Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 26 septembre 2013

l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé.

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI (Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie). Serge Brichet, son président, estime que l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé. A défaut, l'écart se creuserait entre le public et le privé en matière de protection sociale avec un risque de tensions sociales.





 

« L'État doit renforcer les transferts de solidarité sur la protection sociale de ses agents », Serge Brichet, MGEFI
 

Les clauses de désignation des opérateurs de la santé par les branches du secteur privé ont été censurées par le conseil constitutionnel. Pourrait-il en être de même pour le référencement qui s'applique dans la fonction publique d'État ?

La cour des comptes a eu l'occasion de contester le principe du référencement sans mesurer de mon point de vue les différences entre ce dispositif et celui des contrats collectifs auquel il ne peut être assimilé. La participation de l’État a pour but de financer les transferts de solidarité assurés entre les actifs et les retraités, entre les isolés et les familles et entre les niveaux de revenu. Nous aimerions bien que ces transferts de solidarité soient encore davantage valorisés lors du prochain référencement de 2016. Pour autant l’Etat a-t’il les moyens de prendre en charge 50 % du coût de la complémentaire santé et de la prévoyance de ses agents comme la loi y contraint le secteur privé ? La somme des transferts de solidarité octroyé dans le cadre des référencements est de l'ordre de 80 millions d'euros. On est loin des milliards que l'état employeur devrait mettre sur la table pour mettre en place d'un régime obligatoire. Ne pas renforcer la prise en comptes des transferts de solidarité contribuerait à creuser l'écart entre le public et le privé en matière de protection sociale et serait sources de potentielles tensions sociales.

 

En quoi considérez vous que vous contribuez à la cohésion sociale ?

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI.  D'une certaine façon, nous présentons les caractéristiques de mutualisation d'un régime obligatoire. Les cotisations des retraités n'explosent pas et les conditions d'adhésion sont aménagées pour les jeunes adhérents pendant les deux ou trois premières années. Ce sont finalement les 35 - 55 ans qui payent à la fois pour les jeunes et les retraités alors qu'ils consomment le moins de prestation. C'est naturellement cette tranche d'âge qui est la plus exposée à la concurrence. Or c'est sur elle que repose la cohésion sociale que l'état doit contribuer à assurer par une compensation des transferts solidaires. En quelle que sorte une aide aux aidants.

 

Est-ce uniquement financièrement que l'État peut contribuer à renforcer cette cohésion sociale ?

La reconnaissance d’un vrai statut mutualiste pour les militants permettant le  fonctionnement et la vie démocratiques de la mutuelle est également souhaitée. De notre côté, il nous appartient d'intensifier nos relations avec les organisations syndicales, qui sont nos partenaires privilégiés dans la défense des droits des fonctionnaires.

 

Qu'est ce qui explique que cette tranche critique des 35 - 55 ans continue de vous suivre ?

Une réelle fidélité à la mutuelle due certainement à la pertinence des garanties et la qualité de service rendu.  La MGEFI vient d’ailleurs d’être certifiée norme ISO 9001 pour sa relation à l’adhérent. Nous avons, en outre adapté notre offre. 50 % de nos adhérents ont opté pour une couverture qui ne complète pas systématiquement les remboursements de la sécurité sociale jugés non pertinents mais propose en revanche de l'ostéopathie ou encore de la chirurgie oculaire. Cette formule permet de faire baisser la cotisation de 15 %.

 

Comment parvenez-vous à limiter le siphonage d'une partie de vos adhérents par les contrats collectifs obligatoire de leur conjoint ?

Une circulaire stipule qu’un fonctionnaire couvert par sa mutuelle professionnelle ne peut se voir opposer le caractère obligatoire du contrat collectif de son conjoint. Nous demandons à ce que cette circulaire soit sécurisée par un décret. Nous proposons par ailleurs aux fonctionnaires qui désirent rejoindre le contrat collectif de leur conjoint de conserver un pied dans notre couverture au travers d'une cotisation de maintien qui coûte environ 50 € par an. L'occasion de rester couvert au niveau de la prévoyance par exemple.

 

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mardi 24 septembre 2013

C'est à lire : interview de Serge Brichet dans Miroir social de ce jour....


