Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 11 janvier 2017

Concertation citoyenne sur la vaccination





Académie nationale de médecine
Communiqué , le 10 janvier 2017

Concertation citoyenne sur la vaccination 
Remarques de l’Académie nationale de médecine
sur ses nouvelles propositions concernant l’obligation vaccinale


Une concertation citoyenne sur la vaccination a été mise en place par Madame la Ministre chargée de la Santé en 2016 pour restaurer la confiance dans la vaccination et pallier la menace d’une baisse de la couverture vaccinale en France. Le Comité d’orientation de la concertation, présidé par le Pr Alain Fischer et Madame Claude Rambaud, a rendu ses conclusions le 30 novembre 2016. Parmi les mesures proposées pour vacciner les enfants il a choisi « l’élargissement temporaire de l’obligation vaccinale à l’ensemble du calendrier vaccinal pour le nourrisson et les enfants  avec une clause d’exemption».
L’Académie nationale de médecine a régulièrement dénoncé les risques de l’insuffisance de la couverture vaccinale en France. Elle a donné à plusieurs reprises son avis sur l’obligation vaccinale [1,2,3]. Elle avait proposé, le 27 octobre 2015, de lui préférer une exigibilité vaccinale dans un certain nombre de circonstances de la vie, telles que l’entrée en collectivité (crèches, garderies, écoles, jusqu’à l’université), les professions exposées (métiers de la santé, militaires), les cas particuliers (voyageurs, migrants, missions à l’étranger ou un contexte épidémique).
L’obligation restant la mesure la plus efficace pour améliorer la couverture vaccinale, l’Académie nationale de médecine soutient le principe de l’élargissement de l’obligation vaccinale. Elle fait une réserve majeure sur la clause d’exemption en raison du risque d’épidémies  à partir d’enfants non vaccinés dans les collectivités de nourrissons ou d’enfants.
L’Académie nationale de médecine approuve également les mesures améliorant l’information de la population et la formation des personnels de santé sur la vaccination. Mais, elle insiste sur la nécessité de faire précéder ces nouvelles dispositions sur la vaccination d’un programme national d’information de grande ampleur, adapté pour les professionnels de santé et pour un public élargi. Cette action pédagogique doit se développer avec un engagement formel de l’autorité politique et le soutien permanent du Ministère de la Santé.

Références
1.       BÉGUÉ P, au nom de la commission VII. Communiqué du 16 juin 2015: «  La vaccination demeure un des fondements de la médecine préventive » http://www.academie-medecine.fr/publication100100456/
2.       Buisson Y, BÉGUÉ P. au nom de la commission VII. Communiqué du 27 octobre 2015 : « A propos du maintien ou de la levée de l’obligation vaccinale »http://www.academie-medecine.fr/publication100100474/
3.       Communiqué de presse conjoint de l’Académie nationale de médecine et du Conseil national de l’ordre des médecins, 19 janvier 2016 :  « Obligation vaccinale : protéger sans contraindre, c’est possible. ».http://www.academie-medecine.fr/obligation-vaccinale-proteger-sans-contraindre-cest-possible/


*
*     *

Un communiqué exprime une prise de position officielle de l’Académie. L’Académie, saisie dans sa séance du mardi 10 janvier 2017, a adopté le texte de ce comm

Dernières prises de position

15 novembre 2016 – La chirurgie cardiaque en 2025 par Yves LOGEAIS *, Alain PAVIE *, Francis WATTEL *
15 novembre 2016 – De l’usage des Rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie. Rapport et recommandations par Jean DUBOUSSET *
8 novembre 2016 – Demande de l’établissement thermal de Divonne-les-Bains pour une orientation thérapeutique « Rhumatologie » par Richard TREVES *
18 octobre 2016 – Conclusion de la séance thématique : « Pathologie cardio-vasculaire et sexe féminin » par Jean-Paul BOUNHOURE *, André VACHERON *
20 septembre 2016 – Maladie de Lyme. Prise de position de l’Académie nationale de médecine par François BRICAIRE *
28 juin 2016 – L’AVENIR DE L’IMMUNOLOGIE CLINIQUE ET L’ALLERGOLOGIE par Yvon LEBRANCHU *
21 juin 2016 – PRISE EN CHARGE DES MALADIES CHRONIQUES. Redéfinir et valoriser le rôle du médecin généraliste par Pierre GODEAU *, Bernard GROSBOIS *, Claude JAFFIOL *
uniqué avec 64 voix pour, 5 voix contre et 10 abstentions.

