Nora ANSELL-SALLES

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samedi 28 octobre 2023

INTERVIEWS/PORTRAITS D'AMBASSADEURS : Armand Guy Zounguere-Sokambi ancien ambassadeur de Centrafrique


Diplomatie multilatérale … Diplomatie financière et Diplomatie environnementale  
      
COUP DE PROJECTEUR
sur la trajectoire  atypique de l'Ambassadeur Zounguere-Sokambi

Avant-Propos 

Le parcours de l’Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi  a été dès son enfance marqué par ses rencontres avec des hommes politiques, des diplomates chevronnés et par son intérêt pour la Nature.  
Cela n’a pas été facile de lui faire accepter de répondre à nos questions sur sa personnalité et sur son parcours de diplomate, tant l’homme est discret. Un parcours de vie et un cursus universitaire où s’entremêlent stratégie et prospective ont renforcé ses prédispositions d’observateur. 
L’homme vous met à l’aise d’entrée de propos mais demeure prudent et son sens de discernement en action. Diplomate de toute instance, il demeure alerte. 
Faisant de l’industrie du savoir et des connaissances son credo et préoccupé à faire le plaidoyer pour la biodiversité en Centrafrique et en Afrique centrale. Il est cofondateur du Groupe Kara (Fonds d’investissement et Société de Conseil en Investissement) et de Kara Nature, une association constituée en laboratoire d’idées pour la sauvegarde de la chaîne de valeur des biens et services des aires protégées en Centrafrique et de la Forêt et bassin du Congo. 
Il est Grand Officier dans l’Ordre National de la Dignité centrafricaine et Commandeur dans l’Ordre de la reconnaissance Communautaire (CEMAC). 

👉 Bonjour Ambassadeur Sokambi, si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Je ne suis pas dépourvu de sourcils et de cils comme Monna Lisa, La Joconde pour qu’un auto portrait puisse être attrayant. Laissons Léonard de Vinci parler de son œuvre (rires). Un auto portait venant de la même personne a le risque être ostentatoire.  

✒️Mon auto portrait : 
Il est libre dans ses propos. Il déteste l’exploitation de l’ignorance du savoir et des connaissances, toujours prompt à dénoncer les abus de pouvoirs -il en a souvent payé le prix-. Il prône les valeurs humanistes et intellectuelles pour l’amélioration de l’Homme et de la société. Il s’avoue pugnace...


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans ?

C’est l’âge des choix incertains, je rêvais de faire médecine tout en admirant le métier de Diplomate qu’incarnait pour moi un de mes oncles, l’Ambassadeur Simon-Pierre Kibanda. 
     
Comme beaucoup d’étudiants, j’ai travaillé pour faire face aux frais de mes études, une formation d’aide-soignant m’ayant permis de travailler de nuit à l’Hôpital de Meulan (Yvelines). Concilier études et travail n’est pas chose aisée pour satisfaire un rêve de s’inscrire en 1ère année de médecine. L’idée d’emprunter le chemin de la profession de kinésithérapeute m’a quelque peu effleuré l’esprit. 

J’obtiens mes diplômes de Licence et Maîtrise en Administration des Entreprises ; mon mémoire de fin d’étude portant sur les Perspectives de Développement économique en Pologne (L’époque de Lech Walesa). Le processus de l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne m’incite à suivre un cursus de formation qualifiante en économie du développement ainsi approfondir mes connaissances en politique externe de l’Union européenne et sur les relations Union européenne/Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). 

Des rencontres vont dessiner ma carrière, une rencontre avec l’Association pour la Fondation France-Pologne et ensuite avec M. Ange-Félix Patassé en exil en France. La première me donnera l’opportunité de découvrir les mécanismes des décisions européennes et la complexité des relations multilatérales de la Pologne, découvrir la Pologne pour la collecte des matériaux de ma recherche et le second m’offrira l’opportunité de m’impliquer des questions du partenariat au développement ACP/Ue ; conventions de Lomé ainsi que des FED. Ceci sans le vouloir me ramènera vers un rêve caché. Être diplomate. Diplomate comme un de mes oncles, Tonton KIBANDA. 


👉 Comment s’est traduit par la suite, vos relations avec M. Ange-Félix Patassé ?

A la date des résultats des élections présidentielles en Centrafrique, par lesquelles, Ange-Félix Patassé fut élu Président de la République centrafricaine, je me trouvais en Pologne pour une mission de l’Association de la Fondation France Pologne. 

Le 4 novembre 1993, j’effectue le déplacement à Bangui et avais été reçu en audience par le Président de la République. Sous mandat de chargé de mission auprès de l’Association pour la Fondation France Pologne, je faisais périodiquement des déplacements à Bangui et traitais en informel les dossiers de coopération au développement du Fonds FED.

Je fus nommé Représentant Permanent Adjoint de la République centrafricaine auprès de la Commission européenne à l’Ambassade de Centrafrique (Belgique). 
Deux années plus tard, le Président de la République me confia la charge de représenter la République centrafricaine en qualité de chef de mission et d’Ambassadeur près du Royaume de la Belgique, du Grand-duché de Luxembourg, des Pays Bas, de la Norvège, du Danemark et l’Union européenne.

