Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 11 janvier 2017

2ème édition du Forum La France s’engage #JESFC

Paris, le 10 janvier 2017
INVITATION A LA PRESSE
La deuxième édition du Forum LA FRANCE S’ENGAGE se tiendra le samedi 14 janvier de 14h à 19h et le dimanche 15 janvier de 10h à 17h au Carreau du Temple (4 rue Eugène Spuller - 75003 Paris).

https://agoraevent.blob.core.windows.net/evenement2237/evenement2237/LFSE_Forum2017_1200x630_v3.jpg
Ce forum, gratuit et ouvert à tous, est dédié à toutes les formes d’engagement, citoyen, solidaire, civique, entrepreneurial, social, sportif ou associatif. Des démos pour tous les âges, des ateliers pour porteurs de projets débutants ou confirmés, un speed-meeting du Service Civique, des tables rondes pour débattre et pour comprendre, des rencontres inspirantes, des témoignages, des films, des dégustations culinaires et de la musique et des ateliers culture… Autour des 93 lauréats et 53 finalistes de toutes les sessions de La France s’engage.

En présence de François HOLLANDE, Président de La République et de Patrick KANNER, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports accompagnés des parrains et marraines de La France s’engage Catherine FERRANT, Martin HIRSCH, François SOULAGE ainsi que de nombreuses personnalités venues partager leurs engagements.

Le Forum La France s’engage 2017, c’est l’occasion de :
· rencontrer les 92 lauréats et 54 finalistes de La France s’engage, en découvrant leurs projets innovants et utiles à la société,
· participer au speed-meeting du Service civique le samedi 14 janvier de 16h à 18h30,
· assister à des démos de Lauréats : initiation au code informatique, ateliers culinaires, cours de sport, ateliers d’écriture et bien d’autres,
· découvrir les ateliers animés par les Partenaires de La France s’engage et du Forum,
· débattre autour des thèmes de l’innovation sociale, de l’engagement, de la jeunesse, de l’économie sociale et solidaire,
· échanger avec des sportifs, des artistes et des personnalités engagés : Plantu, Matali CRASSET, Houda BENYAMINA, Frédérique BEDOS …

Retrouvez tout le programme du week-end ici ainsi que le lien d'inscription.

Contacts presse :
Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports :
Mélanie BRANCO, conseillère presse de M. Patrick KANNER : 01 49 55 34 67 - presse@ville-jeunesse-sports.gouv.fr
== Pour toute information et accréditation au Forum :
Soued KOUSSA, chargée de communication “La France s’engage” – 06 45 47 92 75 – soued.koussa@ville-jeunesse-sports.gouv.fr
TOTAL -Service de presse :
Camila LAFARGE - 06 48 25 48 81 -camila.lafarge@total.com / Laetitia MACCIONI - 06 24 60 57 65 laetitia.maccioni@total.com

vendredi 12 décembre 2014

#CHAINEDELESPOIR20Ans

Crédit photo: Nora Ansell-Salles

La Chaîne de l'Espoir
 à soufflé hier au soir
ses 2O bougies
à la Galerie de l'Evolution
Retrouvez plus de photos sous
 
#chainedelespir20Ans
 
 

 
Comme je n'avais pas mes lunettes hier au soir il y a une coquille sur le # d'hier au soir il faut donc prendre  le lien sans le "o" 
#chainedelespir20Ans
 
 
 
 
Photos souvenir
d'une très belle soirée très émouvante
 

Crédit photo: Nora Ansell-Salles



Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles

Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles


Crédit photo: Nora Ansell-Salles

 

Crédit photo: Nora Ansell-Salles

 Les 20 ans d'une belle association
 
 
 Galerie photos
 d'une très belle soirée d'anniversaire
Le 11 décembre dernier, La Chaîne de l’Espoir fêtait ses 20 ans d’existence à la Grande Galerie de l’Evolution de Paris, avec près de 500 personnes, invitées par Eric Cheysson et Alain Deloche.
 S/i vous n’avez pas  pu y participer,ou si vous êtes venus et avez envie de vous remémorer 
les événements marquants de la soirée,
 rendez-vous sur le blog.

jeudi 19 juin 2014

Anne Hidalgo, élue présidente du Conseil de surveillance de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris

Conseil de surveillance AP-HP du 19 juin 2014

Je suis honorée et fière d’avoir été élue présidente du Conseil de surveillance de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris.