mardi 26 juillet 2016

Un été studieux pour la MFP



 

Référencement des complémentaires de santé : la balle est dans le camp des ministères

Au second semestre 2016, les ministères lanceront leurs appels d’offres visant à référencer un ou plusieurs opérateurs complémentaires pour la couverture de santé et prévoyance de leurs agents actifs et retraités. Le 4 juillet dernier, le ministère de la Santé et le ministère de la Fonction publique ont publié la très attendue circulaire référencement DSS/DGAFP, qui rappelle les « règles du jeu » aux ministères. Elle marque le coup d’envoi de la rédaction des cahiers des charges par les ministères.

Un rappel du cadre législatif et règlementaire est proposé ainsi que des recommandations pour orienter la rédaction des cahiers des charges ministériels.

lundi 20 juillet 2015

Zoom sur les + de la MGEFI

Zoom sur les +


La couverture MGEFI comprend la santé, la prévoyance, les pertes de salaire, des services et l'accès à l'action sociale de votre mutuelle de rattachement.

Les plus

Les partenaires

En complément des garanties proposées, la MGEFI et ses partenaires vous offrent des services complémentaires dans différents domaines.

jeudi 28 novembre 2013

ASSUREURS: Vous avez dit activisme....

Dans le climat exacerbé actuel, il faut souligner que, pour les philosophes grecs, seule la discussion débouche sur la vérité. L’anathème est l’expression de l’ignorance.

Activisme des assureurs

On peut comprendre l’activisme des assureurs face à la généralisation de la couverture complémentaire de santé. Le marché est d’autant plus attractif que l’obligation d’assurance facilite la vente, ce qui mérite d’être mis en parallèle avec le peu d’intérêt manifesté jusqu’ici pour la commercialisation des contrats de prévoyance dans les TPE, sauf pour le dirigeant. Mais il ne faut pas se tromper sur l’avantage dont va bénéficier le salarié.



 Lire l'article :
http://www.miroirsocial.com/actualite/9448/les-acteurs-de-la-prevoyance-et-l-interet-economique-general

mardi 24 septembre 2013

C'est à lire : interview de Serge Brichet dans Miroir social de ce jour....


 
 
Serge BRICHET Président de la MGEFI

Par Rodolphe Helderlé - Miroir Social du 24 septembre 2013

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI (Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie). Serge Brichet, son président, estime que l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé. A défaut, l'écart se creuserait entre le public et le privé en matière de protection sociale avec un risque de tensions sociales.

 

vendredi 3 mai 2013

Contraception d'urgence : la nécessité d'une meilleure information

Contraception d'urgence : la nécessité d'une meilleure information


En France, même si trois femmes sur quatre disposent d'une contraception, les échecs contraceptifs restent fréquents : une grossesse sur trois est non prévue et la moitié conduit à une interruption volontaire de grossesse. La Haute Autorité de Santé a été saisie pour évaluer l'efficacité de la prescription à l'avance de la contraception d'urgence sur la réduction du nombre grossesses non prévues et sur ses conséquences éventuelles sur la couverture contraceptive et le risque d'infections sexuellement transmissibles.


Depuis plusieurs années, les politiques en matière de contraception ont notamment pour objectif de réduire le nombre de grossesses non prévues ainsi que celui des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Pourtant, ce nombre reste élevé, avec une grossesse sur trois non prévue, la moitié de ces grossesses aboutissant à une IVG. Une des pistes envisagées par l'Inspection générale des affaires sociales dans son évaluation de la loi de 2001 relative à l'IVG et à la contraception est de délivrer à l'avance la contraception d'urgence aux femmes.