La charge de chef de mission, Ambassadeur de Centrafrique en Belgique me sera confiée durant plus d’une dizaine d’années. Cette longévité me donnera la position de Vice-Doyen du Corps Diplomatique du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).  


👉 A la fin de votre mission d’Ambassadeur de Centrafrique en Belgique, vous avez été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)... 

Effectivement, le 15 janvier 2013, j’ai été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Région Afrique centrale (CEEAC) avec résidence à Bruxelles (Belgique) auprès de l’Union européenne, de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l’Organisation Internationale de la Francophonie et du Secrétariat général du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Une première pour la CEEAC, c’est sans doute la traduction d’une vision multilatérale de M. Nassour Guelengdouksia Ouaïdou (Secrétaire Général de la CEEAC (2012-2013, Ancien Premier ministre du Tchad de 1997 à 1999). 


👉 Quels souvenirs conservez-vous de votre carrière de diplomate multilatéral ?

Les souvenirs... je pourrais vous en citer deux ou trois. 


Le premier est le dialogue politique entre la délégation ACP et Cuba à la Havane, conduit par la République centrafricaine assurant la présidence en exercice du Groupe des États ACP. Fidel Castro, Président de Cuba nous accorda une audience de 1h du matin à 4 heures. 
Un personnage ! De ces échanges, il vous reste des leçons d’humilité devant les grands problèmes du monde. Il fallait tenir ce défi d’organiser un dialogue politique ACP/Cuba face à la réticence du Comité des Ambassadeurs de la Commission européenne.


Le second souvenir fut la signature de l’Accord de Cotonou -Accord de Partenariats ACP-CE, le 25 juin 2000 à Cotonou (Bénin) sous la présidence en exercice de la République centrafricaine. 
Une fierté de contribuer en tant qu’Ambassadeur à la visibilité de son Pays et de voir son drapeau flotter à la Présidence du Groupe des États ACP. 

Le troisième souvenir me ramène à la présentation de mes lettres de créances à Sa Majesté, le Roi Harald V de Norvège. En pleine audience dans le salon d’apparat du Palais à Oslo, mon épouse et moi apercevons des passants traversant le jardin royal … le Souverain lut notre surprise et étonnement, il s’interrompit et me dit  « M. l’Ambassadeur, il n’y a pas de barrière autour du Palais royal. C’est un lieu public ». Quelle belle leçon du bien public commun. 


👉 Nous avons lu que vous aviez été chargé de cours à Lille 2, où 
trouviez-vous le temps pour vous consacrer à l’enseignement ? 

Après une dizaine d’années en poste en tant que Chef de mission diplomatique, mon attrait pour le savoir intellectuel me fait reprendre en parallèle le chemin de la faculté des Sciences juridiques, section Sciences Politiques (Université Lille 2 - France). 
J’ai encore à l’esprit l’interrogation du Doyen de la Faculté, « M. l’Ambassadeur, vous avez coché toutes les cases des Sciences politiques, qu’attendez-vous des cours en Sciences Po ». Je lui ai répondu que je savais jouer la musique politique mais pas lire les notes de musique en Sciences Politiques … et revenais à l’université pour apprendre à lire les notes.
Il fallait répondre aux exigences du système LMD (Licence, Master, Doctorat) pour prétendre à une inscription en année de Doctorat. Chiche !! c’est parti… je m’inscris à la faculté de Sciences Politiques à Lille 2 et obtiens mon Master 1 et 2 - spécialité Action Humanitaire et crises - et ensuite un doctorat avec comme sujet de thèse : les influences multilatérales dans le Golfe de Guinée.
Je bénéficiais de l’autorisation de Monsieur le Secrétaire Général de la CEEAC pour être chargé de cours en Master 2 à l’Université Lille 2 (France). Mes cours ont porté sur les questions de relations extérieures de l’Union européenne et de l’Architecture paix et sécurité de l’Union africaine. 
Ces mêmes thèmes m’amèneront à intervenir sur l’invitation de M. Christian Deblock, Professeur titulaire, chercheur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), département de sciences politiques, à des conférences/causeries. 


👉 Vous reste t-il du temps pour une vie privée ?

C’est en prenant du temps pour une vie personnelle qu’on peut avoir de l’énergie pour une vie professionnelle. Le diplomate peut avoir une vie personnelle.  Les occasions sont multiples pour qu’il profite du temps pour le sport (marche, le golf), pour la culture (visites de musées, des rencontres universitaires), et pour la musique. 
Le diplomate a également le privilège et l’opportunité de voyager. C’était parfois pour moi l’occasion de voyager en famille en période de vacances scolaires, un plaisir d’embarquer les enfants avec soi.  


👉 Dans quel domaine vous êtes-vous reconverti ?  

En 2015, j’ai occupé les fonctions de Vice-Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et Président ad intérim après la nomination du Président Abbas Mahamat Tolli au poste de gouverneur de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale).


