Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 22 avril 2016

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Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l'Industrie, certifiée ISO 9001 par l'AFNOR, sont à disposition des journalistes pour livrer leur: regard, témoignage, ou expertise... sur tous sujets liés à la santé et la protection sociale.

A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR 
■ clip institutionnel 2015 https://vimeo.com/132203098?ref=tw-share

   TRÈS BON WEEK-END

mercredi 14 mai 2014

La contraception en question : un an après la crise...

...quelle place pour la pilule ?

Un an après la « crise » de la pilule, l’enquête1 menée par Arcane Research et  Listening Pharma, réalisée en février 2014, avec notamment le soutien de Gedeon Richter France Santé de la femme, fait le point sur le comportement des femmes françaises à l’égard de leur contraception. Les résultats sont présentés au cours du  colloque « La contraception en question : un an après la crise, quelle place pour la pilule ? » du jeudi 15 mai 2014 à Paris. Il ressort de cette étude que près de 80% des femmes ont entendu parler de la crise de la pilule. Pour 39% d’entre elles, cette crise a eu un impact direct sur leur avis concernant la contraception. 17% ont changé de contraception depuis et 1/10 connaît désormais la « génération » de sa pilule. Aujourd’hui encore, la pilule reste le moyen contraceptif le plus utilisé (58% des  femmes utilisant une contraception de fond y ont recours). Cependant, cette crise a  peu impacté la confiance envers le médecin qui leur prescrit leur contraception : 9  femmes sur 10 leur font confiance.

 

Une majorité de françaises utilisant un moyen de contraception prennent la pilule mais la moitié ne sait pas quelle est sa génération

 Pour cette enquête 9.206 françaises, représentatives de la population française âgée de 15 à 50 ans, ont été interrogées. Parmi elles, 56% (soit 5.020 femmes) utilisent un moyen de contraception dans un but contraceptif. Le médecin prescripteur ou conseiller de la contraception de fond est actuellement le gynécologue pour 50% des femmes et le médecin généraliste pour 27%.

 Au global 92% sont satisfaites de leur contraception de fond actuelle, et dans le détail, les 3 critères les mieux notés sont l’efficacité, la sécurité et la tolérance.

 L’enquête montre également que, depuis 1 an, les françaises ont peu modifié leur mode de contraception : en moyenne, 12% ont changé, essentiellement pour le stérilet (un score plus élevé auprès des utilisatrices de patchs et d’anneaux soit 30%). 9% ont changé de marque de contraceptif et seules 6%, de génération de pilule. Les principales raisons du changement invoquées étaient des effets indésirables liés à la contraception précédente, les contraintes, la recherche de « naturalité2» et le conseil du médecin.

 

 

1  5.020 femmes françaises âgées de 15 à 50 ans(non ménopausées), fertiles, hétérosexuelles ayant eu des rapports sexuels

dans les 12 derniers mois, non enceintes, ne voulant pas d’enfants à court terme, toutes méthodes et tous modes de

contraception utilisés dans un but contraceptif confondus, ont été interrogées par Internet entre le 30 janvier et le 21 février

2014. Une invitation à l’enquête a été envoyée à plus de 20.000 personnes. Cette base de sondage était parfaitement

représentative de la population française en termes d'âge, de catégorie socio-professionnelle, de localisation (régions UDA,

degré d'urbanisation) et de composition du foyer. Tous les répondants à l'enquête sont des membres de notre panel  

consommateurs dont ARCANE Research est propriétaire : http://www.panelia.fr

 

2 Réponse donnée à la question « Pour quelle(s) raison(s) avez-vous changé ce mode de contraception ? » : je souhaitais une

contraception plus naturelle

 

Focus sur la pilule

 

Pour 9 femmes sur 10, la pilule est le moyen de contraception le plus connu. C’est également le moyen le plus utilisé en France (58%des femmes utilisant une  contraception de fond). En revanche, 63% des femmes ne connaissent pas le type de pilules qu’elles utilisent. Seules 1/3 savent si leur pilule est progestative ou estroprogestative, et la moitié connaît la génération de sa pilule (de 2ème génération pour près de la moitié d’entre elles).

 Ce sont les 19-29 ans qui les utilisent le plus (41%), suivies des 30-39 ans (26%). La recommandation d’une pilule par un professionnel de la santé est le motif principal de son utilisation (68%), devant son efficacité (50%).

 

 

La crise a-t-elle un impact sur le mode de contraception

 des femmes françaises ?

 Près de 80% des femmes ont entendu parler de la crise de la pilule et plus de la moitié

ont cité les risques thromboemboliques veineux ou de phlébite. En revanche, cette crise a

eu un impact pour 39% d’entre elles : 13% ont changé de contraception après avis d’un

 professionnel de santé et 10% connaissent désormais la génération de leur pilule. Enfin 10% ont développé une peur des hormones et, 8%, de la contraception en général. La crise a eu un impact plus important sur les pilules, au profit du stérilet.

Cependant, pour 61% des femmes ayant entendu parler de la crise de la pilule, cela n’a pas eu d’impact. 33% font pleinement confiance à leur médecin consulté pour la contraception et 18% considèrent qu’elles prennent une contraception qui ne présente aucun risque.

Globalement, cette enquête montre que la crise a peu changé le comportement des femmes à l’égard de leur contraception. La pilule reste le moyen contraceptif privilégié, leur confiance n’a pas réellement été altérée. Ce qui a vraiment changé est le rapport qu’entretiennent les femmes avec leur pilule. Elles ont désormais conscience que la pilule est un médicament avec des conséquences médicales. Qu’elles aient modifié ou non leur comportement, leur médecin reste le professionnel de santé vers lequel elles se tournent pour le choix de leur contraception.