Saisie par la direction générale de la santé sur cette question, la Haute Autorité de Santé a évalué l'efficacité de la prescription systématique de la pilule de contraception d'urgence (PCU)* sur l'incidence des grossesses non prévues, sur les risques d'une moindre utilisation de la contraception régulière et sur les comportements sexuels à risque en termes de rapports non protégés et d'infections sexuellement transmissibles. La contraception d'urgence désigne une contraception « de rattrapage », utilisable par les femmes en situation d'urgence dans les 3 à 5 jours qui suivent un rapport sexuel non ou mal protégé pour éviter une grossesse non prévue. Elle n'est pas efficace à 100% et plus sa prise a lieu rapidement après le rapport non protégé, plus son efficacité est grande. Elle n'est pas destinée à être utilisée de façon régulière en raison du risque d'échec plus grand qu'avec les autres contraceptifs. Disponible en pharmacie sans ordonnance médicale, elle est délivrée de manière gratuite et anonyme aux mineures en situation d'urgence.


Dans son rapport d'évaluation de santé publique, la HAS conclut qu'il n'y a pas de preuve de l'efficacité d'une telle disposition sur le nombre de grossesses non prévues à l'échelle populationnelle. Par ailleurs, les études montrent que la prescription à l'avance de PCU n'entraine pas d'effets néfastes sur la prise d'une contraception régulière ou sur les infections sexuellement transmissibles. La HAS recommande plutôt d'envisager cette prescription au cas par cas accompagnée d'une information personnalisée, comme par exemple aux femmes qui ont des difficultés d'accès géographiques à la contraception d'urgence.


Outre ces conclusions, la HAS insiste sur deux recommandations. Il lui apparaît essentiel de considérer la contraception d'urgence comme une « solution de rattrapage », à intégrer dans le cadre général de la santé sexuelle et reproductive. Elle défend également une meilleure information sur la contraception d'urgence, via les professionnels de santé, les associations et les programmes d'éducation à la sexualité en milieu scolaire car un frein majeur à son utilisation est sa méconnaissance. Cette information doit concerner les femmes et les hommes et aborder la contraception d'urgence sur tous ses aspects : délai d'utilisation des différentes méthodes, mode d'utilisation et possibilités d'accès.


Consultez les documents en cliquant ici


*: Seule la pilule de contraception d'urgence a été évaluée par la HAS dans le cadre de la prescription à l'avance, l'autre méthode de contraception d'urgence que représente le DIU au cuivre, est moins compatible avec une prescription anticipée et nécessite une mise en place par un médecin.

jeudi 14 mars 2013

Prévoir aujourd'hui pour se protéger demain

LE GUIDE PRÉVOYANCE MGEFI VIENT DE PARAÎTRE
 Ce nouveau document de près de quarante pages rassemble l’ensemble des informations sur la couverture prévoyance des membres participants directs.

 

Les garanties statutaires et les différentes options sont détaillées, les prestations sont clairement expliquées. Tous les renseignements sur un sujet complexe mais emblématique de la vocation solidaire de la MGEFI sont ainsi réunis en un document unique initié par la Direction de l’offre et de la qualité.
 
D’ores et déjà accessible en ligne sur EDL et internet, le guide version papier est diffusé depuis le début du mois  auprès des conseillers mutualistes pour les aider à accompagner les adhérents dans leur choix de couverture face aux risques majeurs de l’existence.
 
www.mgefi.fr

mardi 5 mars 2013

Position du groupe Istya sur l’ANI et le pré-projet de loi concernant la généralisation de la couverture complémentaire santé


« Le problème de l’ANI, tel qu’il est posé dans le texte existant et dans le pré-projet de loi, est qu’il peut faire obstacle à une réflexion globale sur la généralisation de la couverture complémentaire. La première problématique à traiter est l’équité dans l’accès aux soins pour nos concitoyens.

