Nora ANSELL-SALLES

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mardi 8 septembre 2015

Le combat des messageries sécurisées de santé


Le combat des messageries sécurisées de santé

31/08/15 - L'utilisation des messageries sécurisées par les professionnels de santé est appelée à se généraliser, pour répondre aux objectifs législatifs et réglementaires de sécurisation des échanges d'informations de santé. Outre le gros chantier du tiers payant généralisé, les services informatiques de la CNAMTS planchent sur le système d'information du futur Dossier Médical Partagé (DMP) et son composant clé, à savoir le système de messagerie sécurisée de santé MSSanté, héritage de l'ASIP Santé dont l'administration doit leur être transférée par convention (loi de modernisation du système de santé). Mais voilà, les médecins libéraux s'équipent déjà avec Apicrypt, une messagerie sécurisée créée à Dunkerque par des médecins, pour les médecins, il y a presque vingt ans, rapporte le quotidien Les Echos.

Cette messagerie cryptée de l'association Apicem a bien prospéré depuis 1996 par le bouche à oreille. Aujourd'hui, "57 000 professionnels de soins dans tout le pays utilisent ce canal de communication sécurisé, qui vient nourrir de façon fluide les dossiers patients informatisés des médecins, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens - en tout, 133 spécialités - via leurs logiciels métiers", précise le quotidien. Certains hôpitaux sont également abonnés à la messagerie comme l'AP-HP à Paris ou le CHU de Reims. Apicrypt continue à croître au rythme de 600 nouveaux utilisateurs par mois. L'espoir du Docteur Alain Caron, médecin généraliste qui a créé cette messagerie médicale, c'est que l'Assurance maladie laisse tomber son propre outil et s'adosse sur Apicrypt. "Elle pourrait nous rémunérer au flux, afin de baisser la cotisation des médecins&
Pour le déploiement de MSSanté, construit par l'ASIP en concertation avec les Ordres professionnels, il est prévu que les établissements hospitaliers soient moteurs des échanges car producteurs massifs de comptes rendus… Ces comptes rendus dont les professionnels libéraux déplorent régulièrement les délais de transmission importants. Une phase pilote de déploiement a donc préparé le terrain avec une quinzaine d'hôpitaux permettant de valider les diverses configurations et les modalités organisationnelles qui s'offrent aux établissements. Mais les limites sont atteintes pour les hôpitaux les plus en pointe, à l'instar du CH de Compiègne-Noyon, qui aimeraient bien maintenant que tous leurs correspondants de ville soient prêts à recevoir leurs e-mails sécurisés, souligne le Quotidien du médecin. La deuxième phase de déploiement des usages du côté des libéraux va s'amorcer avec un accompagnement de l'ASIP Santé prévu à l'automne. Elle sera facilitée par l'intégration de MSSanté dans les logiciels en ambulatoire. Les éditeurs de la FEIMA ont engagé les travaux de développement nécessaires à l'intégration de la MSSanté dans leurs logiciels. Les deux principaux éditeurs de logiciels de gestion de cabinet, Cegedim Logiciels Médicaux (CLM) et CompuGroup (62 % du marché des médecins à eux deux) ont achevé l'intégration et les déploiements sont en cours, au fil des mises à jour. Quant aux autres systèmes existants de messagerie santé, et bien ils devront se rendre compatibles en se mettant en conformité avec les spécifications de l'ASIP Santé. La messe semble dite.
> La messagerie Apicrypt conquiert les médecins - Les Echos 31 août 2015
> Échanges sécurisés : la MSSanté se concrétise - Le Quotidien du médecin
> Le déploiement MSSanté - Présentation ASIP Santé juillet 2015

