Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 15 mars 2013

Santé et environnement au coeur des préocupations de la MGEFI...


Nous passons en moyenne 14 heures par jour à notre domicile. Nous évoluons dans un environnement que nous souhaitons confortable et agréable à vivre, mais l’air que nous y respirons est parfois chargé de particules potentiellement nocives pour la santé. Ainsi, notre intérieur est susceptible de provoquer allergies, irritations ou maladies des voies respiratoires, et intoxications.


 

 

2 questions à Jean Guesné

Président de la Commission Prévention de la MGEFI

Engagée de puis toujours dans la prévention, la MGEFI a choisi en 2013 de sensibiliser ses adhérents au thème de la santé et de l’environnement. Jean GUESNE, président de la Commission Prévention, explique les raisons de ce choix.

 

Pourquoi le thème de la santé et environnement ?

 

 « Il est aujourd’hui admis que de nombreux facteurs environnementaux, la qualité de l’air intérieur, de l’air extérieur, la qualité des eaux distribuées, les pollutions des sols, la radioactivité, l’insalubrité, le bruit… peuvent avoir un rôle déterminant dans la survenue de pathologies, telles que le cancer, les maladies cardio-vasculaires, l’asthme, les allergies, les troubles neurologiques, troubles du sommeil ou de l’audition.

 

Chacun de nous est concerné. C’est pourquoi La MGEFI a souhaité aborder la problématique de la qualité de l’air intérieur.

 

Pourquoi ce périmètre ?

 

:« La notion de qualité de l’air intérieur est récente. Les enquêtes de l’INSPES montrent que la pollution de l’air fait l’objet d’un sentiment d’information particulièrement bas. Or, des études témoignent d’une pollution spécifique à l’intérieur des logements, des bureaux ou des écoles, due à la présence de certains polluants. Notre mode de vie conduit la plupart d’entre nous à passer plus de 80% du temps dans des espaces fermées, au domicile ou au travail. Si la pollution de l’air intérieur touche une personne sur cinq, les gestes préventifs sont simples à mettre en œuvre.

 

En savoir plus

Retrouvez dans le N° 11 de Février 2013 de Couleurs MGEFI  ainsi que sur le CD audio cet article


 

vendredi 1 mars 2013

C'est à lire : « Les grandes plaidoiries des ténors du barreau » Quand les mots peuvent tout changer

 
 tome 2 - de Matthieu Aron – Editions Jacob-Duvernet

« Plaider aujourd’hui, c’est souvent partir au combat au nom d’un individu, mais aussi de la collectivité ou de l’intérêt général.»

Ils s’appellent Bourdon, Garbarini, Lemaire, Malka, Mécary, Mignard, Morice, Moser, Saint-Pierre, Soulez Larivière ; leurs noms claquent dans les prétoires et y résonneront encore longtemps, comme ces mots qu¹ils savent si bien ciseler pour défendre une cause ou réveiller les consciences.


Matthieu Aron fait revivre leurs plaidoiries dans ce deuxième tome des Grandes plaidoiries des ténors du barreau. Il s’agit d’une retranscription unique. Dans la justice, la procédure étant orale, les débats ne sont pratiquement jamais enregistrés et les mots s’envolent. L’auteur, chroniqueur judiciaire depuis près de 20 ans, a pu, en s’appuyant sur ses notes d’audiences, reconstituer les plaidoyers vibrants de ces ténors du barreau.

Plaider en 2013, c’est être au cœur du monde, au cœur de la société, de ses bouleversements, de ses évolutions, de ses drames. C’est l’obligation pour les avocats d’adopter une argumentation qui dépasse largement les normes juridiques, qui bouscule les inerties et les blocages politiques ou culturels.

Matthieu Aron, journaliste, est directeur de la rédaction de France Inter. Il est spécialisé dans la couverture des grandes enquêtes criminelles et judicaires.


EXTRAIT

« […] De quoi nous parle-t-on ici ? Du sacré, de la religion et des objets de vénération. J’ai tout à coup l’impression d’être transporté au Vatican devant un tribunal ecclésiastique, je vais me reconvertir et faire du droit canon. Comment peut-on demander à un tribunal républicain qu’il instaure une protection pour le sacré, le religieux, les objets de vénération cultuelle ? Cela voudrait dire quoi ? Cela voudrait dire que plus jamais nous ne pourrions faire une caricature de Mahomet, plus jamais une caricature de Dieu ! Vous êtes les Messieurs Jourdain du blasphème, vous demandez son rétablissement sans le savoir. C’est la définition même du blasphème : l’interdiction de la critique de la religion. […] ».


Extrait de la plaidoirie prononcée par Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, lors du procès des caricatures.