Le 21 juin 2017 à Rabat, j’ai signé une convention avec M. Mohammed Boussaid, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc pour la prise de participation du Royaume du Maroc au capital de la BDEAC. 
Le 31 décembre 2017, j’ai achevé le mandat de la République centrafricaine au poste de Vice-Président à la BDEAC.

En 2018, je suis devenu Président du Conseil d’Administration du Fonds Kara Investment Fund, Fond d’Investissement domicilié au Luxembourg (Grand-Duché) et Administrateur de Kara Capital, société de Conseil en Investissement (Belgique). 


👉 Il n’y a pas qu’une vie dans la vie… pensez-vous déjà à la prochaine étape ?

Les vies adultes d’aujourd’hui sont devenues plus longues, plus connectées et plus mobiles qu’autrefois. La plupart des adultes vivent plusieurs vies en une. Profitons-en pour partager les valeurs humanistes, le savoir et les connaissances.
L’État centrafricain a promulgué le 30 novembre 2020, la loi portant code de gestion de la faune et des aires protégées en République centrafricaine notamment la création d’une agence nationale de gestion des aires protégées. Une opportunité pour le plaidoyer de cette réappropriation par la jeune génération des savoirs et connaissances fauniques et de la biodiversité.  
Préoccupé à promouvoir la connaissance et le savoir sur les aires protégées, j’ai cofondé KARA NATURE, une association de droit centrafricain pour la réappropriation du patrimoine de la biodiversité.
La prochaine étape, c’est un défi à relever :  créer les conditions de la réappropriation culturelle des aires protégées par la jeune génération et constituer par le groupe de travail thématique des forces de propositions pour la mise en œuvre de l’Agence Nationale de Gestion des Aires Protégées. 
KARA NATURE est membre de réseau des Experts de développement des Territoires et du Tourisme en Afrique Centrale (RETAC). Une association à vocation sous régionale qui travaille dans le cadre de la valorisation des secteurs de l’économie verte en Afrique centrale 
KARA NATURE a accompagné l’association Éco-cités pour l’organisation d’un séminaire sur l’économie circulaire /Africa 21 du 24 au 27 octobre 2022 à Orléans (France) ; cela a donné l’opportunité de partage d’expériences entre les collectivités de la région Centre-Val de Loire et les institutions des secteurs public et privé d’Afrique sur le traitement, la gestion et la valorisation des déchets. Partage d’expériences entre les collectivités de la Région Centre.


👉 La situation des Parcs nationaux en Centrafrique vous préoccupe, Comment imaginez-vous les actions de l’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores ? 

J’ai découvert la richesse de la faune et de la flore du parc national du Manovo-Gounda St Floris dans les années 90. Il y a de cela 2 ans, j’ai lu un rapport du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO sur les patrimoines en péril dont le parc national de Manovo du fait des braconnages. Après avoir procédé à des échanges avec une association de juristes sur le corpus juridique relatif au droit international public des faunes, des parcs nationaux et des aires protégées ainsi que pour l’intégrité territoriale de la faune et de la communauté locale, j’ai élaboré une note de cadrage sur la réappropriation des savoirs et des connaissances de la biodiversité et l’éco-tourisme en Centrafrique.
Cette note de cadrage fut envoyée aux instances dirigeantes de la COMIFAC et l’équipe du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO. Ces institutions ont été accessibles à nos suggestions. 
Depuis le réseau de réflexion s’agrandit avec d’autres associations et agences nationales des aires protégées. 
KARA NATURE est invitée par l’Agence Nationale des Aires Protégées d'Albanie du 30 octobre au 2 novembre prochain à Tirana pour des visites de sites et échanges sur d’éventuels partenariats.  

Le défi majeur de cette agence nationale serait de mener une politique de réappropriation culturelle par la population africaine de la biodiversité, de leur proximité avec la nature et la sauvegarde des droits inaliénables de la population autochtone ainsi que de la place de l’Homme dans cette politique. 
Elle devrait s’inscrire dans l’utilisation des outils et des méthodes à hautes technologies de surveillance et de suivi écologique pour les parcs nationaux.  
L’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores serait également un outil de diplomatie environnementale et financière pour la République centrafricaine. 
Une réflexion prospective permettrait de tracer des pistes de formulation des propositions sur le système de gestion et de ressources financières permettant à l’Agence nationale de se doter d’un mécanisme durable d’autonomie administrative et financière. 


👉 La personne que vous êtes aujourd’hui a-t-elle réalisé ses rêves d’enfant ?

