Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 18 octobre 2023

PAROLES DE BÉNÉVOLES : Evelyne Toutirais de l'association " Main Dans la Main et Solidaires"

Je me prénomme Evelyne, je suis bénévole, au sein de l’association* "Main Dans la Main et Solidaires" depuis maintenant 10 ans à l’hôpital Louis Mourier de Colombes. 

 📷 Le 13 octobre 2023
à la Salle de jeux de la pédiatrie de l'hôpital Louis Mourier de Colombes avec la petite Nehla 6 ans et son papa.



👉 Pouvez-vous nous dire quelques mots sur 
l'origine de votre engagement ? 

J'avais depuis très longtemps dans l'idée de faire du bénévolat quand je serai en retraite. 

Mon choix s'est tourné vers les enfants hospitalisés pour qui les journées passées dans une chambre sont bien longues (expériences familiales)

Je me suis tournée vers MDLM suite à un article paru dans le journal de Colombes. 

Leurs actions auprès des enfants hospitalisés correspondaient à mon souhait.




👉A quand remonte  votre engagement ?

Mes premiers pas en tant que bénévole se sont déroulés aux urgences pédiatriques.

C’était les débuts de l’association dans cet hôpital. 

Comme on dit j’ai « essuyé les plâtres », merci à mes 2 responsables qui avaient de l’expérience. 

Puis très vite on trouve ses marques. Le but étant de distraire les enfants, afin que l’attente paraisse moins longue, donc tout d’un coup la salle d’attente se transforme en salle de jeux. 

Grâce à l‘association la salle est équipée de petites tables de petites chaises et les enfants s’approchent petits à petits...

Pour les uns coloriages, puis jeux avec d’autres, parties de Uno, de puissance 4, de croque carottes etc. … des parties s’enchainent, des tournois se créent, même les parents veulent participer, tout d’un coup l‘ambiance se détend, l’attente n’est plus un problème, et puis mince, un médecin appelle un enfant et celui veut finir sa partie…. 

Ce qui fait rire tout le monde. 

Après chaque permanence je rentre chez moi la tête pleine de sourires et de rires, mission accomplie et grand bonheur de partager ces moments.

Puis, on nous a demandé d’intervenir en pédiatrie, notre équipe c’est étoffée.

Là on rentre plus dans l’intimité des patients, au plus près de la maladie, il faut expliquer succinctement qu’elle est notre mission. 

Quand on parle de jeux, de lectures… les visages des enfants se transforment. 

Les enfants ont toujours le sourire et sont toujours partants pour jouer. 

Les jeux se font soit dans la chambre si l’enfant ne peut pas se déplacer où en salle de jeux, du coup les enfants font connaissance les uns avec les autres. 

Quand on doit partir c’est toujours un déchirement et des « quand est-ce que tu reviens ? est-ce que demain il y aura d’autres bénévoles ? 

Notre présence peut également permettre aux parents d’aller « prendre l’air « et de souffler un peu à l’extérieur. 

Ce sont aussi des moments d’échange avec les parents...

C’est écouter leurs craintes et leurs angoisses. 


📷 Partie de Lego et de dobble géant lors d'un goûter avec d'anciens petits patients.
La marelle et la table de jeux connectée ont été financés par MDLM.

👉 Un souvenir  particulier ?

Je me souviens d’un moment très fort avec un jeune papa qui a laissé couler ses larmes en me remerciant d’être là et de l’écouter tout simplement.

Il y a eu des moments plus difficiles, mais beaucoup de joies, des journées de « fêtes » (halloween, pâques, noël), déguisements (parents, enfants soignants, bénévoles).



👉Quand vous faites le bilan  de ces 10 ans...

Depuis 10 ans j’ai croisé le chemin de beaucoup d’enfants (du bébé aux ados), chaque enfant est une histoire. 

Certains reviennent hélas, et demandent si les bénévoles au tee shirt bleus sont toujours là.

Je crois que je pourrais écrire très longtemps sur ces rencontres….on apprends les uns des autres, le temps est suspendu, plus de réseaux sociaux, je suis à la fois surprise mais agréablement de voir l’engouement des enfants et ados pour les jeux de sociétés. 

C’est bon d’être réunis autour d’une table et de partager. 

Pendant ces moments la maladie est oubliée.

En résumé, les moments passés à l’hôpital auprès des enfants, des parents et le personnel soignant, malgré des moments difficiles parfois, ne sont que des moments de partage et de joie. 

Ils nous font garder les pieds sur terre et les "mercis" et les "sourires" que nous recevons nous vont droit au cœur et font que nous sommes toujours présents...

C’est bien, c’est enrichissant !



Pour conclure je voudrais juste préciser que moi "j'ai choisi" de faire ce bénévolat quand j'ai été en retraite mais il y a beaucoup d'actifs dont des jeunes. 

C'est aussi un partage entre bénévoles très intergénérationnel !


👉Comment devenir bénévole ?

Il suffit de remplir une fiche de candidature en allant sur le site de l'association:
"onglet comment devenir bénévole" et
démarrer "ma candidature"

Un premier contact téléphonique sera pris avec un responsable du recrutement.
Puis le candidat sera invité  à assister a une réunion de présentation, suivit d'une réunion d'information et de 3 stages de 4 heures dans l'hôpital de son choix.
Si  la candidature  est tout est ok, que sa candidature est validée,  le nouveau bénévole choisit son jour et ces heures de disponibilités.


👉 Quel Conseil donneriez-vous  aux lecteurs qui souhaiteraient,  à  la lecture de votre témoignage,  rejoindre l'équipe  de bénévoles de l'association ?

Difficile question...

Le plus important c'est d'en avoir envie. 
Restez humble, ne pas attendre de reconnaissance. 
Elle se fait naturellement. Le sourire des enfants est une récompense en soi. S'il ya plus tant mieux on prend.
C'est un engagement que l'on prend.
Il faut être disponible, savoir écouter, ne pas interférer dans le  travail des soignants.

*Lassociation Main dans la main et Solidaires" est présente dans 9 hôpitaux parisiens, environ 550 bénévoles dont une trentaine à L’hôpital Louis Mourier se relaient tous les jours, y compris pendant le week-end et les vacances pour distraire les enfants.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles Legrand auprès  de Evelyne Tourtirais.


Pour en savoir+

Hôpital Necker-Enfants Malades
Main dans la Main et Solidaires
149 rue de Sèvres
75015 Paris
☎️: + 33 1 44 49 47 22 -23

Vous souhaitez :
Connaître  les actions de l'association ; devenir bénévole; faire un don etc. 
RDV :




lundi 20 février 2023

📣APPEL A LA PRESSE : Avenir Santé Sud Haute-Marne...