Cette élection m’honore et m’oblige. Elle me trouve déterminée à relever les défis de la qualité des soins pour tous et des conditions de travail des agents quelles que soient les difficultés budgétaires auxquelles nous devons faire face. Elle marque dans le même temps l’engagement ferme de la Ville de Paris pour soutenir et accompagner, aux côtés des autres collectivités de la métropole, le développement de l’AP-HP et de ses 37 établissements.

Pour construire dans les mois et les années à venir l’AP-HP du 21ième siècle, il nous faudra, en confortant un service public fondamental, améliorer la qualité de la prise en charge des patients grâce à une meilleure appréhension des besoins sanitaires, développer la recherche, faire évoluer l’enseignement et soutenir l’innovation. C’est dans cet esprit que nous nous mobiliserons pour adapter l’AP-HP aux nouveaux enjeux de santé publique que sont la chronicisation des maladies, la demande de prise en charge ambulatoire, le vieillissement de la population ou encore le plan Cancer 3.

Avec le directeur général, Martin HIRSCH, et avec mon adjoint à la Santé et aux relations avec l'AP-HP, Bernard JOMIER, je ne cesserai pour cela de poursuivre l’objectif fondamental d’un égal accès aux soins sur l’ensemble du territoire métropolitain, qui est la raison d’être et la première vocation de l’AP-HP.

C’est en privilégiant la collégialité, et le croisement des nombreuses expertises présentes au sein de l’AP-HP que je compte associer les usagers, les médecins de la CME, les organisations syndicales, les élus et la direction à la bataille de santé publique que nous avons le devoir de livrer et de remporter au cours des années à venir.

Animée par cet état d’esprit, j’ai pris acte lors de ce conseil de surveillance avec satisfaction des évolutions du projet de l’hôtel Dieu et des avancées qu’il contient et me suis réjouie que les échanges avec les représentants des personnels, la communauté médicale et les élus de Paris aient contribué à ce que le projet réponde davantage aux besoins exprimés par les usagers.
 

 

 

mercredi 26 février 2014

Compte rendu de la réunion entre Martin Hirsch, DG de l'APHP, et une délégation du MDHP

Compte rendu de la réunion entre Martin Hirsch (MH), DG de l'APHP, et une délégation du MDHP composée de Nathalie De Castro, Jean Paul Vernant, Bernard Granger et André Grimaldi, le 17/02/14

 
Au cours d'une réunion ayant duré plus de 2 heures, 4 points essentiels ont été abordés:


1. La dette et le déficit de l'APHP

2. La « restructuration » de l'APHP

3. L'avenir de l'Hôtel Dieu

4. Les conditions de travail des équipes soignantes


Voici les points essentiels que nous avons retenus :


1) La dette se situe à 2,4 milliards soit 32 pour cent du budget de l'APHP. Elle est dans la moyenne nationale et il est exclu de l'accroître. Cette dette à une histoire. Elle a plus que doublé ces 6 dernières années. Elle a notamment permis de financer la construction de la maternité de Port Royal et le bâtiment Laennec de Necker. Les 2 investissements lourds d'actualité concernent Lariboisière pour un peu moins de 300 millions et l'hôpital Nord (Bichat Beaujon) pour environ 700 millions, voire plus. L'APHP n’a pas les moyens de cet investissement. La mise en œuvre dépendra donc d´une décision du gouvernement. On a trop négligé les "petits investissements" nécessaires pour assurer l'entretien, le renouvellement et la modernisation des bâtiments et des plateaux techniques.


2) MH défend, en accord avec l'ARS, une vision de santé publique centrée sur les territoires. L'APHP doit à la fois nouer des partenariats avec les établissements publics hors APHP et les professionnels de ville, et mieux justifier sa spécificité et sa plus-value. Selon les normes actuelles, l'activité dite de recours ne représente que sept pour cent de l'activité de l'APHP. Elle est sous-évaluée et nécessite une révision de sa définition. Les choix d'activités et les plans de restructurations ne devraient se faire ni sur les seules critères médicaux ni sur des critères de rentabilité (T2A) mais sur des critères de Santé publique avec une évaluation médico économique globale (allant au-delà du critère de rentabilité pour l'établissement ou pour l’APHP).

