Nora ANSELL-SALLES

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mardi 8 octobre 2013

LIBRES PROPOS signés Guillaume CAIROU à propos de :

L’interdiction de l’ouverture dominicale est un poison économique et social.

Comment espérer que les étrangers comprennent la France ?

5 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
5 millions de demandeurs d'emploi.
1 jeune sur quatre au chômage.
Pourtant le travail le dimanche est interdit. Les salariés sont empêchés. L’économie est arrêtée.

Qui peut encore sincèrement croire pertinente une loi instaurant le principe du repos dominical remontant au 13 juillet 1906 ?

Comment se priver de l’outil précieux qu’est l’ouverture dominicale pour lutter contre la concurrence de certains modes de commerce comme le commerce en ligne sur Internet qui fonctionne en continu ?

Qui peut contester qu’ouvrir le dimanche est d’une plus grande équité dans la concurrence avec les magasins automatiques et le commerce électronique qui eux restent ouverts 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ?

Qui peut accepter qu’une loi de 1906 continue encore longtemps de paralyser la vie économique et sociale de notre pays ?

Comment attendre pour modifier une législation datant d'une autre époque ?

Comment peut-on stigmatiser sérieusement ces employés modestes sont désireux d'améliorer par le travail leur niveau de vie dans un pays où les salaires réels sont bas ?

Remettons au cœur de notre société le dialogue social. Mettons fin à une hypocrisie insoutenable.

Qui peut douter que l’ouverture dominicale est de l'intérêt de toutes les parties : salariés, chômeurs, consommateurs et actionnaires ?

Comment accepter qu’une minorité agissante prive une majorité de salariés sincères d’avoir le droit de choisir ses moments de travail et ses moments de liberté ?

Va-t-on sincèrement priver près d'un tiers des salariés français (29 %) qui travaillent le dimanche, «occasionnellement » ou « habituellement » de leur emploi ?

Peut-on se priver des 500 postes menacés chez Bricorama ? Peut-on se priver des 15 à 20 % de son chiffre d'affaires réalisé ce jour-là par Leroy-Merlin ?

Peut-on accepter de laisser des salariés, des étudiants en situation de précarité en les privant de leurs emplois ?

Quand le travail du dimanche est payé 150 à 200% plus cher, l'attrait salarial n’est-il pas évident ?

L’intérêt économique n’est-il pas également évident pour l'entreprise alors que certaines enseignes y réalise un quart du chiffre d'affaires de la semaine qui est réalisé le dimanche matin ?

Peut-on se priver de 10 000 emplois de plus à Paris ? De 20 000 emplois supplémentaires à temps plein si l'on autorise l'ouverture 10 à 12 dimanches par an ? (Conseil du commerce de France)

Peut-on se priver des 100000 qui pourraient être créés dans celui du commerce de détail d'après une étude du Conseil d'analyse économique de 2007 ?

Comment dès lors interdire à de grandes enseignes de faire travailler des salariés qui le souhaitent le dimanche ou tard le soir alors que la rémunération horaire qui leur est offerte est supérieure de 50 % à 150 % ?

En ces temps de crise, l'emploi ne doit-il pas être la priorité du gouvernement ?

Quand va-t-on enfin ouvrir les yeux et comprendre que la durée du travail doit être conventionnelle ? Est-il si compliqué de comprendre que la durée du travail chez Sephora sur les Champs-Elysées ne peut pas être la même que dans une petite entreprise individuelle en région ?

Est-ce socialement juste de retirer les 400 € de plus sur sa fiche de paie à une jeune mère de famille ? Que vont faire les 75% de caissiers étudiants ? En effet, que faire d’eux alors que les emplois créés profitent surtout aux jeunes, qui ont des difficultés d’insertion sur le marché du travail particulièrement importantes en France.

Est-ce socialement pertinent d’interdire à chaque salarié d'améliorer son pouvoir d'achat ?

Est-ce socialement efficace de priver les étudiants d'un emploi compatible et indispensable à leur situation ?

N’est-il pas temps pour la France, qui est une des premières destinations touristiques, de permettre à la distribution française d'ouvrir le dimanche ?

Le travail du dimanche, ce sont des emplois et de la croissance ! Comment renoncer à l’ouverture dominicale alors que cette mesure est parmi celles qui vont être le plus rapidement efficaces et qui seront des accélérateurs de croissance, de création d'emplois et des développeurs de pouvoirs d'achat ?

Le principe de la liberté du commerce est-il à ce point méprisable en France ?

Comment accepter que l’on prive les consommateurs de l’extension des horaires d’ouverture ? Est-ce en effet normal de trouver logique de fermer les commerces au moment où les salariés disposent de temps pour faire tranquillement leurs achats ?