UN HÔPITAL COMME UN PONT ENTRE DEUX VILLES, être équitable et pérenne



Si la thématique de la santé est à la mode depuis quelques années, elle revêt une situation particulière chez nous dans le Centre et Sud Haute-Marne. Pour situer Grand-Est, diagonale du pauvre, entre Dijon, Nancy et Reims. Je vais vous dérouler un bref résumé de la situation. 

 

Ce qui fait la différence : afin de sauver les services de soins sur le territoire, afin de recruter des soignants, et de rester viables, afin d'être accessibles au plus grand nombre de patients ruraux du secteur, nous sommes prêts à voir nos services actifs migrer à 15 et 20  km entre deux agglomérations plutôt que de conserver voire reconstruire deux établissements neufs, financés à moitié par le Conseil Département (c'est original, la nouvelle loi 3DS LOI n° 2022-217 du 21 février 2022 le permet) qui ne sauront recruter. Car de petites tailles, dans un département rural et industrieux qui se dépeuple, déjà exsangues, sans projet de soins pour l'un, inaccessible pour l'autre...
 

Je suis Elisabeth Cardot de Langres, 52200, petite sous-préfecture, en perte de vitesse malgré une implication associative importante, des remparts remarquables (l'hôpital est inséré dedans et offre une vue imprenable sur les champs et la vallée de la Marne et au loin les Vosges, parfois les Alpes) et une météo flatteuse pour les frileux. J'ai rejoint depuis peu une Association Égalité-Santé en cours de création, suite aux travaux du comité de pilotage Égalité-Santé. 330 soignants adhérents à ce jour. 

Quel est l'objet de cette association ? 
Notre association, dans les suites des travaux du COPIL, souhaite promouvoir et défendre l'égalité d'accès à des soins de qualité sur notre territoire Centre et Sud Haute-Marne et lutter contre la dégradation de l'offre de soins.

Quel est l'état des lieux ? La moitié Centre et Sud du département, 171 000 habitants en tout pour le 52, 110 000 habitants pour ce bassin, dispose de 3 hôpitaux : Bourbonne à visée rééducative, Langres et Chaumont pour Urgences, médecines, chirurgie en lien avec le groupe privé Elsan*, un peu de Surveillance médicale continue, du SSR et pour Chaumont, ville préfecture Maternité et Pédiatrie en plus. Ces hôpitaux sont en souffrance comme partout en France, avec désaffection des soignants, fermetures de lits, déficit, lequel est abyssal à la préfecture. Mais il y a des nuances.

*(À Langres en 1996 nous avons été pionnier dans l'association public-privé non lucratif c'est à dire sans dépassement d'honoraire, Chaumont a suivi en 2016)

Que s'est-il passé ?
 Les annonces du Ségur arrivant au moment des élections au Conseil Départemental une proposition de restructuration a été faite. Qui a accéléré les évolutions en cours depuis 20 ans, de regroupement en GHT avec direction commune par Chaumont et sous la coupe du CHU voisin Dijon (21).

Ce qui dérange ? 
La proposition de l'ARS et du Conseil Départemental CD (qui se propose de financer largement les évolutions bâtimentaires, à savoir 50 millions (plus 20 millions provenant des fonds du GIP Haute-Marne / Bure / enfouissement nucléaire dont le président est le président du CD de la Haute-Marne) des 140 millions envisagés pour la construction de deux hôpitaux neufs dans chacune des deux villes) consiste à diminuer largement la voilure en sous-préfecture pour excentrer l'offre à la préfecture.** L'inquiétude du PETR Pôle d'équilibre Territorial et Rural, c'est à dire des territoires éloignés se joint à l'inquiétude liée à la gestion déficitaire du CH préfectoral actuel, et aux craintes sur la réalité d'un budget de construction d'un hôpital : la somme budgétée correspond à une baisse drastique des lits.

 

À noter que le vote au CD s’est fait sous pression puisque les électeurs étaient menacés d’être exclus de la majorité s’ils ne soutenaient pas le projet phare de la mandature. Une conseillère a ainsi été exclue de sa majorité dès la fin de la séance.

 

** Le maire de chacune des deux villes se satisfait d’avoir gardé son hôpital, d’avoir des murs neufs qu’importe le fonctionnement prévisible en interne.

Comment être force de proposition en vue de l'égalité à l'accès aux soins dans le contexte sanitaire national ? 
Des médecins libéraux, soucieux de recruter des jeunes confrères, des médecins hospitaliers, des élus, des représentants des usagers, des représentants du personnel ont entamé une démarche conjointe et constructive. Cette démarche comporte une cartographie de l'accès aux services et les courbes isochrones mettent en évidence une perte de chance flagrante pour les bordures est et sud du territoire. Une proposition de recentrer en zone neutre, à proximité d'un Y autoroutier le plateau technique chirurgical et les services qui en sont tributaires a été présentée aux élus, aux soignants et aux habitants.

Une conférence de presse sans les acteurs : Suite à ce travail, lancé par elle-même, l'ARS a rendu sa copie, sans document écrit, au cours d'une conférence de presse à huis clos le 16 décembre 2022. https://www.grand-est.ars.sante.fr/media/103262/download?inline https://jhm.fr/projet-hopitaux-chaumont-langres-haute-marne-140-millions/


Alors ? 
Notre association souhaite poursuivre ce travail pour convaincre

- que le projet présenté n'est malheureusement pas équitable,

- qu’il n’est pas viable en terme de recrutements médical et paramédical ; 

- que la fuite des usagers hors-département va se répéter pour l'activité chirurgicale. Comme cela a été le cas lors du transfert de la maternité (250 accouchements à Langres à la fermeture ; +50 à Chaumont l’année suivante ; il en manque 200, soit 4/5) ; 

- que ces constructions neuves, prévues à Chaumont pour un grand hôpital et à Langres pour un SSR et un petit service d'urgences sans lits d'aval, sont vouées à l'échec et donc à la gabegie d'argent public ;

- que les sommes prévues sont insuffisantes. 

Nous voulons convaincre de l'intérêt de recentrer ce plateau technique.

Et donc ? 
Nous n'avons pas les moyens financiers ni politiques pour convaincre l'ARS, le département et les élus des deux villes concernées : en politique il vaut mieux être d'accord... Nous continuons le travail de sensibilisation de la population pour essayer de faire vaciller ce qui nous semble une erreur. Nous avons besoin du soutien de la presse.

