Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 22 février 2023

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française21 février 2023

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française
21 février 2023

  🎬 Clip vidéo

Quel est l’état de santé des Français au travail ? Comment favoriser le bien-être dans sa vie professionnelle ? Quelles sont les maladies professionnelles et les secteurs d’activité les plus touchés ? Comment préserver les plus de 55 ans dans la vie active ? Telles sont les questions que la Mutualité Française a éclairé dans son Observatoire et son podcast « la santé au travail, kit pratique »


Dix chiffres clés
Plus de 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne.
La France se situe en haut du classement des pays européens avec 3,5 accidents mortels du travail pour 100 000 personnes en emploi en 2019, niveau 2 fois supérieur à la moyenne européenne (1,7 accident mortel).
En France, 1,1 million de sinistres ont été déclarés pour 19,6 millions de salariés du privé et près des trois-quarts ont donné lieu à un arrêt de travail
Les troubles musculo-squelettiques sont à l’origine de 88 % des maladies professionnelles. En 2019, 45 000 personnes étaient concernées.
Le secteur de la construction enregistre le plus fort taux d’accidents : 53,4 accidents du travail avec arrêt pour 1 000 salariés, contre 33,5 sur l’ensemble des secteurs.
52% des actifs se sentent mal informés sur les questions liées à la santé au travail comme les maladies professionnelles ou les souffrances psychiques.
39% des Français considèrent que leur travail dégrade leur santé.
On comptabilise 2,8 médecins du travail pour 100 000 habitants dans le Cantal vs 20,4 médecins pour 100 000 habitants à Paris.
30% des travailleurs non-salariés et des exploitants agricoles bénéficient d’une couverture en prévoyance (incapacité, invalidité et décès) vs 92 % chez les salariés.
Les accidents et maladies liés au travail coûtent à l’Union européenne plus de 3,3 % du PIB par an.
Fatigue, stress, perte de motivation, douleurs physiques régulières ou burn-out : 91% des actifs indiquent avoir connu des difficultés de santé au travail. En France, les maladies professionnelles ont explosé ces 2 dernières décennies, nous plaçant parmi les pays européens enregistrant les chiffres les plus élevés sur les accidents au travail. En 2019, on comptabilise 733 accidents du travail mortels. Cela représente en moyenne deux décès par jour, sans compter les accidents de trajet entre le domicile et le lieu de travail (283 décès) et les maladies professionnelles (175 décès) [1]. Environ 5 à 10 % des travailleurs sont à court ou moyen terme exposés à un risque de désinsertion professionnelle en raison de leur état de santé ou d’un handicap[2].

Avec plus de 40 % de salariés en arrêt maladie au moins une fois par an chaque année, l’absentéisme lié à des accidents et maladies liés au travail coûte à l’économie de l’Union européenne plus de 3,3 % du PIB par an[3].

La vie professionnelle et le métier exercé sont des déterminants de santé et d’espérance de vie considérables : un cadre a une espérance de vie supérieure de 6,4 ans par rapport à un ouvrier et chez les ouvriers, la fréquence d’accident du travail mortel est presque 5 fois plus élevée que chez les cadres. Et les secteurs d’activité les plus accidentogènes sont : la construction, le commerce, les transports, l’hébergement, la restauration, le secteur de l’’intérim et le médico-social.

Une offre en santé au travail et une protection en prévoyance insuffisantes
Avec plus de la moitié des médecins âgés de plus de 65 ans, la « médecine du travail » est la 4ème spécialité médicale la plus âgée de France. Cette crise de la démographie médicale a une répercussion directe sur le suivi en santé au travail. 61 % des salariés du secteur privé n’ont pas bénéficié d’une visite avec un service de médecine du travail au cours de l’année et 6 % des salariés n’en ont jamais bénéficié. Mais ce sont en particulier les travailleurs indépendants et chefs d’entreprise qui constituent l’angle mort de la santé au travail : ils sont 2,8 millions sans suivi en santé au travail.