 
 
Serge BRICHET Président de la MGEFI

Par Rodolphe Helderlé - Miroir Social du 24 septembre 2013

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI (Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie). Serge Brichet, son président, estime que l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé. A défaut, l'écart se creuserait entre le public et le privé en matière de protection sociale avec un risque de tensions sociales.

 

jeudi 11 avril 2013

Information sécu ...

Réforme de l'Etat. Le second Cimap esquisse les premières mesures du "choc de simplification" annoncé par François Hollande



Tous les ministres étaient conviés le 2 avril à Matignon pour un deuxième comité interministériel de modernisation de l'action publique (Cimap) afin de donner suite au "choc de simplification" souhaité par le président de la République. Il en ressort une série de 30 nouvelles "décisions" concernant à la fois la poursuite de l'évaluation des politiques publiques (un nouveau cycle d'évaluations couvrira le second semestre), la modernisation des administrations relevant de chaque ministère, l'allègement des normes (les administrations devront adopter "une interprétation facilitatrice" - moratoire général sur les nouvelles normes), la rationalisation des achats de l'Etat, la rationalisation du paysage des agences et opérateurs de l'Etat, la suppression d'une centaine de commissions administratives (sachant qu'une autre vague suivra d'ici à l'été), l'ouverture des données publiques (open data), la simplification des démarches en faveur des particuliers et des entreprises. Les mesures de simplification engagées en décembre 2012 portent leurs premiers fruits. Il est ainsi possible de déclarer en ligne et en une seule fois le décès d'un proche auprès des principaux organismes concernés (Cnav, Cnaf, Ircantec ...).



Le mouvement de simplification engagé se poursuit et son ambition s'accroît avec de nouvelles mesures. Un site proposant une information adaptée sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé à destination des usagers et de leurs représentants est prévu en 2013. Pour 2014, une procédure de déclaration de grossesse en ligne sera mise en place d'ici le premier semestre. Du côté des entreprises, des travaux de simplification seront engagés sur dix formulaires courant 2013 (s'ajoutant au pré-remplissage de la C3S décidé lors du premier Cimap).


"La plupart de ces décisions sont à placer dans la continuité de celles qui avaient été listées lors du premier Cimap de décembre 2012 et devront être concrétisées par des annonces plus précises attendues dans les mois qui viennent. En sachant aussi que d'autres mesures destinées aux entreprises interviendront en avril lors d'un séminaire gouvernemental sur le bilan du pacte de compétitivité", souligne Localtis.info. Un prochain Cimap se tiendra dans trois mois.


 


La MSA lance son appli mobile "ma MSA & moi"



La Mutualité Sociale Agricole lance son appli mobile "ma MSA & moi" permettant aux assurés du régime de consulter en temps réel où qu'ils soient leurs paiements et remboursements concernant la santé, la famille, la retraite ou encore l'action sociale. Cette application est la première à proposer un test d'éligibilité à l'ACS et à la CMU-C sur smartphone ouvert à tous les publics, qu'ils relèvent de la MSA ou non. Enfin, un fil d'actualité permet de se tenir informé, en temps réel, sur toutes les nouveautés de la MSA. Avec cette application, la MSA entend compléter et élargir son offre digitale au service de ses adhérents déjà constituée de sites Internet, de plus de 50 services en ligne et d'une présence sur les réseaux sociaux.



L'application "ma MSA & moi", gratuite, est disponible sur Apple store et Google play. Les identifiants de connexion de l'espace privé mobile MSA sont identiques à ceux de l'espace privé internet.


 


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 546 du 24 mars 2013




1 -

Circulaire Ucanss n° 013-13 du 29 mars 2013 sur les conditions d'inscription sur la liste d'aptitude aux emplois d'agent de direction dans la Sécu - (1744)



2 - Le billet "




3 -

Ricordeau s'en va. Quel bilan ! - Déclaration CGT du 26 mars 2013 - (593)



4 - Perspectives du système de retraite en 2020, 2040 et 2060. Le COR examine les projections régime par régime -




5 -




6 -

La lettre de la Michodière 12-2013 du 29 mars 2013 - SNFOCOS - (528)

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