Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 6 septembre 2023

#ÇaBouge_Paris17👍: Interview de Élodie Peskine Chevallier, coach professionnel et parental


AVANT PROPOS

Ils sont connus comme Brigitte Zuster, moins connus
Sylvain Clama, ou inconnus...

Ils ont tous en commun, d'habiter, de travailler, (parfois les deux) dans le 17ème. 

 #ÇaBouge_Paris17👍 

Ils aiment Paris17ème🫶
et témoignent pour  "Mine d'Infos" des raisons de leur choix.

Dans le cadre de ses pages consacrées au 17ème arrondissement, la rédaction  de "Mine d'Infos" donne un "coup de projecteur" aux personnes [plus ou moins connues] qui habitent ou travaillent dans le 17ème et leur offre l'opportunité de poser une question, ou de faire  remonter une suggestion au maire, ou à l'un des élus de l'arrondissement.




👉 Bonjour Élodie Peskine Chevallier pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

J’ai un parcours un peu atypique. 

Après 12 ans en tant qu’avocate spécialisée en Droit public des affaires dans un grand cabinet international, j’avais le sentiment qu’il me manquait quelque chose dans mon accompagnement auprès de mes clients.

J’ai pris conscience, qu’au-delà de la dimension juridique, ce qui m’animait dans mon métier c’était « l’autre », la relation, l’importance et les clés de la communication, l’impact de notre histoire et de nos émotions sur nos interactions.

Nous choisissons nos professions jeunes, sans avoir vécu, parfois plus sur l’idée que l’on s’en fait que sur la base de nos aspirations profondes et des valeurs qui nous animent. 
À 18 ans, savons-nous vraiment qui nous sommes et ce pour quoi l’on est fait?

D’une manière ou d’une autre la réalité m’a rattrapée, j’ai aimé mon métier, je me suis épanouie, j’étais là où je voulais être à l’instant T puis j’ai grandi, j’ai mûri, j’ai vécu, je suis devenue Maman et j’ai changé!

J’ai donc fait un virage à 360 degrés et me suis lancée dans un projet de reconversion professionnelle pour devenir Coach. Attachée aux diplômes de par ma profession initiale j’ai fait le choix d’un double cursus de formation me permettant d’acquérir à la fois des connaissances sur le fond mais également un diplôme reconnu par l’État. Je dispose donc d’une certification RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ce qui est un gage de confiance pour mes clients à l’heure où cette profession n’est pas encore réglementée. 


👉Depuis combien de temps habitez-vous le 17ème ?

J’habite dans le 17ème depuis 2009. 

Originaire de Montpellier, j’ai quitté cette ville du sud ensoleillée pour le travail en 2009 avec un grand pincement au coeur. Mais j’ai eu la chance en arrivant à Paris de pouvoir habiter dans le 17ème que j’ai adopté pour ne plus le quitter depuis.




👉Qu'est-ce qui fait selon vous le charme du 17ème ?


Il y une multitude de raisons qui pour moi font le charme du 17 ème:

- en premier lieu, je dirais ses commerçants ! Quand je suis arrivée dans le quartier j’ai beaucoup apprécié l’accueil fait par les commerçants tant de la rue des acacias que des alentours et du quartier des Ternes,

- ensuite son côté vivant, animé où règne une ambiance sympathique,

- un quartier familial, qui fait l’effet d’un petit village où tout le monde se connaît. Il n’y a pas un jour où je sors sans croiser un visage familier dans le quartier,

- ses promenades, notamment du côté de Pereire,

- et enfin pour notre côté du 17ème, la proximité avec le 8ème et le 16ème qui nous permet de belles ballades au Parc Monceau, avenue Hoche, avenue Victor Hugo et bien d’autres magnifiques endroits encore...




👉Quelles étaient les raisons de votre choix ?

J’ai connu ce quartier car la famille de mon mari y a habité, nous y avions également des amis et nous avons été séduits tant par l’ambiance du quartier que par son emplacement central par rapport à nos métiers respectifs et bien desservi en termes de transports.


👉Vous avez décidé de vous installer professionnellement dans le même arrondissement, par facilité de transport uniquement ?