La majorité des actifs (52 %) se sentent mal informés sur différents aspects liés à la santé au travail comme les maladies professionnelles physiques ou les souffrances psychologiques liées au travail, voire confient manquer d’informations sur les interlocuteurs à contacter en cas de souffrance au travail[4]. Ce déficit en services de santé au travail a aussi des conséquences sur les dirigeants qui se sentent en manque d’accompagnement et en manque d’information, qu’il s’agisse des actions à mener pour améliorer la santé des salariés au travail ou sur ce que recouvre effectivement le mal-être au travail.

Enfin, la couverture en matière de prévoyance (décès, incapacité, invalidité) est très inégalitaire. Les contrats de prévoyance proposés par les organismes d’assurance complémentaire garantissant le versement d’indemnités complémentaires à celles de la Sécurité sociale en cas d’arrêt de travail, d’incapacité, d’invalidité ou de décès mais ne protègent pas tous les travailleurs : Les salariés des grandes entreprises sont mieux couverts que les fonctionnaires et les indépendants et en moyenne les cadres sont mieux protégés que les non-cadres. L’appréhension des risques de prévoyance est contrastée. À titre d’illustration, la moitié des employeurs considère que la prévoyance est un facteur d’attractivité et l’autre moitié que c’est une source de charges sociales supplémentaires. Or le vieillissement de la population active en lien avec le recul de l’âge de départ en retraite accroît les besoins en matière de prévoyance lourde. Cet élargissement des risques rend nécessaire une mutualisation large afin d’assurer financièrement la solidarité.

Améliorer les conditions de travail et développer les actions de prévention
Ouvriers exposés aux gestes répétitifs ou aux postures debout prolongées, cadres et professions libérales exposés aux écrans ou en position assise et statique, les difficultés observées affichent de vraies différences selon les catégories de métiers et doivent nous inciter à avoir une approche spécifique de la santé au travail. Cependant, la première cause de maladies professionnelles demeure les troubles musculosquelettiques qui désignent les pathologies inflammatoires et dégénératives de l’appareil locomoteur, et les maladies psychiques progressent.

 Or, un Français sur deux[5] considère que les entreprises ne sont pas mobilisées sur le sujet de la prévention en santé au travail (amélioration des conditions de travail, développement d’actions). De leur côté, beaucoup d’entreprises reconnaissent ne pas être impliquées en matière de prévention (seuls 43 % des dirigeants indiquent avoir mis en place au sein de leur entreprise une politique globale de prévention en matière de santé au travail). La Cour des Comptes signalait en 2022 que les actions de prévention ne font pas partie du quotidien de tous les travailleurs Français[6].

Les difficultés au travail sont fréquentes mais encore taboues : seule la moitié des personnes ayant déjà été confrontées à ce type de situation déclare en avoir parlé. Les salariés privilégient leur médecin traitant ou les proches (collègues, entourage) pour évoquer le sujet. Mais il est important de souligner que parmi les ressources existantes dans le cercle professionnel, seule la médecine du travail apparaît comme un interlocuteur possible loin devant les structures de l’entreprise (ressources humaines ou organisations syndicales). L’accès aux soins en santé au travail doit donc être facilité.

Perçues comme jouant un rôle sur la santé de leurs salariés, les entreprises sont très attendues par les actifs sur leur engagement sur la question de la santé au travail, et notamment sur leurs actions en matière de prévention concernant les souffrances professionnelles (83 %)[7].

Il est donc primordial de questionner tous les leviers de la santé au travail pour développer des protections sociales durables et renforcer les couvertures santé, prévoyance-dépendance, retraite, indispensables pour permettre à chacun de fluidifier des parcours professionnels plus séquentiels. Pour chaque euro investi dans la santé et la sécurité au travail, le gain pour l’employeur est environ deux fois plus élevé. L’amélioration de la santé au travail est donc un chantier majeur qui doit permettre de réduire les inégalités d’espérance de vie.

Une exposition différenciée aux risques professionnels : les salariés aidants et le maintien des seniors dans la vie active
Le vieillissement de la population des salariés associé au développement des pathologies chroniques entraine une augmentation de la morbidité et du nombre d’arrêts de travail. La durée moyenne des arrêts est plus de trois fois plus longue chez les seniors de plus de 60 ans que chez les jeunes de moins de 20 ans.

