Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 4 novembre 2021

Santé dentaire en Ehpad : et si l’on investissait davantage dans la télémédecine ?

L’ensemble des disciplines médicales a vocation à être concerné par la télémédecine. Pourtant, la profession dentaire semble réservée sur l’usage de cette pratique. Or, la télémédecine en santé bucco-dentaire peut se révéler pertinente en matière de prévention, de diagnostic ou d’alerte notamment chez les résidents d’Ehpad, ces derniers présentant une santé dentaire fragile avec des conséquences potentiellement graves.

  

Durant des décennies, le système de santé français a offert à nos concitoyens une qualité et une sécurité des soins relativement remarquables. Toutefois, ce système présente aujourd’hui des limites et des fragilités : une coordination insuffisante des acteurs, un cloisonnement entre le champ sanitaire et le champ médico-social, une inégale répartition des professionnels de santé sur le territoire doublée d’une pénurie de professionnels de santé, etc. Bref, un accès aux soins parfois difficile accentué notamment dans les champs comme la santé bucco-dentaire. Il convient d’imaginer des solutions à cette situation.

La pandémie de la covid-19 notamment à la suite des confinements imposés par l’Etat est venue lever les freins en matière de télémédecine chez les professionnels et les institutionnels mais aussi chez les patients. Le premier confinement notamment a bouleversé les pratiques et les points de vue des professionnels de santé. Médecins mais aussi chirurgiens-dentistes ont réalisé des « téléconsultations », parfois il est vrai essentiellement téléphoniques, et ont délivré des diagnostics et des ordonnances à distance.

 

La télémédecine déjà intégrée par de nombreuses spécialités dans les Ehpad

On notera que la télémédecine avait déjà investi d’ores depuis plusieurs années de nombreuses spécialités médicales : dermatologie, rhumatologie, diabétologie, neurologie, gériatrie, psychiatrie.

La psychiatrie par exemple avec « la prise en charge » des situations de démence en constitue une illustration intéressante. Dans ces situations, le transport du résident d’un Ehpad par exemple sur le lieu de consultation d’un spécialiste « n’est pas facilement réalisable ni souhaitable ». Souvent, « les téléconsultations permettent de trouver des solutions (médicamenteuses ou non) pour les patients et facilitent les échanges et interactions pluridisciplinaires.

Par analogie, on peut d’ores et déjà comprendre l’intérêt qu’il y à limiter pour certains résidents un déplacement dans un cabinet dentaire ou un centre de soins dentaires notamment lorsqu’il s’agit de démarche de prévention ou d’actes de dépistage n’impliquant pas (dans un premier temps du moins) d’actes invasifs de la part du chirurgien-dentiste.

La télémédecine concerne également des disciplines comme la dermatologie ou d’ophtalmologie. On notera que tout comme la profession dentaire, il existe de nombreux territoires où la densité de dermatologues ou de dermatologues est extrêmement faible au regard des besoins des populations. Les délais d’obtention d’un rendez-vous pour une consultation excédent plusieurs semaines. Face à des difficultés d’accès à des spécialistes à « un haut niveau d’expertise », l’utilisation de la télémédecine peut offrir une réponse adaptée à des patients fragiles ou isolés.

Télémédecine en santé bucco-dentaire : une plus-value limitée mais incontestable

Toutes les études menées au niveau international ont démontré l’efficience de la télémédecine en matière de santé bucco-dentaire en assurant l’amélioration de la prévention et du dépistage précoce des maladies bucco-dentaires, l’accès aux soins, de la qualité de la prise en charge et du suivi du patient en particulier dans les milieux ruraux, la qualité de vie et en matière d’efficience. 

Des études américaines ont mis en évidence que l’exploitation de la téléconsultation constituait une réponse efficace aux problématiques d’accès aux services de santé. Les résultats ont démontré la même efficacité qu’un rendez-vous médical classique et une observance de la prise en charge bucco-dentaire augmentée dans le cas des populations rurales.

Télémédecine en santé bucco-dentaire en Ehpad : « un sillon à creuser »

75% des résidents en Ehpad présenteraient des troubles en matière de santé bucco-dentaire, 81% n’auraient pas bénéficié de consultation depuis cinq ans. Concrètement, on constate qu’un résident sur cinq en Ehpad a une alimentation molle et un résident sur deux a un problème parodontal.

