'émotion et du sentiment public, fondée sur l'économie de la dette et le ressentiment. 

Le discours fondateur du président de la République française, Emmanuel Macron, lors de son premier voyage officiel en terre africaine, en 2017 à Ouagadougou, a replacé la question des restitutions du patrimoine culturel et cultuel spolié au coeur des relations internationales. L'ancien assistant éditorial du philosophe Paul Ricœur pendant la rédaction de "La mémoire, l'Histoire, l'oubli", ne se doutait certainement pas qu'il créerait un effet d'emballement chez ses voisins (L'Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne se livrent à une course à l'échalote. L'Italie s'inscrit quant à elle du côté des requérants...), autour d'une des trois questions géopolitiques majeures de notre temps : la terreur extrémiste, l'angoisse écologique, la justice restaurative. 

Mais Emmanuel Macron n'est pas le premier chef d'État à inscrire à l'agenda international, la diplomatie culturelle des restitutions, même si une sorte d'oubli de réserve a prévalu jusqu'ici. En 1973, il y a exactement un demi-siècle, le Maréchal du Zaïre Mobutu Seseseko, portait cette revendication à la tribune de l'ONU lors de ses Assemblées annuelles. Il invitait par ailleurs l'Association internationale des critiques d'art (Aica international, fondée sous l'égide de UNESCO), à soutenir ce plaidoyer pour aider le Continent africain à recouvrer la mémoire, après le traumatisme colonial qui fut avant tout celui de la dépossession. L'équipée de Aica, s'était effectuée sous le slogan "Aica rencontre l'Afrique". 

Depuis ce sont les acteurs de société civile Afro-descendants qui s'en sont fait les porte-voix au sein même de l'Empire, de manières parfois spectaculaires, la transformant en un enjeux de politique intérieure. Le cinéma s'est emparé du sujet. Dans le film culte "Black Panther" (2020), qui s'inscrit dans le registre hollywoodien du cinéma dit de sécurité nationale, l'antihéros Killmanger se rend au Museum of Great Britain, pour réclamer des objets ancestraux provenant du Wakanda. La conservatrice lui oppose une fin de non recevoir. La fiction rejoint le réel !

Du 22 au 24 août 2023, la Fondation Open Society, organise à Accra un sommet mondial pour la restitution du patrimoine africain. Le choix de ce pays largement ouvert à l'accueil des Afro-descendants et au tourisme mémoriel (Elmina, Cape Coast), indique que le centre de gravité s'est déplacé. C'est d'ailleurs son président, Nana Akufo-Addo, qu' Emmanuel Macron avait convié en juillet 2019, pour son grand débat élyséen à vocation économique avec les diasporas africaines, "Parlons Afrique". 2019 avait été consacrée "Année du retour" des descendants d'Esclaves au Ghana. Pour le président français, il s'agissait non seulement de séduire la part africaine d'une France archipelisée, mais aussi de changer les perceptions sur les deux versants de la Méditerranée. Lors du Forum de Paris sur la paix cette même année 2019, Open Society annonçait investir en soutien d'une coalition pour les restitutions, 15 millions de dollars pour 4 ans. Voilà l'acte joint à la promesse d'engagement.

Je suis ravi de modérer le premier pannel de cette rencontre qui s'intitule , "Les restitutions du patrimoine africain : qu'est ce que c'est et pourquoi est-ce important?". Trois intervenants nous entreriendrons de ce sujet à partir de leur expertise spécifique (Nana Offoriata Ayim, Victor Ehikhamenor, Toussaint Kafarhire Muruhla). 

À un moment où des pays comme la France semblent retropédaler devant les résistances d'un "État profond" du patrimoine se justifiant par un principe d"inaliénabilité des collections en dépit de la provenance frauduleuse ou suspecte des objets conservés, il est urgent de penser des stratégies adaptées. L'héritage culturel est chose trop sérieuse pour être abandonnée aux politiques inégalitaires de coopération entre États. Il nous faut repenser les formes d'appropriation, et défendre le droit à reconnexion des sociétés avec leur génie créatif ancestral. 

Nous nous retrouverons ensuite, en fin de symposium, en atelier de travail pour remettre ces questions qui relèvent du conflit de mémoire, de la lutte pour la reconnaissance et de l'éthique relationnelle, sur le métier afin de parfaire notre quête de justice patrimoniale. Un geste politique supranational s'il en est...

Franck Hermann Ekra 

👉Pour aller plus loin :

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Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès  de  Franck Hermann  Ekra 

🤔QUESTION:
Êtes-vous "POUR" ou "CONTRE" la restitution  des œuvres d'Art❓️ 
"POURQUOI"...


jeudi 21 avril 2022

Débat MACRON/LEPEN : le vrai du faux

vrai ou fake Débat de la présidentielle : on a vérifié douze affirmations d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen

Au cours de leur duel télévisé, mercredi soir, les candidats ont manipulé les chiffres et les faits récents ou plus anciens. Franceinfo s'est assuré de leur véracité.

https://mobile.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/vrai-ou-fake-debat-de-la-presidentielle-on-a-verifie-douze-affirmations-d-emmanuel-macron-et-marine-le-pen_5093455.html


UN REGARD QUI COMPTE POUR LES MUTUALISTES...