 De plus, en 2030, un actif sur 4 sera proche aidant. Le rôle d’aidant représente une charge importante, avec un impact sur la santé physique et psychique (difficulté de conciliation vie professionnelle-vie personnelle, isolement et charge mentale). Cette conséquence de notre société vieillissante doit être prise en compte dans la santé au travail des plus de 55 ans.

La santé et le bien-être au travail sont des déterminants essentiels du taux d’emploi des seniors et de la prévention de la désinsertion professionnelle. Le recul de l’âge de départ en retraite ne peut se faire sans des mesures pour assurer le maintien en emploi des travailleurs âgés alors que près d’un salarié sur deux n’est plus en emploi avant son départ à la retraite.

« La santé doit trouver pleinement sa place dans le monde professionnel. Face aux inégalités, il convient d’engager une réponse forte en prévention, en prévoyance, sur les inégalités et en faveur des conditions d’emploi des seniors. Pour cela, nous sommes convaincus du rôle des collectifs solidaires pour prévenir les aléas de la vie et assurer pour toutes et tous un bien-être au travail » rappelle Eric Chenut.

Consultez l’Observatoire complet de la Mutualité Française disponible ici.

Retrouvez les focus par région ici

Retrouvez les 10 propositions de la Mutualité Française en faveur de la santé au travail qui s’articulent autour de 3 axes :

Développer une culture de la santé au travail
Faciliter l’accès aux soins en santé au travail
Permettre à chacun d’accéder à une meilleure protection
Le podcast « Santé au travail, kit pratique »
Animé par Marion Ledéan, RH « Santé au travail, Kit Pratique » est un podcast composé de 5 épisodes produit par Nouvelles Ecoutes, en partenariat avec la Mutualité Française, qui interroge la santé au travail aujourd’hui dans différents types de métiers.

Grâce à l’intervention d’experts, de témoignages et de données issues de l’Observatoire de la Mutualité Française, « Santé au travail, Kit Pratique » sensibilise aux risques de la santé au travail.

Chaque épisode s’intéresse à une grande catégorie d’actifs : agriculteur, professionnel de santé, cadre, ouvrier et freelance.

Le premier épisode est disponible ici et chaque semaine un nouvel épisode sera mis en ligne.

À propos de la Mutualité Française
Acteur majeur de l'économie sociale et solidaire, la Mutualité Française, présidée par Eric Chenut, représente près de 500 mutuelles.

Nées de la volonté de femmes et d’hommes de se protéger solidairement des aléas de la vie, les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif. Elles sont présidées par des militants mutualistes élus. Elles agissent pour la protection sociale de 35 millions de Français et promeuvent le droit de tous à la pleine santé en intervenant en complémentarité et en partenariat avec la Sécurité Sociale et en contribuant au service public de santé.

Les mutuelles, groupes et unions proposent des solutions dans trois domaines d’activités : complémentaire santé, prévoyance-dépendance et épargne-retraite. Avec plus de 2900 services de soins et d’accompagnement mutualistes, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention en santé par les actions déployées sur l’ensemble du territoire.

Au quotidien, les membres de la Mutualité Française déclinent autour de trois territoires d’engagement - proximité, participation et innovation - sa raison d’être : “Se protéger mutuellement aujourd'hui pour, ensemble, construire les solidarités de demain”.

[1] 804 100 arrêts de travail - chiffres Assurance Maladie

[2] Estimation de l’IGAS

[3] Environ 460 Mds € en 2019

[4] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

[5] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

[6] Rapport réalisé en 2022

[7] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

               
📌 A lire prochainement  l'interview accordée -par Éric CHENUT Président de la Mutualité- à  "Mine d'Infos".

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française | Miroir Social 

mardi 23 novembre 2021

Des clients mystère dans nos maisons de retraite ?!

Rencontre avec Joachim Tavares, fondateur de Papyhappy, le « TripAdvisor » des logements seniors.