Comment ? 
La page facebook Égalité-Santé se met seulement en place : 

Un blog diffuse également nos publications : 
Nous avons partagé des informations sur les pages de l'Association Avenir Santé Sud Haute-Marne : 
Des publications sur nos pages personnelles sont aussi à notre actif. Deux manifestations dont une de grande ampleur (2 200 manifestants dans un secteur dont la ville phare loge 7600 habitants) à la veille des élections des députés. Des réunions d'informations. ...

Pourquoi
 je vous sollicite ? 
Nous aimerions une publication dans la presse hors Haute-Marne pour attirer l'attention du Ministère. Entre autres. Et une information de la population en général.

 

Nos moteurs : La santé et l’offre de soins. Aucun des membres de l’Association n’a d’intérêt personnel à voir les vieux hôpitaux quitter leurs préfecture et sous-préfecture. La commune centrale au nœud, aux portes  d’autoroute A5 et A36 s’appelle Rolampont ; le pont pouvant symboliser le lien entre les deux territoires centre et sud et l’envie de travailler ensemble. « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » cet adage semble juste quand on parle de pérennité du projet.
Là où chaque hôpital de France se bat pour tout garder chez lui, nous, soignants, proposons de nous regrouper au Centre ; voilà ce qui fait la différence.

Que faire ? 
Si vous êtes intéressée et d'accord pour écrire quelque chose vous pouvez me joindre au 0658963651. Suite à quoi je vous mettrais en rapport avec la présidente pressentie de l'Association, le Dr Véronique Midy. 


✍️Je vous remercie de m'avoir lue jusqu'ici. J'espère avoir suscité votre intérêt. Elisabeth Cardot


vendredi 26 novembre 2021

Élysée 2020 - Un autre regard sur l'hôpital

Élysée 2022 – UN AUTRE REGARD SUR L’HOPITAL … AUSSI POUR LES POLITIQUES

Article reproduit avec l'aimable autorisation du Dr Philippe Leduc


L’hôpital est en crise. Manque de moyens, de soignants, de sens. Et si,

aussi, le management était en cause ? Propos provocateurs ? Irresponsables ?

Think Tank Economie Santé - Ph Leduc


https://www.lesechos-events.fr/think-tank/blog/think-tank-economie-sante/elysee-2022-un-autre-regard-sur-lhopital-aussi-pour-les-politiques/


🔎Zoom sur le Dr Philippe Leduc

Paris et périphérieSpécialiste Information, Formation et Débats Système de soins et de santéLDC Santé
Voir le profil de Dr Philippe Leduc sur LinkedIn, le plus grand réseau professionnel

dimanche 21 novembre 2021

Changer d'apparence sexuelle par le bistouri : est-ce possible, est-ce redoutable ?

           L'ambigu
Dessinée - Vladimir Mitz

Le désir de changer d'apparence sexuelle ne date pas d’aujourd’hui ; certes le choix de son genre et actuellement une pulsion à la mode ; mais souvenez-vous que depuis très longtemps, et même dans l'Antiquité, ont existé des individus de sexe mal défini, comme les hermaphrodites donc il existe une superbe statue au Louvre.
 
Les ambiguïtés sexuelles des nouveaux nés
 
Lorsque j'étais interne dans le service de chirurgie infantile du professeur Pellerin, à l'hôpital Necker-enfants-malades, il arrivait régulièrement que ce brillant chirurgien doivent intervenir dans des cas d'ambiguïté sexuelle, c'est-à-dire des cas où la constatation des organes sexuels à la naissance pouvait laisser place à un doute légitime, au grand dam des parents consternés: S'agissait-il d'une petite fille avec un grand clitoris, ou d'un garçon dans le sexe était tout petit et les testicules inapparents car cachés dans le pelvis?
Malgré tous les examens complémentaires les radiographies et les dosages hormonaux, il fallait avec l'accord de la famille faire un choix plutôt que de laisser cet enfant grandir dans l'incertitude et des troubles psychologiques probables à venir; c'était du moins la conception éthique de cette époque des années  1970: Après des conciliabules familiaux, le professeur Pellerin puis ses successeurs pratiquaient une opération de réassignation sexuelle; celui qui fut mon maître  avait mis au point des techniques très sophistiquées pour toujours conserver une sensibilité érogène suffisante.
Actuellement ce problème est dépassé, quoique toujours prégnant: La majorité de des demandes concerne des adultes, dont tous ne passent pas par des opérations mutilantes pour vivre leur transsexualité; un certain nombre d'entre eux vont  jusqu'au bout : Hommes demandant à être féminisé, avec création d'un neovagin à partir du fourreau de la verge; où ce qui est beaucoup plus difficile, femme demandant à être masculinisée, avec création d'une verge active aussi bien sur le plan sexuel que sur le plan urinaire, ce qui est d'ailleurs le problème le plus complexe à résoudre.
Il existe de par le monde quelques centres très spécialisés dans cette chirurgie minutieuse : La réputation de chirurgiens thaïlandais, marocains, suisses, anglais est ainsi reconnue du fait du grand nombre de patients qui sont opérés, à des prix beaucoup plus bas qu'en France ; dans notre pays le centre d'excellence fut l'hôpital Saint-Louis à Paris, où le professeur Banzet puis le professeur Revol on fait preuve à la fois d'une grande humanité et d'une exceptionnelle technicité.
J'ai été interne et chef de clinique dans ce service ; c'est pourquoi j'ai pu prendre une position tranchée si l'on peut dire : Constatant le nombre très important de suicides dans cette population qui vit mal son genre, leur mode de vie dans le spectacle ou dans la prostitution, ma décision a été de me tenir à distance de ces opérations.
À l'inverse toutefois, j'ai connu des transsexuels très heureux dans une vie de couple stable, il n'y a donc pas de destin tragique obligatoire pour ces êtres humains qui de plus doivent batailler au moins pendant 2 ans pour pouvoir changer légalement de sexe administratif.
L'épisode qui m'a fait prendre ma décision irrévocable est lié à l'histoire d'un homme ultra protégé par sa mère; il décida de se féminiser complètement, et pendant quelques temps vécut très heureux dans l'acceptation de son état transformée; sa mère tomba gravement malade, et à la fin de sa vie lui reprocha son changement de sexe; ce fut un coup terrible pour lui, et lorsque sa mère disparut, il vint me voir pour de nouveau se remasculiniser; malgré l'assistance d'un psychiatre, et d'une psychologue chevronnée, son état psychologique continua de se détériorer une fois que mon opération fut réalisée avec succès; il finit par se suicider, ce qui m'a complètement découragé de poursuivre dans cette direction chirurgicale une autre bistouri peut-être parfois magique, et bien souvent redoutable....
 