Au-delà des conséquences générales de la T2A et de la loi HPST sur les rapports entre établissements et sur leur gouvernance, la concurrence entre GH, entre pôles ou entre services ne peut pas être le mode de fonctionnement interne à l'APHP qui doit procéder d'une planification interne concertée.

MH n'envisage pas de se lancer dans une nouvelle réforme de structures après celle des GHU puis celle des GH. Sur cette question il avancera, dit-il, de façon pragmatique : « le nombre de GH pourra évoluer si nécessaire ». L’essentiel est de changer le mode de fonctionnement et d'inverser la tendance actuelle au chacun pour soi au besoin au détriment des autres.


3) A notre question sur le caractère pléthorique et le manque d'efficience du siège, MH a répondu que contrairement à certains de ses prédécesseurs il n'a jamais dit que le siège était pléthorique et qu'il s'engageait à le réduire. « Sur cette question comme sur les questions de restructurations, je préfère être pragmatique et avancer au cas par cas. »

4) Par contre MH a été très clair sur la méthode qu'il souhaite promouvoir en rupture avec le passé. La concertation doit précéder la décision et non la suivre. Il faut 1) définir la question posée à partir d'une analyse documentée ; 2) fixer un calendrier pour la discussion et la décision ; 3) ouvrir la discussion sur la base de divers projets en évaluant les avantages et les inconvénients de chacun sur le plan médical comme sur le plan financier ; 4) les professionnels concernés par la décision doivent être associés depuis le début à la réflexion ; 5) la décision doit être motivée et transparente hors des enjeux de pouvoirs. Le MDHP ne peut qu'approuver et constater que ce n'est pas la méthode qui a été jusque-là appliquée, qu'il s'agisse de Trousseau, de Béclère ou de l'Hôtel Dieu. Les décisions étaient prises avant la concertation, celle-ci étant réduite au mieux à une pédagogie. Les professionnels opposés à la décision étaient systématiquement accusés de « conservatisme patrimonial ».


L'avenir de l'Hôtel Dieu servira de test à la nouvelle méthode prônée par MH. Il a convenu que le projet actuel est insuffisant sur le plan médical et inexistant sur le plan financier. La délégation du MDHP a souligné que la mise en place d'une nouvelle méthode pour l’Hôtel Dieu nécessite le changement de l’équipe de pilotage.


5) Le MDHP a insisté sur la dégradation des conditions de travail ces dernières années en raison de 3 paramètres: augmentation de l'activité, réduction des effectifs (plus de 5000 en 10 ans selon les syndicats du personnel), déstructuration des équipes et des services conséquence de la loi HPST qui a mis en place de fait un « management d'entreprise » .Nous avons déploré le hiatus entre l'hôpital réel vécu par les soignants et les tableaux des emplois de l'administration. La « gestion numérique » de l’hôpital est déconnectée de la réalité du système D que vivent au quotidien les équipes soignantes : pas de reconnaissance de la qualification des infirmières cliniciennes qui suivent des patients mais confusion des tâches faute d'aides-soignantes ou d'agents hospitaliers, pas de définition de quota de professionnels nécessaires ( c'est à dire présents) par unité de soins. Pour le MDHP ce chiffrage de quota minimal devrait être présent dans les projets d'établissement dans la mesure où plusieurs études ont montré une corrélation entre la qualité des soins et l'existence d'équipes suffisamment nombreuses, stables et cohérentes. Sur ce point MH estime que la reconnaissance statutaire d'infirmière clinicienne est une priorité absolue qui devrait être inscrite dans la loi. Sans attendre l'APHP devrait avancer dans cette voie. Plus généralement, il reconnaît l'existence de contraintes externes mais il estime qu'il existe des marges de manœuvre internes grâce à une meilleure organisation et à une meilleure écoute des critiques et des propositions des différents professionnels. Il rapporte son expérience de visite de l'équipe de nuit de gériatrie à Ste Perrine.