Santé connectée : Sanofi et Google s'allient dans la lutte contre le diabète

01/09/15 - Le "marché du diabète" est l'un des plus profitables du secteur pharmaceutique mondial. C'est aussi l'un des plus compétitifs. La multinationale pharmaceutique française Sanofi noue un partenariat stratégique avec la division "Sciences de la vie" de Google, le colosse du Web, annonce la presse économique. En unissant leurs forces respectives, les deux groupes espèrent être en mesure de lutter bien plus efficacement contre le diabète. Fléau mondial touchant déjà près de 400 millions de personnes, cette maladie chronique aux conséquences potentiellement dramatiques progresse rapidement dans les pays en voie de développement et pourrait affecter 600 millions de personnes d'ici à 2035. Cette affection représente déjà 10 % de l'ensemble des dépenses de santé aux États-Unis. C'est aussi un marché économique colossal estimé à 60 milliards dès 2020. En inventant de nouveaux capteurs, dispositifs médicaux pour injecter l'insuline ou logiciels d'analyse de données, Sanofi et Google espèrent obtenir des résultats concrets d'ici à un ou deux ans afin de faciliter la gestion du diabète par les patients et les professionnels de santé. La branche Google Life Sciences a déjà noué d'autres alliances avec des groupes pharmaceutiques, mais n'avait pas encore conclu de partenariat aussi ambitieux. Par exemple, le premier laboratoire mondial, le Suisse Novartis, a déjà un accord avec le géant du Net pour suivre en continu la glycémie de certains patients via des lentilles connectées. Sanofi réalise plus de 20 % de son chiffre d'affaires via ses activités " diabète ". Le Lantus produit par le groupe est l'insuline la plus vendue au monde avec 6,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, mais il vient de tomber dans le domaine public. Comme pour Google, cette alliance est stratégique : ne pas rater le grand virage de la médecine 3.0. "Avec l'arrivée de nouvelles technologies permettant de suivre en continu et en temps réel l'état de santé des patients, nous pouvons envisager des méthodes plus proactives et efficaces de contrôle du diabète", résume Andy Conrad, directeur général de la division sciences de la vie de Google. Les enjeux sont surtout commerciaux. Avec ce partenariat inédit, le laboratoire peut espérer desserrer l'étau de la concurrence et élargir ses perspectives dans le diabète. Le groupe français est en effet quasiment absent du marché des antidiabétiques oraux destinés à traiter les stades les moins graves de la maladie, souligne le quotidien Les Echos. Business is business...


"Cette médecine proactive voire prédictive, particulièrement pour les maladies chroniques, pose des défis éthiques et moraux d'envergure", estime Christian Menanteau sur RTL. "Mais il sera difficile de faire machine arrière. D'ores et déjà, les grands assureurs, les grandes mutuelles mais aussi de nombreux scientifiques militent pour un usage raisonné des banques de données médicales. Ce virage sera certainement un des grands enjeux sociétaux de la décennie qui vient".
"Google n'a pas vocation à devenir un groupe pharmaceutique" confie Andrew Conrad aux
Echos. Le géant américain "pourrait-il songer, un jour prochain, à nous dire à quoi il a vocation à devenir ?", conclut Jean-Yves Nau sur son blog.
> Sanofi et Google s'allient dans la lutte contre le diabète - Les Echos 1er septembre 2015
> Andrew Conrad : " Google n'a pas vocation à devenir un groupe pharmaceutique " - Les Echos 1er septembre 2015
> Diabétiques connectés et numérisés: faut-il applaudir au mariage entre Google et Sanofi ? - Jean-Yves Nau 1er septembre 2015

Déclaration de grossesse : une démarche simplifiée désormais entièrement dématérialisée

02/09/15 - Dès le 1er septembre 2015, si leur professionnel de santé en fait le choix, les futures mamans n'ont plus besoin d'envoyer le certificat " papier " du premier examen médical prénatal pour déclarer leur grossesse. Cette nouvelle disposition intervient à la suite d'une convention signée en février 2015 entre la CNAF et la CNAMTS "relative aux transferts de données concernant la déclaration de grossesse".


En pratique, l'Assurance maladie met à la disposition des médecins et sages-femmes libéraux un service en ligne auquel ils accèdent dans leur " espace Pro " avec leur CPS et la carte Vitale de leur patiente. C'est désormais le professionnel de santé et non plus la future maman, qui déclare en ligne la grossesse lors du premier examen prénatal. La déclaration de grossesse est traitée immédiatement par la CPAM et la CAF. Cette dernière invite la future maman à compléter son dossier sur le portail caf.fr à l'aide de deux nouvelles télé-procédures : la confirmation de situation pour les personnes déjà allocataires et la demande de la prime à la naissance pour celles qui ne le sont pas encore.
La téléprocédure concerne les assurés du régime général mais également de la MSA et du RSI. Elle sera progressivement étendue à d'autres régimes.
> Communiqué de presse de la Cnamts et de la Cnaf 1er septembre 2015


Le dessin de la semaine

La fraude de la semaine
  • Une affaire de patronne de taxi condamnée pour fraude à l'assurance maladie. Elle a été dénoncée par une de ses anciennes salariées, qu'elle avait licenciée pour faute grave. Les faits remontent à la période du 1er juin 2008 au 1er novembre 2011 et portent sur 100 000 euros. Depuis, cette professionnelle de la route a revendu sa license de taxi pour se lancer dans la restauration. Mal lui en a pris. Son restaurant a été déclaré en faillite un an plus tard et elle a tout perdu. Elle a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis. Paris Normandie 1er septembre 2015

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 664 du 30 août 2015
·         Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Reproduit avec son aimable autorisation
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez (gerard AT annuaire-secu.com)

mardi 21 avril 2015

Loi santé: quand le diable se cache dans les détails...