 

Cet accord est certes bon pour les salariés du secteur privé qui ne bénéficient pas d’une couverture santé aidée par leurs employeurs, mais il ne règle pas le problème du financement des complémentaires pour les étudiants, les chômeurs, les retraités et agents de la fonction publique.

 

De plus, il fait peser le surcoût des financements aux très petites entreprises qui, pour beaucoup, n’étaient pas dotées de contrats collectifs obligatoires. Enfin, cet accord représentera un coût de perte fiscale supplémentaire pour l’Etat de plus de 2 milliards d’euros. Il aurait été souhaitable que des modifications du texte de l’accord du 11 janvier dans la loi permettent de rouvrir la réflexion d’intérêt général sur la généralisation de la couverture santé.

 

La première mesure aurait pu être de conditionner les aides fiscales au respect de critères renforcés pour les couvertures responsables et solidaires.

 

Il est urgent de remettre en avant la modification de la loi sur ces contrats comme le Président de la République s’y est engagé. D’autres critères plus contraignants devraient y prendre place tels que :

- la solidarité intergénérationnelle telle qu’appliquée à la fonction publique,

- un taux de redistribution minimum par exemple de 75%,

- une fourchette de couverture plancher et plafond.

 

Une deuxième mesure aurait pu être de donner la liberté aux entreprises de choisir de participer à des contrats « responsables » collectifs obligatoires ou individuels choisis par les salariés.

 

C’est ce qui a été fait pour les employeurs publics que sont les collectivités territoriales qui, à plus de 90 %, ont opté pour la solution du financement des contrats dits labellisés, donc individuels. Ceci permettrait aussi de faciliter, le temps venu, le traitement de la question qui ne manquera pas de se poser pour les fonctionnaires qui n’ont pas accès aux contrats collectifs obligatoires. Ceci passe aussi nécessairement par le respect de l’ANI sur la suppression de la « clause de désignation » dans les accords de branche.

 

La troisième mesure aurait pu être d’imposer le maintien de la couverture pour les retraités dans les couvertures individuelles et collectives.

 

Ceci est la conséquence du principe de solidarité intergénérationnelle qui serait inscrit dans la loi sur les contrats responsables et solidaires.

 

Enfin, la quatrième mesure aurait été d’étudier un fonds de mutualisation entre les opérateurs, pour les retraités.

 

Le principe pourrait être une péréquation entre les opérateurs qui financent le fonds par un certain montant par actif et qui peuvent recevoir en fonction du taux de retraités (en nombre et/ou en cotisations) et de l’écart par rapport à une moyenne. Si la moyenne est de 30 %, ceux qui sont en dessous reçoivent contrairement à ceux qui sont au-dessus.

 

En résumé, les avantages des propositions du groupe Istya sont :

- de ne pas remettre en cause le cœur de l’ANI sur les contrats collectifs et de maintenir les avantages fiscaux dans un esprit d’équité pour tous les citoyens comme le Président de la République s’y est engagé au Congrès de la FNMF à Nice,

- de mettre en avant ce qui est essentiel, c’est-à-dire la réforme des contrats responsables et solidaires qui devraient, demain, chapeauter tous les processus aidés de couverture complémentaire santé, y compris pour tous ceux qui ne sont pas inclus dans l’ANI,

- de faire respecter l’autre engagement du Président de la République à Nice d’exonérer ou de réduire la TSCA pour les contrats responsables et solidaires renforcés de critères de solidarité plus forts,

- de ne pas donner l’exclusivité aux contrats collectifs dont nous connaissons toutes les limites en termes de solidarité véritable, d’inflation des garanties, de rétrécissement du fonctionnement démocratique et de portabilité,

- d’imposer la couverture tout au long de la vie pour tous les contrats et, donc, de ne pas laisser sur le bord du chemin les retraités.