Non absolument pas. Il est certain que c’est un avantage très important mais ce n’est pas la raison qui m’a poussée à m’installer dans ce quartier. 

Il y a deux raisons principales:

- j’ai eu une très belle opportunité professionnelle d’intégrer un cabinet pluridisciplinaire (kinésithérapeutes, ostéopathe, psychologue) avec des professionnels que je connaissais et que j’apprécie tant humainement que professionnellement,

- la dimension familiale du quartier qui correspond à une grande partie de mon activité.




👉Pouvez vous nous parler de votre profession?


Je dirais en quelques mots que ma profession consiste à accompagner le changement! 

Comme dirait un proverbe que j’aime beaucoup :

"la vie est un changement permanent et la seule chose qui ne change pas c’est que tout change tout le temps".

Quel que soit le domaine de vie dans lequel on se place (familial, personnel, professionnel) nous sommes sans cesse confrontés au changement. 

Certains changements sont plus faciles que d’autres à traverser, certains nous paraissent acceptables quand d’autres nous poussent à résister.

Il me paraît important de pouvoir être accompagné dans notre parcours de vie lorsqu’un changement, petit ou gros, nous chahute, nous malmène, nous pousse à nous remettre en question et parfois même nous empêche d’avancer.

Sur le chemin de la parentalité, qui est un domaine qui me tient particulièrement à coeur, cet accompagnement peut se révéler précieux tant pour les parents que pour leurs enfants. 

Devenir parents n’est pas toujours un long fleuve tranquille, la route est parfois semée d’embuches. Nous vivons dans une société où l’on nous demande d’être parfait partout, tout le temps mais ce n’est pas si simple et c’est surtout épuisant! 
Le changement est partout: l’arrivée d’un enfant, d’un petit frère ou d’une petite soeur, le manque de sommeil, l’entrée à l’école, un deuil, une séparation, les différents stades du développement de l’enfant (de la naissance à l’adolescence), l’apprentissage des émotions, l’apparition d’un trouble ou d’une difficulté, un cas de harcèlement scolaire, les écrans, etc.
En tant que parents, nous pouvons être confrontés à des difficultés, des doutes, une perte de confiance, de l’épuisement et si nous ne prenons pas soin de nous-même nous ne sommes plus en mesure de prendre correctement soin de nos enfants.

Nos enfants aussi peuvent avoir besoin d’être accompagnés. N’oublions pas que ce sont les adultes de demain! Il me semble fondamental de pouvoir les aider à comprendre et apprivoiser leurs émotions et celles des autres, à savoir comment détecter leurs besoins et comment en prendre soin, déterminer leurs valeurs, développer leur confiance en eux afin de leur donner des bases solides pour affronter la vie au sens large (scolaire, personnelle, familiale, professionnelle).

D’un point de vue professionnel et personnel: là encore le changement est partout (évolution de carrière, reconversion professionnelle, conciliation vie pro/vie perso, gestion du stress, confiance en soi, traverser une épreuve difficile comme une séparation ou un deuil) et nous avons parfois besoin d’un petit coup de pouce pour passer à l’étape d’après.

Ce que je propose: un accompagnement personnalisé avec des outils adaptés et étudiés avec chaque client en fonction de sa problématique, de ses possibilités et de son environnement en vue de (re) trouver la sérénité à laquelle il aspire.


👉Êtes-vous impliquée dans la vie associative ?

Pas pour l’instant de manière officielle mais j’ai un projet en cours dont j’aurais j’espère le plaisir de pouvoir vous parler bientôt.


👉Que pensez-vous de la fête des voisins ?

Je pense que c'est une belle occasion de se retrouver autour d’un bon moment et de faire plus ample connaissance. 

Pour l’instant, aucune fête des voisins n’a encore été organisée dans notre immeuble. C’est un sujet que nous avons d’ailleurs abordé avec des voisins lors d’un déjeuner organisé le 14 juillet par une de nos charmantes voisines. A nous de mettre en mouvement ce projet!


