Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 15 février 2013

Diabète de type 2 :

 
Quand et quels médicaments prescrire pour le contrôle glycémique ?
 
En 2009, 2,7 millions de personnes étaient traitées



par médicament pour un diabète de type 2, soit environ 4,6% de la population française. Mal ou non soigné, le diabète de type 2 peut entraîner des complications graves et coûteuses. Le contrôle de la glycémie (sucre dans le sang), un accompagnement et un traitement adaptés permettent d'éviter ou de retarder ces complications. La Haute Autorité de Santé (HAS) et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) diffusent ce jour une recommandation de bonne pratique pour aider les professionnels de santé à définir la stratégie médicamenteuse la plus adaptée pour le contrôle glycémique de leurs patients.

La Haute Autorité de Santé (HAS)

et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publient ce jour une recommandation de bonne pratique sur le traitement médicamenteux du contrôle glycémique dans le diabète de type 2 pour aider les professionnels de santé à définir la prise en charge la plus adaptée à leurs patients. Afin de faciliter la diffusion de cette recommandation, la HAS met en ligne sur son site une vidéo grand public reprenant les principaux messages de la recommandation ainsi qu'un lien vers un arbre décisionnel informatisé destiné aux médecins.

Un objectif glycémique à adapter selon le profil du patient




L'objectif glycémique cible (taux d' HbA1C* à atteindre) sera adapté par le médecin au profil du patient et évoluera donc au cours du temps. Pour la plupart des diabétiques de type 2, l'objectif glycémique cible doit être inférieur ou égal à 7%.



Les mesures hygiéno-diététiques, base de toute prise en charge




Adopter une alimentation saine et équilibrée et pratiquer régulièrement une activité physique ou sportive même modérée seront les clés pour réussir à atteindre l'objectif glycémique cible ou encore à le stabiliser. En effet, faire perdre du poids au patient peut aider à baisser la glycémie (près de 80% des diabétiques sont en surpoids ou obèses).

L'objectif : pratiquer au moins 2h30 d'activité physique d'intensité modérée par semaine et conserver durablement les habitudes alimentaires.

Si les mesures hygiéno-diététiques ne suffisent pas ou plus pour atteindre l'objectif glycémique cible, le médecin, en concertation avec son patient, prescrira un traitement médicamenteux.



La metformine, traitement de première intention




La HAS recommande de prescrire la metformine seule

en première intention. Si le traitement par metformine ne permet plus d'atteindre l'objectif glycémique cible, une bithérapie puis éventuellement une trithérapie pourra être envisagée sur la base d'une association de metformine et de sulfamide hypoglycémiant. L'insuline est le traitement de choix lorsque les traitements oraux et non insuliniques ne permettent pas d'atteindre l'objectif glycémique.

Du fait d'une efficacité moindre, d'un manque de recul sur leur sécurité à moyen et long terme et/ou d'un coût supérieur, les autres traitements

doivent être réservés aux situations dans lesquelles les traitements recommandés en première intention ne peuvent pas être prescrits.

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jeudi 10 janvier 2013

Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :

Audition ouverte à la presse de Mme Liliane Ropars
Sur « les arrêts de travail »

Jeudi 17 janvier 2013


 
La Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), coprésidée par MM. Jean-Marc Germain (SRC, Hauts-de-Seine) et Pierre Morange (UMP, Yvelines), procédera à l’audition, ouverte à la presse, de Mme Liliane Ropars, directrice de la caisse primaire d’assurance maladie de la Marne et directrice coordinatrice gestion du risque pour la région Champagne-Ardenne, sur « les arrêts de travail » (Mme Bérengère Poletti, R-UMP, Ardennes, rapporteure).

 

 

Jeudi 17 janvier 2013
À 10 heures

Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage

(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay,
75007 Paris)



Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html

lundi 19 novembre 2012

Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :


Auditions ouvertes à la presse

« Arrêts de travail »

Jeudi 22 novembre 2012

 

La Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), coprésidée par MM. Jean-Marc Germain (SRC, Hauts-de-Seine) et Pierre Morange (UMP, Yvelines), procédera aux auditions suivantes, ouvertes à la presse, sur « les arrêts de travail » (Mme Bérengère Poletti, UMP, Ardennes, rapporteure) :

 

À 9 heures 30

– Présentation de la communication de la Cour des comptes à la MECSS sur « Les arrêts de travail et les indemnités journalières versées au titre de la maladie » : M. Antoine Durrleman, président de la sixième chambre de la Cour des comptes, M. Michel Braunstein, conseiller maître président de section, et Mme Myriam Métais, rapporteure.

 

À 11 heures

– Audition de M. Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail au ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.