A l’heure où les offres de logements seniors évoluent et se multiplient pour répondre aux besoins de nos ainés choisir la bonne solution peut vite devenir un véritable casse-tête. Aussi, pour apporter le maximum d’éléments utiles à nos ainés et aux familles en quête d’une solution de logement, le site de référencement des logements seniors Papyhappy, créé par Joachim Tavares, innove depuis quelques années en proposant des avis d’un tout nouveau genre, ceux de « clients mystères ». Comment cette pratique largement répandue dans d’autres domaines est-elle mise en œuvre dans nos maisons de retraites ?

 

Un visiteur mystère plutôt d’un résident mystère

Non, le client mystère Papyhappy ne séjourne pas dans les établissements ! Bien que ce serait le meilleur moyen d’évaluer les prestations proposées, il est malgré tout difficilement envisageable d’un point de vue pratique et moral. En revanche, le client mystère peut aisément visiter les structures d’hébergement en se faisant passer pour le membre d’une famille à la recherche d’un logement pour son proche âgé. Il est alors reçu dans les mêmes conditions qu’une famille lambda, sans accueil privilégié ni tapis rouge.

L’avis correspond aux éléments et informations perçus (et percevables !) durant la durée de la visite, qui dure entre 1 et 2 heures. Bien évidemment, ces visites permettent d’apprécier les résidences à un instant T, et elles n’ont absolument pas la prétention de concurrencer celles de l’Agence Régionale de Santé en charge du contrôle des établissements médico-sociaux. Ce qui est sûr, c’est que ce moment de la découverte d’un établissement est vraiment très important pour la famille ou la personne âgée, un moment chargé en émotions et souvent difficile. C’est là qu’on se fait sa première impression.

Des avis mais sur quelle base ?

Parce que notre plateforme propose aux internautes de noter les établissements, les clients mystère font de même. Ils attribuent 5 notes, sur la base de ce qu’ils observent et de ce qu’on leur explique sur place. Une note générale, et une note pour chacun des 4 grands critères suivants : l’hébergement, l’ambiance, la restauration et les services. Il complète cette notation avec un commentaire qui apporte des précisions et explique les notes, et avec des photos prises avec autorisation, non retouchées, l’idée étant de refléter au maximum la réalité. 

Les notes ne sont pas données au hasard. Le client mystère s’appuie sur un référentiel de notation très complet avec un certain nombre de sous-critères bien précis. Si on prend l’exemple de la restauration, il prend en compte par exemple l’approvisionnement, la cuisine sur place, le choix des menus, le dressage des tables, l’intervention d’un nutritionniste, etc. Ils ne vont évidemment pas jusqu’à gouter les repas ! Malgré cette base commune d’appréciation, celle-ci conserve bien sûr une part de subjectivité et de ressenti personnel.  Lorsqu’il va devoir évaluer l’ambiance, il va se fier à ce qu’il perçoit et ressent, observer les résidents, le personnel, et se demander s’il se sent bien dans ce lieu et s’il a été bien accueilli. Tous les clients mystère essaient de conserver le maximum de neutralité et d’objectivité dans leur évaluation. Et dans tous les cas, ils tentent tous de répondre à cette même question : « Serais-je prêt à confier un proche à cet établissement ? ».

Le point commun de tous les clients mystère Papyhappy ? Attacher beaucoup d’importance à l’Humain ! C’est pourquoi une résidence flambant neuve décorée à la dernière mode des magazines mais qui aura semblée froide et sans âme au visiteur mystère pourra se voir attribuer une moins bonne note qu’une bâtisse à l’allure vieillissante certes mais chaleureuse où l’on aura croisé des résidents et des équipes le sourire aux lèvres.