Je saisie bien volontiers  l'opportunité que vous m'offrez pour :
poser deux questions à Geoffroy  Boulard* et lui faire une suggestion.

🤔 Les habitants du quartier constatent une dégradation de la sécurité du quartier Ternes/Porte Maillot depuis plusieurs mois notamment le soir...

👉Que pensez vous de cette situation ?

👉Quelles sont les actions qui peuvent être mises en place par la Mairie du 17ème?

🌳Suggestion
La création de petits espaces verts supplémentaires serait bienvenue dans notre quartier (comme par exemple,  plus de végétalisation devant les écoles qui sont devenues des rues piétonnes, etc.)

        Clip tiktok🎬
Concernant la dégradation de la sécurité du quartier Ternes/Porte Maillot 😱😱😱😱
Il faut relativiser cette dégradation : en juillet 2023, on a constaté un peu moins d'atteintes aux personnes (-4%) que l'année passée. Mais c'est bien sûr toujours trop ! Les principales causes de nuisances et d’insécurité dans ce quartier sont bien connues et suivies par la Mairie du 17ème.

La mairie d’arrondissement n’a pas de prérogatives en matière de sécurité, qui est du ressort de la Ville de Paris et du Préfet de Police. Néanmoins, dans le cadre du contrat de prévention et de sécurité renouvelé l’an dernier, nous remontons l’information et les signalements des riverains, et nous sollicitons des interventions aux différents acteurs concernés : police municipale, police nationale, GPIS, bailleurs… 

J'interviens par ailleurs régulièrement en Conseil de Paris pour demander des moyens supplémentaires à la Ville ou à la Préfecture, qu’ils soient humains ou matériels. J'ai ainsi demandé le renforcement du réseau de caméras de surveillance notamment dans le secteur de la porte Maillot, et nous avons réussi à obtenir 6 caméras i supplémentaires.


👉Quels sont vos projets pour 2023/2024 ?

- Mon installation professionnelle  dans le 17ème : je reçois dès à présent 14 rue Denis Poisson pour tout consultation individuelle, de couple ou en famille,

- l’organisation d'ateliers à destination des élèves de l’école primaire (à partir du CE1) en vue de développer leurs compétences émotionnelles et confiance en eux pour faire face aux petits ou gros tracas de la vie scolaire (dates à venir),

- l’organisation de trois conférences ayant pour thématique les émotions de nos enfants, le harcèlement scolaire et la prévention du burn-out parental (dates à venir),

- la poursuite de mon engagement auprès des entreprises qui mettent en place une politique parentalité en vue d’accompagner leurs salariés et collaborateurs sur le chemin de leur parentalité parce qu’un parent serein est un salarié plus efficace et épanoui.



* Les questions d'Élodie Peskine Chevallier, ont été transmisent au maire du 17ème, les réponses de Geoffroy Boulard seront publiées sur cette même page dès qu'elles parviendront à la rédaction.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès de Élodie Peskine Chevallier 

jeudi 19 août 2021

PORTRAIT DE FEMME : Fatima TRICOIRE

La rédaction de "Mine d'Infos" a rencontré Fatima TRICOIRE, Coach certifiée,  fondatrice et présidente de la Maison du Second Souffle et de RNS COACHING 
« Résilience Nouveau Souffle », spécialisée dans le coaching de santé globale (bien-être mental et social). (Ré)concilier travail et santé, est en effet devenu un enjeu de taille pour la société.

🎙Fatima TRICOIRE bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Mon parcours m’a amenée à me consacrer à des sujets d’actualité, en lien avec des problématiques face auxquelles les entreprises se sentent le plus souvent impuissantes : la qualité de vie personnelle et la qualité de vie au travail.

Ayant été moi-même touchée par la maladie – avec une longue interruption professionnelle pour convalescence, j’ai dû expérimenter de multiples transitions de vie, tant personnelles que professionnelles. Je peux témoigner des conflits intérieurs qu’elles ont suscités en moi mais aussi d’un incroyable élan, qui a été l’occasion pour moi de renaître, d’explorer ma nature profonde et de m’interroger sur le sens que je donne à ma vie aujourd’hui. Ce parcours a contribué à développer mes capacités d’écoute, d’analyse et d’ouverture, qualités essentielles et fondamentales pour exercer le métier de coach.