Comment devenir homme quand on est une femme ?
 
En dehors des traitements hormonaux nécessaires prescrits par des endocrinologues compétents, les opérations chirurgicales se font à plusieurs étages :
1) masculinisation du visage notamment au niveau du nez et des pommettes, avec parfois augmentation du menton
2) ablation des glandes mammaires au prix de cicatrices que l'on essaie de réduire au maximum
3) liposuction de masculinisation du tronc, et de la silhouette, globalement
4) le plus difficile : Création d'un organe sexuel masculin par un transfert microchirurgical de la peau de l'avant-bras, ou par d'autres méthodes assez complexes de lambeau local
5) rigidification de la verge par un implant pénien spécial en silicone
6) parallèlement à cette dernière opération, création d'un tube urétral mais les fuites urinaires sont très fréquentes et problématiques
Toutes ces opérations peuvent prendre jusqu'à 2 ans avant que l'on considère que le résultat est stabilisé ; de nombreuses retouches intermédiaires peuvent s'imposer, les complications intercurrentes ne sont pas rares.
 
Comment devenir une femme quand on est un homme ?
 
1) la féminisation du visage peut imposer une rhinoplastie, une augmentation des lèvres de la bouche, des modifications du contour des tempes ou de l'implantation des cheveux.
2) la création d'une poitrine féminine repose le plus souvent sur l'implantation de prothèse mammaire en silicone
3) des séances d'épilation par laser sont recommandées pour obtenir une peau plus glabre
4) le temps chirurgical le plus difficile est la création d'un neovagin, par retournement de la peau de la verge dont le fourreau est inséré devant le rectum ; un fragment de gland relié à ses vaisseaux et à ses nerfs sensitifs est inséré dans la position d'un clitoris afin de permettre une sensibilité sexuellement satisfaisante ; la dilatation de ce neovagin doit être continuée longtemps pour éviter l'atrophie tissulaire.
5) le raccourcissement de l'urètre est plus simple dans ce cas de figure et permettra à la patiente d'uriner assise.
Il existe beaucoup d'autres gestes chirurgicaux éventuellement nécessaires en fonction de chaque cas particulier...
 
Comment résoudre le problème éthique de ces changements de sexe par la chirurgie ?
 
Si le changement de sexe administratif est relativement bien organisé par les pouvoirs publics, ainsi que la prise en charge par la sécurité sociale après des démarches de validation justifiées, tout cela prenant beaucoup de temps et beaucoup d'énergie aux candidats toujours pressés et impatients, il en est pas du tout de même de la marche à suivre éthique pour le corps médical confronté à ce problème de société qui existe depuis toujours....
 
La complexité des gestes techniques à effectuer est telle qu'il faut une véritable vocation pour le chirurgien, qui doit impérativement travailler en équipe et être entouré par des infirmières et des soignants compétents, à côté d'une structure de soins psychologiques et d'assistance neuropsychiatrique dont les avis sont aussi importants que ceux du réalisateur chirurgical.
 
En conclusion j'ai connu des transsexuels opérés heureux, et bien insérés à long terme ; le devenir psychologique de ces patients reste contrasté : Beaucoup de statistiques à très long terme font état d'un risque suicidaire qui peut atteindre 50 % ; mais ces chiffres sont contestés par les associations des patients concernés.
Le problème des enfants présentant une ambiguïté sexuelle extérieure de leurs organes génitaux à la naissance, demeure entier. Faut-il les opérer très tôt, comme le faisait mon maître Pellerin ? Où faut-il attendre une plus grande maturation de ces enfants afin de les faire librement participer à un choix de genre si tel est leur désir ?
C'est probablement une affaire de cas particulier, car il y a une infinité d'apparences différentes, qui peuvent conduire à des choix plus nuancés, surtout avec l'accord de la famille et dans un consensus de suivi qui peut prendre quelques années...


Propos recueillis par Nora Ansell-Salles après du docteur Vladimir Mitz, chirurgien plasticien & esthétique - Paris

SUR LE MÊME SUJET
"Il est  elle" téléfilm de TF1
Bande annonce:
La vie de Sabine et Cédric bascule le jour où leur fils, Julien, leur avoue sa certitude d'être une fille dans un corps de garçon.. Sabine et Cédric sont confrontés à un dilemme insoluble : accompagner leur enfant dans une transition vers le genre féminin ?
https://www.tf1.fr › TF1

samedi 14 août 2021

Un phare dans la nuit...

DERNIÈRE MINUTE
215 personnes dont 184 Afghans arrivent à Paris aujourd'hui.
1ère ÉVACUATION
Alors que la chute de Kaboul semble désormais inéluctable, les responsables de La Chaîne de l'Espoir ne cachent pas leur inquiétude.
 
Nous sommes très inquiets  pour l'avenir de l'hôpital et pour le peuple afghan qui subit une véritable tragédie".

" Nous suivons la situation au jour au jour, Éric Cheysson est  beaucoup intervenu sur les médias d'information sur le sujet". 

 
Les inquiétudes sur le sort de l'hôpital de kaboul sont grandes... 

Les responsables de La Chaîne de l'Espoir fondent l'espoir qu'il pourra continuer a fonctionner. Tel un phare dans la nuit.

Comment  ne pas être inquiet pour les membres de l'équipe de l'hôpital quand on sait que 
98% de employés sont afghans.... 
Les dernières informations connues indiquent que la prise de Kaboul est désormais inéluctable.

Les expatriés sont presque tous rentrés à ce jour

👉C'est à lire sur Twitter  les derniers posts du Professeur
Alain Deloche qui se montre tout aussi  pessimiste...

👉Réaction du Professeur Alain Deloche 




👉A lire également sur LeMonde.fr : la tribune sur l'Afghanistan dont Eric Cheysson est l'un des signataires.

OPINIONS
« Oui, il est encore temps, agissons, ne laissons pas tomber l’Afghanistan »TRIBUNE

Collectif

Alors que s’achève le retrait des troupes américaines du pays et que les talibans ont lancé des offensives pour en reprendre le contrôle, un collectif de personnalités politiques et d’intellectuels appelle la France et l’Europe à « ne pas se cantonner dans une attitude de retrait et d’agir pour la paix ».

