Nora ANSELL-SALLES

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mardi 3 décembre 2013

La Mutualité Française et la MIVILUDES signent une convention cadre


pour informer sur les risques de dérives sectaires dans le domaine de la santé

 
 
Thérapies complémentaires : un fort développement,  une nécessaire vigilance sur le risque de dérives sectaires avéré

 

Il existe de nombreux termes pour qualifier les médecines non conventionnelles, qui peuvent présenter des ambigüités et reflètent des conceptions bien différentes : médecines douces, médecines naturelles, médecines parallèles, médecines alternatives, médecines complémentaires …

 

L’Académie de Médecine préconise celui de « thérapies complémentaires » car « il évite l’appellation tout à fait injustifiée de "médecines" et implique que ces pratiques ne sont que de possibles compléments aux moyens de traitement qu’offre la médecine proprement dite, à laquelle elles ne sauraient se comparer ni se substituer ».

 

Risque de dérives sectaires en santé

La Miviludes indique, dans son guide « Santé et dérives sectaires » publié en 2012, que « les dérives sectaires dans le domaine de la santé représentent près de 25% de l’ensemble des signalements [qu’elle reçoit] ». Ce chiffre est en constante augmentation.

 

Elle identifie notamment ce type de risque pour certaines thérapies complémentaires. Leur nombre très important (plusieurs centaines) ne facilite pas l’évaluation de ces pratiques.

 

Profil des personnes ayant recours aux thérapies complémentaires

Selon un sondage de l’IFOP réalisé en novembre 2007, « Les Français et les médecines naturelles » :

 

Près de 4 des Français sur 10 se tournent vers les médecines non conventionnelles.

Le profil type serait une femme de 30 ans, de catégorie socioprofessionnelle moyenne ou supérieure, résidant dans une commune urbaine.

 

Toutefois, dans sa note d’octobre 2012, le Centre d’Analyse Stratégique estime que le profil des usagers se diversifie et que cela concerne tous les profils, quels que soient l’âge, le genre ou le niveau socioculturel.

 

Le choix du praticien se fait 3 fois sur 4 par bouche à oreille. On peut toutefois noter une certaine complémentarité entre la médecine allopathique et les médecines non conventionnelles : dans un tiers des cas, le nom du praticien est indiqué par le médecin traitant.

 

Recevoir les éléments par mail : nansellsalles@mgefi.fr

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

vendredi 8 novembre 2013

Médicaments : une base de données en ligne pour mieux vous informer


Dévoilée par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé le 1er octobre 2013, cette base de données en ligne, dont la vocation est de donner la possibilité à chaque français d’accéder facilement à une information fiable sur les médicaments, est consultable sur un ordinateur, une tablette ou un mobile.

Vous y trouverez  pour chaque médicament : les indications, les précautions d’emploi, les contre-indications, les autorisations de mise sur le marché, le statut au regard de la commercialisation, le prix, le taux de remboursement et des informations relatives à la sécurité d’emploi. Des icônes indiquent si le médicament est délivré uniquement sur prescription, s’il est remboursé par la sécurité sociale et s’il appartient à un groupe générique.

Il vous est aussi possible de déclarer les effets indésirables d’un médicament, sur ce même site.


Pour en savoir plus sur ce projet, cliquez ici

vendredi 6 septembre 2013

L'Observatoire de l'Agisme fixe sa feuille de route


à l’occasion de son Assemblée générale

Créé en 2008, l’Observatoire de l’âgisme est un collectif rassemblant associations, médias, chercheurs, personnalités..., désireux de réfléchir aux discriminations liées à l’âge (âgisme) afin de mieux lutter contre. A l'occasion de son Assemblée générale du 3 juillet 2013, l'Observatoire n’a pu que constater la permanence des discriminations et stéréotypes âgistes et s'est donc fixé un ambitieux cadre de travail.

 

Cette réunion de l’Assemblée générale fut l’occasion pour l’Observatoire d’évoquer les sujets d’actualité, notamment autour du débat de la limite d’âge en ce qui concerne la conduite automobile. L’Observatoire rappelle que la dangerosité d’un conducteur n’est pas liée à son âge mais à certaines situations particulières (maladies, prises de substances, alcool, effets de certains médicaments, etc.). Bien que les jeunes conducteurs provoquent plus d’accidents que les vieux, ce sont uniquement à ces derniers que certains voudraient imposer un examen au-delà d’un certain âge. L’Observatoire rappelle que si un tel examen a un intérêt (non prouvé par les études), il doit être passé quel que soit l’âge du conducteur.

DENONCER ET INFORMER…

L’Observatoire a vocation à regarder et analyser toutes les discriminations liées à l’âge, envers les plus vieux comme envers les plus jeunes. Les préjugés et stéréotypes liés à l’âge sont nombreux et sont fortement ancrés dans les consciences collectives : les jeunes seraient passifs, non-motivés, voire violents.. Les vieux seraient oisifs et égoïstes, avant de devenir malades et « dépendants » ! Voilà le type d’idées reçues que souhaite dénoncer l’observatoire.

 

... SUR DES SUJETS DE SOCIETE...

Outre la thématique de la conduite automobile, l’Observatoire de l’Agisme souhaite traiter divers sujets :
Age et emploi :
qu’il s’agisse de la question du maintien dans l’emploi des seniors ou de l’accès à l’emploi des plus jeunes, les discriminations liées à l’âge sont nombreuses en ce domaine. L’Observatoire rappelle que ne pas employer les uns ne permet pas plus d’employer les autres… et qu’il est essentiel de travailler au contraire sur ce qui permet, en termes de formation continue comme de transmission d’expérience, de relier entre elles les différentes générations.

Age et accès aux soins : l’accès aux soins demeure un enjeu de société majeur. Pourtant, en raison de la situation, notamment économique, de certains jeunes, en raison de la prise en compte de l’âge par les mutuelles, en raison d’un dispositif uniquement destiné aux personnes handicapées de plus de 60 ans, de il existe de très fortes inégalités liées à l’âge dans l’accès aux soins. L’Observatoire entend lutter afin que l’âge d’une personne malade et/ou handicapée ne soit jamais un critère d’un moindre accès à des soins de qualité.

Age et médias : l’analyse des images utilisées par les médias au sujet de la vieillesse et de la jeunesse montre qu’elles transmettent de nombreuses idées reçues. L’Observatoire souhaite proposer aux médias des éléments d’analyse et des ressources pour contribuer à donner des différentes âges de la vie des visions plus nuancées et plus proches de la réalité d’un pays où l’on constate que les générations s’entraident bien plus qu’elles ne s’opposent.

 

Retrouvez l'interview de Florence Leduc,
nouvelle présidente de l'observatoire de l'agisme

 

Pour en savoir plus sur l'Observatoire de l'Agisme : www.agisme.fr
Contact : contact@agisme.fr