 

mercredi 5 février 2014

Pilules de 3ème et 4ème générations :

 


Un an après, le message des autorités sanitaires a été entendu
Un an après la mise en garde des autorités sanitaires au sujet des pilules de 3ème et 4ème générations, leur consommation en France a considérablement diminué, au profit d’autres modes de contraception. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, se félicite de ces résultats très positifs : ils montrent que le message qu'elle a martelé, selon lequel « la bonne contraception, c’est celle qui est délivrée à la bonne personne, au bon moment » a été entendu par les prescripteurs comme par les femmes.
Marisol Touraine avait pris, dès le mois de septembre 2012, la décision de dérembourser les pilules de 3ème génération, à la suite de l’avis de la haute autorité de santé (HAS) qui considérait que « le service médical rendu par ces spécialités devait être qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ». Il y a tout juste un an, à la demande de la ministre, l’agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) adressait une mise en garde aux prescripteurs français et initiait au niveau européen une réévaluation du rapport bénéfice/risque des pilules 3ème et 4ème générations.


Le bilan présenté ce matin par l’ANSM montre une évolution importante des modes de contraception en France. La consommation de pilules de 3ème et 4ème générations a fortement diminué, au profit d’autres modes de contraception. On constate ainsi une baisse de 45 % des prescriptions de pilules de 3ème et 4ème générations en 2013 par rapport à l’année 2012 : elles ne représentent désormais que 22 % des ventes de pilules contraceptives, contre 45 % en 2012. De même, la proportion des ventes d’autres modes de contraception (implants, stérilets) a augmenté de 27% en 2013 (la plus forte augmentation concerne les stérilets au cuivre dont les ventes ont progressé de 47 % en 2013).

Les recommandations des autorités sanitaires au sujet de la contraception continuent d’évoluer. La HAS vient ainsi de diffuser de nouveaux guides à destination des pharmaciens.


La confiance des femmes dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique.  Marisol Touraine rappelle que la pilule est avant tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la contraception.
 


NDLR : MGEFI ET CONTRACEPTION
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mercredi 11 septembre 2013

Quelle contraception pour les femmes à risque cardio-vasculaire ?


 

Le choix d'une contraception chez une femme à risque cardiovasculaire n'est pas toujours aisé. Pour aider les professionnels de santé à proposer la contraception la plus adaptée en fonction de la maladie ou du facteur de risque existant, la Haute Autorité de Santé (HAS) publie ce jour une nouvelle fiche mémo. Cette fiche est fondée sur les critères établis par l'Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français.

 

Cette nouvelle fiche mémo destinée aux professionnels de santé est à visée pédagogique et se veut claire et synthétique. Elle leur permettra de trouver avec chaque femme selon ses antécédents médicaux et ses préférences, la méthode de contraception qui lui convient le mieux et ce, à une période donnée de sa vie.

Cette fiche présente plusieurs parties : la liste des principaux facteurs de risque et maladies cardiovasculaires, les moyens d'identifier une femme à risque vasculaire (incluant l'interrogatoire, l'examen clinique, le bilan biologique, l'information à délivrer sur le risque de thrombose et le suivi médical), les critères d'éligibilité selon les situations et les différents facteurs de risque cardiovasculaire.

 

Une présentation en couleur des méthodes contraceptives utilisables ou non selon la maladie ou le facteur de risque

 

Selon les situations, la fiche propose des niveaux d'éligibilité présentés selon un code couleur (vert à rouge) pour une meilleure lisibilité afin de faciliter son utilisation par les professionnels de santé :

·        en vert : méthode utilisable sans aucune restriction d'utilisation ;

·        en jaune : méthode utilisable de manière générale avec un suivi plus attentif ;

·        en orange : méthode non recommandée de manière générale à moins qu'aucune autre méthode ne soit disponible ou acceptable, suivi rigoureux à mettre en place ;

·        en rouge : méthode à ne pas utiliser car elle est susceptible d'exposer à un risque majeur pour la santé.

Par ailleurs, la HAS propose 3 types de présentations différentes (liste, tableau et diagramme circulaire) afin que le professionnel de santé choisisse celle qui lui convient le mieux, ainsi qu'un document en annexe pour complément d'information.

 

Quelques exemples concrets

 

Si une femme a déjà eu une thrombose veineuse ou une embolie pulmonaire : les dispositifs utérins implantables (DIU) sont classés en catégorie verte, les méthodes progestatives (DIU au lévonorgestrel, pilule, implant) sont classées en catégorie jaune et les progestatifs injectables en catégorie orange. Les méthodes estroprogestatives ne doivent pas être utilisées (en rouge).

Il en est de même si une femme souhaite instaurer une contraception alors qu'elle a un antécédent d'accident vasculaire cérébral.

 

Quelles sont les principales pathologies ou facteurs de risque cardiovasculaires ?

 

·      Thrombose veineuse profonde (TVP) / embolie pulmonaire (EP) ;

·     Thrombose veineuse superficielle ;

·     Facteurs héréditaires de risque de thrombose ;

·     Accident vasculaire cérébral ;

·     Cardiopathie ischémique ;

·    Valvulopathies cardiaques et cardiopathies congénitales;

·     Céphalées, migraines ;

·     Lupus érythémateux disséminé et autres maladies inflammatoires de systèmes, syndrome des anticorps antiphospholipides ;

·      Facteurs de risque : âge, hypertension artérielle (HTA), tabac, hyperlipidémies sévères, obésité, diabète, association de plusieurs facteurs...

 

 

Consultez les documents en cliquant ici