D’accord, mais on peut se poser la question du choix des établissements visités

Nous tenons à rester le plus juste et le plus équitable possible, c’est vraiment la pierre angulaire de notre activité. C’est aussi pourquoi les résidences visitées sont choisies de manière aléatoire par les clients mystère. On visite tous les types d’hébergement (EHPAD, résidences services ou résidences autonomie, collocations, habitat intergénérationnels…), que les établissements soient à gestion publique, privée ou associative. Toutes les offres existantes à l’exception des accueil familiaux qui sont une catégorie particulière gérée différemment par la plateforme et non soumise aux avis. Les clients mystère tentent donc leur chance partout, sachant que les visites leur sont parfois refusées pour diverses raisons : nécessité de remplir au préalable un dossier de demander d’admission, établissements réservés aux locaux, ou encore en cas d’épidémie. -La situation sanitaire des derniers mois nous a d’ailleurs obligé à suspendre ses visites, parce au-delà de l’interdiction, il nous a semblé tout bonnement impensable pour elle de faire prendre un quelconque risque aux résidents ou aux familles au motif de « fausses » visites. L’objectif est de couvrir à terme l’ensemble du territoire français et d’avoir visité (ou tenté de visiter) toutes les structures d’hébergement existantes. Il y a du boulot avec les plus de 12 000 structures d’hébergement référencées, et des clients mystères à recruter !

Qui sont ces clients mystère ?

Les clients mystère Papyhappy sont des collaborateurs en free-lance, implantés partout en France. La plupart sont des personnes issues du secteur médico-social, encore en activité ou à la retraite. Parmi elles, il y a des gérontologues, des assistantes sociales, d’anciens directeurs d’EHPAD, des infirmières, etc. Leur point commun à tous, c’est l’envie d’apporter plus de transparence et d’ouverture au secteur et d’aider les autres. Cette motivation est indispensable pour pouvoir assurer la mission dans les bonnes conditions, en toute objectivité et bienveillance, et jouer son rôle sans trop d’état d’âme. Ce qui est important pour nous, c’est que la mission ne devienne jamais une contrainte, surtout qu’il s’agit souvent d’une activité complémentaire.

Un intérêt pas uniquement pour le grand public

Autre chose importante. Au-delà de l’objectif d’aider nos ainés ou leurs aidants à choisir une solution de logement, les visites en client mystère présentent un autre intérêt. Si à première vue les établissements n’aiment pas se savoir évalués et notés de cette manière qui bouscule un peu les codes, ces avis peuvent s’avérer être un véritable atout pour eux. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à le comprendre. Les avis sont en effet précieux pour les résidences qui souhaitent s’inscrire dans un processus d’amélioration continue. C’est aussi un moyen pour eux d’afficher leur ouverture et leur transparence. Il y a d’ailleurs très peu de contestations de la part des établissements suite aux avis des clients mystère. 

S’il y a d’ailleurs une chose à retenir, c’est que chez nous les avis ne sont vraiment pas là pour être complaisants. Pourtant, il y a en a beaucoup de positifs. C’est une belle reconnaissance pour le travail des équipes qui donnent leur maximum au quotidien pour prendre soin de nos aînés.

En résumé, il y a des établissements qui font bien leur job, d’autres un peu moins bien, et c’est le nôtre de contribuer à y voir un peu plus clair. A notre échelle, bien sûr, avec nos moyens Humains avec un grand H.

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Joachim Tavares, fondateur de Papyhappy, le « TripAdvisor » des logements seniors.

jeudi 4 novembre 2021

Le client mystère au sein des logements seniors.

Choisir le meilleur logement pour senior est souvent synonyme de casse-tête. Pour aider les personnes âgées ou leurs familles à choisir celui qui leur correspond, il existe des clients mystères qui se rendent en résidences ou logements seniors et évaluent ces lieux.
  1. Qu’est-ce qu’un client mystère, quel est son rôle ?
  2. Quels sont les critères d’évaluation des résidences ?
  3. Comment sont choisies les résidences ?
  4. Comment interpréter les résultats et améliorer le cadre de vie des seniors? 
  5. Comment devenir client mystère ?
  6. ✒Joachim Tavares revient sur ce qu’est un client mystère et le rôle  de ce dernier au sein des "logements seniors" dans une Tribune à lire prochainement sur Mine d'Infos.
  7. *👉Créée en 2016, Papyhappy est la première plateforme du logement senior multi-pays.

    L’entreprise propose une solution éthique et indépendante pour aider les seniors et les familles à trouver un bon logement. Elle se présente donc comme un outil de recherche offrant une réponse simple et éthique aux demandeurs. Cet outil d’aide à la décision facilite et offre ainsi un accompagnement personnalisé, répondant aux attentes de chaque futur résident.

    Aujourd’hui, Papyhappy accompagne également les collectivités et entreprises comme « expert » dans toute démarche se référant à son secteur.

