Nora ANSELL-SALLES

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lundi 5 novembre 2012

Les activités physiques et sportives


La santé - la société

Jacques Bazex*, Pierre Pène*, Daniel Rivière, Michel Salvador

Des publications de plus en plus nombreuses viennent confirmer que pratiquer des Activités Physiques et Sportives (APS) tout au long de la vie augmente l’espérance de vie en bonne santé, retarde la dépendance, et constitue un complément thérapeutique efficace en luttant contre la sédentarité pour de nombreuses affections comme l’obésité et bien d’autres encore, sans oublier la prise en charge des sujets en situation d’handicap. Outre Atlantique, la sédentarité a été qualifiée de « Sedentary Death Syndrome » [SeDS]. Si les effets favorables de la pratique des APS étaient connus de longue date, les études statistiques appliquées à des populations importantes ont confirmé ce qui était souvent contesté au plan individuel. La connaissance des retentissements des APS sur les processus cellulaires, tissulaires et métaboliques s’est considérablement améliorée, et le domaine des APS n’est plus limité à une vision ludique de la vie, mais occupe désormais une large place, de l’organisme sain à la prise en charge du pathologique. Plus généralement, se consacrer à des APS offre aussi des ouvertures considérables dans les domaines du social, de l’éducatif et de l’intégration. Dés lors, notre société peut-elle refuser ou même négliger ces avantages?

Ce travail a pour objectif 1) d’examiner rapidement les avantages d’une pratique « Régulière, Raisonnée, Raisonnable » des APS, en mettant en garde cependant contre les incidents qui pourraient survenir en cas d’excès ; 2) de rappeler la désaffection de la population française vis-à-vis des APS, et d’en analyser les causes ; 3) d’indiquer le volume d’activités qui offrirait les meilleurs bénéfices pour les moindre inconvénients ainsi que les moyens de parvenir à un équilibre satisfaisant ; 4) de proposer une organisation nouvelle impliquant les pouvoirs publics pour guider nos concitoyens vers une pratique si bénéfique pour l’organisme, voire incontournable pour le bien être de chacun.

Toute la population doit trouver sa place dans ce programme sport pour la santé : le médecin doit transmettre ses connaissances, proposer des conférences de consensus et en surveiller leur application, le citoyen doit admettre que le maintien de sa santé appelle la poursuite d’APS pour son bien être, les pouvoirs publics doivent intervenir pour rendre prioritaire l’application d’un tel programme auprès de tous les sujets sans discrimination.

texte complet sur simple demande