Publié le 10 juillet 2021 à 10h00   
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Tribune. La situation s’est récemment aggravée en Afghanistan. Alors que le retrait des forces américaines et de l’OTAN approche de son terme, les talibans, délaissant la table des négociations, ont lancé des offensives dans de nombreuses régions d’Afghanistan et pris le contrôle d’un certain nombre de districts ruraux. La capacité de l’armée afghane à garder le contrôle de la majeure partie du territoire rural, voire de plusieurs grandes villes, est incertaine.

La population afghane vit dans l’angoisse. Les attentats contre des cibles civiles se sont multipliés, visant des écoliers, des journalistes, des fonctionnaires, des femmes, des artistes. Des Afghans demandent l’asile à l’étranger, d’autres doivent abandonner leur domicile, d’autres enfin prennent les armes. Beaucoup en effet refusent l’avènement d’un régime qui, sous couvert d’une application rigoriste de règles religieuses, serait un régime dictatorial, refusant des élections libres, réalisant la suprématie d’un groupe sur les autres, ne permettant pas aux femmes de vivre librement et dignement.

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Toute la population afghane aspire à la paix. Beaucoup ont espéré que les négociations entamées à Doha aboutiraient à une solution acceptable par la majorité. Hélas, la rigidité des talibans, leur jusqu’au-boutisme, les maladresses américaines, l’absence de concertation avec les autres acteurs de la région et la mise à l’écart du gouvernement afghan n’ont pas permis aux négociations d’avancer.

Le centenaire des relations entre l’Afghanistan et la France

L’Afghanistan est à présent doté d’un réseau médiatique performant. Les zones rurales les plus reculées reçoivent la télévision. Les Afghans savent ce qui se passe dans le monde et beaucoup ne sont pas prêts à accepter les conditions de vie que leur imposeront les talibans s’ils venaient à prendre le pouvoir.

La communauté internationale se trouve donc à présent devant une alternative. Ou bien elle contraint les talibans à une véritable négociation (pendant laquelle toute action militaire devrait cesser) ou bien l’Afghanistan sombre de nouveau, comme dans les années 1990, dans une guerre civile dévastatrice.

Nous ne pouvons pas accepter cette seconde hypothèse, lourde de conséquences pour les Afghans mais aussi pour la stabilité de la région et la sécurité mondiale.

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Alors que se profile le centenaire des relations diplomatiques, économiques et culturelles entre l’Afghanistan et la France, alors que les deux pays sont liés par un traité d’amitié et de coopération signé en 2012 par un président et ratifié par son successeur, alors que l’Union européenne et ses Etats membres ont conclu en 2019 avec l’Afghanistan un accord de coopération en matière de partenariat et de développement et au moment où la France prend la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, nous demandons instamment au gouvernement français et aux instances européennes de ne pas se cantonner dans une attitude de retrait et d’agir pour la paix.

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👉EN SAVOIR + :
👨‍⚕️Alain Deloche, né le 2 septembre 1940 à Paris, est un chirurgien cardiaque français, cofondateur de Médecins du monde et fondateur de l’association La Chaîne de l'espoir. Wikipédia

👨‍⚕️Éric Cheysson, né en février 1951, est chirurgien vasculaire, chef de service à l’hôpital René-Dubos de Pontoise. Il est aussi le président de l'association humanitaire La Chaîne de l'espoir. Wikipédia

Créée en 1994, par le Professeur Alain Deloche, La Chaîne de l'Espoir intervient dans plus 30 pays pour offrir un accès aux soins et à l'éducation aux ...

mardi 1 juin 2021

ENTRETIEN AVEC : Jean-François Tripodi

Bonjour Jean-François Tripodi, vous revenez de loin... que s'est-il passé ?

En fait j'étais positif au Covid-19 depuis 8 jours avec juste une légère fatigue. Je pensais que c'était terminé.

Puis le 12 mai je me suis littéralement effondré, mon médecin traitant m'avait prescrit un oxymètre de doigts je suis tombé en dessous de 90 (taux normal entre 94 et 98%)

Appel au 15, arrivée du SAMU et direct aux urgences de l'hôpital de Martigues. Des urgences j’ai fait un très court passage en pneumo et direct en réanimation. Le tout en quelques heures.

Comme j'étais bien conscient je comprenais bien que ma situation était tendue.

En arrivant en réanimation l'équipe m'a bien expliqué que si je restais sur le ventre cela serait beaucoup mieux, il fallait comprendre « éviter l'intubation » !

J'ai donc fait ce qu'on me demandait et ça a marché.

Il faut savoir que c'est couché sur le ventre que les poumons sont le moins comprimés.

12 jours de réanimation puis retour pour quelques jours – par hasard- dans la même chambre que lors de mon arrivée à l'hôpital et me voilà maintenant en centre de réadaptation.

Comment avez-vous vécu ces moments ?

Tout en d'abord en prenant d'office comme principe que lorsqu'un professionnel de santé s'occupe de vous il faut l'écouter et faire ce qu'il dit.

Ensuite, mais au même niveau d'importance, de la volonté. Il ne faut rien lâcher. Pas à pas mais avec constance.

Facile à dire, pas toujours à faire, j'en suis conscient.

Lorsqu'on est en réanimation on est dans un autre monde.

Bien entendu, branché de partout, mais surtout suivi sans arrêt.

Mais je me suis senti en sécurité.

Je sais que ma famille et mes amis, surtout mon épouse, ont été plus qu'inquiets pour moi. A mon avis plus que moi-même.

Je pensais beaucoup à mes deux petits-fils, il fallait que leur Pépé soit là pour eux.


           Hôpital
     de Martigues

Comment allez-vous aujourd'hui ?
Bien ! Je suis dans un super centre de réadaptation adressé par l'hôpital.

Pour être honnête je suis très faible et sous oxygène.

Mais de jours en jours mon degré d’autonomie s’améliore

Entendons-nous bien, il s’agit là d’aller du lit jusqu’à la salle de bains, seul, avec un déambulateur, c’est la victoire du jour...donc à renouveler systématiquement.

Comme me l’ont dit, l'équipe de réanimation, puis maintenant l'équipe du centre, j'avance plutôt bien.

Ne rien lâcher ! C'est mon principe.

On parle de Jean-François Tripodi sur tiktok

https://vm.tiktok.com/ZMeTy6uoA/


Quand avez pris la décision de rendre hommage à l'équipe médicale qui a pris soin de vous ?
Effectivement vous l'avez bien compris mon post LinkedIn a aussi comme objectif de valoriser l'équipe médicale.

Les retours directs que j'ai reçus ou les commentaires sur le post, montrent que cela a été compris.

Pourquoi ? Tout simplement pour transmette la prise de conscience réelle que le médical doit être associé à un accompagnement humain pour favoriser la guérison.