http://pressentinelle2.blogspot.com/2022/04/le-regard-detienne-caniard-sur-le-debat.html

dimanche 17 avril 2022

Joyeuses Pâques

Joyeuses Pâques ensoleillées, fleuries & parfumées au bonheur et à la joie.
Amitiés mutualistes
Nora
Crédit photo: Evelyne Delicourt/Massol 
consoeur journaliste✒ 

DIMANCHE PROCHAIN
2ème tour de l'élection présidentielle: 
À LIRE, FAIRE LIRE ET RELAYER LARGEMENT DANS VOS RÉSEAUX...
👉Déclaration : pour préserver la République démocratique, laïque et sociale, la Mutualité Française appelle à battre l’extrême droite en votant pour Emmanuel Macron - La Mutualité Française

vendredi 8 avril 2022

L'épisode 5 du Candidat. - Avec vous

Épisode 5 du Président/candidat

Dimanche, chacun votera selon ses convictions.

10 AVRIL : 1er tour de l'élection présidentielle 2022
Le 🗳 est un DROIT, l'exercer est un DEVOIR citoyen.

DIMANCHE: 
l'important est de voter pour faire perdre 👉l'abstention.

Bon week-end à tous

vendredi 1 avril 2022

jeudi 3 mars 2022

✒LETTRE AUX FRANÇAIS🇫🇷

Cette page sera actualisée des épisodes des clips de campagne du Président/candidat

🎬CLIP DE CAMPAGNE
Titre : Le candidat
Épisode 1
Prochains épisodes tous les vendredis autour de 18H

Épisode 2

Lettre aux Français 
Emmanuel Macron
Déclare sa candidature: 




mercredi 5 janvier 2022

L'emmerdeur n'est pas forcément celui que l'on croît...


Au final qui emmerde qui ?

De l'art, plus que jamais nécessaire, de faire la différence entre le texte et le CON...texte...
Nota: parmi les personnes non vaccinées figurent des malades dont la pathologie présente une contre indication au vaccin.

lundi 6 mars 2017

SuperCent,1ère centrale d'achat des opticiens indépendants réagit aux propositions des candidats

SuperCent, la première centrale d’achat des opticiens indépendants, qui fédère 3500 opticiens, réagit aux propositions des candidats sur la santé et notamment le remboursement de frais d’optique.

François Fillon, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon proposent un remboursement à 100 % par l’Assurance Maladie des lunettes (dès 2017 pour les lunettes pour enfants pour F. Fillon, à l’horizon 2022 pour tous pour E. Macron).

Au-delà de leur financement, ces propositions appellent plusieurs remarques :

  • Alors que l’optique représente un des principaux postes de remboursement des mutuelles, cette prise en charge va-t-elle impacter à la baisse le tarif des mutuelles pour les citoyens ?
  • Quelle sera la somme allouée au remboursement à 100 % et quel impact cette somme aura-t-elle sur la qualité des verres et des montures ?
    • Aujourd’hui pour les moins de 18 ans, la monture de lunettes est remboursée par l’Assurance Maladieà hauteur de 18,29 € et les verres de 7 à 27 € par verre selon le degré de correction nécessaire.

Ces mesures pourraient avoir des incidences favorables, en ce qu’elles permettrait à tous les citoyens de s’équiper en lunettes à minima, sous réserve que la liberté de choix reste entière pour chacun.

Les opticiens indépendants, soucieux de fournir les équipements les mieux adaptés, doivent toujours être en capacité de proposer une large gamme de produits répondant aux meilleurs critères de qualité.

C’est la condition sine qua non pour maintenir une filière optique dynamique et créative, au service de la santé visuelle des Français et pour continuer à soutenir le made in France.

Jérôme Schertz, Directeur général de SuperCent, est à la disposition des journalistes pour tout complément d'information.



A propos de Supercent Née début 2016 du rapprochement entre les groupes All et Luz, Supercent fournit 3500 points de vente d’opticiens indépendants (sur les 6000 du marché français), ce qui en fait la première centrale d’achat de l’optique. Au-delà d’obtenir des tarifs négociés, l’objectif de cette alliance est de déployer des innovations et des services pour permettre aux opticiens indépendants de s’adapter aux mutations du marché et des consommateurs, notamment via le digital. Les 2000 points de vente membres d’All et les 1500 de Luz conservent leur politique commerciale propre, ainsi que leurs services spécifiques.



Catherine KABLE
Kablé Communication Finance
11, rue du Marché Saint Honoré - 75001 Paris
Tél. : 01 44 50 54 75
catherine.kable@kable-communication.com
www.kable-communication.com




 
NDLR: La Mutualité a, elle aussi, interpellé les candidats  à la présidentielle Vidéo sur mutualite.fr | : les candidats au

vendredi 8 juillet 2016

Best-of du 8 juillet 2016 Spécial Euro 2O16



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A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR 
■ clip institutionnel 2015 https://vimeo.com/132203098?ref=tw-share

   TRÈS BON WEEK-END

Dimanche les Français auront les yeux et le cœur tournés vers le stade de France :

ALLEZ LES BLEUS
Ils vont transformer notre rêve en réalité!



 Jeudi c'est le 14 juillet
 Bonne fête nationale à tous!