    Site web : www.papyhappy.fr

La situation des seniors en France : un bilan alarmant au lendemain de la crise sanitaire

D’après une étude menée cette année par l’association Les Petits Frères des Pauvres ce sont un demi-million de personnes âgées en France qui ne rencontrent pas ou très peu d’autres personnes.

Ces chiffres inquiétants, qui ne cessent de croître, poussent dans certains cas les aînées au suicide, un sujet encore tabou. C’est dans ce contexte que de nouveaux projets naissent afin de promouvoir des habitats collectifs pour seniors.

Joachim Tavares, fondateur de PapyHappy, entreprise spécialisée dans la recherche de logement pour seniors, décrypte la situation et explique les différentes solutions :

  1. Comment expliquer l’explosion de ces chiffres ?
  2. Quelles différences de la France avec ses voisins européens ?
  3. Quelles solutions sont à envisager et comment rompre avec l’isolement ?
  4. De quelles manières les logements seniors luttent-ils pour maintenir un lien social ?
  5. Quel bilan dresser au sortir de la crise 
  6. Joachim Tavares, fondateur de PapyHappy*, entreprise spécialisée dans la recherche de logement pour seniors,  livre son regard sur cette situation et explique les différentes solutions dans une Tribune à lire prochainement sur Mine d'Infos.
  7. *👉Créée en 2016, Papyhappy est la première plateforme du logement senior multi-pays.
  8. L’entreprise propose une solution éthique et indépendante pour aider les seniors et les familles à trouver un bon logement. Elle se présente donc comme un outil de recherche offrant une réponse simple et éthique aux demandeurs. Cet outil d’aide à la décision facilite et offre ainsi un accompagnement personnalisé, répondant aux attentes de chaque futur résident.

    Aujourd’hui, Papyhappy accompagne également les collectivités et entreprises comme « expert » dans toute démarche se référant à son secteur.

    Site web : www.papyhappy.fr

vendredi 3 mars 2017

Seniors : bienveillance financière au service de la solvabilité


TRIBUNE LIBRE
La bienveillance financière au service de la solvabilité de la demande en produits et services de la Silver Economie