Ces compétences acquises, confortées par dix-sept années d’expérience professionnelle au sein de Pôle Emploi, en qualité de chargée de Ressources Humaines et de conseillère à l’emploi dans la réinsertion professionnelle, m’ont incitée à me former pour devenir une professionnelle de l’accompagnement, tant pour les particuliers que pour les entreprises.

J’ai obtenu, en 2018, mon diplôme de coach/consultant en développement professionnel et personnel – formation certifiante, reconnue par l’Etat RNCP1 / niveau 7 européen (Master 2). À cette occasion, j’ai soutenu un mémoire de fin d’études sur le « Rôle et l’impact du coaching pour les actifs souffrant de maladies chroniques ».

J’ai poursuivi mon projet en 2019, en complétant mon parcours par un cursus de formation dispensé par un organisme partenaire de l’Institut Curie : destiné à aider, préparer et accompagner le retour au travail après une maladie ou après un accident de la vie, ce dispositif a pour objet de transformer le retour à la vie professionnelle en événement fondamentalement positif, tant pour la personne concernée que pour l’équipe et l’organisation.

Depuis, j’ai décidé de vivre l’aventure entrepreneuriale en créant RNSCOACHING.

« J’ai à cœur d’amener chacun à créer et maintenir cet équilibre si précieux que nous appelons la bonne santé »

Mes valeurs : résilience - engagement - bienveillance - humanisme - authenticité -

Leçon de vie face à la maladie! 

🎙Comment avez-vous fait de votre maladie une force ?

J’ai appris que les autres ne changeront pas à mon égard…malade ou pas malade. 
J’ai mis du temps à l’intégrer!

J’ai accepté ma situation en changeant juste ma position, sortir de mon rôle de victime, avoir une autre vision des choses et…j’ai commencé mon parcours de #résilient. 

Accepter, c’est aller à la découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement notre vision de la vie…

« La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler à l’essentiel ».
Sagesse tibétaine 

Comment ma vie aujourd’hui aurait-elle été sans cette maladie?

Question Stérile n’est-ce pas?

La maladie m’a obligée à changer ma façon de vivre, modifier mes schémas de pensées, d’être, de paraître… 
Mon écosystème a été bouleversé, ma vie a été désorientée mais au final c’était pour mieux me retrouver. 
J’apprends à vivre avec mes douleurs physiques, mes troubles de sommeil, ma fatigue… mon #handicapinvisible!

J’ai décidé d’en faire une force. 
La maladie peut avoir altéré tes capacités et parfois tes compétences  d’antan mais je vous assure, on en déploie d’autres. D’autres modes de perception et d’appréciation de la vie qui sont autant d’atouts de #Résilience et de #Transformation utiles pour soi mais aussi pour les autres. 

« Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu.”
Disait Jean D’Ormesson

L’inattendu réserve souvent de belles promesses!

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles 

🎬clip vidéo 

👉C'est à lire
Lisez cet article : "Retrouver le goût de vivre après une épreuve... c'est possible !".

jeudi 10 juin 2021

Retrouver le goût de vivre après une épreuve... c'est possible !

Du haut de ses 45 ans, Fatima Tricoire a un parcours de vie des plus atypiques. À la suite d’une maladie rare et invalidante diagnostiquée à 37 ans, la Mahoraise fonde RNS coaching et vient d’inaugurer la Maison du Second Souffle à Paris pour proposer des ateliers aux plus démunis. Entretien.

Flash Infos : Le week-end dernier, vous avez inauguré la Maison du Second Souffle, qui vient en complément de votre société dénommée RNS Coaching. Quel est le concept de votre projet ?