En 2014, une activité de télémédecine plus précisément de téléconsultation en santé bucco-dentaire a été initiée en Languedoc-Roussillon. L’objectif était de simplifier et rendre systématique des consultations bucco-dentaires à destination des résidents. Concrètement, le dispositif s’appuyait sur des infirmiers membres de l’équipe soignante en Ehpad qui recueillaient les informations utiles au chirurgien-dentiste afin d’établir un diagnostic. Un enregistrement vidéo de la bouche des patients était réalisé par l’infirmier.  Les informations collectées étaient envoyées par le biais d’un logiciel de façon sécurisé au praticien. Ce dernier en faisait l’analyse et établissait si nécessaire un plan de traitement.

Autre exemple, L’union française pour la santé bucco-dentaire (Ufsbd) a fait le choix, elle aussi de la télémédecine dans le but d’enclencher et maintenir des programmes de prévention en matière de santé buccodentaire en Ehpad. ORALIEN, nom du programme qu’elle a lancé, est un plan d’action de santé orale à insérer dans le projet de l’établissement. Il a pour ambition de mettre en place des actions de sensibilisation auprès des résidents et de leurs familles, pour détecter le plus tôt possible si une prise en charge au cabinet dentaire s’impose. Il concerne aujourd’hui près de 36 Ehpad et des centres accueillant des personnes en situation de handicap.

 

Pour la Présidente du syndicat des femmes chirurgiens –dentistes SFCD, le Dr Nathalie Delphin nous en sommes « aux débuts pour le dentaire en matière de télémédecine ». « On se rend vite compte que c’est souvent l’antichambre pour un acte technique. Mais soyons clairs, il y a beaucoup d’avantages car cela permet d’orienter un diagnostic mais pas forcément de le poser complètement, parfois de conseiller et de sortir de l’urgence. Le premier confinement été l’occasion d’utiliser cette approche. La télémédecine a permis de rassurer et par conséquent de ne pas engorger les urgences. ». 

 Les problématiques qui demeurent non résolues restent la formation et la rémunération des actes., « Dans les Ehpad, la personne auprès du résident doit être formée par un chirurgien-dentiste pour savoir appréhender les questions dentaires de base mais aussi savoir quoi et pourquoi observer. Une simple camera n’est pas suffisante, il est nécessaire de faire preuve d’un certain professionnalisme et d’un niveau de compétence auprès du résident.  L’idéal serait des assistants dentaires mais il n’y en a pas suffisamment. Un infirmier peut être la solution en termes de ressources humaines sous réserve d’une formation complémentaire adaptée aux spécificités de l’art dentaire. Un encadrement au niveau légal, déontologique et conventionné apparait indispensable dans un délai bref ».

La télémédecine en santé bucco-dentaire en Ehpad semble présenter un potentiel de croissance important. Parmi les avantages notables, on soulignera la possibilité d’assurer un suivi régulier de nombreux patient notamment en abaissant les barrières dues au déplacement sanitaire en cabinet ou en centre dentaire (difficile à assurer en toute sécurité pour les patients fragilisés en plus d’être couteux) mais également de lever les appréhensions et phobies souvent présentes chez les patients s âgés ou en situation de handicap. Il est  temps de se lancer massivement…

mardi 22 mars 2016

THE INTERNATIONAL DIGITAL HEALTH CONGRESS

THE INTERNATIONAL DIGITAL HEALTH CONGRESS

26 et 27 Mai 2016
Cité Universitaire de Paris

SAVE THE DATE

Venez découvrir les dernières tendances , rencontrez les innovateurs et l'ensemble de l'écosystème de la santé. Participez aux sessions animées par des orateurs internationaux.
Toute l'actualité du numérique en santé : réseaux sociaux, applications mobiles et web dont la télémédecine, objets connectés et wearables, impression 3D, réalité augmentée, réalité virtuelle, intelligence artificielle, Big Data.

Renseignements et inscriptions sur
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LE SECRÉTARIAT D'ORGANISATION :
Virginie MORLET : vmorlet@hopscotch.fr
Manon LEDIGARCHER : mledigarcher@hopscotchcongres.com

vendredi 5 septembre 2014

Coordination des parcours de santé

 
 
Le 19 juin 2014, le groupe de travail « Coordination des parcours de santé » se réunissait pour débattre autour de la question « Prise en compte des contraintes et réalités territoriales : vers des pistes d’actions pour la télémédecine ? ».

