Nora ANSELL-SALLES

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lundi 25 mars 2013

Troubles bipolaires : Du nouveau dans l’approche psychoéducative


 

Bipolife®, un outil inédit pour les malades et leur entourage


 

Les troubles bipolaires touchent 400 000 à 500 000 personnes en France (1). Caractérisée par l’alternance d’épisodes dépressifs (baisse de l’humeur) et d’épisodes maniaques (expansion de l’humeur), cette maladie chronique fréquente est pourtant mal diagnostiquée.(2) (3) Il peut s’écouler 8 ans en moyenne entre le début des troubles et la confirmation du diagnostic.(2) Une prise en charge adaptée est pourtant nécessaire.

Convaincu de l’importance de la psychoéducation dans la prise en charge des pathologies psychiatriques en complément du traitement médical, AstraZeneca présente Bipolife® : le premier outil interactif à visée psychoéducative spécifiquement dédié aux troubles bipolaires. Développé en collaboration avec l’entreprise Ubisoft et sous la supervision d’un comité scientifique, Bipolife® a pour objectif d’aider les personnes souffrant de troubles bipolaires à mieux comprendre leur maladie et à identifier les comportements quotidiens qui influent sur son évolution.


 

LES TROUBLES BIPOLAIRES : UNE MALADIE INVALIDANTE QUI NECESSITE UNE PRISE EN CHARGE ADAPTEE

Le trouble bipolaire est une pathologie dont les premiers symptômes surviennent le plus fréquemment entre 15 et 19 ans, avec un âge moyen de 18 ans. (4)

En l’absence d’une prise en charge précoce et adaptée, les troubles bipolaires peuvent s’aggraver, avec notamment l’apparition de troubles associés tant psychiatriques (abus, dépendance à l’alcool et aux substances psychoactives illicites…) que somatiques (troubles cardiovasculaires, diabète, etc.) qui peuvent entraîner une désinsertion socio-professionnelle. (2) Le risque associé de tentative de suicide chez le patient bipolaire est élevé (15 % des patients décèdent par suicide).(2) « Entre les épisodes dépressifs et maniaques persistent souvent des symptômes résiduels tels que des difficultés de concentration, des difficultés cognitives et des variations émotionnelles qui modifient les interactions du malade avec son environnement », précise le Pr Pierre-Michel Llorca.

A l’inverse, les patients bipolaires traités ont de bonnes capacités d’intégration socioprofessionnelle et familiale(1) : la prise en charge thérapeutique les aide significativement à réguler et à stabiliser leur humeur et les périodes de rémission tendent à devenir de plus en plus longues.(2) Cependant, la chronicité de cette pathologie, l’importance capitale de l’observance du traitement et l’impact de l’environnement et des habitudes comportementales du patient sur son évolution impliquent une participation active de ce dernier.


LA PSYCHOEDUCATION : UNE APPROCHE COMPLEMENTAIRE DE LA PRISE EN CHARGE MEDICALE

 

La psychoéducation vise à accompagner les personnes souffrant de troubles bipolaires, notamment dans la connaissance de leur maladie et l’acquisition de compétences pour prévenir les rechutes et les complications évitables, en modifiant leur mode de vie (équilibre diététique, programme d’activité physique, sommeil) et en favorisant l’observance au traitement. Proposée précocement, elle peut améliorer le cours évolutif du trouble bipolaire. (5) Un de ses principaux objectifs est d’aider le patient à identifier les facteurs de stress potentiellement sources de déstabilisation thymique pour les contrôler et prévenir ainsi les récidives tant dans leur fréquence que dans leur intensité.(5)


L’approche psychoéducative, en complément du traitement médicamenteux dans les troubles bipolaires, s’est développée au point qu’elle est aujourd’hui le type d’intervention psychosociale ayant le mieux démontré son efficacité sur le cours évolutif de cette pathologie.(6) Les résultats d’évaluation dans des essais contrôlés ont mis en évidence des bénéfices confirmés à 5 ans : une réduction du nombre de jours symptomatiques, une augmentation du délai de récidive maniaque ou dépressive, une réduction du risque de rechute (maniaque ou hypomaniaque), une réduction du nombre de jours d’hospitalisation et une amélioration de l’observance médicamenteuse.(5)