Les rêves d’enfant nous accompagnent tout au long de notre vie. Je pense qu’il me faudra plus d’une vie pour réaliser mes rêves. 
J’ai la faiblesse de croire que nous devons accompagner cette jeunesse africaine qui rêve de se réapproprier son histoire et son environnement naturel. Les politiques publiques devraient accroître les conditions d’accompagnement et de mesures incitatives pour la réalisation de ces rêves. 
J’ai sans doute eu l’opportunité de rencontrer de bonnes étoiles qui ont aidé ce parcours de vie. 
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles  Legrand auprès  de l'Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi 

Ndlr : le morceau  musical Sky🎶  est signé de White Corbeau qui n'est autre que le fils de l'ambassadeur.
C'EST À  LIRE 📰
Précédent paru dans la galerie de portraits  d'ambassadeurs de "Mine d'Infos" :

samedi 25 mars 2023

Tribune de Gilles Djeyaramane


Après un mois de mars censé célébrer la Francophonie en France et dans le monde, force est de constater que l’événement a été peu couvert par les médias français. Aussi, il est légitime de s’interroger sur la compréhension et l’appropriation du concept par les français. Cette quasi-absence de reprises médiatiques confirme qu’il « manque une pièce au puzzle institutionnel » de la Francophonie dans son berceau. Ne faut-il pas faire preuve d’ambition en créant une délégation interministérielle ou un Haut-Commissariat à la promotion de la Francophonie en France ?

Peu de ministre et de personnalités en capacité d’incarner et de donner corps à la Francophonie au niveau national

Attardons-nous quelques minutes sur les profils et les bilans des personnalités qui se sont succédés à la tête du portefeuille de la Francophonie depuis 1986.

Les derniers gouvernements français sous la Présidence d’Emmanuel Macron ne comportaient pas de ministère ou de secrétariat d’État dédié uniquement à la Francophonie. Certes, Jean-Yves Le Drian, Ministre des Affaires étrangères ou Jean-Baptiste Lemoyne Ministre délégué y étaient sensibles, ce dernier aurait même réussi à arracher au Président le privilège d’accoler le terme Francophonie à son titre ministériel.

Auparavant pourtant, une dizaine de personnalités ont occupé la fonction avec des bilans plus ou moins discutables. Des Ministres de la Francophonie qui cumulaient la fonction de ministre de la Coopération sans y accorder une réelle importance. Des intellectuels et des artistes, dont un des plus prestigieux fut Alain Decaux de 1988 à 1999. Mais, depuis Alain Decaux, et loin de toute volonté d’offenser ses successeurs, peu de « poids lourds » médiatiques ont rempli la mission avec autant de « panache ».

Un outil de « soft power » indispensable pour renouer les liens avec les opinions publiques africaines  

Ces dernières années, la France a perdu son influence en Afrique francophone et son capital sympathie auprès des populations Africaines. Plusieurs coups d’état ont renversé des dirigeants plus ou moins francophiles : Mali, Burkina Faso ou Guinée.  Le nouveau quinquennat représente une occasion de restaurer les liens coupés par une succession de maladresses aussi bien au plus haut niveau du pouvoir que dans la façon dont les citoyens français perçoivent les populations de ces pays.  Il s’agirait de remettre à plat la relation entre la France et ses anciennes colonies en construisant un nouveau cadre relationnel entre leurs peuples. La Francophonie par la relation égalitaire et décomplexée qu’elle implique peut en constituer le tuteur. Sa promotion peut être l’occasion de rappeler la densité et la richesse des liens entre tous les Francophones et l’existence d’une communauté de destin. Les secteurs de coopération francophone sont multiples : promotion de la langue française, éducation, transferts de technologie, développement, santé …. Mais le travail d’appropriation culturelle doit commencer sur le territoire français métropolitain avant de trouver un relais international.

Un délégué interministériel indispensable

Dans cette optique, la création d’une délégation interministérielle ou la nomination d’un Haut-Commissaire constituerait une innovation structurelle importante en vue d’une plus grande promotion de la Francophonie. Cette délégation renforcerait l’action des ministres français en charge des Affaires étrangères, de l’économie, de la défense, de la santé en y apportant cohérence, volontarisme et pragmatisme.

Ce responsable exercerait des fonctions proches de celles d'un secrétaire d'État tout en étant rattaché directement au Premier ministre et donc sans dépendre d'un ministre de tutelle.

Le délégué assurerait la coordination et l’harmonisation des programmes d’actions en matière de Francophonie. Il mobiliserait l’ensemble des acteurs français étatiques ou privées potentiellement concernés : élus, services centraux et déconcentrés de l’Etat, établissements publics, associations œuvrant dans les domaines de la Francophonie. Les régions, les départements mais aussi les communes seraient invitées à développer la Francophonie dans leurs politiques publiques.

Par exemple, des échanges de lycéens, la création d'un Erasmus francophone,  le développement d’une coopération décentralisée en matière économique au niveau des départements pourrait être soutenus, la création de correspondants municipaux à la Francophonie serait encouragée dans les communes (à l’image des correspondants municipaux à la défense, les CMD), etc…

Les grandes institutions dédiées à la recherche ou à la promotion de la santé par exemple (prévention ou recommandations en santé par exemple) verraient leurs actions et leurs travaux relayés dans l’espace francophone.

Enfin, le délégué participerait aux propositions et à la veille législative en matière de Francophonie. Bien évidemment, les missions de l’actuelle délégation interministérielle à la langue française pour la cohésion sociale trouveraient leur place dans cette entité aux missions élargies mais concrètes car en prise directe avec les réalités du terrain.


Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles


EN SAVOIR PLUS
Gilles Djeyaramane est actuellement élu à la citoyenneté, à la Francophonie et aux relations avec les cultes à Poissy (Yvelines) dans l'équipe dirigée par Karl Olive, maire de Poissy. De 2014 à 2020, il a été élu au cadre de vie, à l'environnement et aux affaires générales. Il a été conseiller communautaire (Communauté d'agglomération Poissy/Achères/Conflans). Il a été vice-président de l'association Ecologie bleue pour une écologie réaliste, humaniste et républicaine. Au niveau professionnel, il a servi comme volontaire en qualité d'officier Communication Information puis a été consultant au sein de plusieurs agences de communication Parisiennes, il a rejoint une Autorité Administrative Indépendante la Haute Autorité de Santé de 2006 à janvier 2021 en qualité d'attaché de presse.Après une formation en biochimie (Master), il a complété son parcours par une formation administrative (Master recherche en sciences politiques à Panthéon-Assas-Paris 2, DESS en communication, 3e cycle en relations internationales, Licence d'administration publique, certificat RH). Il est également Ancien Auditeur de l'Institut des Hautes Etudes en Protection Sociale (IHEPS). Originaire de Pondichéry (ex- Indes Françaises), né en Guyane Française et ayant grandi en Côte d'Ivoire, il est passionné par les relations internationales et la Francophonie. Il commente l'actualité sur plusieurs médias en ligne.

mercredi 24 août 2022

Et si le Liban redevenait la « Grande fille » de la Francophonie !






Tribune de Gilles Djeyaramane pour France Antilles reproduite avec l'aimable autorisation de son auteur.

Deux ans après la terrible explosion de 2  750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth qui a détruit une partie de sa capitale le Liban serait bien inspiré de se rapprocher de l’espace francophone aussi bien sur les champs sociaux et culturels que politiques et économiques. 



4 août 2020 une explosion d’une ampleur sans précédent, un des plus grande drame  (d’ordre non  militaire ou nucléaire) secouait le pays du Cèdre et détruisait une partie de Beyrouth. Un bilan très lourd : plus de 200 morts et 6500 blessés…

Durant plusieurs jours voire plusieurs  semaines, les images filmées et diffusées par de nombreuses équipes de télévision internationales se propageaient à travers le monde et faisaient de nous des libanais de coeur.





La France au secours du Liban 

Dès les premières heures de la catastrophe les autorités françaises sous l’impulsion du président Emmanuel Macron se sont portées au secours du peuple libanais.

Si le Président Macron s’implique fortement dans la gestion  médiatique de la crise,  le gouvernement français débloque des moyens matériels et humains considérables . 

C’est un véritable pont aérien qui a été mise en place par la France. Dons de matériel, de médicaments, de produits alimentaires, mise à disposition de postes sanitaires de secours d’urgence et de secouristes… Le communiqué de presse officiel du gouvernement français rappelait que cette « mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs français a pour but d’apporter une assistance d’urgence aux Libanais dans des secteurs prioritaires, en particulier le domaine médical, l’éducation, la réhabilitation des logements et des infrastructures et l’aide alimentaire ».





Une gestion fortement contestée de la catastrophe 

Nombreux sont les libanais vivant au Liban ou expatriés qui clament leur mécontentement de la gestion de la crise, de l’enquête et de la reconstruction.

Le 3 juillet dernier dans une tribune publiée par un grand quotidien français, la directrice France Human Rights Watch,  Bénédicte Jeannerod  et la chercheure Aya Majzoub exprimaient leur désarroi et appelaient ouvertement  le président français à la rescousse. De plus, ce 3 août , un an après l’explosion, l’ONG Human Rights Watch publiait un rapport accusant les responsables libanais d’entrave à l’enquête. 





Le Liban doit continuer à affirmer son appartenance pleine et entière à l’espace francophone

La population libanaise aussi bien de nationalité libanaise que les membres de la diaspora  constitue un acteur majeur économique de l’espace francophone.

Ses membres occupent dans de nombreux pays des postes à responsabilités dans de nombreux secteurs (commerce, construction-BTP, finances, transports, champs medical, etc) mais également dans l’élite politique et culturelle ( journalistes, avocats, écrivains, conseillers et stratèges politiques…). On pourra citer à titre d’illustration les familles  Salamé ou Bourgi…

Plusieurs événements récents méritent  d’être soulignés aussi bien sur le plan culturel qu’institutionnel.

Ainsi, c’est à l'unanimité que l'Académie française a décerné, la « Grande médaille de la francophonie » à L'Orient-Le Jour, « un journal qui ouvre des fenêtres lumineuses sur le reste du monde afin que sa jeunesse puisse respirer le grand air » selon les déclarations de Dany Laferrière, membre de l’Académie. La Grande médaille de la francophonie récompense ceux qui participent au rayonnement de la langue française dans le monde. Elle a été notamment décernée par le passé au chanteur belge Stromae . 

Déjà en 2021, l'écrivain franco-libanais, Alexandre Najjar, avait été récompensé par le « Grand Prix de la Francophonie décerné par l'Académie ».

Des distinctions qui au delà de la littérature récompensent une vision humaniste et universaliste du monde.