Le docteur Pierre Simon, Président de l’Association Nationale de Télémédecine et le docteur Jean-Pierre Blanchère, Directeur du Réseau de Télémédecine appliqué aux Plaies (TELAP) et coordinateur du département marché e-Santé et Domotique du Pôle TES de Basse-Normandie sont venus nous faire part de leurs visions complémentaires, autour des évolutions financières, territoriales et de formation de la télémédecine, dans le cadre de la coordination des parcours de santé.

 
Ce Groupe de Travail, qui réunissait une dizaine de décideurs et d’acteurs impliqués dans le développement de la télémédecine, a donné lieu à des débats et des échanges qui permettent dès à présent à l’Observatoire de la Régionalisation de formuler 5 propositions pour la coordination des parcours de santé :

§ Proposition 1 : permettre un déploiement de la télémédecine à travers une pérennisation du financement

§ Proposition 2 : valoriser la fonction « apprenante » de la télémédecine

§ Proposition 3 : associer les usagers du système de santé au déploiement de la télémédecine

§ Proposition 4 : développer une formation adaptée des professionnels de santé

§ Proposition 5 : mettre en place une évolution de premier niveau pour les programmes de télémédecine




La note attachée développe succinctement ces propositions qui viendront enrichir la plateforme de propositions de l’Observatoire de la Régionalisation.


Découvrir les 5 propositions : http://www.calameo.com/read/0031526240a2ba4e9cd3b


Vous souhaitez participer à cette dynamique ? N’hésitez pas à nous faire part de vos avis, contributions ou réactions sur la Régionalisation, sujet capital pour notre système de santé, en rejoignant dès à présent l’Observatoire de la Régionalisation. Le compte-rendu exhaustif de nos débats est disponible mais réservé à nos adhérents.


lundi 26 mai 2014

C'est à lire: dans la newsletter de Gérard Bieth



A lire dans l'Annuaire sécu cette semaine
 

TIC santé - e-administration - services publics

 

Rapport d'activité 2013 de la CNIL


19/05/14 - La Commission nationale de l'informatique et des libertés vient de publier son rapport d'activité portant sur l'année écoulée. L'année 2013 a une fois encore montré une activité en forte croissance avec 2542 délibérations ou décisions adoptées par la Commission (+ 20 % par rapport à 2012), 5640 plaintes (près de 2000 concernant l'e-réputation), 4305 demandes de droit d'accès indirect reçues (soit près de 10 000 demandes individuelles) et 414 contrôles réalisés.

 Ces chiffres illustrent la place prépondérante des données personnelles à l'ère numérique, et la sensibilité croissante des citoyens, souligne la CNIL. Le rapport fait le point dans ses analyses juridiques sur les réflexions de la Commission sur l'identifiant national de santé (INS) des patients. La question du choix de l'identifiant national de santé en général, et celui du NIR en particulier, lui est régulièrement posée. invitée par le Gouvernement en 2013 à se prononcer à nouveau sur la question, la Commission s'est montrée "ouverte à une évolution de la position adoptée dans son avis de 2007, à condition que l'utilisation du NIR dans la sphère de la santé aille de pair avec l'élévation de solides remparts vis-à-vis d'autres secteurs". Soulignons par ailleurs dans les sujets de réflexion 2014 évoqués dans le rapport, le chantier " bien-être et santé numérique ". L'objectif est de mesurer les impacts sur la vie privée de nouvelles pratiques numériques de santé, en lien avec le développement des capteurs connectés et des applications mobiles. 2014 devrait permettre à la CNIL de livrer ses premières conclusions sur les modalités de régulation envisagées pour accompagner le développement de ce gigantesque marché qui constitue une zone de non-droits pour les internautes. La CNIL réfléchit à la définition d'un label pour inciter les éditeurs d'applications mobiles d'e-santé à mieux informer les utilisateurs sur l'utilisation de leurs données personnelles, a déclaré sa présidente, la semaine dernière, à l'occasion d'une audition publique organisée jeudi 15 mai au Sénat par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), sur le thème du " numérique au service de la santé " (voir la vidéo de l'audition)
> Le 34e rapport annuel de la CNIL