Conclusion

Au cours cet échange très ouvert MH a exprimé 3 volontés

1 Améliorer la cohérence médicale interne à l'APHP (par exemple en cancérologie) et parallèlement accroître sa lisibilité externe

2 Inscrire l'activité de l'APHP dans une politique de santé publique territoriale en construisant des partenariats et mieux documenter les spécificités de l'APHP

3 Réaffirmer la vocation de l'APHP de soigner de façon identique tous les patients quel que soit leur statut social


Le MDHP ne peut que partager ces objectifs mais voit mal comment ils pourront être atteints dans les conditions actuelles de financement (T2A, réduction de l'ONDAM, convergence tarifaire intersectorielle maintenue) et d’un management dominé par le concept de « business plan ».

vendredi 13 décembre 2013

dnf - le grand projet que le monde entier nous envie, ou : plus flou tu meurs


Les gestes d'ouverture du nouvel Hôtel-Dieu
 
12 décembre 2013 | Par Caroline Coq-Chodorge - Mediapart.fr

 

Faire coexister dans un même lieu l’hôpital et la médecine de ville, la recherche et les patients : une équipe de professionnels de santé dessine ce que pourraient être les nouveaux contours de l'Hôtel-Dieu. Depuis qu'il a pris la tête de l'AP-HP, Martin Hirsch démine le dossier et auditionne. Discrètement et sans argent.

Des urgences ou pas, un hôpital ouvert ou fermé, un avenir ou une mascarade ? Le brouillard flotte toujours autour de l’Hôtel-Dieu. Ce qui devrait nourrir un débat sur l’accès aux soins à Paris est en réalité un dialogue de sourds, un feuilleton aux rebondissements difficiles à suivre, dans le contexte des élections municipales. Résultats : les urgences ont fermé le 4 novembre, sans surprise, une consultation ouverte 24 heures sur 24 a pris le relais, en catimini, et quelques personnes travaillent, au secret, à une préfiguration d’un nouvel Hôtel-Dieu.

C’est de cette situation confuse que vient d’hériter le nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. Avant lui, Mireille Faugère a payé ses relations difficiles avec la majorité socialiste à la mairie de Paris, qui soutient le projet du nouvel Hôtel-Dieu, mais ne veut pas froisser ses alliés écologistes et communistes, mobilisés contre la fermeture des urgences. Dès sa nomination, le 13 novembre, Martin Hirsch a largement consulté avant de se positionner le 5 décembre. Il abandonne « les arrière-pensées immobilières » du plan de Mireille Faugère : la vente du siège de l’AP-HP – un joli pâté de maisons en bord de Seine au centre de Paris – et son déménagement à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a fait une autre concession, de façade, aux défenseurs du service des urgences : le « service porte » est rouvert. C’est une salle où les patients sont placés en observation ou en attente d’une hospitalisation. Elle servira peu, car il n’y a plus d’hospitalisation possible à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a en effet confirmé la poursuite du transfert des derniers services d’hospitalisation dans d’autres hôpitaux parisiens : médecine interne, oncologie, diabétologie, etc. L’Hôtel-Dieu est désormais presque vide.

Jean-Christophe Allo, urgentiste, en charge de la nouvelle consultation ouverte 24 heures sur 24 à l’Hôtel-Dieu. © DR

 

Restent des centres de consultations – pour les jeunes, les populations précaires – et à la place des urgences, une « consultation 24 heures sur 24 ». La différence, de taille, c'est que les patients se présentent par leurs propres moyens. Les pompiers, les ambulances et le Samu n’amènent plus d’urgences graves. L’anesthésiste-réanimateur Jean-Yves Fagon fait la visite. Il est le responsable médical du nouvel Hôtel-Dieu. C’est un des professeurs qui compte à l’AP-HP. Nous avions visité les urgences en juillet, le service était calme, il l’est encore un peu plus aujourd’hui. Jean-Yves Fagon estime à « une soixantaine » le nombre de passages par jour, contre une centaine auparavant. C’est peu, mais il s’en satisfait pour l’instant, car cette consultation a été mise en place dans un contexte très polémique. « Nous avons décidé de ne pas communiquer », explique-t-il. Cela sera bientôt fait, Martin Hirsch l’a annoncé.

