Nora ANSELL-SALLES

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lundi 19 mai 2014

polémique autour de la piscine MOLITOR

Seul le prononcé fait foi
Comment comptez-vous peser sur les nouveaux gestionnaires de Molitor pour que les tarifs proposés ne la transforment pas immédiatement en ghetto de riches ?
 
Julien Bargeton, adjoint en charge des Finances, des Sociétés d’économie mixte, des Marchés publics et des Concessions - Vous évoquez l’ouverture de la piscine Molitor. Je tiens à vous rappeler en préambule que la gestion de cette piscine n’a jamais été un équipement en gestion municipale.

De sa création en 1933 à sa fermeture en 1989, l’exploitation a toujours été confiée à un organisme privé.

Je me réjouis aujourd’hui de sa réouverture, après quelque 25 années d’abandon durant lesquelles cet équipement  emblématique de la Ville de Paris, à forte valeur patrimoniale et historique, a été livré aux déprédations et à l’usure du temps.

Je voudrais insister sur le fait que le recours aux capitaux privés, pour restaurer ce monument classé de grande valeur, a été rendu nécessaire eu égard aux coûts des travaux pour rendre l’état originel de sa décoration Art Déco. Ils se sont élevés à plus de 65 M€, que la Ville n’était pas en mesure de supporter, d’où sa si longue fermeture de plus de 20 ans. Ce que nous pouvons surtout regretter sur Molitor, c’est l’absence d’intervention de la Ville à la fermeture de l’équipement en 1989 et son manque d’anticipation les années précédant cette fermeture : cela aurait certainement permis une opération de rénovation bien moins coûteuse.

Par comparaison, avec une somme de cet ordre, la Ville a pu enregistrer l’ouverture de 6 piscines municipales au grand public entre 2001 et 2014. Vous noterez, d’ailleurs, que cet effort sera amplifié au cours de cette mandature avec la création de nouvelles piscines et l’aménagement de baignades extérieures. En termes de priorité de politique publique et d’accessibilité des Parisiens aux équipements publics, notre majorité doit être fière de son bilan et doit continuer à être exigeante pour la réalisation de ses engagements.

Je vous rappellerais par ailleurs que l’exploitation de la piscine ne permet pas de rentabiliser ces investissements colossaux ; c’est pourquoi il a fallu l’adosser à un complexe de sport, de santé et du bien-être, comprenant un hôtel et un spa, qui puisse viabiliser le projet sur le long terme, et garantir l’ouverture et la préservation architecturale de ce temple de la pratique sportive. Ce projet, seul un opérateur privé pouvait le réaliser.

La priorité de cette opération était donc avant tout la sauvegarde d’un monument en danger de mort ; nous sommes fiers d’y être parvenus sans avoir mis à contribution les  Parisiennes et les Parisiens.

Cela étant dit, nous sommes d’accord sur le fait que les tarifs proposés par l’occupant sont actuellement très élevés et ne permettent pas d’envisager un usage familial de cette piscine.

Comme vous le savez, les termes du contrat conclu, un bail emphytéotique administratif, n’autorise pas l’intervention de la Ville dans la fixation des tarifs. Le titulaire du bail, la société COLPSA, avait néanmoins marqué en 2008 sa volonté de prendre en compte les besoins exprimés par la Ville, en manifestant son intention de soumettre des propositions pour l’accès des scolaires.

COLPSA et la Ville sont d’ores et déjà en négociation pour établir une convention en vue d’attribuer des créneaux scolaires à différentes écoles, en concertation avec les services de la Ville et le Rectorat.

Il ne s’agit pas là d’une « mesurette ». En tout cas, je ne considère pas la natation scolaire et le « savoir nager » comme une
 « mesurette ». Il s’agit d’une priorité de la politique sportive de la Ville.

Pour compléter ces efforts, je vous propose que la Maire de Paris interpelle le titulaire du BEA en lui demandant d’étudier sans délai une tarification qui ouvre l’accès de l’équipement à un public plus large.


Pouvez-vous nous assurer que les tarifs d’entrée dans les équipements publics de la Ville demeureront stables sur l’ensemble de la mandature ?

Êtes-vous favorable à la création d’une tranche supplémentaire de revenu pour la grille tarifaire commune relative aux centres d’animations, aux restaurants scolaires et aux conservatoires municipaux, qui s’appliquerait aux ménages parisiens les plus aisés, comme nous vous l’avions demandé à plusieurs reprises lors de la précédente mandature ?