Fatima Tricoire : Cela fait trois ans que j’ai ouvert mon cabinet à Neuilly-sur-Seine, où j’apporte principalement mon expertise à des cadres supérieurs qui traversent des grands défis, qu’ils soient d’ordre personnel, professionnel ou social. À travers ce public, l’objectif est d’attirer des entreprises pour les sensibiliser sur le handicap invisible. Avec la Maison du Second Souffle, un projet accompagné par le président de l’association des directeurs des organismes de mutualité francophone, Bruno Huss, qui en est aussi le parrain, je fonctionne avec des partenaires pour la subventionner et accueillir d’autres intervenants sans que les bénéficiaires n’aient à payer les ateliers. Cela marche comme du mécénat !

C’est un lieu que je loue une fois par mois pendant deux heures. Aujourd’hui, je cible le 93 car c’est là je réside et surtout là où des branches de la population sont oubliés, ce que l’on appelle les classes d’en bas. À titre d’exemple, lorsque je me rends dans les entreprises, de nombreux salariés m’accostent, notamment les femmes de ménage, pour me dire qu’elles n’osent pas parler de leur malaise. Ce sont ces personnes oubliées à qui s’adresse la Maison du Second Souffle. À termes, l’idée serait de réussir à essaimer ce type de maison un peu partout en France.


FI : Ce projet est intervenu à la suite d’une maladie rare et invalidante que l’on vous a diagnostiqué à 37 ans….

F. T. : Mon arrêt maladie a durée presque 14 mois ! Pendant la convalescence, je me suis retrouvée seule face à mes problèmes, même si heureusement j’étais entourée de mes proches. Mais je n’avais plus du tout de vie sociale ou professionnelle. Je me suis complètement renfermée dans ma maladie et me suis retrouvée en complet décalage avec le monde extérieur que l’on ne comprend plus. Cela a été une épreuve catastrophique… Au cours de ma cours réinsertion professionnelle, j’avais du mal à retrouver ma place, je ne parlais plus le même langage que mes collègues. Il y avait comme une cassure : les ambitions d’antan ne l’étaient plus. Cela a suscité une frustration incroyable, qui a provoqué des rechutes.

Suite à cela, je suis allée voir des psychologues. C’était la descente aux enfers… Jusqu’au jour où j’ai rencontre cette thérapeute qui m’a proposé du coaching et qui m’a rendu mon pouvoir. En d’autres termes, je suis redevenue actrice de ma vie ! J’ai alors décidé de me former et de me certifier dans la santé mentale, physique et sociale. J’ai suivi un parcours à l’institut Curry à Paris qui avait mis en place des ateliers à destination de personnes qui sortaient de la maladie.

Mais le coaching a un prix : il fallait compter 100 euros par semaine pendant trois mois ! Je me suis alors promis que quand je serais plus à l’aise avec RNS Coaching, je souhaitais créer un lieu chaleureux et ludique pour parler de la vulnérabilité et de la résilience. C’est désormais chose faite (rires).

FI : Vous avez quitté Mayotte très jeune, à l’âge de 19 ans pour poursuivre vos études. Or, de nombreux étudiants mahorais subissent une forme de stress et de dépression à ce moment-là et peuvent avoir besoin de coaching en raison de l’éloignement avec leur île natale. Cette Maison du Second Souffle pourrait-elle par exemple en accueillir certains ? Mais aussi s’exporter directement dans le 101ème département ?

F. T. : Complètement ! J’ai souhaité solliciter des partenaires à Mayotte par le passé, mais je ne savais pas à quelles portes toquer. Personne n’a pas pris la mesure de ce que le coaching pouvait apporter aux étudiants… Je suis alors rentrée en contact avec Bruno Huss, qui travaille beaucoup avec la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) de Mayotte, pour venir en aide aux jeunes, notamment sur Marseille où l’on touche des compatriotes comoriens et mahorais. La Maison est ouverte à tous ! Je peux organiser des ateliers spécifiques, que ce soit pour les Mahorais ou les autres habitants de l’Outre-mer. J’avais eu l’occasion d’être sollicitée par la délégation de Mayotte à Paris pour évoquer RNS Coaching à l’occasion de la journée de la femme, mais une semaine plus tard, on rentrait en plein Covid-19… Cela a mis un petit coup de frein à une éventuelle collaboration.