 

Expérimentations en télémédecine : les neuf régions pilotes dévoilées


22/05/14 - Sur les 23 régions qui s'étaient portées candidates pour participer aux expérimentations de télémédecine prévues dans la LFSS pour 2014, neuf régions pilotes ont été sélectionnées, a indiqué mardi le ministère de la Santé, qui a transmis à l'agence APM le détail de ces régions. Il s'agit de l'Alsace, de la Basse-Normandie, de la Bourgogne, du Centre, de la Haute-Normandie, du Languedoc-Roussillon, de la Martinique, des Pays-de-la-Loire et de la Picardie. Ces expérimentations portant sur la réalisation d'actes de télémédecine seront lancées "dès cette année dans des structures sociales et médico-sociales" et elles profiteront "en premier lieu aux personnes âgées".

Elles doivent durer quatre ans et seront mises en oeuvre par les ARS, dans un cadre défini par arrêté ministériel et par le biais de conventions signées avec les organismes locaux d'assurance maladie, les professionnels de santé, les établissements de santé et les établissements sociaux et médico-sociaux volontaires. La HAS, chargée d'évaluer les projets, rendra son bilan pour la fin septembre 2016. Les premiers patients concernés par ces expérimentations devront donc être pris en charge "avant la fin de l'année".
Pour le ministère de la Santé, l'enjeu "est de développer la télémédecine hors les murs de l'hôpital, alors que la majorité des projets sont intégralement mis en oeuvre dans des établissements de santé", souligne la dépêche.
> La dépêche TIC Santé

 

Le Dossier Pharmaceutique (DP) déployé dans les hôpitaux marseillais de l'AP-HM


22/05/14 - Utilisé jusqu'à présent par la totalité des pharmacies de ville (98,6 %), le Dossier Pharmaceutique poursuit sa conquête des pharmacies à Usage Intérieur (PUI) des établissements hospitaliers. Depuis octobre 2012, les pharmaciens des PUI peuvent accéder au DP sous les mêmes conditions que les pharmaciens d'officine dans le cadre d'expérimentations. D'ores et déjà, 125 conventions ont été signées avec des établissements de santé et 104 d'entre eux sont raccordés au Dossier Pharmaceutique (soit 4 % des PUI).

A l'occasion des salons de la Santé et de l'Autonomie, le 21 mai 2014, la présidente de l'Ordre national des pharmaciens, le Directeur général de l'assistance publique des hôpitaux de Marseille et la Direction générale de l'offre et des soins ont signé deux conventions-cadres sur le déploiement du Dossier Pharmaceutique au sein de l'AP-HM et sur le déploiement national du DP auprès des pharmaciens exerçant dans une pharmacie à usage intérieur. Un grand bon en avant. Convaincue de l'importance de la coordination qu'il doit y avoir entre la ville, les médecins et les hôpitaux afin d'améliorer la qualité des services rendus auprès des patients, l'AP-HM a choisi de franchir ce cap, à son tour !
> L'information du CNOP 22 mai 2014

 

L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux

 

La Mutuelle des Etudiants lance 100 % autonome, son programme d'accompagnement des étudiants dans le système de soins


20/05/14 - La LMDE a lancé officiellement, le 20 mai 2014, son nouveau programme entièrement numérique pour aider ses 900 000 adhérents et affiliés à mieux s'orienter dans les méandres du système de soins. Alors que la complexité du système de santé (secteur 1 et 2, franchises, parcours de soins coordonné, etc.) constitue souvent une barrière à l'apprentissage de l'autonomie sanitaire, voire un vecteur de renoncement aux soins pour les étudiants, la LMDE a conçu cet outil d'accompagnement spécifique pour le public étudiant après avoir mené en 2013 une enquête qualitative auprès de 66 étudiants volontaires découvrant le système de soins afin de cibler précisément les difficultés qu'ils rencontrent.

