Nora ANSELL-SALLES

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mardi 1 mars 2016

Mobilisation des agents publics : je me demande pourquoi...


 
Je me demande pourquoi...


Je viens de lire dans le magazine de la MGEFI, un article titré "Agents publics, notre protection sociale est-elle menacée ?". La mutuelle semble monter au créneau avec les syndicats.

Cette question, qui semble d'actualité revient un peu partout, y compris sur les réseaux sociaux : #24H24Semaines fait  allusion à cette campagne de  mobilisation d'information de la Mutualité Fonction Publique soutenue par pas moins de 8 organisations syndicales.

Si l'on en croit les propos évoqués la protection sociale des agents publics serait menacée... 

Une démarche intéressante pour autant dès lors qu'il s'agit de sauvegarder nos droits.

Je me demande s'il est possible d'avoir des précisions sur les menaces qui pèseraient sur notre protection sociale?




La réponse du blog Mine d'Infos


La protection sociale des agents publics est en effet menacée au regard de celle des salariés du privé. Ainsi depuis le 1er janvier tous les salariés bénéficient d'une couverture santé avec au minimum 50 % d'aide de l'employeur dans la cotisation. Comme cette disposition est obligatoire, les remboursements peuvent être plus élevés car tous les salariés sont obligés d' y adhérer.

Alors que pour les agents publics, l’État verse une subvention qui ne représente que 3 % par agent. 

De plus, quand un salarié est en arrêt de maladie : la Sécurité sociale lui verse 50 % d'indemnités journalières et au-delà, l'employeur complète y compris pour les 3 jours de délai de carence. Certaines sociétés prennent même à leur charge la invalidité et décès des conjoints de leurs salariés à hauteur de 75 %. C'est sans doute pour cela que  le 4ème jour de délai de carence a été abandonné... Lorsqu'un agent de l’État est en arrêt de maladie il ne perçoit qu'un demi-traitement, s'il n'a pas souscrit de couverture complémentaire, car la Sécurité sociale ne lui verse pas d'indemnités journalières et l'État ne complète pas. 

Pour tout complément d'information sur la campagne de la Mutualité Fonction Publique rendez-vous sur : MFP.FR/MOBILISATIONFONCTIONPUBLIQUE! Ou sur Mgefi.fr


Vous souhaitez apporter une précision, sur le sujet traité, ou poser une question d'autre général


Postez un commentaire. Pour toute question sur un cas personnel rapprochez-vous de votre conseiller mutualiste.

mardi 30 juillet 2013

Chiffres assurance vie - Collecte nette négative en juin 2013

Association Française de l'Assurance
Marché de l'assurance-vie (estimations)

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Collecte nette négative en juin 2013


Le montant des cotisations collectées par les sociétés d'assurances au cours des six premiers mois de 2013 est de 62,2 milliards d'euros (57,9 milliards sur les six premiers mois de 2012).

Les prestations versées par les sociétés d'assurances au cours des six premiers mois de 2013 s'élèvent à 54,5 milliards d’euros (64,2 milliards au cours des six premiers mois de 2012).


La collecte nette s'établit à 7,7 milliards d'euros depuis le début de l'année.

Pour le mois de juin, l’assurance-vie enregistre une collecte nette négative de 300 millions d'euros.


L’encours
des contrats d’assurance vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à 1422,8 milliards d’euros soit une progression de 4% sur un an.

mercredi 17 juillet 2013

Accès aux soins des étudiants : la LMDE dénonce la hausse de la cotisation Sécu des étudiants pour l'année universitaire 2013-2014


 
Lors d’une réunion au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé le 28 juin dernier, les organisations étudiantes représentatives ont été informées de l’augmentation de la cotisation étudiante à la sécurité sociale à 211 € pour l’année universitaire 2013-2014, contre 207 € aujourd’hui. Alors que les étudiants sont dans une situation sociale de plus en plus précaire, cette nouvelle augmentation entre en totale contradiction avec la volonté affichée du gouvernement d’agir pour les jeunes.