 

 

Jeudi 22 novembre 2012
À 9 heures 30

Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage
(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay,
75007 Paris)

 

 

Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html

 

mercredi 24 octobre 2012

Sous-traitance de la logistique de produits de santé sous le contrôle des pharmaciens hospitaliers


 Sous-traitance de la logistique de produits de santé sous le contrôle des pharmaciens hospitaliers : l'article 50 est bienfondé

 

Les modifications à apporter au système de santé se heurtent d’une façon compréhensible à des freins, le plus souvent liés à une méconnaissance des évolutions sociétales qui peuvent toucher la santé ou à des démarches corporatistes. Ces craintes sont accentuées par les restructurations en cours dans les établissements de santé et les difficultés financières des établissements.

 

L’article 50 du projet de loi de finances de la Sécurité Sociale pour 2013 ne fait pas exception. Cependant, les arguments développés par ses contradicteurs se heurtent à des explications rationnelles ou à des pratiques déjà communément admises au sein des hôpitaux.

 

L’article 50 réaffirme le principe de responsabilité pharmaceutique du Pharmacien Hospitalier

Il ne déroge pas à l’arrêté du 6 avril 2011 qui impose une démarche de qualité et sécurité sous la responsabilité du pharmacien. Il n’est pas question de déplacer cette responsabilité  vers le directeur d’établissement ou une autorité de régulation, qui ne peuvent donc organiser la sous-traitance de la distribution sans l'avis du pharmacien gérant.

 

L’article 50 ne rompt pas le principe d’unicité du circuit des médicaments

Il ne fait que permettre aux pharmaciens hospitaliers de sous-traiter une partie de la distribution des produits de santé, sans toucher à la dispensation de ceux-ci. Il s’appuie sur d'autres exemples de sous-traitance existants déjà au sein des établissements, pour des actes techniques ou pour des produits de santé. Ceux-ci n’ont d’ailleurs pas toujours un cadre réglementaire précis comme celui instauré par l’article 50 sans entrainer de conséquences néfastes pour les patients :

-          les gaz médicaux : Air Liquide Santé propose une prestation assurée par un technicien présent sur l'établissement. Cette pratique existe dans de nombreux établissements

-          la nutrition parentérale : la société FASONUT fournit depuis plus de 20 ans des mélanges de nutrition parentérale aux établissements de santé. Le Centre Anticancéreux de Montpellier, le CHU de Lille, le CHU de Strasbourg, l'Hôpital Necker (APHP) lui ont confié depuis plusieurs années la fabrication de leurs poches. Il a fallu attendre la loi HPST pour officialiser cette sous-traitance

-           la stérilisation du matériel chirurgical et médical peut être sous-traitée

-          la réalisation de préparations magistrales  est réglementairement autorisée à la sous-traitance par un établissement pharmaceutique fabricant

La sous-traitance n’implique pas une baisse de la qualité ou un risque de rupture de la chaîne d’approvisionnement puisque le cahier des charges et le système de normes est fixé par l’équipe pharmaceutique de l’établissement.

 

En ville, des acteurs différents œuvrent au sein d’un circuit unique des produits de santé

La chaîne de distribution/dispensation des produits de santé en ville ne rompt pas le principe d’unicité du circuit du médicament même si ce ne sont pas les mêmes acteurs tout au long de la chaîne. C’est une entreprise productrice de produit de santé (établissement pharmaceutique)  qui vend à un grossiste-répartiteur (établissement pharmaceutique) qui distribue à un pharmacien d’officine (établissement pharmaceutique) qui assure la dispensation au malade.

 

La position des acteurs n’est pas unitaire

On notera, à la différence de ce qu’une dépêche a annoncé, que la position du CNOP n’est pas unitaire : la section H (hospitalière) n'a souhaité évaluer la démarche dans certains établissements lorsque cela lui a été proposé, alors que la section C (distribution) a rendu un avis favorable à cette sous-traitance.

Les positions des deux syndicats professionnels de pharmaciens hospitaliers  ne sont pas non plus alignées.

 

Le CHU de Rouen et Bernard Dieu poursuivent la sous-traitance mise en place depuis près de 10 ans

Vous trouverez en pièce jointe une interview de Bernard Dieu, Pharmacien Hospitalier, responsable du pôle Pharmacie au CHU de Rouen. Il réaffirme la pleine et entière responsabilité du pharmacien sur l’intégralité du dispositif, son engagement à la poursuite de la sous-traitance mise en place depuis près de 10 ans et au renouvellement du marché en cours l’année prochaine avec une volonté de montée en charge. Cette action a débuté sur un modèle nord-européen qui avait donné entière satisfaction, sur une dizaine d’unités fonctionnelles (UF) pour aboutir actuellement à 47 UF. Ainsi que le signale Bernard Dieu, aucune donnée nominative de patient ne circule dans ce système. Rouen n’est pas un cas isolé, puisque des expériences ont été menées aux CHU de Lyon et de Strasbourg, et au CHR de Metz par exemple. Aujourd’hui des questions arrivent de nombreux établissements (Lille) pour régler les problèmes de stockage.

 

 

Source : communiqué nile