 Le programme intitulé 100 % autonome est "un véritable outil d'éducation à la santé composé d'un ensemble de fonctionnalités innovantes" permettant aux étudiants "d'acquérir leur autonomie", précise la mutuelle dans son communiqué de presse. Cela se traduit par une nouvelle pré-page d'accueil du site internet de la LMDE (appelée " Pré-Home "), un carnet de santé en ligne offrant un suivi personnalisé et autonome de ses démarches de santé  et un guide pratique d'accompagnement dans les démarches de santé, à découvrir sur lmde.com. D'autres fonctionnalités ont aussi évolué pour intégrer 100% autonome : la prise de rendez-vous en ligne  ; une version mobile du site internet de la LMDE ; l'amélioration de l'espace perso avec la possibilité d'éditer son attestation d'affiliation et sa carte d'adhérent mutualiste, déclarer son médecin traitant, renseigner ou modifier son RIB, faire une demande de CEAM.
> Ces outils sont détaillés dans le dossier de presse

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 601 du 18 mai 2014

 

·         1 - Le personnel des organismes de sécurité sociale en 2013 - La plaquette de 42 pages - mars 2014


·         3 - La Lettre de la Michodière 16-2014 du 16 mai 2014, lSNFOCOS

·         4 - Accroitre l'efficience des organismes de la Sécurité sociale : changer de paradigme pour changer de rythme - Le point de vue de Christian Pasquetti, Directeur associé d'EY Advisory, dans Le Cercle Les Echos 14 mai 2014

·         5 - Fédération FO des organismes agricoles - compte-rendu de l'Instance Nationale de Concertation MSA du 17 avril 2014

6 - Une vie de barreau de chaise - Le Canard Enchainé du 14 mai 2014





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jeudi 21 novembre 2013

ENQUETE : Transferts de compétence entre professionnels de santé



En 2012, la Fondation de l’Avenir se demandait si les Français étaient prêts pour la télémédecine, à travers une enquête qui fait désormais référence. Cette année, dans le cadre de son partenariat avec la BFM, la Fondation propose de participer à la nouvelle enquête portant sur les transferts de compétence entre professionnels de santé. Pour y répondre, cliquez sur le lien ci-dessous ou copier/coller l’adresse dans votre navigateur.


Cinq minutes sont nécessaires pour remplir ce questionnaire, dont les résultats seront rendus publics le 17 décembre au siège de la Fédération Nationale de la Mutualité Française, en présence d’Etienne Caniard, Président de la FNMF, d’Yves Marthos, Président de la BFM et de Dominique Letourneau, Président du directoire de la Fondation de l’Avenir.

Pour plus de renseignement sur cette restitution : infocom@fondationdelavenir.org


NDLR : MGEFI /FONDATION DE L'AVENIR/BFM
 
 
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    mercredi 10 avril 2013

    L’ARS Ile-de-France soutient le déploiement de la télémédecine

    09/04/2013                                                                                                                            
     
    Les solutions de télémédecine adaptées aux difficultés de la prise en charge des prématurés et des personnes âgées bénéficient d’une attention particulière de la part de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France. Les deux extrémités des âges de la vie concentrent en effet de nombreuses difficultés sanitaires et médico-sociales, avec des populations fragiles, peu mobiles et difficilement transportables, réclamant des soins fréquents et une vigilance de chaque instant.

    Parmi les 14 projets actuellement soutenus par l’ARS Ile-de-France, un projet concerne la néo-natalité et trois projets concernent les personnes âgées résidant en EHPAD :

    Le projet DITE-ROP permet de dépister par téléexpertise la rétinopathie des prématurés. Cette anomalie de la vascularisation de la rétine est une complication majeure de la prématurité. Elle est responsable de 6 à 20 % des malvoyances chez l’enfant. L’ARS soutient la mise en œuvre d’un dispositif pilote de dépistage par caméra de rétine grand champ, qui permet au service de médecine néonatale du Centre Hospitalier Sud Francilien (Corbeil) de bénéficier à distance du diagnostic des ophtalmologistes experts de la Fondation Adolphe de Rothschild (Paris).

    « Ce système, qui est confortable pour l’enfant et électroniquement sécurisé, permet d’assurer un dépistage précoce conforme aux recommandations internationales. Si l’évaluation commandée par l’ARS s’avère positive, le dispositif pourrait s’étendre à toutes les unités de néonatologie d’Ile-de-France ne disposant pas d’ophtalmologiste sur place, afin d’assurer à l’ensemble des prématurés les mêmes chances de dépistage et de traitement » précise le Dr Michèle Granier, chef du service de néonatologie du Centre Hospitalier Sud Francilien.