 

Ceci serait une meilleure base pour aborder, ensemble, le sujet de la généralisation de la couverture solidaire santé dans un partenariat responsable et d’intérêt économique général entre la Sécurité sociale et les mutuelles. »


NDLR : MGEFI et ISTYA
La mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie - MGEFI intégré le groupe Istya le 1er janvier 2013
wwww.mgefi.fr

mardi 20 novembre 2012

« Les Français et leur couverture santé en 2012 »


Generali livre en exclusivité les résultats de son étude menée par TNS Sofres sur

 

« Les Français et leur couverture santé en 2012 »

I. Les enjeux actuels en matière d’assurance santé

1. L’ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION S’EST CONSIDÉRABLEMENT AMÉLIORÉ

DEPUIS UN SIÈCLE, AVEC1 :

 

· une meilleure hygiène de vie

· les progrès médicaux et vaccinaux

· l’amélioration du niveau de vie, de l’accès aux soins

· la diminution des accidents du travail : malgré le doublement des salariés en 50 ans, les

accidents du travail diminuent : 1,2 million en 1965 vs 660 000 en 2011

 

Un état de santé plutôt bon, comparé aux pays de niveau de vie équivalent 2:

® L’espérance de vie ne cesse de s’accroître :

_ 78,2 ans pour les hommes

_ 84,8 ans pour les femmes

® Un accroissement de la longévité (espérance de vie à partir de 65 ans) :

_ Pour les hommes : +18,6 ans

_ Pour les femmes : +22,8 ans

Ces espérances de vie dépendent des niveaux accès aux soins matériels et financiers. Source : ONU

 

2. LES DEPENSES DE SOIN AUGMENTENT

2.1. Des médicaments nombreux, coûteux pour certains, avec 5 niveaux de remboursement

(Source LEEM 2009)3

On dénombre actuellement 4 600 principes actifs transformés en un grand nombre de spécialités pharmaceutiques, parmi lesquelles près de 16 000 sont remboursables. Le taux moyen de remboursement par le régime général est de 76%. On recense 5 différents taux de remboursement :

· 0% pour les produits déremboursés ou ayant obtenu l’AMM sans remboursement

· 15% pour 117 produits,

· 30% pour 977 produits,

· 65% pour 6004 produits,

· et 100% pour 8195 produits.

 

2.2. Une dépense totale de santé en augmentation

· La dépense totale de santé atteint 240 Mds d’euros en 2011 soit 12% du PIB

· Elle totalise :

180 Mds : la CSBM

1 Source Drees n°805 juin 2012

2 Source Drees n°805 juin 2012

3 Source LEEM 2009

13 Mds : en versement des indemnités journalières

18 Mds : en prise en charge des soins de longue durée

6 Mds : en prévention

· les 3 grandes familles des dépenses de santé sont l’hospitalisation, les soins ambulatoires et les médicaments.

 

2.3. La consommation de soins et de biens médicaux (Source : CSBM)

· La Consommation des soins et biens médicaux atteint 180 Mds d’euros en 2011, soit

2 762 euros par habitant (Source Commission des comptes santé)

· Elle croît de + 2,8 % (comme en 2010), en ralentissement depuis 2008, dans un contexte de hausse des prix des soins et des biens médicaux faible depuis 4 ans. Les postes de consommation sont principalement

:

Valeur Part sur le total CSBM évol / 2010

les soins hospitaliers 84 Mds € 46 % + 2,6 %

les soins de ville 46 Mds € 25 % + 3,7 %

les médicaments* 34 Mds € 19 % + 0,5 %

le transport de malades 4 Mds € 2 % + 3,0 %

les autres biens médicaux 12 Mds € 7 % + 5,0 %

 

(optique, prothèses, orthèses, véhicules pour handicapés…)

* médicaments : la consommation moyenne est de 532 € par an et par habitant.

2.4. Une consommation finale qui creuse le déficit du régime général de la branche

maladie depuis 10 ans4 :

Le déficit de la branche maladie consécutive au déséquilibre entre les recettes et les prestations. C’est le 2e poste de coût de la protection sociale en France.

 

ZOOM SUR LES CAUSES DES AUGMENTATIONS DES DÉPENSES DE SANTÉ.

Plusieurs facteurs expliquent ces augmentations : le volume de soins et de biens consommés évolue :

_ en technicité

_ en coût

_ en exigence des patients.