BIPOLIFE® : LE PREMIER OUTIL INTERACTIF PEDAGOGIQUE DEDIE AUX TROUBLES BIPOLAIRES



Elaboré et validé par un comité scientifique, Bipolife® permet à l’utilisateur de faire évoluer un personnage virtuel atteint de troubles bipolaires à travers un ensemble de situations et d’actions de la vie courante. Cet outil permet aux personnes atteintes de troubles bipolaires et à leur entourage de mieux comprendre les mécanismes de la maladie et ainsi de mieux y faire face.

« En observant l’impact des choix et des actions de son personnage sur l’humeur de ce dernier, l’utilisateur apprend à différencier les comportements nuisibles des comportements favorables à la stabilisation de sa maladie », explique le Dr Philippe Nuss, Psychiatre et membre du comité scientifique.

Une horloge temporise ses actions dans une journée et sur plusieurs jours tandis qu’une jauge d’énergie matérialise l’énergie nécessaire à la réalisation de chaque action et le temps de récupération nécessaire. L’irrégularité du rythme de vie d’un malade bipolaire aura ainsi un impact particulièrement délétère sur l’évolution de sa maladie et son confort au quotidien. « En testant les comportements de son avatar qui se traduisent en « bonus » ou « malus » d’humeur, le patient apprend à structurer ses journées, à réguler son rythme de vie, de façon à économiser ses ressources pour mieux faire face à la maladie. » complète le Dr Philippe Nuss.

« A notre connaissance, aucune autre simulation n’a ce parti pris d’ancrage dans la réalité la plus immédiate » commente le Dr Philippe Nuss. « Nous voulions envoyer un message clair aux patients bipolaires et à leur entourage : dans une maladie chronique de ce type, si certains comportements sont susceptibles d’aggraver l’état de santé du patient, d’autres très simples et quotidiens peuvent considérablement l’améliorer. Il faut savoir les reconnaître. »

Bipolife® ne peut en aucun cas être utilisé pour établir un diagnostic médical qui ne peut être effectué que par un médecin lors d'une consultation. Il ne peut se substituer également à une prise en charge thérapeutique.

 

Bipolife est accessible à l’adresse http://bipolife.ubi.com


A propos d’AstraZeneca
AstraZeneca est un laboratoire biopharmaceutique dédié à la recherche et au développement de médicaments innovants. Dans le domaine des neurosciences, AstraZeneca explore de nombreuses voies en matière de R&D visant à apporter des solutions thérapeutiques concernant notamment la maladie d’Alzheimer, les désordres cognitifs, les troubles de l’humeur résistants et la douleur. De nombreux partenariats ont été conclus en France et dans le monde avec des organismes publics ou privés pour encourager la recherche dans ces domaines et au-delà

A propos d’Ubisoft
Ubisoft est le 3ème éditeur indépendant de logiciels de loisirs dans le monde. Créateur de marques de divertissement de renommée internationale, Ubisoft porte aujourd’hui son expertise en conception de projets interactifs vers d’autres domaines comme celui de la santé et du bienêtre.

[1] Rouillon F. Epidémiologie du trouble bipolaire. Annales médico-psychologiques. 2009 ; 167 (10) : 793-795
[2] Guide Médecin-Affection de longue durée.
Troubles bipolaires. HAS. Mai 2009
[3] Hirschfeld RM et al. Perceptions and impact of bipolar disorder : how far have we really come ? Results of the national depressive and manic-depressive association 2000 survey of individuals with bipolar disorder.
J Clin Psychiatry. 2003;64(2) : 161-74
[4] Mazzola-Pomietto P et al. Les variations de la neuro-anatomie structurale cérébrale sont-elles des endophénotypes candidats prometteurs dans le trouble bipolaire ? L’Encéphale (2012) 38, S75-S80
[5] Milhiet V et al. Traitements non pharmacologiques des troubles bipolaires. Annales Médico-Psychologiques 170 (2012) 667-673
[6] Even C. Information, éducation, psychoéducation dans le trouble bipolaire. Yes we should. L’Encéphale (2011) 37, S1-S3

mercredi 14 novembre 2012

L’oreille silencieuse


Comment peut-on être "sourd" ?