    Les projets Télégéria, TMG 91 et e-Vline ont pour objectif commun d’améliorer le parcours de soin des résidents des EHPAD, en mettant en relation une cinquantaine d’EHPAD et cinq établissements de santé au plan régional. Les projets financés et évalués par l’ARS portent sur le déploiement d’activités de téléconsultation et téléexpertise dans des spécialités particulièrement adaptées aux pathologies du grand âge (cardiologie, médecine vasculaire, neurologie, psychiatrie, dermatologie, etc.) et sur la mise en place des solutions alternatives au transfert systématique aux urgences, afin de le limiter aux seules situations le nécessitant. L’hospitalisation en urgence s’avère en effet très dommageable pour les personnes âgées et extrêmement coûteuse pour la collectivité.

    Selon Marc Bourquin, directeur du pôle médico-social de l’ARS, « il y a 120 000 personnes âgées dépendantes en Ile-de-France et ce nombre augmente d’environ 3 000 chaque année. En parallèle, le nombre de médecins spécialistes tend à diminuer. Des solutions doivent être rapidement trouvées. En soutenant ces trois projets de télémédecine, nous nous inscrivons dans une logique de généralisation des pratiques innovantes en terme de parcours de santé de la personne âgée. L’objectif est qu’à l’horizon 2017 les 650 EHPAD de la région déploient les solutions qui auront été validées par l’évaluation médico-économique. Nous envisageons également des déclinaisons dans le champ du handicap. »

    Consultez le dossier de presse Le développement de la télémédecine au service des patients aux deux extrémités des âges de la vie réalisé à l’occasion du Café Presse du 9 avril 2013.

    La télémédecine permet de pratiquer la médecine à distance en s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication. Elle donne aux professionnels et aux patients les moyens d’accéder à de nouveaux services, simplifie l’accès aux soins et améliore le partage de l’information entre les acteurs de la prise en charge, dans et hors l’hôpital.

    La télémédecine est considérée comme un levier de l’amélioration de notre système de santé et fait l’objet d’un plan national dédié, permettant de coordonner son déploiement en France. Le Programme régional de télémédecine d’Ile-de-France, qui constitue l’un des volets du Projet Régional de Santé Ile-de-France définit les orientations du développement de la télémédecine au regard des axes retenus par l’ARS et en fonction des besoins des territoires. 

    mercredi 16 janvier 2013

    Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réalité


     
    Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 5 à 7%1 de la population des pays occidentaux. En France, plus de 500 0002 patients sont traités par ventilation à Pression Positive Continue (PPC). Ce traitement qui repose sur l’utilisation d’une machine et d’un masque à domicile, permet d’éviter l’aggravation de leur état de santé. Mais 20 à 33%3 d’abandons sont constatés au cours des 4 premiers mois avec 90% des arrêts de traitement qui surviennent au cours de cette période4.
    Respir@dom est le premier programme de télémédecine qui associe à la fois un recueil des données en temps réel depuis les machines PPC, le support et l’accompagnement des patients. Cette prise en charge par télésuivi est actuellement réservée à 200 patients inclus dans l’étude d’évaluation médico-économique qui se terminera le 30 novembre 2013. Ce service sera ensuite généralisé à toutes les personnes concernées qui peuvent d’ores et déjà s’informer et s’entraider sur le portail dédié www.respiradom.fr.
     

    Respir@dom va renforcer l’accompagnement médical des patients apnéïques sous traitement respiratoire à domicile

    Le traitement par PPC supprime l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et métaboliques chez les patients apnéïques et limite les accidents de la route en diminuant la somnolence des patients traités. Il repose sur l’utilisation d’un appareil de PPC qui envoie de l’air sous pression dans les voies aériennes supérieures grâce à un masque appliqué sur le visage. Pour un traitement efficace, la durée minimale au cours de laquelle le masque doit être porté au cours de la nuit est estimée entre 3h et 4h. Pour en ressentir les bénéfices thérapeutiques, les patients doivent donc s‘habituer à porter ce masque toutes les nuits, ce qui s’avère complexe pour certain.