 Je suis conscient que j'ai eu la chance d'être atteint dans une période pas trop compliquée pour l'hôpital.

Couché dans un lit médicalisé avec des tuyaux de partout, avoir une infirmière ou une aide-soignante qui vient passer du temps avec vous, pour parler de la famille, des enfants, de la vie...

C’est également l’occasion pour elles de passer des messages positifs, mine de rien !

Cela fait plus que du bien.

En fait je ne me suis pas senti "un malade" mais une "personne particulière".

C’est peut-être bête, mais juste les petites attentions personnalisées, par exemple ma préférence pour le jus d’orange, et bien c'est énorme lorsqu'on est dans cette situation.

Ils ont même autorisé mon épouse, que je tiens à remercier ici pour tout l'amour qu'elle me donne, à venir me voir.

Un bien fou pour moi et pour elle.

Comme c'était dimanche elle avait apporté un super goûter pour toute l'équipe. 

En résumé pour répondre, c'était tout simplement une évidence, un petit geste pour les mettre en valeur.



Comment est né l'idée du visuel et de sa conception à la fois  originale, et forte ?

Ce visuel est l’œuvre de l’équipe communication Carte Blanche Partenaires, très touchée également par ma situation. L’idée était de montrer, de manière très visuelle, la victoire contre ce virus.

Les masques en arrière-plan rappellent qu’il est extrêmement important de continuer à se protéger et protéger les autres. 

Personne n’est épargnée et la victoire est belle.

Cette récente expérience personnelle va-t-elle changer le regard du DG de Carte Blanche Partenaires que vous êtes, si oui de quelle façon ?
Elle a confirmé ce que je pense depuis toujours et que nous appliquons dans les services mis à disposition par Carte Blanche Partenaires.

L'accompagnement personnalisé est une clef importante dans le parcours de santé et de soins.
En revanche j'ai découvert les problèmes quotidiens des soignants, comme l'ordinateur qui ne marche pas...

 Il se trouve que j'étais en réanimation lors de la journée de grève des services de réanimation (pour eux ça veut dire écrire "en grève" sur leur blouse et travailler).

Je n'oublierai pas tout ce que j'ai entendu et vu pendant ces 12 jours.


🔎ZOOM SUR: 
Carte blanche


Pouvez-vous retracer en quelques mots votre parcours professionnel ?
De formation informatique je suis "rentré en Mutualité" pour informatiser une mutuelle sur Marseille.

J'y ai rapidement quitté le service informatique pour prendre en charge toute la gestion.

Après avoir changé de mutuelle pour un groupe paritaire où j'avais la responsabilité de la santé et de la prévoyance individuelle et avoir créé des agences dans tout le Sud de la France; j'ai finalement quitté Marseille pour monter sur Paris.

Un passage dans le régime des mines avec un excellent souvenir de la chaleur humaine avec les adhérents.

Et j'ai créé la Direction de la Santé à la MFP (l'ancienne !)

Pour rapidement aller créer Ligne claire pour la MNH, la MNT et la MG, la première plateforme d'analyse de devis et de conseil santé. Une belle réussite qui continue sa vie.

Mais l'objectif était d'apprendre par les devis pour aller vers des réseaux de soins. Les trois mutuelles ayant pris des chemins différents cela n'a pas été possible.

Je me suis lancé dans le conseil en créant une activité basée sur l'évaluation. Autant de la santé des Marocains que des besoins en contrats de prévoyance des agents d'assurance.

Mais cela manquait de concret, j'ai donc arrêté cette activité.

Pour devenir le Conseiller du Président du Groupe UGIM, retour en Mutualité Fonction Publique. Une belle expérience, L'UGIM aurait pu devenir le groupe mutualiste de référence de la fonction publique.


Quand et comment votre route professionnelle a-t-elle croisé Carte Blanche Partenaires ?

Tout simplement SwissLife et Henner, les deux actionnaires de l'époque, m'ont proposé un vrai challenge en 2010.

Carte Blanche Partenaires est historiquement le plus ancien réseau de soins, on parle d’ avant et après la 2eme guerre mondiale !

Le Groupe Henner en est à l'origine, en 2001 SwissLife a rejoint Carte Blanche en devenant majoritaire.

L'idée était simple, rester sur les socles stratégiques de réseau ouvert et de partenariat pour développer l'activité autant par le tour de table d'actionnaires que par des clients. Portée par l'amélioration des services existants et le développement de nouveaux services.

Je passerai tous les détails de l'histoire mais depuis Carte Blanche est régulièrement à l'origine d'innovations marquantes pour notre secteur. C'est devenu l'ADN socle.


Quelles incidences la crise sanitaire a-t-elle eu sur Carte Blanche Partenaires  ?

Les dernières grandes grèves des transports avant la pandémie nous avez fait réfléchir sur les postes de travail et le travail à distance.

Tous les collaborateurs sont équipés de micro-ordinateurs portables avec une connexion Web sécurisée. C'est comme si nous étions au bureau.

Même le plateau téléphonique d'accompagnement des Professionnels de Santé est virtualisé

Et toute l'activité est en mode projet avec tous les outils de partage nécessaires.

Fermer les locaux n'a donc pas été un réel souci.

Nous avons fait livrer à tous les collaborateurs un grand écran supplémentaire car dans nos activités travailler sur double écrans est très pratique et permet de répondre aux problèmes de postures et de santé visuelle.

Le temps passant les collaborateurs ont demandé à revenir au bureau et nous avons organisé des jours de présence par roulement avec la mise en place d’une jauge.

Je suis bien conscient que selon la situation il n'est pas facile de rester chez soi pour travailler.

Nous avons aussi déclenché une formation sur le travail à distance (pour tous les collaborateurs) ainsi que sur la gestion d’une équipe hybride (pour les managers). Ces deux formations ont rencontré un grand succès .


Comment va Carte Blanche Partenaires aujourd'hui ?

Plus que bien.

En 2010 nous avions donc 2 clients-actionnaires et 2,3 M de Personnes Protégées couvertes.

Aujourd'hui nous avons 9 Groupes actionnaires avec l'entrée récente du Groupe Aéma via Aésio Mutuelle et Apivia Macif Mutuelle et, 36 clients, nous sommes connectés avec les grands gestionnaires et opérateurs de tiers-payant.

Au 1er janvier 2022 nous dépasseront les 12,5 Millions de personnes protégées.

En pleine pandémie avec les effets que l’on connait sur l’activité des opticiens nous avons renouvelé notre réseau optique avec un réel succès, près de 7.500 professionnels de santé constitue notre réseau.

