Nora ANSELL-SALLES

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mardi 29 septembre 2015

Octobre, la vie en rose


Infolettre n° 225
mardi 29 septembre 2015
Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention. Tous les deux mois sur papier
dans les salles d'attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.

Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité :  laurence@biensur-sante.com

EDITO
Octobre, la vie en rose
N'en doutons pas : pour la douzième année consécutive, la mobilisation autour du dépistage du cancer du sein sera forte. Les Pouvoirs publics, les associations, tout un aréopage du showbiz et des media vont une nouvelle fois tout faire pour que le « dépistage organisé » du cancer du sein accède enfin au statut de « dépistage généralisé ».
Car, après avoir connu une progression spectaculaire, le pourcentage de femmes âgées de 50 à 74 ans convaincues par cette campagne nationale reste irrémédiablement figé depuis 2008. A peine plus de la moitié d'entre elles acceptent de bénéficier d'un dépistage pourtant reconnu de grande qualité et parfaitement rôdé.
Alors que les événements mis en place autour de cette action de prévention majeure connaissent un succès grandissant, que l'information autour du cancer du sein et de son incidence (48.000 nouveaux cas annuels, 12.000 décès…) prend chaque année davantage d'ampleur, rien ne semble y faire.
Même la promesse d'une guérison constatée dans 90% des cas détectés précocement ne suffit pas à desserrer les freins empêchant le passage à l'acte de dépistage.
Comme il n'est évidemment pas question de baisser les armes devant le cancer le plus fréquent [et le plus meurtrier] chez la femme, Marisol Touraine et Agnès Buzin, présidente de l'INCa, ont décidé de bouleverser l'ordre bien établi des stratégies de communication convenues et de lancer une vaste concertation citoyenne et scientifique destinée à recueillir à la base les propositions et points de vue de chacun : grand public, professionnels de santé, associations, etc.
On pourrait se gausser de cette initiative décidant si tardivement de ne plus se contenter de sondages et de groupes de travail formels pour aller chercher à leur source les leviers de l'efficacité. C'est sans aucun doute l'attitude inverse qu'il faut adopter et se féliciter que le pouvoir politique reconnaisse – une fois n'est pas coutume – qu'il ne suffit pas d'annoncer pour réussir ni d'affirmer pour transformer les comportements.
Après tout, cette expérience de démocratie participative à la Ségolène, pourrait peut-être aussi s'appliquer à quelques aspects du texte de la loi Santé qui, paraît-il, souffrent de blocages chroniques…
Jacques DRAUSSIN

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Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

mardi 17 décembre 2013

Libres propos signés José Bové


L'élevage pris en otage par les margoulins

 

Après la viande de cheval dans les lasagnes de l'affaire Spanghero du début de l'année, la viande mise en cause aujourd'hui dans le Sud de la France à Narbonne, son origine et sa traçabilité pourraient être plus préoccupantes car les prolongements pourraient être d'ordre sanitaire.

En effet, cette viande serait susceptible de provenir de chevaux ayant été utilisés dans le cadre de programmes scientifiques ou issus d'animaux traités aux antibiotiques.

 

  

Pour José Bové - Député européen - Vice-Président de la Commission de l'agriculture et du développement rural

 

"Le nombre de vétérinaires en charge du contrôle des abattoirs est en chute libre. En 2004, on en comptait 1650, il n'y en a plus que 1400 aujourd'hui. Les conséquences sont immédiates. Les possibilités de fraudes se multiplient. Le manque de scrupules d'une poignée d'escrocs jettent le discrédit sur l'ensemble de la filière animale. La dernière crise a entrainé la fermeture d'abattoirs, et de nombreux licenciements. Combien de personnes vont se retrouver sans emploi cette fois-ci ? Les répercussions vont bien au-delà du secteur chevalin. Les consommateurs n'ont plus confiance dans la viande. Ils attendent toujours de l'UE une traçabilité sans faille aussi bien pour la viande que pour les plats cuisinés.. Les producteurs  sont également frappés. Ils éprouvent de plus en plus de difficulté à écouler leurs animaux à un prix couvrant leurs coûts de production.

 

Au cours de ces quinze dernières années, la restructuration de la filière d'abattage a entraîné la disparition de très nombreux petits abattoirs de proximité dont la plupart arrivaient pourtant à répondre aux normes sanitaires européennes. La course au gigantisme des abattoirs notamment liés aux plus grandes entreprises de l'agro-industrie, doit être stoppée. Ces usines où les conditions de travail sont extrêmement éprouvantes doivent être démantelées progressivement pour ré-installer des abattoirs de proximité, plus faciles à contrôler, plus proches des paysans et des consommateurs.

 

Le nombre de vétérinaires doit être augmenté pour qu'ils soient en mesure d'effectuer correctement leur mission et assurer la sécurité alimentaire de millions de consommateurs. Sans une amélioration des conditions de contrôle sanitaire, c'est l'ensemble de l'élevage français qui courent le risque d'être mis à l'index dans les autres pays de l'Union européenne."