    Avec Respir@dom, les appareils de PPC deviennent communicants en envoyant des données (durée d’utilisation pendant la nuit, existence ou non de fuites, évaluation des apnées résiduelles), tous les jours, via le réseau GPRS, vers un Dossier Médical Sommeil (DMS) sécurisé. Parallèlement, le patient dispose, dans son DMS, d’un espace sécurisé où il est encouragé à évaluer son confort et sa motivation sous traitement. Les données que l’appareil envoie sont analysées automatiquement dans le DMS et donnent lieu à des alertes techniques en cas d’anomalies. Par ailleurs les données rentrées par le patient sur son ressenti peuvent, elles aussi, générer des alertes cliniques.

    Respir@dom c’est aussi un espace pour s’informer, partager et s’entraider

    Outre cette fonction de suivi médical, Respir@dom fédère une dynamique d’information et d’entraide permettant aux patients apnéiques de mieux se connaître et d’être pleinement acteurs de leur prise en charge.

    Le portail d’information et d’échanges respiradom.fr est régulièrement enrichi par des articles sur les apnées, le sommeil et les progrès des traitements. Les internautes peuvent y trouver de nombreux conseils de spécialistes du sommeil, ponctués de dialogues, échanges et soutiens ainsi que les trucs et astuces rédigés par les patients eux-mêmes quant à l’utilisation de leur appareil de PPC

    Sur Respiradom.fr, les internautes peuvent aussi consulter des vidéos pédagogiques et s’exercer à un serious game (ou jeu sérieux) Inspiratio, les pouvoirs du masque magique, pour s’approprier la maladie d’une manière ludique, seul ou en famille.

    Respir@dom en résumé

    ·         Un système de recueil à distance des données de la machine à PPC, qui informe le prestataire de santé et le médecin sur l’état du traitement du patient, et les alertes en cas de difficultés identifiées ;

    ·         Un espace sécurisé sur un Dossier Médical Sommeil (DMS) en ligne, avec un tableau de bord récapitulatif du traitement pour les professionnels de santé et grâce auquel le patient peut évaluer ses progrès ou ses difficultés ;

    ·         Un espace public et communautaire sur le site respiradom.fr dédié aux apnées du sommeil, qui comporte des informations sur la maladie et le traitement, un serious game, des vidéos, des forums, des groupes de discussion et la possibilité d’ouvrir son propre blog.


    Toute la mise en place de l’échange des données nécessaire à l’activité de télémédecine de Respir@dom s’est construite dans le respect des règles de sécurité, de confidentialité et d’intégrité du système d’information conformément aux règles édictées par la CNIL et l’ASIP, et le décret de télémédecine du 19 octobre 2010.

     

     

     
    Sources : 1 - Rapport sur le thème du sommeil – Ministère de la Santé 2006 ;
    2- Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) ; 3- Sparrow, Thorax 2010; 4- Rolfe, Am Rev Respir Dis 1991
     

     

     

     
     
     
     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     
    Contacts presse :
    LJ Com
    Nathalie Garnier / 01 45 03 89 95
    n.garnier@ljcom.net

    www.ljscope.com
     
     
     
     
    Réseau Morphée
    Paul-Eric Lefèvre / 06 17 56 89 99
    pe.lefevre@respiradom.com
    www.respiradom.fr
     

    Sélectionné par la DGCIS dans le cadre des Investissements d’avenir et soutenu par l’ARS d’Ile-de-France, Respir@dom est un projet collaboratif coordonné par le Réseau Morphée qui regroupe des médecins spécialistes du sommeil, des industriels du secteur médical, des associations de patients et des prestataires de santé à domicile :

    mardi 15 janvier 2013

    Lancement de Respir@dom :

    un programme unique dans le monde combinant télémédecine et plate-forme communautaire pour les patients apnéiques français

    Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 8% de la population des pays occidentaux. En France, plus de 500 000 patients* sont traités par ventilation à Pression Positive (PPC). Ce traitement reposant sur l’utilisation d’une machine et d’un masque nécessite un accompagnement personnalisé et justifie de profiter des dernières innovations technologiques en matière d’e-santé. Dédié aux patients apnéiques, le programme Respir@dom est inédit. Il n’existe pas actuellement d’autres programmes dans le monde associant un suivi médical à distance et une plate-forme d’information et d’entraide pour le patient apnéique.



    En savoir plus : www.ljscope.com