Le nombre de seniors est appelé à augmenter de manière significative dans les pays industrialisés en raison de la génération du baby-boom qui arrive à la retraite et de l’augmentation régulière de l’espérance de vie.
En 2030, les seniors de plus de 60 ans seront 1,2 milliard dans le monde. En Europe nous compterons 105 millions de personnes de plus 65 ans en 2030, dont 45 millions de plus de 80 ans. C’est-à-dire, si nous comparons ces chiffres à 2010, 30 millions de seniors de plus de 65 ans en plus, dont 23 millions de plus de 80 ans. En France plus particulièrement, un Français sur trois sera âgé de plus de 65 ans ; en 2025, cela représentera plus de 20 millions de Français.
Cette transition démographique ouvre de nombreuses opportunités dans tous les secteurs industriels pour répondre aux demandes spécifiques des seniors dans leurs activités de la vie quotidienne : se nourrir, se soigner, se déplacer, partir en vacances, rester dans leur logement, rénover leur bien, avoir et maintenir une vie sociale, aider leurs enfants et petits-enfants, etc.
Outre l’adaptation de notre société aux problématiques de prise en charge de la dépendance et de prévention, il est important de rappeler que la majorité des seniors sera en bonne santé et constitue un relai de croissance considérable pour notre pays si on leur donne les moyens d’avoir plus de pouvoir d’achat. En effet, ce sont eux qui assurent déjà plus de la moitié des dépenses de consommation en France comme l’indique une étude du Crédoc[1] de mai 2010 « Les seniors, une cible délaissée ». Alors que les plus de 50 ans représentent 39% de la population, ils assurent la majorité des dépenses (54%) sur les différents marchés depuis 2015, dont 64% en santé, 60% en alimentation, 58% en équipement du foyer, 57% en loisirs, 56% en assurance, 51% transport et logement, 49% en communication, 43% hôtels et logement. De plus, les seniors continuent de bénéficier d’une situation financière en moyenne plus favorable que le reste de la population puisque leurs revenus sont 30% supérieurs à ceux du reste de la population. Ils détiennent également en France 60% du patrimoine des ménages et 75% du portefeuille boursier. Ceci pourra être amené à évoluer si le niveau des retraites diminue.
Pour autant, pour satisfaire leurs envies et répondre davantage à de nouveaux besoins et usages provoqués par le vieillissement naturel de chacun, les seniors ont aujourd’hui en moyenne 1 300 euros de pension de retraite avec lesquels ils vont devoir faire face à l’ensemble des dépenses.
Dépenses qui augmentent, surtout les dépenses contraintes comme celles liées au logement (eau, gaz, électricité, entretien divers etc…,), aux services de télécommunications, aux frais de cantine, aux services de télévision (redevance télévisuelle, abonnements à des chaînes payantes) et aux assurances (hors assurance-vie).
Le pouvoir d’achat des seniors, comme celui de tous les français, est donc assez faible pour pouvoir acheter, acquérir par leur propres ressources financières des biens et services innovants que de nombreux entrepreneurs sont en train de mettre en place à l’image des membres de l’organisation Silver Valley qui les fédère et leur donne les moyens (financiers, matériels, humains) d’accélérer leur développement.
Ce manque de pouvoir d’achat est d’autant plus frappant que l'ensemble des Français disposent d'un bas de laine colossal, d'un montant total de plus de 10 000 milliards d'euros, soit cinq années de PIB. Or, s'il est une manne sous-utilisée pour le financement de l'économie française, c'est bien celle de l'épargne des ménages. Près des deux tiers de ces 10 000 milliards d'euros de patrimoine brut sont en effet investis dans des actifs immobiliers. Actifs immobiliers qui sont transférés d'une génération à l'autre au rythme de 200 milliards d''euros, tous les ans, à des héritiers qui ont en moyenne 59 ans. Faute d'informations, les seniors accumulent ces patrimoines familiaux, qui deviennent très lourds à assumer financièrement lors du passage à la retraite (baisse des revenus). Les économistes tirent aussi la sonnette d'alarme, le ratio "Revenus Vs Montant des patrimoines" est actuellement le même qu'en 1914. ​Il est donc grand temps d'intervenir, en apportant avec la plus grande bienveillance financière possible, des nouvelles solutions financières parfaitement adaptées aux nouveaux enjeux économiques de nos "chers" seniors pour leur donner du pouvoir d’achat.
Au travers de son DO THANK dédié à la bienveillance financière, Silver Valley et ses adhérents (Masuccesion.fr, Optibudget, Scribea, Caisse épargne, Virage viager, Monetivia,...) élaborent des solutions vertueuses capables de donner plus de pouvoir d’achat à des seniors sans augmenter leur pension de retraite. Nos seniors peuvent donc relancer et apporter un nouvel élan économique à notre pays avec à la clef des emplois non délocalisables et des entreprise pérennes.
Silver Valley finance d’ailleurs, avec l’aide de partenaires publics et privés, ces solutions financières innovantes, et pas que, dans le but de dénicher des solutions utiles pour le mieux vieillir de l’ensemble des français. Cette activité Silver Valley l’opère au travers d’un appel à projets national : la Bourse Charles Foix. Cette 14ème édition est ouverte depuis le 2 février et se clôturera le 31 mars 2017 à minuit.
(http://www.boursecharlesfoix.com/la-bourse-charles-foix)

vendredi 17 février 2017

comment mieux intégrer les enjeux liés au vieillissement dans le projet présidentiel ?




Concertation citoyenne :
comment mieux intégrer les enjeux liés au vieillissement
dans le projet présidentiel ?

Paris, le 15 février 2017
Dans un contexte de débats et d’échanges d’idées lié à l’élection présidentielle de mai 2017, le nouveau site 

comment mieux intégrer les enjeux liés au vieillissement
dans le projet présidentiel ?

propose de placer le bien-vieillir et les enjeux du vieillissement de la population au cœur du débat public et politique, à travers une grande concertation citoyenne, qui propose de répondre à 17 questions sur le sujet.