Alors que les études empiriques disponibles montrent que les expériences passées dans ce domaine ont induit des créations d’emploi, comprises entre 3 et 10 % de l’emploi du secteur, va t on persister à l’interdire au nom de principes désuets ?

Et puis, au fond, qui peut, en 2013, considérer que travailler c’est s’aliéner au point où la loi doit nécessairement l’interdire ?





A propos du Club des Entrepreneurs
:
Il compte aujourd'hui plus de 18 500 membres.
Le Club des Entrepreneurs est un réseau de créateurs et dirigeants d'entreprises qui ont tous, dans des secteurs d'activité différents, leur propre expertise, mais qui partagent une ambition commune : promouvoir l'esprit d'entreprise et le partage des bonnes pratiques entrepreneuriales.

http://www.clubdesentrepreneurs.org
@CdEntrepreneurs

A propos de Guillaume CAIROU
:
Président du Club des Entrepreneurs
PDG Fondateur du Groupe Didaxis, leader du portage salarial en France,
Mentor à la CCIP au sein de l'Institut du Mentorat Entrepreneurial de Paris (IME),
Membre de CroissancePlus,
Auteur du livre « Créer son entreprise » aux éditions Jacob-Duvernet.

jeudi 20 décembre 2012

JOUETS TOXIQUES : PÉTITION DE L’ASSOCIATION WECF SUR CHANGE.ORG POUR L’INTERDICTION DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS


·         Près de 4000 personnes ont signé en quelques jours une pétition sur Change.org pour l’interdiction des perturbateurs endocriniens dans les jouets.

·         Hier, Arte rassemblait près de 400 000 téléspectateurs lors d’une soirée spéciale “Jouets Toxiques”

PARIS, le 19/12/2012 – L’association Women for a Common Future (WECF-France) lance une pétition sur Change.org appellant la Ministre de l’Écologie Delphine Batho à faire interdire les perturbateurs endocriniens dans les jouets et les articles de puériculture.

Cette pétition intervient quelques jours après le vote par le Sénat de l’interdiction du Bisphénol A dans les contenants alimentaires. À la suite de ce vote, Madame Batho avait en effet annoncé publiquement que la France pourrait proposer une interdiction de ces substances dans les jouets au niveau européen.

Nous sommes satisfait que le gouvernement s’engage dans cette direction, mais nous attendons des actes. Cela fait des années que le sujet de la sécurité des jouets mobilise en période de Noël mais passe aux oubliettes dès la saison d'hiver passée. Preuve que la nouvelle réglementation européenne n'est pas adéquate: elle est déjà en cours de révision alors qu'elle n'est pas encore entrée en vigueur!” explique Elisabeth Ruffinengo, chargée de mission plaidoyer à WECF France.

La semaine dernière, WECF publiait les résultats d’une étude auprès des acteurs du marché (distributeurs et fabricants). “Un constat alarmant tant par le manque de transparence des professionnels (seules quatre enseignes sur seize ont accepté de répondre) que par l’absence de mobilisation contre les substances toxiques (une seule enseigne a affirmé avoir supprimé de ses ventes les produits composés de Bisphénol A)”, déclarait alors l’association.

Aucune information n’est aujourd’hui disponible pour les parents qui souhaitent acheter des produits sains pour leurs enfants”, déplore Elisabeth Ruffinengo. “Nous avons donc lancé cette pétition sur Change.org car il est urgent de mettre en place un système pour que ces produits soient signalés aux consommateurs, avant d’être interdits au niveau européen.”. Ce manque d’information s’est illustré par les centaines de questions de téléspectateurs postées sur le chat qui a suivi l’émission “Jouet Toxiques”, diffusée ce mardi 18 décembre sur Arte.

Ce sujet semble être au coeur des préoccupations des Français : plus de 45 000 personnes ont signé la pétition Réseau Environnement Santé pour l’interdiction du Bisphénol A dans les contenants alimentaires, pétition qui a poussé les Députés français à faire appliquer la loi “Bisphénol A” dès le 1er janvier 2015, au lieu de juillet 2015.

Selon Benjamin des Gachons, Directeur des campagnes de Change.org, “le succès de ces pétitions lancées sur Change.org montre qu’en cette veille de Noël, les questions liées à la santé, et en particulier aux substances toxiques contenues dans les produits de grande consommation mobilisent massivement les citoyens.”

Lien vers la pétition du WECF sur Change.org: www.change.org/JouetsToxiques


Lien vers la page d’Arte “Jouets toxiques” http://www.arte.tv/fr/thema-jouets-toxiques/7088102.html

Lien vers le Chat d’Arte sur les Jouets Toxiques http://www.arte.tv/fr/jouets-toxiques/7089264.html