Des raisons sociétales expliquent cette exigence accrue des patients telles que la forte natalité, le vieillissement de la population et l’évolution des besoins en confort de vie.

 

3. TOUR D’HORIZON DES FRANÇAIS EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT ASSURANCE SANTÉ

3.1.On distingue 3 types d’acteurs :

· Les sociétés d’assurance S.A (adhérentes à la FFSA),

· Les mutuelles (adhérentes à la FNMF)

· les institutions de prévoyance (adhérentes au CTIP).

 

3.2. Les complémentaires santé souscrites en 2009 (Source : Drees n° 789 fév 2012)

· 93 % de la population bénéficie d’une complémentaire santé o 56 % de bénéficiaires en garanties individuelles (souscription volontaire)

o 44 % de bénéficiaires en garanties collectives (souscription via l’employeur

obligatoire ou facultative)

 

· 7 % n’a pas de complémentaire santé :

_ 4 % pour des raisons financières

_ 3 % pour d’autres raisons (méconnaissance – refus volontaire)

 

Un contrat de complémentaire santé souscrit peut couvrir tous les membres d’un même ménage. Les cotisations dues par le client augmentent avec l’âge (soit annuellement, soit tous les 5 ans).

 

3.3. La complémentaire santé individuelle est devenue le 1er poste d’assurance d’un foyer

Le budget moyen annuel d’une complémentaire santé est en moyenne de 1 100 euros/an

(Source Generali)

 

3.4. Une prise en charge grandissante des Affections de Longue Durée (ALD) par le Régime

Obligatoire :

les ALD représentent 63% des dépenses du Régime Général en 2010 (source : Commission des

Comptes SS Septembre 2010) et 90% de la croissance des dépenses de soins de santé (48% sont des hommes et 52% des femmes).*

 

Les organismes complémentaires se recentrent peu à peu vers la couverture des « biens portants » Le reste à charge total des ménages a augmenté de 6.2 points entre 2000 et 2011 pour représenter 265 euros par habitant (Source Drees 2011)

3.5. La structure de financement de la consommation de soins et de biens médicaux –

CSBM - par typologie d’acteurs

Acteurs concernés 2001 2010 2011

Rappel montants CSBM 128,5 Mds € 175,4 Mds


180,0 Mds €

Pouvoirs publics

Sécurité sociale

CMU

78,0 %

76,7 %

1,3 %

76,9 %

75,7 %

1,2 %

76,8 %

75,5 %

1,3 %

Organismes complémentaires

Dont : Mutuelles

Sociétés d’Assurance

Institutions de prévoyance

12,3 %

7,4 %

2,6 %

2,3 %

13,5 %

7,5 %

3,6 %

2,4 %

13,7 %

7,5 %

3,7 %

2,5 %

Ménages 9,7 % 9,6 % 9,6 %

4. LE POSITIONNEMENT DE GENERALI DANS CE PANORAMA

A propos de Generali France

En France, Generali est le 2e assureur généraliste du marché et le n°1 en épargne individuelle, avec 13.7 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

 

Generali France est une compagnie dont les activités sont diversifiées (dommages, santé, protection sociale, retraite, épargne…). Sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe est de 19%.

 

Generali France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances à 6 millions d’assurés, particuliers ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000 entreprises et professionnels.

 

L’activité dommages et assistance

Le chiffre d’affaires dommages et assistance de Generali France s’établit à 4,7 milliards d’euros, soit une croissance de + 4,3 %, supérieure à celle du marché (+ 4 %).