S'il n’y a plus de possibilité d’hospitalisation à l’Hôtel-Dieu, il reste un plateau technique important : radiologie, laboratoire d’analyse, scanner, IRM, échographie, etc. Pour répondre à quel niveau d’urgence ? Comment s’articule-t-il avec les urgences hospitalières et la médecine de ville ? Pour l’urgentiste Gérald Kierzek, défenseur de l’ancien Hôtel-Dieu, « c’est de la com, des demi-urgences, c’est dangereux. Cette consultation est vide quand les autres services d’urgence saturent ». Autre approche, tout aussi critique, du syndicat de médecins généralistes libéraux MG Paris : « L’accès dérégulé aux urgences, c’est plus de fric pour l’hôpital, qui ne fait jamais la promotion de nos maisons médicales de garde, s’énerve sa présidente Agnès Giannotti. Cette consultation 24 heures sur 24, c’est une désorganisation supplémentaire. »

La fréquentation des urgences progresse de 5 % par an en moyenne. À côté de réels cas graves, se présentent aussi ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas avancer le prix de la consultation chez les médecins libéraux, ceux qui n’ont pas de médecin traitant ou s’orientent mal dans le système de soins. Et cela ne peut pas s’arranger car, côté médecine de ville, la situation se tend aussi. Paris est pourtant richement doté en médecins. Les généralistes, qui pour la plupart ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, sont encore nombreux. Mais l’Ordre des médecins prévoit une diminution de 30 % de leur nombre d’ici 2018.

L'expertise des malades

La faute à la situation financière fragile des centres de santé – nombre d'entre eux ont fermé ces dernières années – et au coût de l’immobilier qui freine l’installation des jeunes. Quant aux médecins spécialistes, leur nombre progresse, mais le prix de leur consultation aussi. Que choisir a réalisé l’an dernier une cartographie de la France sans dépassements d’honoraires : pour l’accès aux spécialistes, Paris est un désert médical.

 

La carte de la fracture sanitaire du magazine « Que choisir ».

Pour accéder à la carte, cliquer ici

Pour le repeupler, l’Hôtel-Dieu ambitionne de devenir un « centre de soins », offrant des consultations de médecine générale et spécialisée, sans dépassements d’honoraires ni avances de frais. Le projet est encore très ouvert : « Nous voulons construire une gouvernance partagée, avec les hospitaliers, les médecins de ville, les universitaires et les usagers », assure Jean-Yves Fagon.

 
 


Thomas Cartier, chargé de mission sur la médecine générale pour le nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Thomas Cartier, jeune médecin généraliste récemment débauché du gros centre de santé de Gennevilliers, est chargé de piloter le volet médecine générale. Il fait le tour des centres de santé et des médecins de ville, pour tenter de les rallier : « C’est la première fois que l’AP-HP s’ouvre ainsi sur la ville, c’est une révolution culturelle. Mais les résistances sont fortes. »

Richard Lopez, président de la Fédération nationale des centres de santé, trouve « l’approche intéressante », en particulier la réflexion sur une nouvelle offre de consultations spécialisées : « Aujourd’hui, c’est une galère pour nos patients, la pratique des dépassements d’honoraires est déraisonnable. » Alain Beaupin, membre de l’Union syndicale des médecins de centre de santé et du comité de défense de l’Hôtel-Dieu, qui demande depuis des mois à l’AP-HP d’abandonner son projet de nouvel Hôtel-Dieu, le reconsidère aujourd’hui : « Fagon et Lombrail sont prêts à discuter. L’Hôtel-Dieu est une page blanche sur laquelle il est désormais possible de construire quelque chose de vraiment nouveau. Il ne faut pas manquer cette occasion. » Agnès Giannotti, présidente de MG Paris, syndicat qui promeut depuis des années de nouvelles formes d’exercice de la médecine générale, est de son côté très remontée : « De la médecine générale d’excellence à l’hôpital ? On rêve ! C’est dans nos cabinets qu’elle se fait. L’Hôtel-Dieu est en train de saper tous nos efforts. » Elle n’est pour autant pas totalement fermée au dialogue : « Si on construit ce projet, on le construit ensemble. On a besoin de l’hôpital, d’un accès à des consultations spécialisées. »