Mais je me déplacerai volontiers dans le 101ème département. Je suis ouverte à toutes propositions à partir du moment où j’accompagne et aide untel ou untel à aller mieux. Je demande juste que les choses soient bien organisées. Mon frère qui vit toujours sur le territoire m’a dit de rentrer en contact avec différents partenaires sur place, mais je n’ai pas encore eu le temps en raison de l’inauguration. Désormais, j’ai le temps de me consacrer à tous les projets qui pourront m’être proposés. Une femme m’a également appelé pour avoir plus d’informations sur la Maison du Second Souffle qu’elle aimerait mettre en place à Mayotte. Très bien, mais je souhaiterais garder la main, car j’ai tout de même une formation spécifique. Dans tous les cas, j’attends avec impatience de servir mon île !

Vous pouvez contacter Fatima Tricoire par téléphone au 06.09.33.93.11 ou par email contact@rns-coaching.fr ou en vous rendant directement sur son site Internet rns-coaching.fr


CONTACTS:

 👉 Mayotte hebdo :

Hebdomadaire d'information générale de Mayotte et actualité en continu : Économie, Société, Culture, Politique, ...

👉 ADOM - Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

Bruno HUSS

Président

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr


🎬COUP DE PROJECTEUR

https://youtu.be/wRJIn_IFbZA

mardi 26 novembre 2013

La MGEFI dans la presse


Titre : 11ème Colloque professionnel Ipse

www.miroirsocial.com du 20 novembre 2013

 

Titre : Le pharmacien, votre coach sportif

www.viva.presse.fr du 21 novembre 2013

 

Titre : Comment réussir les rapprochements et fusions ?

RISKASSUR du 19 NOV 13

 

Titre : Carnet nouveaux

MUT ECHO du  NOV 13

jeudi 19 septembre 2013

C'est à lire : « Pour nous la vie va commencer du chômage à la reconversion des cadres » de Carine Hahn – Editions Les arènes


Son métier ? Accompagner les cadres au chômage. Sa surprise ? Voir tant de gens détruits réinventer leur vie. Sans diplomatie ni complaisance, une consultante spécialisée raconte ce qui se joue vraiment dans un « cabinet de conseil » dont la mission est d’accompagner des cadres frappés par le chômage.

Le Témoignage inédit d'une conseillère en reconversion

Les cadres ne sont plus épargnés par l’aggravation du chômage. Ils sont désormais des dizaines de milliers qui voient subitement s’effondrer leur vie, leur position, leurs privilèges et – plus douloureusement encore – l’estime d’eux-mêmes. À travers le témoignage de Carine Hahn, on découvre une réalité peu connue du grand public celle des agences et « cabinets de conseil » dont la mission est de recueillir, d’accompagner et – rarement – de réinsérer ces cadres.

 

Comme un témoin actif de son époque, Carine Hahn porte un regard critique sur ce « recyclage » mis au point par un système destructeur. Elle dresse des portraits saisissants, parfois bouleversants de ces cadres fragilisés. Un récit d’autant plus troublant que Carine Hahn a elle-même été rattrapée par le système qu’elle servait. Malgré cela son message demeure profondément optimiste.

 

Carine Hahn a exercé son métier de journaliste en France et en Asie. Elle a notamment travaillé pour la BBC avant de se tourner vers la psychanalyse et d’entrer comme consultante dans un cabinet de conseil en Ressources Humaines. Elle exerce aujourd’hui les métiers de coach, psychanalyste et journaliste à Paris. Elle est l’auteur de Asie - Combats de femmes et de Le Laos.

lundi 15 avril 2013

C'est à lire : « CES 5 MINUTES QUI COMPTENT… DANS UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE » de Karine Averseng - Editons Larousse


Et si votre image faisait la différence ! Tout ce qu’il est essentiel de savoir sur la communication non verbale (la gestuelle, l’attitude, la voix, la présentation, le look…) dans le cadre d’un entretien de recrutement.

 

De nombreux conseils pratiques pour mieux faire bonne impression, améliorer son image, convaincre et réussir son entretien.

 

Auteure : Karine Averseng, spécialiste de psychologie sociale, coach et conseillère en image.