Nous restons toujours et de loin de 1er réseau en optique.

Idem pour de le dentaire et l'audioprothèse.

 Notre service Mon Devis Décrypté (optique, dentaire et audio) connait un beau succès.

 L'objectif donné en 2010 est dépassé.


Quels sont ses objectifs à l'horizon 2025 ?

Déjà à court terme absorber la forte croissance en gardant la grande qualité de services qui est une autre de nos différences.

En fait nous revenons sur les hôpitaux...

Le projet ROC permet de développer les flux informatiques entre les établissements et les Assureurs santé.

Nous avons modélisé des services basés sur ces flux pour accompagner nos bénéficiaires avant, pendant, et après une hospitalisation.


Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Jean-François Tripodi



A propos de Carte Blanche Partenaires


Expert en services santé innovants pour ses clients organismes complémentaires santé, Carte Blanche Partenaires est un pivot de la relation entre complémentaires santé, assurés et professionnels de santé avec pour objectif de faciliter l’accès à la prévention et aux soins pour les bénéficiaires tout en gérant la maîtrise des dépenses de santé.

Carte Blanche Partenaires intervient dans le domaine des réseaux de professionnels de santé et de l’accompagnement santé avec un réseau de plus de 280 000 partenaires ; dont plus de 7 500 opticiens, 8 900 chirurgiens-dentistes, 3 500 centres d’audioprothèse. Les services de Carte Blanche Partenaires sont accessibles aujourd’hui à 8 millions de personnes et 12,5 millions en 2022. www.carteblanchepartenaires.fr


Principaux dirigeants:

Directeur Général, Jean-François TRIPODI, entouré de son Comité de Direction composé de : Caroline DEMOUCELLE, Directrice Santé – Carole DELANNOY, Directrice Communication et Marketing - Murielle ENJOLRAS, Directrice Relation Client et Vincent THOMAS-ANDRAU Directeur Administratif et Financier.

Le Conseil d’Administration est présidé par Pierre FRANCOIS, Directeur Général Santé et Prévoyance Swisslife

Carte blanche Partenaires en Chiffres ...

45 clients complémentaire santé

8 millions de personnes protégées en 2021 et plus de 12 millions en 2022.

12,3 millions de chiffre d’affaires en 2020

48 collaborateurs sur un seul site à Paris

280 000 professionnels de santé partenaires

+ 7.400 opticiens / + 8.900 chirurgiens-dentistes / + 3.500 audioprothésistes

+ de 3.000.000 de prises en charges traitées par an.

 26 rue Laffitte - 75009 PARIS

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jeudi 22 avril 2021

REGARDS DE SOIGNANTS : celui du Pr François Bricaire


Avant propos 
Le professeur François Bricaire, infectiologue, membre de l’Académie nationale de médecine, et Pr émérite à l'Université Pierre et Marie Curie, nous livre son regard sur la pandémie du covid.

Bonjour, Pr Bricaire, comment avez-vous vécu le fait de ne plus être à la tête du service des maladies infectieuses de la Pitié Salpêtrière pour vivre de l'"intérieur" cette pandémie ?
Dans notre profession et nos fonctions c'est en général difficile de quitter nos responsabilités. 
J'avoue que j'ai eu quelques regrets à quitter ma vie de chef de service, mais je pense plus avoir regretté ma vie de médecin infectiologue , mes relations avec le personnel de mon service plus que celle de premier dans un service. Certains diront que l'ego « en prend un coup »! Ne plus être à l'Hôpital est difficile et la bien faible reconnaissance de l'APHP un peu dure à absorber.
La relation avec son successeur est importante. J'aurais aimé pour moi qu'elle fut plus positive.

Quelles fonctions sont les votres aujourd'hui ?
Je suis Pr émérite à Sorbonne Université, je suis membre de 
l'Académie de Médecine où je préside la division de Santé Publique avec diverses responsabilités au sein de l'Académie qui m'occupent. Je suis bénévole à La Croix Rouge française où je suis membre du bureau national et président des opérations internationales. Je suis dans divers comités à
l'encyclopédie médico chirurgicale, au prix Galien, sur La Défense des vaccins...
Depuis le 4 janvier 
l'APHP m'a sollicité pour vacciner contre le Covid. Je le fais donc chaque matin de la semaine à 
l'Hotel Dieu de Paris.
Je ne m'ennuie pas...

Comment traversez-vous cette pandémie tant à titre personnel que professionnel ?
Les épidémies et pandémies sont un de mes thèmes de travail depuis plusieurs années. Un livre* avait traité de ce sujet avec mon collègue JPh Derenne, à l'occasion de la grippe aviaire, repris récemment par certains trouvant des éléments prédictifs de ce que nous vivons actuellement . C'est donc avec intérêt que je suis cette pandémie, surpris je le reconnais par un virus diabolique qui ne cesse de nous surprendre. Comme beaucoup c'est avec lassitude que j'évolue dans cette pandémie qui n'en finit pas.

Vous êtes beaucoup intervenu dans les médias au début, puis beaucoup moins pourquoi ?
Très sollicité par les médias, je suis effectivement beaucoup intervenu. Je suis toujours très sollicité, quotidiennement. Je réponds parfois, refuse beaucoup car honnêtement je ne sais pas quoi dire ou répondre d'intelligent, de constructif qui puisse apporter quelquechose 
d'original dans mon domaine de compétence.

Quels ont été selon vous les points positifs et les loupés de la communication ?
Il y aurait beaucoup à dire car la communication est fondamentale mais difficile à bien conduire dans ces périodes de grande incertitude ou tout change et évolue. Les erreurs de communication ont été multiples et largement évoqués ( masques, tests...avoir au début de 
l'épidémie fourni chaque soir des chiffres morbides...) mais globalement je ne voudrais pas être en responsabilité ! Les erreurs continuent en matière de vaccination. C'est ennuyeux car au moment où en France l'acceptation de la vaccination s'ameliore on fait à mon avis des erreurs stratégiques dans la gestion des vaccins et la politique de vaccination. Le vaccinateur que je suis quotidiennement le constate.

Certains "sachants" annoncent la sortie de la crise sanitaire pour cette année, d'autres parlent de 2022, qu'en pensez-vous ?
Je ne sais plus que penser vraiment. A force de jouer les prolongations on finit par douter. L'arrivée de variants, voire de recombinants est un problème tant que la vaccination raide et en masse ne sera pas réalisée. Encore faut- il aussi prévoir des réinjections peut être et avec des vaccins adaptés aux variants. Et pourtant une pandémie à virus respiratoire normalement s'arrête ! Alors gardons notre optimisme.