 

Le "dépistage" de la surdité fait polémique à tous les âges de la vie.

C'est particulièrement lourd de conséquences pour les enfants quand ce geste simple n'est pas fait dès la naissance

Ne faudrait-il pas mieux parler d'"évaluation de l'audition" ?
 

Le Comité d’éthique de la Société Française d’Oto-Rhino-Laryngologie demande que l'audition soit mieux évaluée en France à tous les âges de la vie pour lutter contre les méfaits du bruit, notamment chez les jeunes, l'exclusion chez les plus âgés et, plus particulièrement, la perte de chance dont sont victimes environ la moitié des enfants en France, selon les régions, faute d'avoir été pris en charge dans les tous premiers jours de leur vie, dès la maternité.

Le  Comité d’éthique de la Société Française d'Oto-Rhino-Laryngologie (SFORL)*

   
L’oreille silencieuse

                                                                                                             

L’oreille n’a jamais fait de bruit. Elle le subit, et ceci de plus en plus.  Parmi les altérations des systèmes sensoriels de chaque individu, celle de l’audition est la plus pernicieuse car elle peut s’installer à «bas bruit», et l’oreille souffre dans la population d’un manque de considération, du moins tant qu’elle fonctionne. Certes, le bruit arrive dans le peloton de tête des nuisances environnementales. Si on en croit les sondages de santé publique, plus de 50% de la population se plaint de nuisances sonores. Mais ces mêmes sondages révèlent que lorsqu’est évoquée la crainte des nuisances environnementales pour la santé, l’oreille arrive en fin de liste. Ce curieux paradoxe explique la trop fréquente insouciance de jeunes qui ne conçoivent écouter la musique qu’à forte intensité.  L’atteinte auditive liée au bruit et les effets du vieillissement augurent mal de l’audition des personnes âgées dans les années à venir. On ne prend donc jamais trop de précaution pour sauvegarder son audition, et pour s’inquiéter de sa dégradation. Pour l’adulte, le téléphone, la télévision peuvent déclencher l’alerte. Mais l’enfant ne se plaint jamais de son audition. C’est dire l’importance de la vigilance de l’entourage, de la famille et des enseignants.

Et le nourrisson dans tout çà?  Sa chance est de pouvoir être testé dès sa naissance. Cette chance, unique dans les tous premiers jours, ne va pas durer. Il faut en profiter. A la maternité, un test simple permet, dès les premiers jours de vie, de vérifier l’intégrité de l’audition. Il suffit de quelques minutes pour envoyer un son calibré dans l’oreille qui répond en écho. Cet examen simple est réalisé par le personnel de la maternité. Passé ce cap, ce ne sont plus quelques minutes que prendra cette vérification du bon fonctionnement de l’oreille mais beaucoup plus de temps et de moyens, dans des locaux spécifiques, avec du personnel ultra spécialisé. Cet examen de la vérification de bonne audition à la naissance s’impose au même titre que la vérification du bon état des autres organes, et du check up néonatal. Après les péripéties de la gestation et de la naissance, la joie des parents n’est complète que lors de l’annonce que tout va bien. Et dans ce tout, il ne faut jamais oublier l’audition.

Aussi le Comité d’éthique de la Société Française d’Oto-Rhino-Laryngologie demande aux instances sanitaires du Pays de saisir toutes les occasions pour vérifier l’audition, ceci dès la naissance et jusqu’aux âges les plus avancés.

*Pr  Jérôme Andrieu Guitrancourt ; Pr Claude Beauvillain de Montreuil ; Pr André Chays ; Pr Jacques Dubin ; Pr Jean-Pierre Fontanel ; Dr Isabelle de Gaudemar ; Pr Jean-Paul Marie ; Pr Philippe Narcy ;Pr Patrice Tran Ba Huy

 
NDLR : les réponses de la MGEFI aux problèmes d'audition


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À consulter sans modération tous les jeudis !