Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 13 septembre 2018

Cancer : l'accompagnent



UNE PSYCHOLOGUE SUR LE DIVAN OU PRESQUE !
« Cancer : l'accompagnement » par Valérie Sugg

Valérie Sugg, psychologue dans un service de cancérologie pendant vingt ans, nous propose son troisième livre « Cancer : l'accompagnement ». Elle ose y bousculer l'habituelle discrétion de sa profession pour expliquer les ressentis : les doutes, les peurs, les joies aussi et la tristesse parfois dans les rencontres qu'elle a pu faire dans le cadre de son métier. C'est surprenant, rare, instructif, et sans aucun doute déculpabilisant pour ceux qui se posent, sans aucun doute, les mêmes questions.
Ce n'est pas tout de posséder le diplôme, ce Master 2 en psychologie et les stages effectués tout au long du cursus sont souvent très enrichissants mais c'est la pratique, comme souvent, qui permet de se forger ses « outils ». Valérie Sugg le souligne : « chaque psychologue ingère concepts et cas cliniques mais ensuite sa pratique est forcément modelée selon son caractère, ses vécus, sa sensibilité, son type d'approche, avec un cadre plus ou moins strict ». Comme Donald W.Winnicott écrivait à propos des mères : « ne cherchez pas à être une bonne mère, soyez une mère suffisamment bonne », Valérie Sugg suggère à sa façon d'être « une psychologue suffisamment bonne » et c'est ce qu'elle tente de faire, au fil de ses expériences, rencontres, écoute de la souffrance de ceux qui vivent une maladie grave potentiellement mortelle : le cancer.
Au travers d'une trentaine de portraits de personnes qu'elle a accompagnées au fil de leurs traitements, plus particulièrement dans un service de Radiothérapie (l'un des traitements du cancer), Valérie Sugg s'interroge puis tente de faire confiance à ses intuitions, à sa façon d'entrer en relation avec l'autre pour essayer d'aider ceux qui le souhaitent à trouver des clefs face aux questions que la maladie fait émerger. Mais c'est aussi au travers des silences, des échanges de regards, des mains tendues qu'elle nous fait découvrir un aspect rarement évoqué de l'accompagnement. De cette nécessité qu'elle ressent parfois de toucher les corps, de soutenir un être par le bras, de prendre une main dans les siennes, d'effleurer ainsi les âmes blessées, les corps parfois meurtris humblement mais avec beaucoup d'humanité.
Ce livre pourrait s'adresser aux étudiants en psychologie certes, aux psychologues, aux soignants, aux soignés mais en fait, il s'adresse à tous parce qu'avec des mots simples, il vient nous cueillir au cœur de l'essentiel, de cette urgence à vivre parfois, de la façon dont l'instant peut être unique et merveilleux aussi, tragique parfois mais où l'amour est toujours présent, sans fard, sans masque et c'est poignant.
Ce n'est pas un livre triste même s'il met dans la lumière ces êtres que Valérie Sugg admire avec une sincérité totale. Bien sûr, elle nous raconte avec beaucoup d'émotions l'histoire de Marc l'homme aux lunettes rouges, Martine la mamie tricoteuse, de Suzy l'étrange fée et de tant d'autres mais il y a aussi des rires, des sourires, des larmes, des cris, beaucoup d'espoir aussi. Finalement, c'est surtout un hymne à la vie !
 
Valérie Sugg,
Psycho-oncologue, Valérie Sugg a publié en 2016 : « Cancer : sans tabou ni trompette » qui aborde avec humour et de nombreux témoignages les différentes étapes du vécu du cancer. En 2017, elle a écrit : « L'hôpital : sans tabou ni trompettesoignés et soignants en souffrance » qui évoque les dysfonctionnements du système de soins français et ses répercussions tant sur les soignants que les soignés.
Cancer l'accompagenement  à paraître le 1er octobre. Tous ses livres sont publiés par les éditions Kawa.

Contact Presse
Suzana Taunais-Biseul
GSM: + 33 (0)6 61 95 34 89
e-mail :staunais@noos.fr
site : http: //www.suzanarp.fr/

mardi 15 octobre 2013

Tabac et jeunes :


 Un film et une expérience en ligne inédite pour tester sa liberté

 

Indépendance, liberté, plaisir… la cigarette véhicule des représentations positives qui facilitent l’entrée dans le tabagisme, en particulier à l’adolescence quand les jeunes cherchent à s’affirmer. Or, l’initiation à la première cigarette - surtout quand elle est précoce - peut être le premier pas vers une consommation régulière : les élèves de troisième sont déjà 16 % à fumer quotidiennement1. Les jeunes ne voient pas alors que la cigarette les mène, non pas à plus de liberté, mais à la dépendance. Afin de faire prendre conscience aux jeunes que, contrairement à ce qu'ils croient généralement, on n’arrête pas la cigarette facilement du jour au lendemain, l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) lance une nouvelle campagne de sensibilisation.