 
Michèle RIVASI (députée européenne, vice-présidente du Groupe Verts / ALE) Serge RADER (Pharmacien, lanceur d’alerte)
LOI DE SANTE : Quand le diable se cache dans les détails…



La loi de santé votée mardi dernier à l’Assemblée nationale doit être maintenant débattue au Sénat cet été. Un examen détaillé du texte voté mardi montre, au delà des grandes dispositions largement médiatisées, quelques dispositions préoccupantes.

Si la loi permettra de regrouper dans une seule procédure les demandes de réparations concernant un grand nombre de personnes victimes de dommages dus à leurs traitements, l’action de groupe reste cependant limitée aux produits de santé, et n’a pu être élargie aux lacunes dans l’accès aux droits dans le domaine de la santé.

Plus inquiétant, il conviendra d’agir impérativement sur la Commission des Affaires Sociales du Sénat pour abroger l'amendement AS 1485 du projet 2302 qui permet la vaccination à partir de 15 ans sans le consentement des parents.
Cela représente un vrai danger pour les jeunes filles avec le Gardasil MSD de Sanofi, notamment le nouveau vaccin valence 9 qui arrive avec une balance bénéfices / risques largement déficitaire.
Mais aussi avec l’Engerix de GSK ou le Génhevac de Sanofi contre l'hépatite B dont le Pr Bégaud (Vice-Président de la commission de Pharmacovigilance) et 9 autres experts annonçaient dès 2002, suite à la scandaleuse et mensongère campagne de vaccination contre l'hépatite B lancée en 1994 par Philippe Douste-Blazy, qu'il s'agissait de l'une des plus grandes séries d'effets indésirables recueillis depuis 1974. En Septembre 2013, Pr B. Bégaud et le Pr D. Costagliola (épidémiologiste) reconnaissent la notification de plus de 1000 effets indésirables après vaccination. En Italie, on note une incidence de + 158% de diabètes insulino-dépendants chez les mineurs de 12 ans vaccinés. Les résultats sont similaires en Nouvelle-Zélande.
Face à la multiplication des cas de décès et d’effets secondaires neurologiques graves concernant le GARDASIL, on s'achemine vers un nouveau scandale sanitaire. Il faut stopper cette vaccination au profit de la généralisation du frottis vaginal qui n'est pratiqué qu'à 50% en France, ce qui a permis de réduire fortement, année après année, l'incidence du cancer du col de l'utérus par un traitement précoce. (Cf le reportage de Romain ICARD diffusé récemment sur France 5 MEDICAMENTS SOUS INFLUENCE).

De même, on note dans l’article 23 de la loi que "les grossistes ne peuvent pas vendre les médicaments d'intérêt majeur en dehors du territoire national". C'est une entrave à la libre circulation des produits et contraire aux lois de la concurrence de l’UE. Cette disposition est en fait dictée par l'industrie pharmaceutique pour maintenir des prix disparates en Europe, responsables des nombreuses ruptures de stocks à cause des marchés parallèles. Cela s'oppose aussi à l'objectif d'un prix unique européen pour la même molécule qui pourrait permettre de réduire l’influence des lobbys avec des règles de contrôle renforcées au niveau de l’Union Européenne.

D’autre part, si la loi permet une collaboration renforcée entre le Comité économique des produits de santé (CEPS) et les Associations de malades (ce qui est à priori une bonne chose en associant les associant les associations de victimes), il convient de faire attention à l’entrée d’associations largement financées par les laboratoires (à hauteur de 10 M€/an), notamment celles des maladies chroniques très rémunératrices pour les labos : maladies cardiovasculaires, diabète ...

La loi votée par l’Assemblée contient des avancées notables à l’instar de la généralisation du tiers payant ou la consécration du droit à l’oubli pour les anciens malades du cancer devant souscrire des contrats d’assurance et des prêts bancaires mais aussi des reculs au profit des laboratoires pharmaceutiques.

Enfin, nous ne pouvons que regretter que cette loi cadre n’est pas été l’occasion de s’attaquer au cœur du problème : les intérêts privés qui viennent heurter l’intérêt général. Cette connivence entre les autorités de santé, leurs tutelles et les firmes pharmaceutiques révélée par l’affaire J. Cahuzac ou le scandale du Médiator devient indécente avec les dernières révélations de Médiapart et du Canard Enchaîné.

Plus que jamais, notre combat pour une opération Mains propres sur la santé est une nécessité.

Contact presse : Sébastien Barles 06 75 00 63 31



Quel avenir pour la santé des Français ? https://youtu.be/FuGVfckvOcQ
Le regard d’Étienne CANIARD

vendredi 27 février 2015

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 Très bonne fête à toutes les grands-mères