L’Hôtel-Dieu a une autre ambition encore : devenir un « hôpital universitaire de santé publique », en lien avec toutes les facultés de médecine d’Île-de-France. Il servirait de terrain de recherche et de stage pour les internes en médecine générale. Ce projet viendrait conforter une lente réhabilitation de cette discipline dans un pays qui a le système de santé le plus inégalitaire d’Europe : plus de six ans de différence d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre. Ces inégalités s’expliquent par la faiblesse des « soins primaires», en France, c’est-à-dire du premier niveau de contact de la population avec le système de santé.

 

Thomas Sannié, représentant des usagers à l’AP-HP et membre de l’équipe de préfiguration du nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Un autre volet « expérimental » du projet du nouvel Hôtel-Dieu est porté par des représentants des usagers, intégrés à l’équipe de préfiguration, en premier lieu Thomas Sannié, le président de l’Association française des hémophiles, et représentant des usagers à l’AP-HP. « Avant, on mourait ou on guérissait d’une maladie, explique-t-il. C’est terminé. En Île-de-France, 15 personnes sur 100 ont une maladie chronique. Ils vivent avec leur pathologie, ils travaillent, ils aiment. » Il veut former à l’Hôtel-Dieu des « patients experts », qui pourront transmettre leurs connaissances de leur maladie à d’autres patients et aux professionnels. Aides, l’association de malades du sida, est également partie prenante : elle veut participer à la construction d’une « offre de soin potentiellement innovante pour les séropositifs ». « On ne manque pas d’hôpitaux en France, on a besoin d’une autre approche du soin », poursuit Thomas Sannié.

À l’intérieur de l’AP-HP, en déficit de 70 millions d’euros en 2013, c’est le coût de ce projet qui inquiète. En renonçant à la vente du siège, estimé à 150 millions d’euros, il s’est privé d’une garantie financière. Le 10 décembre, Martin Hirsch a expliqué ses choix pour l’Hôtel-Dieu à la commission médicale d’établissement, qui représente les médecins de l’AP-HP. Son président Loïc Capron raconte : « Martin Hirsch nous a expliqué qu’il trouverait d’autres sources de revenus, ce qui nous a fait un peu sourire. Pour l’instant, il n’y a pas de budget pour le nouvel Hôtel-Dieu. »  « Personnellement », Loïc Capron est « favorable » à ce projet : « C’est l’occasion de développer un prototype de coopération ville-hôpital. Je serais très heureux de voir enfin ces deux médecines travailler ensemble. »

vendredi 15 novembre 2013

A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos

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En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/



 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.

 



 
La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

■ www.mgefi.fr

 
 
 
Dans 4 semaines, les services du Siège de
la MGEFI seront installés dans leurs nouveaux
locaux 6 rue Bouchardon Paris 10ème.
 
 
 
 

Très bon week-end

 

 

mercredi 13 novembre 2013

Martin Hirsch prend les commandes de l'AP-HP


Martin Hirsch nommé directeur général

de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP)

Martin Hirsch, président de l’agence du service civique, a été nommé directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), par décret en Conseil des ministres ce 13 novembre 2013, sur proposition de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé.

Diplômé de l'École normale supérieure (ENS), titulaire d’un DEA de neurobiologie et d’une maîtrise de biochimie, Martin Hirsch est ancien élève de l’École nationale d’administration.

Ancien président d'Emmaüs France et de l'Agence nouvelle des solidarités actives, il occupe de 2007 à 2010 le poste de Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. À partir de 2009, il est également Haut-commissaire à la Jeunesse, avant de prendre en 2010 la présidence de l'Agence du service civique, dont il est le fondateur.

Martin Hirsch prend aujourd’hui même la tête de l’AP-HP et de ses 37 hôpitaux, qui en font le premier Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Europe. Il succède ainsi à Mireille Faugère, qui sera appelée à d’autres fonctions.