Au niveau institutionnel et  citoyen, on notera les propos récents  d’Arnaud Ngatcha l'adjoint à la maire de Paris en charge de l'Europe, des relations internationales et de la Francophonie  « nous menons des actions concrètes. Lors de l'explosion sur le port de Beyrouth le 4 août 2020,  nous sommes passés par l'AIMF (Association Internationale des Maires Francophones) pour participer au financement de la reconstruction de l'Hôtel Karantina de Beyrouth (...) Nous avons aussi des accords de ville à ville qui permettent d'apporter des solutions souples et rapides » ».

Enfin, l’Organisation Internationale de la Francophonie va ouvrir cette année une représentation à Beyrouth. Nul doute que  sa secrétaire générale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo aura à cœur d’en faire une entité aussi puissante et constructive qu’une ambassade amie. 

Les libanais ont tout intérêt à tenir compte de leur appartenance à la famille francophone dans un monde multipolaire et interconnecté où il convient de cultiver son réseau et de rassurer ses alliés. Espérons également que cet arrimage à la Francophonie constituera une occasion de rappeler à certains responsables libanais l’importance de la lutte pour les droits de l’homme, contre le racisme ordinaire et l’esclavage moderne ou domestique.



mercredi 17 août 2022

En amont du 2ème congrès AIDF du 3 au 5 octobre 2022 à Sousse en Tunisie...

Sommaire provisoire du prochain journal Le Douanier Francophone numéro 7
Le mot du Président 
Les origines du premier douanier Omano-Comorien
La sous performance de la Douane haïtienne versus contrebande 
Formation Institut national de Gemmologie 
Recueil de témoignages d'événements vécus par des douaniers ( Bénin)
Les adhérents AIDF dans le monde.
Planches de galonnage douanier
Allemagne,  Autriche,  Belgique,  Bénin,  RDC,  France,  Gabon , Ukraine, Suisse. 
Export , contrôle des biens à double usage, aspects pratiques 
Recettes culinaires 
Amusantes petites lecons tarifaires 
Fermeture des frontières du Nigeria, un échec. 

Parution prévue le 15 septembre prochain.
Il est encore temps d'envoyer un article à aidf@sfr.fr


COUP DE PROJECTEUR :
Les commerçants ou entreprises qui souhaitent proposer leurs produits ou services aux adhérents AIDF à un prix préférentiel peuvent se faire connaître en écrivant à aidf@sfr.fr 
Nous établirons une liste qui sera communiquée à nos adhérents. 
Luc Doumont 
Président AIDF

EN SAVOIR PLUS:
Antony, Île-de-France, FrancePrésidentASSOCIATION INTERNATIONALE DES DOUANIERS FRANCOPHONES
Luc Doumont. Directeur de publication du journal Le Douanier Francophone. ASSOCIATION 


samedi 4 juin 2022

Bilan des actions de SEE - Santé en Entreprise France / Outremer et Afrique :

Forum des partenaires « Actions de SEE en France, en Outre-mer, et en Afrique : quel bilan ? Quelles perspectives ? »
*Forum des partenaires /Santé en Entreprise (SEE)*                                 

*Mardi 28 juin 2022 10:00-11:45 (heure Paris) via Zoom*
                                                               
Le forum est ouvert à tous les partenaires et organisations manifestant un intérêt pour les actions de l'association: entreprises, fondations, administrations, collectivités, organisations professionnelles, organisations internationales, mutuelles, assurances...

Pour vous inscrire en distanciel (via Zoom) : https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZYvduGgpjwjHdJH49IUCA-hunhAaLqte3cn

Après votre inscription, vous recevrez un e-mail de confirmation contenant les instructions pour rejoindre la réunion.

Il est fortement recommandé de s'inscrire dès à présent..

Agenda :
1. Rapide bilan des actions menées par l'association en 2021 : France, Outre-Mer et Afrique
2. Orientations stratégiques 2022-2024
3. Projets et partenariats-clés 2022
4. Témoignages
5. Networking

Nous comptons sur vous !
Erick Maville

  

mardi 11 janvier 2022

Tribune libre de Jacques Crombet

✒TRIBUNE LIBRE de
Jacques Crombet :
Réflexion au regard des derniers événements Covid en France.

Mardi 11 janvier 2022 

La crise Covid :

La solution est pourtant simple : Les virus existent et sévissent depuis des milliards d'années. La nature nous a pourvus de moyens de défense naturels auxquels la science a ajouté un progrès énorme contre la maladie : La vaccination. Cette vaccination doit être expliquée de façon très pédagogique et encouragée. 

Trois choses :
1- La médecine doit rester un acte individuel, chaque cas est un cas particulier.

2-Il doit y avoir, en période de pandémie un renforcement des précautions : Gestes barrières, masque, vaccination et, très important, c'est ce qui manque cruellement actuellement :

3-Diagnostic préventif des sujets vulnérables.
Les sujets vulnérables peuvent être jeunes, en bonne santé, pleins d'énergie, sportifs.
C'est à la médecine de définir le Protocole qui doit permettre d'identifier ces sujets vulnérables. 