Julien Bargeton, adjoint en charge des Finances, des Sociétés d’économie mixte, des Marchés publics et des Concessions - Concernant les équipements publics, je tiens à préciser qu’en 2012, la révision de la grille tarifaire des équipements sportifs municipaux s’expliquait par le fait que les tarifs appliqués étaient excessivement bas, une fois rapportés au coût d’entretien de ces équipements ; à titre d’exemple, les participations versées par les associations sportives, principaux usagers des équipements, subventionnées par ailleurs, s’élevaient à 1% de leurs charges de fonctionnement. Ce relèvement faisait d’ailleurs suite à différentes  recommandations de la Chambre Régionale des Comptes et de l’Inspection Générale. De plus, les tarifs mis en oeuvre étaient extrêmement bas comparés à ceux pratiqués par les autres municipalités. Les tarifs découlant de la revalorisation opérée en 2012 demeurent comparativement très modérés, et la gratuité a même été maintenue pour certains utilisateurs.

D’une manière plus générale, la tarification des équipements publics de la Ville n’est pas figée par principe : elle doit être constamment réétudiée, ne serait-ce qu’à des fins de mise en cohérence de tarifs différents pour des situations similaires, mais aussi en lien avec le programme d’ouverture de nouveaux équipements, avec leur schéma de financement, et en lien avec les projets d’amélioration de la qualité de l’offre. C’est un sujet qui dépasse le seul cas des équipements sportifs, et qui a un impact important sur les ressources du budget de la collectivité parisienne : il sera débattu notamment lors des discussions sur le prochain budget ainsi que sur le financement du programme d’investissements de la mandature.

Nous pouvons cependant affirmer à ce stade que les tarifs appliqués resteront raisonnables, et proportionnés au regard des différentes situations de ressources des Parisiens.



 

vendredi 7 février 2014

Des moyens supplémentaires au service de la sécurité des Parisiens


Depuis ce matin des moyens supplémentaires sont déployés dans les 10e, 18e et 20e arrondissements comme cela avait été annoncé en décembre dernier par le Ministre de l’Intérieur.
 
Vingt-cinq policiers, formés et connaissant le terrain, composent une nouvelle Brigade Spécialisée de Terrain (BST). Ils sillonneront quotidiennement les quartiers de la Gare du Nord, de l’Hôpital Lariboisière, du boulevard de la Chapelle pour se consacrer à des interventions de proximité.
 
L’action de cette nouvelle brigade de policiers est accompagnée de la mise en place d’un Groupe Local de Traitement de la Délinquance (GLTD) réunissant, autour du procureur de la République, les services de la préfecture de police, de la Mairie de Paris et des mairies d’arrondissement pour une réponse pénale plus adaptée et plus efficace à chaque acte de délinquance.
 
Enfin, la réunion de lancement de la nouvelle Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) du 20e arrondissement se tiendra aujourd’hui en présence notamment du préfet de police, du procureur de la République, de mon adjointe chargée de la prévention et de la sécurité et de la maire du 20e arrondissement.
 
Les décisions prises par le Ministre de l’Intérieur, le préfet de police, le procureur de la République et la Ville de Paris traduisent d’une façon incontestable notre souci commun d’œuvrer pour la sécurité de Parisiens. Elles amplifient la dynamique engagée par l’arrivée des 332 gardiens de la paix affectés dans les commissariats de Paris depuis le 4 décembre dernier.
 
Ces mesures viennent s’ajouter à un travail constant depuis 2001 pour s’adapter aux évolutions de la délinquance : augmentation de plus de 50% de la participation de la Ville de Paris au budget spécial de la préfecture de police qui atteint désormais 308 millions d’euros, création de dix équipes de correspondants de nuit, renforcement des effectifs des inspecteurs de sécurité (de 459 à 612 agents), mise en place du Plan 1000 caméras de vidéo-protection, création du Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance (GPIS), qui permet à 200 agents de sillonner les ensembles sociaux sensibles, dispositif de réparation pénale pour les auteurs de dégradations des Vélib’, armement des inspecteurs de sécurité et des agents du GPIS…
 
Je tiens donc particulièrement à saluer l’engagement conjoint, sur le terrain, des services de police, de justice et de la municipalité parisienne pour la sécurité de tous.
Bertrand Delanoë

lundi 25 novembre 2013

C'est à lire : Un jour de tweets à Paris : et maintenant, le livre !


Le 19 avril dernier, la Ville de Paris invitait les Parisiens et les amoureux de la Capitale à raconter leur ville sur le réseau social Twitter : scène de la vie quotidienne, bon mot ou poésie urbaine, les utilisateurs de Twitter ont largement participé à l’opération. Le temps d’une journée, pas moins de 10 000 tweets assortis du hashtag #jdtap (pour Jour De Tweets à Paris) ont été postés.
 

 



Le succès de l’opération  a d’ailleurs débordé Twitter : sur Instagram et Vine aussi, les Parisiens et les visiteurs de Paris ont partagé des instantanés de leur ville.

 
 


Aujourd’hui, la Ville de Paris édite un livre, une édition limitée tirée à 1000 exemplaires reprenant une sélection de quelques centaines de tweets postés le jour de l’opération.