 

 

Une augmentation qui va accroitre la précarité sociale des étudiants

 

La LMDE s’inquiète des conséquences de cette augmentation sur la situation sanitaire et sociale des étudiants. Depuis plusieurs années, le pouvoir d’achat des étudiants a sévèrement diminué, les dépenses obligatoires augmentant plus vite que les aides sociales, et la crise les rendant de plus en plus précaires. La hausse de la cotisation à la sécurité sociale étudiante vient, à chaque rentrée universitaire, peser un peu plus sur leur budget.

En septembre dernier, la principale organisation étudiante, l’UNEF, chiffrait à 3,7% l’augmentation du coût de la vie pour les étudiants à la rentrée. Face à cette situation et afin que les étudiants effectuent leur rentrée universitaire dans de bonnes conditions, l’annonce récente de la hausse du nombre et du montant des bourses sur critères sociaux ne saurait être annihilée par une hausse des dépenses obligatoires des étudiants.

 

 

Une cotisation sécu qui n’a plus rien de symbolique

 

Le Régime étudiant de Sécurité sociale a été créé en 1948 pour répondre aux comportements et besoins spécifiques des étudiants en matière de santé. Le financement de ce régime, fixé par la loi du 23 septembre 1948, repose sur la solidarité du régime général des salariés, avec une contribution des étudiants par le biais d’une cotisation « symbolique ».

Alors que plus de la moitié des étudiants vit avec moins de 400€ par mois selon la 3ème enquête nationale sur la santé des étudiants de la LMDE, porter cette cotisation à 211€ n’a plus rien de symbolique !

A quelques jours du début des inscriptions dans l’enseignement supérieur, la LMDE demande au gouvernement d’envoyer un signal fort aux étudiants en gelant durablement le montant de la cotisation au Régime étudiant de Sécurité sociale.

 

 

L’accès à une protection sociale de qualité en danger !

 

Depuis plus de 10 ans, la cotisation Sécu des étudiants n’a cessé d’augmenter tandis que la prise en charge des assurés sociaux n’a cessé de diminuer. Alors que la sécurité sociale ne rembourse plus qu’1 euro sur 2 des dépenses de santé courantes, comment le gouvernement peut-il demander aux étudiants de cotiser davantage ? La LMDE réaffirme son attachement à un haut niveau de protection sociale solidaire qui doit passer par une hausse de la prise en charge des remboursements de la Sécu. C’est une condition indispensable pour enrayer le renoncement aux soins des étudiants (34%).

 

Face au désengagement de l’Etat, une complémentaire santé est plus que jamais indispensable pour se soigner, mais les étudiants ont toujours moins de moyens à y consacrer ! 19% d’entre eux en sont privés. Malgré une généralisation de la complémentaire santé promise par François Hollande, seuls les salariés seront pris en charge par les dispositifs prévus dans l’ANI.

La LMDE appelle donc le gouvernement à prendre enfin des mesures ambitieuses pour assurer le droit à la santé des étudiants, comme la mise en place d’un Chèque santé national pour aider les étudiants à souscrire une complémentaire santé.

 

 

 

Qu’est ce que la LMDE ?

 

Seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la Sécurité sociale de plus de 920 000 étudiants et la mutuelle complémentaire de 320 000 d’entre eux, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales des étudiants.

 

La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 672 soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.





NLDR : MGEFI et LMDE

Les droits Sécu de votre enfant changent                     

  • Les droits Sécu de votre enfant changent, la MGEFI vous accompagne                     
  • Foire aux questions pratiques                     
  • F.A.Q. Pratique                     
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    lundi 19 novembre 2012

    Accès aux soins, solidarité et Mutualité


    A l’origine

    La Mutualité est une spécificité française, quasi unique au monde. C’est une noble initiative, précurseur historique de notre sécurité sociale, facteur essentiel de cohésion sociale. Ses principes fondateurs - aujourd’hui dévoyés - sont :

    - la gouvernance par les adhérents sur la base «un homme, une voix,»

    - une cotisation identique pour tous assortie de prestations identiques pour chaque adhérent.