Les précautions que je viens de citer doivent éviter au maximum les drames.
Pour info, les frères Bogdanov sont entrés à Pompidou en marchant et étaient comme vous et moi pendant plusieurs jours dans cet hôpital, marchant, allant, venant, téléphonant. Et ils sont morts.
Il fallait précocement les diagnostiquer vulnérables et les soigner avant qu'ils soient atteints, le temps nécessaire pour leur proposer le vaccin et le Protocole Crombet qui évite la charge pulmonaire virale qui les a tués. Quand la charge pulmonaire virale est là, bien souvent il est trop tard. C'est l'équivalent d'une noyade. 
L'hôpital n'est pas formé à mon Protocole Crombet. Il faut le temps qu'une sommité médicale et politique s'y intéresse sérieusement. Mon protocole existe depuis mars 2020.
Voir YouTube "Covid-19 Protocole Crombet Mode d'emploi" Bien entendu, j'ai aussi une publication plus détaillée. 

C'est tout le problème encore aujourd'hui de la gestion de cette crise. On prend les choses à l'envers. Les virus ont toujours existé, les sujets vulnérables ou non aussi.
Il faut détecter les sujets vulnérables (Il y en a parmi les jeunes en pleine forme et les sportifs). Il faut s'occuper d'eux exclusivement. Et arrêter de prendre un pays en otage, humainement et économiquement.

Jacques Crombet
Kinésithérapeute diplômé d'état.
Compositeur de musique
Mardi 11 janvier 2022

📌Les textes des tribunes libres n'engagent que leur auteur.

jeudi 26 août 2021

Évacuations Kaboul : Clap de fin

Derniers regards sur Kaboul avant le départ des derniers avions... 

📣ALERTE INFO:

29 août
Sur  les 1000 membres de l'équipe de soignants 250 sont des femmes qui y occupent des postes importants. Selon Eric Cheysson de la  Chaîne de l'espoir les Talibans ont déclaré ne pas s'opposer à leur  maintien. Un n°de téléphone à joindre en présence du moindre problème ( pillages etc.)  a été remis au responsable. Reste que la situation est très fragile. Par ailleurs un problème sanitaire s'annonce : manque de fioul, médicaments, nouriture etc. 
https://twitter.com/chainedelespoir/status/1431279420778631172?s=08
28 août
Départ du dernier avion français
27 août
Dernières rotations d'avions pour la France. ( il semble que quelques vols supplémentaires soient envisagés....

Bilan provisoire une centaine de morts ( dont 13 soldats américains, aucun français)
Sincères condoléances aux familles des victimes🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊

26 août
Plusieurs explosions confirmées à l'extérieur de l'aéroport de Kaboul des morts et nombreux blessés. Les premières images parvenues via Twitter



Puissions-nous ne pas avoir à commenter la chronique d'un carnage annoncé!!!


Dernières rotations des avions français demain avant celle des américains...

Jean Castex à annoncé que
les évacuations militaires françaises depuis l'aéroport de Kaboul s'interrompront vendredi soir.

Le Royaume-Uni annonce pour sa part une menace imminente d'attentat à l'aéroport, et invite ses ressortissants à s'éloigner au plus vite des lieux.

🤔 vraie ou fausse information pour inciter les personnes à se disperser au plus vite??? Le saurons-nous un jour ?
Réponse : depuis la mise en ligne de l'article on sait que les craintes étaient hélas fondées, de nombreux blessés sont dénombrés. Des risques de nouvelles explosions sont à craindre. Intervention en ce moment même d' Emmanuel Macron qui assure que la France fera le maximum pour faire un maximum d'évacuations tant que la sécurité de l'aéroport sera assuré.

Quoiqu'il en soit, les Pays-Bas vont interrompre leurs évacuations.

Avec la fin prochaine des évacuations et les menaces d'attentats, l'angoisse grandie en Afghanistan."

Suite aux menaces terroristes, le Royaume-Uni, l'Australie à l'instar des États-Unis appellent leurs ressortissants à s'éloigner au plus vite de l'aéroport, d'autant que les Turcs ont annoncés qu'ils ne sécuseront pas au final l'aéroport...

📷 Photos de chanceux... si l'on peut dire...
...qui ont réussi à quitter l'Afghanistan avant que leur pays, tel un bateau ivre, ne sombre corps et biens dans le caho.

Tous n'auront pas cette possibilité...

N'oublions jamais ce qu'a été l'Afghanistan

Un témoignage qui en dit long: 
📽 Puissent les médias continuer à couvrir les événements après la fermeture de l'aéroport... 
👉Clips TiKtok


📷📸Crédit photos abonnés Twitter

jeudi 15 décembre 2016

Les logements sont-ils trop chers en France ?



La France du #logement trop cher @Abbe_Pierre


Source: Fondation Abbé Pierre

Se loger correctement reste un objectif inatteignable pour une large part des ménages des couches populaires et moyennes.

La France n’est pas sortie du logement hors de prix. Malgré le tassement des prix depuis 2011, à l’achat comme à la location, se loger correctement reste un objectif inatteignable pour une large part des ménages des couches populaires et moyennes, notamment dans les grandes villes.