 

Un film et une expérience inédite en ligne leur permettront de tester leur dépendance et leur perte de liberté.

 

Tabagisme des jeunes, le risque de dépendance

 

A l’adolescence, les jeunes sont naturellement enclins à vouloir faire de nouvelles expériences, à souhaiter être plus indépendants et à prendre des risques. La première cigarette en est un parfait exemple. A la fin de l’adolescence, presque 7 jeunes sur 10 (68 %) ont déjà fumé au moins une fois au cours de leur vie2.

 

Cela ne signifie pas qu’un jeune qui teste le tabac est forcément un jeune « à problèmes », il peut être amené à essayer par curiosité ou par une volonté naturelle de transgression.

 

Le risque réside surtout dans la phase qui suit l’initiation, c’est-à-dire celle qui mène à une consommation régulière. C’est à ce moment que les jeunes peuvent tomber rapidement dans la dépendance. Même s’ils pensent pouvoir arrêter la cigarette du jour au lendemain, ils seront en réalité privés de leur libre-arbitre. Parmi les 15-19 ans, 24 % sont des fumeurs réguliers ; cette proportion atteint 41% entre 20 et 25 ans. Ceux qui ont commencé plus tôt sont plus nombreux à fumer au début de l’âge adulte3.

 

« Les jeunes fumeurs ne pensent pas aux risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires dans 20, 30 ou 40 ans. Ils se sentent en quelque sorte invulnérables  et invincibles. Nous ne cherchons pas à les stigmatiser ou à leur faire peur.

 

La démarche de l’Inpes est plutôt de susciter chez les jeunes un questionnement sur leur tabagisme et d'ancrer dans les esprits l'idée que le tabac, un symbole à leurs yeux d’émancipation, les prive en réalité de leur liberté. », précise Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.

 

Libre-ou-pas.fr, permettre aux jeunes de mieux comprendre leur rapport à la cigarette

 

Les jeunes sous-estiment les risques d’addiction liés au tabac. Face à ce constat, l’Inpes a décidé de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation pour lutter contre l’installation des jeunes dans un tabagisme régulier.

 

Cette campagne comprend :

 

Un spot TV qui montre l’opposition entre le sentiment de liberté ressenti par l’adolescent dans le cadre de sa consommation de tabac et la dépendance engendrée par celle-ci. Ce spot sera diffusé à partir du 14 octobre sur internet et les chaînes TV jeunesse, puis à partir du 23 octobre au cinéma.

 

Une expérience interactive - www.libre-ou-pas.fr - qui permet à l’adolescent d’évaluer sa dépendance en personnalisant une boîte virtuelle selon ses goûts, ses habitudes du moment et son statut tabagique.

 

 Cette boîte lui sera renvoyée par mail à la fin de l’année scolaire en lui proposant de la remplir une seconde fois. Il pourra alors constater les changements qui sont intervenus au cours des derniers mois dans sa vie et s’il continue ou non de fumer.

 

Par ailleurs, un DVD pédagogique et un livret d’accompagnement sont transmis aux écoles, collèges et lycées.

 

Ils permettent aux enseignants ou à tout autre intervenant d’animer une session de prévention du tabagisme autour du manga « Attraction » lancé par l’Inpes en 2010. L’objectif de cet outil d’intervention est de faire réagir les adolescents sur le film mais aussi plus largement sur la thématique du tabac, ses dangers et ses conséquences.

 

1 Enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) 2010.

 

2 Enquête ESCAPAD 2011.

 

3 Baromètre santé jeunes Inpes 2010.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


mercredi 6 mars 2013

Votre environnement de sommeil est-il exposé à des nuisances ?


Partagez votre expérience à l'occasion de la 13e Journée du Sommeil

 

Pour la 13ème Journée du Sommeil, vendredi 22 mars, les spécialistes souhaitent sensibiliser les Français à l’importance de l’environnement pour un sommeil de qualité. Trois grandes nuisances environnementales perturbent la qualité de notre sommeil, non sans conséquences sur la santé et la qualité de vie.

Le bruit, premier facteur perturbateur du sommeil, provoque difficultés d’endormissement et réveils nocturnes. La lumière nocturne, (éclairage urbain, éclairage domestique trop puissant, lumières des écrans, etc.), désynchronise l’horloge biologique. Enfin, les excès de température, canicules ou grands froids, fragmentent le sommeil et le rendent moins récupérateur.

Faîtes-nous part de votre expérience sur vos conditions de sommeil en répondant à quelques questions sur le site de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance.

jeudi 18 octobre 2012

Vivez l'expérience d'un déficient visuel !


Un nouvel article Afim intitulé "Vivez l’expérience d’un déficient visuel !" est disponible sur Mutweb.

Pour le consulter, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.mutweb.fr/fr/vivez-lexperience-dun-deficient-visuel