 

Jean-Bernard Bros, adjoint chargé du tourisme et des nouveaux médias locaux, initiateur de l’opération, remettra des exemplaires de ce livre rare aux Archives de Paris ainsi qu’à toutes les bibliothèques de la Ville de Paris qui désireront accueillir l’ouvrage sur leurs rayonnages. Ainsi, tous les Parisiens et les Parisiennes pourront consulter cette œuvre collective, digitale et littéraire, témoignage unique de notre époque et d’une journée parisienne au XXIème siècle.


 

Des petits jeux concours pour gagner des exemplaires ponctueront le mois de décembre sur les réseaux sociaux de la ville : Nous vous invitons donc à suivre les comptes @Paris (twitter.com/paris) et à devenir fans de la page Paris (facebook.com/paris) sur Facebook, pour ainsi avoir la chance de gagner un exemplaire de cet ouvrage.

 

Restos du Cœur


La Ville de Paris met cinq locaux à la disposition des Restos du Cœur pour la distribution de repas chauds dans la capitale

 

Dans le cadre du lancement de la 29ème campagne hivernale des Restos du Cœur, ce lundi 25 novembre 2013, la Ville de Paris renforce son soutien à l’association :

 

·         la mise à disposition gratuite de cinq locaux (dont l’apport annuel en nature est évalué à 400.000 euros) pour permettre la distribution de repas chauds et de colis dans différents points de la capitale :

-     quatre locaux sur les six utilisés par l’association à Paris, dans les 14e, 18e, 19e et 20e arrondissements ;

-     un nouveau restaurant rue Saint-Roch (1er) depuis le mois de novembre 2012, qui accueille une centaine de personnes chaque soir de semaine.

·         une aide de 160.000 euros (en hausse de plus de 10% par rapport à 2012) qui  permet de contribuer aux dépenses de fonctionnement de la campagne de distribution alimentaire 2012-2013 de l’association;

·         des subventions d’investissement versées régulièrement à l’association pour lui permettre d’aménager ses locaux, pour un montant de 1.180.000 euros depuis 2003 (dont 490 000 pour la réalisation du futur centre de distribution Julia Bartet dans le 14ème arrondissement, destiné à remplacer le centre actuel).

 

Lors de la campagne précédente, les Restos du Cœur, qui jouent un rôle essentiel dans le soutien alimentaire aux Parisiens en situation de précarité, ont servi près de 570.000 repas chaud et a distribué plus d’2,1million de paniers alimentaires à Paris.

 

 

Au total, la Ville de Paris aura consacré en 2012 plus de 6 millions d’euros à l’aide alimentaire, pour permettre la distribution de plus de 3 millions de repas aux Parisiens les plus démunis en finançant :

·         6 restaurants solidaires, gérés par le centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP), qui accueillent jusqu’à 900 personnes tous les soirs. Un nouveau restaurant solidaire ouvrira prochainement dans le 17e arrondissement ;

·         10 associations subventionnées pour leur activité d’aide alimentaire (dont les Restos du Cœur), pour un montant global de plus de 900.000 euros en 2013 ;

·         le restaurant social Santeuil (5e), géré par l’association Aurore ;

·         le restaurant social Baudricourt (13e), géré par le centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP).

mercredi 13 novembre 2013

La Ville de Paris étendra la gratuité des transports publics parisiens aux veuves d’anciens combattants dès le 1er janvier 2014

A l’initiative de Bertrand Delanoë, la Ville de Paris étendra la gratuité des transports publics parisiens aux veuves d’anciens combattants à partir du 1er janvier 2014. Cette mesure fera l’objet d’une délibération au Conseil de Paris des 16, 17 et 18 décembre.
 
 
Actuellement, seuls les anciens combattants et les veuves de guerre bénéficient de la gratuité des transports publics à Paris.
 
 
Le maire de Paris a annoncé cette mesure aux anciens combattants d’Algérie et à leurs familles, à l’occasion de la clôture du congrès de la FNACA de Paris vendredi 8 novembre.


mercredi 13 mars 2013

Episode neigeux sur Paris


Face à l’épisode neigeux particulièrement intense qui frappe la partie Nord de la France

depuis 24 heures, la ville de Paris mobilise tous les agents et les moyens dont elle

dispose.

L’action ininterrompue des services municipaux depuis lundi soir a permis le salage de

600 kilomètres de chaussée identifiées comme prioritaires. Ce sont pas moins de 1600

agents, dont plusieurs centaines ont été rappelés pour faire face à ces événements, qui

ont été engagés sur le front des 20.000 points stratégiques que compte la ville depuis

lundi soir. La Ville de Paris tient à saluer leur engagement.

Dans le même temps, Paris a ouvert 1 gymnase supplémentaire pour recevoir les

personnes sans domicile fixe menacées par l’extrême rigueur du climat et avait ouvert

préventivement 4 gymnases pour accueillir d’éventuels usagers de la SNCF en transit

bloqués dans ses gares.

La mobilisation se poursuit aujourd’hui pour permettre aux Parisiens de faire face dans les

meilleures conditions aux aléas météorologiques qui devraient durer jusqu’à la fin de la

semaine.