    La Sécurité Sociale (issue des travaux du CNR de 1945) existe au travers de son principe fondateur qui exige des cotisations obligatoires proportionnelles aux revenus et des prestations identiques pour tous sur tout le territoire. Ce principe est constitutif de la société française et constitue un des droits essentiels de la population. Nous touchons là au fondement même de notre démocratie.

    La Mutualité est devenue au fil du temps, le complément naturel, indispensable et idéal du régime obligatoire, qu’il s’agisse de compléter les remboursements de la sécurité sociale, ou de développer le champ extraordinaire de la prévention aujourd’hui en friche, qui a besoin de pionniers pour se structurer et contribuer à améliorer la santé de la population.

    De nombreux dirigeants mutualistes (à l’ancienne…), respectueux de la démocratie interne, économes de l’argent des cotisants, pionniers des interventions dans la prévention méritent le respect de tous. Ils sont toutefois peu à peu remplacés par des entrepreneurs-gestionnaires qui appellent ouvertement au regroupement des mutuelles en entités financières, inscrits au code de l’assurance ou au code de la mutualité selon leurs intérêts.

    Et aujourd’hui ?

    On a récemment entendu la déclaration péremptoire d’un responsable de la Mutualité: «C’est nous qui payons les vitrines », allusion pleine de subtilité aux opticiens, pharmaciens, biologistes, audioprothésistes, etc. Il ne peut pourtant lui avoir échappé que tous payent leur outil de travail avec leur activité professionnelle quotidienne et des relations commerciales transparentes.

    On peut remettre en cause cet état de fait et ouvrir un débat légitime. Avant de se lancer dans cette bataille, il est sans doute préférable d’avoir veillé à avoir balayé devant sa porte. Car la question se pose du côté des Mutuelles également: qui paye les vitrines des Mutuelles? Qui assume les coûts de gestion pharaoniques des mutuelles? Qui les décide? Qui paie les coûts d’acquisition des contrats?

    Le principe fondateur mutualiste «un adhérent, une voix» pourrait laisser penser que les plus de trente millions d’adhérents revendiqués ont voté les investissements décidés et autres dépenses de prestige. Ah vraiment?

    Bien sûr que non et pourtant. Chaque cotisant (sans le savoir) paie. La transparence en prend un coup car c’est le SEUL secteur dans notre pays où celui qui paie, le cotisant, n’a pas le droit de savoir où va son argent.

    Les hauts dirigeants mutualistes ont pour leur part obtenu dès les premiers pas du nouveau gouvernement le report sine die de la transparence sur les coûts de gestion des mutuelles.

    Ce report a été justifié au nom de la transparence. Belle ironie de l’histoire.

    Quoi qu’il en soit, le récent rapport de l’OCDE sur les coûts de gestion des assurances santé en Europe explique sans doute cette soudaine timidité des mutuelles françaises à présenter leurs comptes à leurs cotisants.

    L’assurance santé est un des rares secteurs où les coûts de gestion ne sont pas réglementés. Certaines mutuelles arrivent à 18 et même plus de 20% de frais de gestion. A titre de comparaison, la moyenne des frais de gestion des régimes obligatoires et complémentaires en France se situe à 7% (contre 3% pour le groupe des pays OCDE aux prestations comparables).

    Les députés et sénateurs, toujours prompts à dérembourser les malades ou à se saisir des plus petites recettes fiscales, peuvent-ils raisonnablement continuer à se désintéresser des coûts de gestion des complémentaires santé? Ont-ils vraiment conscience que le surcoût des frais de gestion des complémentaires santé représente au total plus que le déficit de l’Assurance Maladie?

    Et les coûts d’acquisition?