 

Activité santé globale

· cotisations encaissées en M euros en 2011 (brut de réassurance) : 930.4

· variation 2010 : +1.6%

· cotisations encaissées en affaires directes en M euros en 2011 : 788.9

· variation 2010 : -1 %

 

Activité santé individuel

· Cotisations encaissées en 2011 : 284.7 M euros

· variation 2010 : +0.6%

 

Activité santé collectives

· Cotisations encaissées en 2011 : 504.2 M euros

· variation 2010 : -1.9%

 

Les objectifs de GENERALI :

Au regard du contexte économique actuel et du budget de plus en plus contraint des ménages français, Generali a souhaité, à travers cette étude :

 

II . Étude Generali / TNS SOFRES « Les Français et leur couverture santé en 2012 »

 

1. MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE GENERALI – TNS SOFRES :

Echantillon : Etude réalisée sur un échantillon de 959 individus âgés de 18 ans et plus, issus d’un échantillon national représentatif.

 

Représentativité assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, PCS du chef de famille) après stratification régions x habitat.

 

Sur la base des données socio démographiques de l’INSEE.

 

Mode de recueil : Interviews réalisées par téléphone.

 

Date de terrain : 13 – 14 juin 2012.

 

Les paradoxes des Français en matière d’assurance sont nombreux. C’est ce que révèle l’étude exclusive de Generali réalisée par TNS SOFRES sur Les Français et leur couverture santé en 2012. Eclairage sur cette étude avec Armelle BELIN, TNS SOFRES.

 

2. RÉSULTATS ET FAITS MARQUANTS DE L’ÉTUDE GENERAL/TNS SOFRES :

9 Français sur 10 estiment être bien couverts alors même qu’ils ne connaissent pas

exactement les frais de santé restant réellement à leur charge.

· 9 Français sur 10 déclarent être couverts par une complémentaire santé personnellement ou avec leur conjoint.

· Parmi eux, 9 sur 10 ont le sentiment d’être bien protégés ...

 

o Près de la moitié s’estiment même très bien couverts. Ce sentiment est renforcé chez les individus couverts par une

mutuelle d’entreprise ainsi que chez les habitants de la région Est, qui bénéficient du régime spécial Alsace-Moselle.

 

o A l’inverse, l’étude constate sans surprise que les personnes les moins aisées s’estiment moins bien protégées.

 

· ... alors même que plus d’1/3 ne connaissent pas exactement les frais de santé restant réellement à leur charge.

o L’étude révèle que les jeunes de moins de 35 ans et les cadres supérieurs ont une connaissance plus limitée de ces montants, alors que les seniors (35 ans et plus), plus exposés aux dépenses

de santé, ont une meilleure connaissance.

 

Malgré le contexte économique actuel, 93% des Français couverts à titre individuel n’ont pas l’intention de réduire leur budget d’assurance santé

· 7% ont l’intention de réduire leur budget d’assurance santé dans les 12 prochains mois :

· Parmi eux, 50% le feraient en réduisant l’étendue des garanties de leur complémentaire santé et 50% en changeant d’assureur.

 

· Leur profil : ce sont le plus souvent :

o ceux dont les revenus sont les plus fragiles,

o les jeunes, plus ouverts au changement d’assureur pour faire jouer la concurrence,

o et les familles, pour l’une de ces deux raisons.

 

S’il est un domaine sur lequel les Français se montrent confiants, c’est celui de la valeur de leur système de soins.

 

En effet, pour une large majorité d’entre eux, le système français offre des soins de qualité, et ils s’estiment être bien couverts, mais pour autant, ils ont une connaissance très inégale des montants restant à leur charge.

 

III.LES RÉPONSES DE GENERALI FACE AUX

PRÉOCCUPATIONS ET ATTENTES DES FRANÇAIS

Face aux 2 constats soulevés par l’étude, Generali répond avec des solutions concrètes

 

1. C’est pourquoi Generali a conçu pour ses clients un guide pédagogique « Tout savoir sur

la santé » pour permettre de :

savoir à quoi sert une complémentaire santé (ce qu’elle fait / ne fait pas)

Comprendre le parcours de soins

Savoir décrypter le reste à charge

 

A QUOI SERT UNE COMPLEMENTAIRE SANTE :
 

2. La santé pèse lourd dans le budget des ménages : une offre modulaire

Dans le contexte économique actuel, et au vu des comportements et attentes des Français, révélés par l’étude GENERALI/TNS SOFRES, les solutions GENERALI vont encore plus loin et s’efforcent de répondre aux attentes de tous les profils :