 

mardi 19 novembre 2013

Journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques

Marisol Touraine et Stéphane Le Foll mobilisés contre la résistance aux antibiotiques

 

A l’occasion de la journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, et Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, se sont rendus au laboratoire du Pr. François-Xavier Weill de l’Institut Pasteur ce matin.

 

Les antibiotiques sont indispensables pour soigner des maladies graves. Mal utilisés, ils favorisent le développement de résistances bactériennes. Concrètement, le risque est de ne plus pouvoir traiter des situations graves, les antibiotiques n’étant alors plus efficaces.



Lors d’une conférence de presse commune, les ministres ont annoncé des mesures pour favoriser le bon usage, préserver certains antibiotiques et informer, notamment :

1) Favoriser le bon usage des antibiotiques :
- Développement de l’utilisation des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) par les professionnels de santé, pour parvenir à une réduction importante des prescriptions inappropriées d’antibiotiques.

- Limitation de la durée de prescription et de délivrance de certains antibiotiques les plus générateurs de résistance, en réponse à des prescriptions parfois trop longues et donc inappropriées.

- Création d’un référent hospitalier sur les antibiotiques dans tous les établissements et de référents vétérinaires pour la prescription des antibiotiques critiques en médecine vétérinaire.


2) Préserver certains antibiotiques dits « critiques » (à garder pour des situations graves où ils sont le dernier recours) :
- Expérimentation de la délivrance à l’unité dans les pharmacies : Marisol Touraine a rappelé cette mesure prévue par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014.

- Proposition au niveau européen d’instaurer un statut particulier pour les antibiotiques en s’inspirant du statut des médicaments orphelins, pour maintenir sur notre marché les vieux antibiotiques et inciter au développement de nouveaux.

- Stéphane Le Foll a également rappelé son ambition de réduire fortement l’exposition antibiotique chez l’animal. Un objectif chiffré de réduction de l'utilisation des antibiotiques critiques pour l'homme sera fixé dans le cadre du projet de loi d'avenir de l'agriculture de l'alimentation et de la forêt discuté au Parlement en janvier. Des guides de bonnes pratiques de prescription seront élaborés et validés par les agences sanitaires. Par ailleurs un décret viendra renforcer les conditions préalables à la prescription de ces antibiotiques.


3) Informer les citoyens et mobiliser tous les professionnels :
- Création d’un nouvel indicateur hospitalier de suivi de l’exposition aux antibiotiques (ICATB 2) accessible au public en toute transparence,

- Lancement d'une campagne à destination du grand public et des professionnels par l’assurance maladie sur internet dès aujourd’hui.


Le gouvernement est pleinement engagé dans la lutte contre la résistance des bactéries aux antibiotiques, enjeu majeur de santé publique tant en santé humaine qu'animale. L'action du Gouvernement en la matière s'inscrit pleinement dans l'objectif fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : Une seule santé.


NDLR : MGEFI et ANTIBIOTIQUES
Internet                                
  • Dr MOPS                      
  •  


    lundi 19 novembre 2012

    Résistance aux antibiotiques : une impasse thérapeutiques ?



    Mercredi 21 novembre 2012

    Amphithéâtre Rouvillois

    VAL DE GRÂCE

     

    L’Académie d’Agriculture de France, l’Académie Nationale de Médecine, l’Académie nationale de Pharmacie et l’Académie Vétérinaire de France, tout en soutenant les plans d’action mis en œuvre au niveau  national, européen et international, ont jugé indispensable de se mobiliser pour engager une réflexion commune afin de sensibiliser les patients, d’inciter les professionnels de santé et les différents acteurs impliqués dans le cycle de la vie des antibiotiques à un meilleur usage de cette classe de médicaments et de prendre la mesure des enjeux pour éviter à terme de se retrouver dans uene impasse thérapeutique.

    Ensemble, les quatre académies tiennent à souligner l’urgence de la mise en place de mesures coordonnées et solidaires à tous les niveaux pour une meilleure lisibilité afin d’entraîner l’adhésion collective et individuelle, seule garante de plus d'efficacité.

     

    Face au risque pour la santé publique des effets de  l'antibiorésistance 

     les quatre académies, indépendantes et pluridisciplinaires, s'unissent pour créer un

     OBSERVATOIRE PERMANENT DES RÉSISTANCES AUX ANTIBIOTIQUES

    avec pour mission de :

    -    confronter les informations par une démarche pluridisciplinaire sur le sujet à leurs  quatre niveaux de compétence (médecine, pharmacie, vétérinaire, agriculture) ;

    -    aviser périodiquement les autorités nationales et européennes des risques dont cet observatoire académique indépendant pourrait déceler l'émergence ;

    -    diffuser régulièrement à l'adresse du public et des professionnels de santé et acteurs impliqués dans le cycle de la vie des antibiotiques, les recommandations et les conseils qui s'imposent ;

    -    contribuer à l’évaluation des plans mis en œuvre.

     

    Les quatre académies adopteront des recommandations communes

    à l'issue de cette séance.

     

    ___________________

     

    Contact presse : Nicole Priollaud / 01 45 25 33 17 / 06 09 48 50 38 / nicole.priollaud@wanadoo.fr

    1, place Laveran - Paris 5e