    Les mutuelles santé sont d’abord et avant tout des entreprises privées qui se livrent à une concurrence effrénée pour attirer de nouveaux clients à grands coups de publicité et de remise des premiers mois de cotisations.

    Une fois encore, ces «coûts d’acquisition» sont payés par les cotisants sans qu’ils l’aient jamais décidé ni même sans le savoir lors la signature du contrat d’adhésion.

    Pour faire bonne mesure, la Mutualité entretient des centres de santé et d’optique notamment. Dans la mesure où ils ne paient pas d’impôts, ils représentent une concurrence pour le moins déloyale pour le voisin privé qui déplore des charges 25% plus importantes ne serait-ce que par le fait qu’il paie, lui, ses impôts. Les impôts ne sont pas la seule source d’inégalité puisque les centres de santé mutualistes en cessation de paiement se sont généreusement vu octroyer 3,5 millions d’euros par le Président de la République à l’occasion de son passage à Nice.

    Ajoutons, pour faire bonne mesure, l’extrême discrétion des hauts dirigeants mutualistes, toujours prompts à dénoncer les rémunérations des médecins, sur leurs propres rémunérations et train de vie. Là aussi l’opacité fait loi.

    Contre la PPL 296

    Dans ce contexte, l’adoption à marche forcée de la Proposition de loi n°296 inscrite en moins de temps qu’il ne faut pour le dire à l’ordre du jour des deux assemblées (quand de très nombreux textes attendent depuis des années qu’on leur trouve une place à l’agenda), constitue une entorse à la démocratie.

    Pour signer la pétition contre la PPL 296 : www.soinscoordonnes.eu/petition/php

     

    Ce texte est également paru sur le blog www.martialolivierkoehret.net

    C’est évidemment sans noter le conflit d’intérêt manifeste que représente la défense de ce texte par une députée anciennement employée de la Mutualité et d’autres députés qui lui sont liés de près ou de loin.

    Cette Proposition de loi bouleverse les équilibres de notre société toute entière. Elle vient transformer en quelques lignes notre système de santé sans aucun débat public et annihile les droits fondamentaux de la population.

    Confier le champ ambulatoire de la santé au conventionnement individuel par une Proposition de loi, qui plus est, adoptée en catimini, à des groupes financiers aux coûts de gestion opaques et disproportionnés qui ne paient pas d’impôts et qui se livrent à une guerre commerciale de centaines de millions d’euros pour trouver des clients, est une hérésie.

    Nous ne baisserons pas les bras et appelons à la mobilisation de tous les citoyens.

    Nous appelons aussi à rouvrir le débat sur notre système de santé qui ne répond plus aux besoins des malades. Nous y défendrons pour notre part l’accès aux soins de proximité pour tous et sur tout le territoire, l’indépendance professionnelle, le respect du principe d’égalité devant l’impôt et la participation active des patients et leurs représentants.

    Ce débat s’impose. Il devra faire l’effort d’inviter la totalité des intervenants et défenseurs d’idées et de principes pour ne pas se contenter d’entendre les éternels briscards avec lesquels on a l’habitude de parler. Cela nous promet de riches et passionnantes heures d’échanges qui ne pourront manquer d’aboutir à la sécurisation et la refonte de notre pacte social, sanitaire et républicain.

    lundi 12 novembre 2012

    La MGEFI à l’écoute de ses adhérents MGEFI cette info vous concerne


    Une enquête téléphonique a été menée du 15 au 29 octobre 2012 auprès de plus 1350 adhérents (*) qui constituent l'échantillon représentatif en termes de répartition géographique, d'âge, de sexe et de situation professionnelle.

     

    Le questionnaire élaboré avec l'ensemble des directions, reprend  le parcours adhérent au sein de la mutuelle depuis son adhésion jusqu'aux modalités de remboursement en passant par la cotisation et la communication.

     

     

    (*) Pour réaliser ces 1 350 questionnaires, 4 285 adhérents ont eu un contact avec un enquêteur

    Une première synthèse des résultats est prévue fin novembre.