La Fondation Abbé Pierre a testé, dans douze agglomérations françaises de diverses tailles, ce que différents ménages-types pouvaient concrètement s’offrir, à la location ou à l’achat, dans le neuf ou dans l’ancien, dans le privé ou dans le parc social.

Résultat : en dehors du logement vraiment social (PLAI et PLUS), les prix proposés sont souvent trop élevés pour la plupart des ménages, et pas seulement en région parisienne.

Les ménages les plus modestes ne sont pas les seuls touchés. Par exemple, un couple gagnant 2 200 € par mois avec un enfant ne pourra pas, à Nice, Lyon, Ivry, Bordeaux ou Montpellier, acheter un T3 à la mesure de ses moyens, sauf à subir un taux d’effort excessif ou à choisir un logement dégradé.

> Lire la suite….

lundi 7 novembre 2016

Une personne sur deux atteintes de diabète n’est pas dépistée. Agissons maintenant pour changer la situation demain.



COMMUNIQUE DE PRESSE
A l’occasion de la journée mondiale du diabète,
Organisation de la 6ème édition du bus diabète Réunion : 12 au 16 novembre 2016

Du 12 au 16 novembre, l’Association Santé en Entreprise (SEE) organise la 6ème édition de l’opération « diabète tous concernés » à La Réunion, en partenariat avec la Maison du Diabète, le réseau SOPHIA, le service d’accompagnement des malades chroniques de l’Assurance Maladie.

Ciblant en priorité les villes du Sud, cette édition vise à offrir un dépistage gratuit du diabète accompagné de conseil au plus grand nombre, notamment aux personnes à risque.
Plusieurs équipes d’infirmiers et de diététiciennes seront déployées sur site :
  • Samedi 12 novembre, La Possession, Place du marché forain, 7h00 à 13h00
  • Dimanche 13 novembre, Saint-Pierre, Course « Diab'Athletic », Parking Jumbo, 6h00 à 12h00
  • Lundi 14 novembre :
    Saint-Louis,
    Parvis de la mairie, 9h00 à 16h30
    Entre deux,
    Place de la liberté, 9h00 à 16h30
  • Mardi 15 novembre :
    Saint-Joseph,
    Parvis de l’église, 9h00 à 16h30
    Saint-Philippe
    , face à la mairie, 9h00 à 16h30
  • Mercredi 16 novembre, Le Tampon, Parvis de la Mairie, 9h00 à 16h00
L’opération bénéficie du soutien de Abbott Diabetes Care, des Caisses Réunionnaises Complémentaires (CRC) et du Relais de l’Hermitage.

Une personne sur deux atteintes de diabète n’est pas dépistée.
Agissons maintenant pour changer la situation demain.

A propos de Santé En Entreprise (SEE) :
SEE est une association loi 1901 crée en janvier 2011 et hébergée par LafargeHolcim à Paris. Forte d’un réseau de 40 entreprises partenaires, l’association met en place des actions de prévention contre le VIH, les hépatites, le paludisme et le diabète destinées aux employés et au grand public. Elle intervient en France, en Afrique, dans la Caraïbe et l’Océan Indien.
Tel : +33 6 62 60 95 44
Facebook : https://www.facebook.com/santeenentreprise2016/
Twitter : @see_asso

jeudi 28 juillet 2016

Publication du rapport de la Commission sur les données et la connaissance de l’interruption volontaire de grossesse (IVG)

La Commission sur les données et la connaissance de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), mise en place en 2015 par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, dans le cadre du programme national d’action pour améliorer l’accès à l’IVG en France, publie aujourd’hui son rapport.
Ce rapport, intitulé « IVG : état des lieux et perspectives d’évolution du système d’information », synthétise les travaux menés pendant un an par la Commission. Il rappelle que le nombre d’IVG en France est stable depuis une dizaine d’années, avec 218 100 IVG réalisées en 2015, et marqué par d’importantes disparités régionales. Il montre que si les conditions d’accès à l’IVG sont globalement satisfaisantes, des difficultés persistent, en particulier chez les femmes les plus jeunes ou connaissant une situation socio-économique précaire. Il souligne le besoin d’améliorer les connaissances concernant d’une part l’adéquation de l’offre aux attentes des femmes (accessibilité géographique, délais de prise en charge, méthodes proposées et accompagnement), et d’autre part leur parcours compris au sens large, englobant la contraception avant et après l’IVG.
 
Parmi les recommandations de la Commission, l’élaboration d’un à la demande des Agences régionales de santé, est déjà engagée, dans la perspective des plans d’actions régionaux d’accès à l’IVG. 
 
Faisant l’objet de la mesure 8 du programme national d’action présenté par Marisol Touraine le 16 janvier 2015 et chargée d’établir un état des lieux partagé de la pratique de l’IVG en France et du parcours des femmes, la commission sur les données et la connaissance de l’IVG a réuni les producteurs de données, des représentants des professionnels de santé, des chercheurs et des institutions et associations concernées par l’IVG. Elle a été pilotée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).
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