 

1. Pour les personnes qui un budget serré : une formule adaptée aux petits budgets.

· Pour être sûr de payer le juste prix : un service par téléphone étudie avec l’assuré les devis lunettes et prothèses dentaires et les oriente vers les professionnels les plus proches

 

· Pas d’avance de frais à faire avec la carte de Tiers payant Almérys chez plus de 160 000 professionnels de santé : pharmaciens, biologistes, opticiens, dentistes… etc

 

· Remboursement sous 48 heures

 

· En cas d’hospitalisation, remboursement sans limite de temps du forfait hospitalier laissé intégralement à la charge du client par la Sécurité Sociale

· Les montants de remboursement pris en charge par la complémentaire santé Generali sont exprimés en euros

 

« Afin de permettre à l’assuré d’ajuster le niveau des garanties souscrites en fonction de ses besoins, des options sont proposées comme la médecine douce pour les senior. Par ailleurs, privilégier une complémentaire santé avec des garanties adaptées à ses besoins réels permet au final de réduire sa facture santé, surtout si les médecins consultés pratiquent des dépassements d’honoraire. Dans tous les cas, bien suivre le parcours de soins en passant par son médecin traitant fait partie des éléments à respecter pour être mieux remboursé » précise Yanick Philippon, Directeur du marché des entreprises collectives Generali France.

 

2. Pour les famille ou seniors, qui ont des besoins de santé spécifiques : des formules et des options répondant à différents besoins

Le remboursement des dépenses de santé par le régime obligatoire varie fortement selon le type de soin. Cependant, en fonction de l’âge et de la situation familiale, les besoins et les budgets peuvent être très différents.

 

C’est pourquoi La Santé GENERALI propose, sans questionnaire médical préalable, une offre modulable et des services adaptés à chaque situation :

Pour les familles :

- 20 h d’aide familiale si la nounou est immobilisée.

- Une prise en charge des vaccins non remboursés par la Sécurité sociale.

 

Pour les seniors :

-Un remboursement de la chambre particulière en cas d’hospitalisation - Une prise en charge immédiate (sans délais de carence ni questionnaire médical)

 

 

A propos de Generali

Un groupe international

Fondé à Trieste en 1831, Generali est aujourd’hui largement implanté dans le monde entier.

Aujourd’hui, le Groupe Generali :

 

· Est présent dans 60 pays à travers le monde · Assure 70 millions de clients dans le monde entier

 

· Emploie 82 000 collaborateurs Le Groupe Generali est l’un des principaux acteurs sur les marchés de l’assurance et des services financiers avec un Chiffre d’affaires en 2011 de 69.2 Miliards d’euros :

 

· Vie 46.4 Mds

 

· Dommages 22.8 Mds.

Leader européen en assurances de personnes, c’est aussi l’un des principaux acteurs mondiaux de la gestion d’actifs.

A propos de Generali France

En France, Generali est le 2e assureur généraliste du marché et le n°1 en épargne individuelle, avec 13.7 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

 

Generali France est une compagnie dont les activités sont diversifiées (dommages, santé, protection sociale, retraite, épargne…). Sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe est de 19%.

 

Generali France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances à 6 millions d’assurés, particuliers ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000 entreprises et professionnels.

 

L’activité dommages et assistance

Le chiffre d’affaires dommages et assistance de Generali France s’établit à 4,7 milliards d’euros,

soit une croissance de + 4,3 %, supérieure à celle du marché (+ 4 %).

 

Un réseau de professionnels de confiance

Generali a sélectionné des professionnels de confiance pour étudier les solutions les mieux adaptées aux besoins de ses clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels, afin de les orienter vers les meilleures opportunités et les accompagner à toutes les étapes de leur vie :

 

1 000 agents généraux répartis sur toute la France

1 700 conseillers commerciaux à domicile

Des agences virtuelles disponibles via internet donnent accès aux principales informations sur les contrats 24h/24.

 

Plus d’informations sur www.generali.fr