Bien-Vieillir : 17 questions pour 2017 !
A travers 17 questions, SilverEco interroge les Français sur ce que vieillir représente pour eux, et les invite à formuler des propositions dans le cadre des échéances électorales de 2017.
En effet, avec le Papy-Boom, le vieillissement de la population française s’accélère. Ce phénomène invite à réfléchir aux politiques nationales et régionales, actuelles et à venir. Dans ce contexte de transition démographique, qui impacte tous les secteurs de la société, de nouvelles problématiques apparaissent. Comment bien vieillir et mieux vieillir demain ? Comment prévenir la perte d’autonomie et accompagner la dépendance qui en découle ? Quel statut pour les aidants dans ce contexte ? Comment rendre la technologie plus accessible aux seniors ? Comment adapter durablement la réforme de la retraite afin de retrouver l’équilibre financier ? Quelles réponses l’Etat doit-il apporter à ces questions de société ?
Les résultats seront analysés et traités de manière anonyme afin de publier une synthèse des propositions.

Une démarche citoyenne pour mieux intégrer les attentes des Français dans le débat présidentiel.
Pour réaliser cette étude d’opinion, ON-MEDIO l’éditeur de SilverEco.fr, le portail national de la Silver économie, s’est entouré de l’OCIRP, du CRITADA, ainsi que de différents experts.
« Alors que les prochaines élections présidentielles se tiendront en mai 2017, cette concertation citoyenne vise à placer le bien vieillir et les enjeux du vieillissement de la population au cœur du débat public et politique », explique Jérôme Pigniez, Président d’ON-MEDIO SilverEco.fr, à l’origine du projet.
« Le recueil et le traitement de chacune des contributions, des avis, associés aux regards d’experts de l’avancée en âge, permettront de réaliser une note de synthèse qui fera avancer le débat public »,
poursuit-il.
A partir du 15 février 2017, chaque citoyen est donc invité, à titre personnel ou professionnel, à donner son avis, sa vision sur le bien vieillir, sur la transition démographique, sur la place des seniors dans la société :
« Si vieillir est une chance, mieux vieillir demain est un véritable défi intergénérationnel
car toutes et tous sont concernés ».

A propos d’ON-MEDIO / SilverEco.fr
ON-MEDIO, spécialiste de la transition démographique a été créée par Jérôme Pigniez. La société édite SilverEco.fr, le portail national d’information de la Silver Economie. Entreprise engagée, ON-MEDIO fédère, accompagne les acteurs privés et publics de cet écosystème dans leur développement stratégique.
Depuis 2008, SilverEco.fr est le média qui diffuse l’actualité de ce secteur. Il référence également les solutions et les produits dédiés au bien-vieillir. De même, SilverEco.fr édite un annuaire print et web de l’ensemble des acteurs et des services, complété par une application smartphone afin d’offrir visibilité et notoriété à la Silver Economie.

Contacts Presse
Diana Neacsu
dneacu@on-medio.fr
01 84 23 03 56
Hélène Bourrée
helene@escalconsulting.com
01 44 94 95 79

vendredi 16 décembre 2016

Best-of du 16 décembre 2016





LE CHIFFRE DE LA SEMAINE :
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Intervention de Serge Brichet Président de la MFP et de la MGEFI le 15 décembre 2016 à l'Assemblée extraordinaire des mutuelles à Paris En savoir plus : http://pressentinelle2.blogspot.com/2016/12/assemblee-generale-extraordinaire-des.html?spref=bl


  "VU" POUR VOUS
CHAPEAU L'ARTISTE Ce matin le père Noël est passé au siège de la ;   en détachement à la Mutuelle, "James", son prénom dans la vraie vie, est un homme connu et reconnu dans nos murs pour sa gentillesse, son sourire, sa grande bonté  et  sa chaleur humaine. C'est aussi un grand professionnel. Son moteur : la satisfaction des



 
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Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l'Industrie, certifiée ISO 9001 par l'AFNOR, sont à disposition des journalistes pour livrer leur: regard, témoignage, ou expertise... sur tous sujets liés à la santé et la protection sociale.

A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR 
■ clip institutionnel 2015 https://vimeo.com/132203098?ref=tw-share

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