On avance beaucoup sur les vaccins, mais qu'en est-il des traitements ?
En virologie les traitements efficaces c'est difficile. En dehors du VIH et de 
l'Hépatite C il faut reconnaître que le reste est soit modeste ou médiocre soit nul. Dans les infections respiratoires les traitements efficaces sont quasi inexistants.
Pour le Covid la recherche travaille. Il y a des pistes, quelques résultats mais encore bien modestes. C'est dommage car cela aiderait bien évidemment à la résolution du problème épidémique.

Pour beaucoup vaccination signifie abandon des gestes barrières, est-ce bien raisonnable ?
C'est bien sûr déraisonnable puisque les vaccins ne protègent pas ou peu du partage viral. On en a la preuve régulièrement.. la protection par ailleurs n'est pas immediate et n'est pas absolue. Donc les gestes barrières restent essentiels.

Quel regard portez-vous sur les modalités de sortie de crise ?
Question difficile car il est fondamental à mon avis de conjuguer la nécessité de combattre le plus efficacement possible le virus et sa transmission mais aussi de considérer tous les inconvénients majeurs que cela provoque en terme social , économique, donc aussi de santé. Si la société va mal à cause des mesures prises c'est très préoccupant en terme de modifications de la vie de la société, en terme de prise en charge des problèmes de santé non Covid, en terme de conséquences psychiatriques et je pourrais continuer et développer cette thématique.

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles

Publications📚
*Pandémie: la grande menace
Livre de François Bricaire et Jean-Philippe Derenne

samedi 27 mars 2021

IMM : paroles de patients

L’Institut mutualiste Montsouris, ce sont les patients et visiteurs qui en parlent le mieux. 
Reportage de Nora Ansell-Salle
Roger Motte / La Marche du Retour / Gaza 2018


Roger Motte, Grand Reporter  France 2, hospitalisé récemment à l’Institut mutualiste Montsouris a accepté de débriefer son séjour à l’IMM avec les lecteurs du blog " Mine d’infos".


Roger Motte, bonjour, pouvez-vous  vous présenter en quelques mots ?

Je suis Grand Reporter. Un pur autodidacte, formé sur le terrain. Je travaille depuis 1984 pour la télévision française 
Je suis un ancien Téléglobetrotter de "La Course Autour du Monde", c'est cette émission qui me met le pied à l'étrier en 1981/1982. Aujourd'hui, je travaille toujours pour les Journaux Télévisés et les Magazines de France 2.

Comment avez-vous connu l'IMM ?

C'est mon médecin pneumologue, la docteure Balavoine de l'hôpital Saint-Louis, qui m'a prévenu que je serai opéré à l'IMM. Je n'avais jamais eu affaire à l'IMM avant. 

Dans quel contexte y avez-vous été hospitalisé ?

Pour une opération  thoracique suite à la découverte par hasard d'un nodule inquiétant dans un de mes poumons.

Comment vous est venue l'idée de publier sur vos comptes (Instagram & Twitter) un journal de bord ?

Je suis journaliste depuis 40 ans, cela à toujours été mon rôle de rendre compte des évènements, de témoigner sur tous les terrains du monde, je ne pouvais que continuer (modestement et brièvement) à le faire sur ce terrain de la maladie et de l'hôpital par ce biais des RS ; cela me semblait naturel. Je voulais aussi montrer que l'on peut - qu'il faut - aborder ces situations de fragilité avec sérénité et confiance. J'espérais avec cette modeste contribution donner l'exemple du patient en confiance et préparé à accepter le diagnostic. Je pense qu'il est primordial quand la maladie vous touche de garder sa liberté et cette liberté ne s'acquiert que dans une acceptation totale et entière de ses soucis. La vérité doit toujours se regarder en face, encore un réflexe de reporter (sourire) ! C'est plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens !

Comment ces publications ont-elles été perçues ?

J'ai eu peu de retours car je suis très peu actif sur les RS. C'était essentiellement des messages retour de sympathie et d'amitié. Et de soulagement suite aux résultats médicaux (après l'opération et la première biopsie) très positifs pour moi et même inespérés par rapport aux prévisions de départ. La famille et les amis sont toujours soulagés dans ce cas, ces publications ont aussi permis cela.

Vos commentaires étaient plutôt élogieux pour l'établissement et ses équipes... Si vous aviez eu des critiques à formuler les auriez-vous publiées de la même façon ?

Oui, absolument ! J'ai, par mon expérience personnelle, un respect immense et indéfectible pour tout le personnel soignant français, ce personnel m'a déjà sauvé la vie deux fois. Je connais aussi par mon métier les difficultés du corps médical français depuis de nombreuses années mais également sa qualité et son immense professionnalisme. Si j'avais eu des griefs ou critiques envers le personnel de l'IMM, je l'aurais dit en tentant de comprendre la situation. Par nature et par ma profession, je ne suis méfiant de personne, pour ne pas dire curieux de tout le monde, j'essaie autant que possible de rester objectif et rigoureux dans mes analyses.

Avec le recul quel est le meilleur souvenir de votre séjour ?

L'accueil des équipes, aussi bien au service thoracique du 7ème qu'au bloc opératoire. La qualité de l'anesthésie et de la prise en compte des douleurs. Le suivi pendant 48 heures derrière l'opération. J'avais une chambre avec une vue panoramique magnifique sur Paris, ça aide. (sourire) C'est important de se sentir bien "chez soi" avant une opération aussi délicate. 

Un bémol... un point à améliorer ?

Le WIFI dans les chambres ! Heureusement que j'ai peu publié finalement... (sourire) L'attente pour la visite pré-opératoire... Je verrais au rdv de contrôle s'il en est de même pour la visite post-opératoire. ;-)

Recommanderiez- vous l' IMM ?

Oui, absolument ! L'organisation y est très efficace, la propreté des services impeccable, l'attente aux guichets d'accueil très raisonnable, le personnel très professionnel et d'une grande compétence.
J'ai même aimé les sandwiches du bar (sourire). J'ai aussi apprécié d'avoir un coffre-fort et un frigidaire dans ma chambre. Les chambres individuelles ne sont pas à des tarifs modestes, il faut avoir une bonne mutuelle, j'ai été aussi privilégié de ce côté-là. Le dossier médical de sortie est très complet et explicite, mes médecins référents ont tous été avertis en temps et en heure. C'est un gage de sécurité.

Comment allez-vous aujourd'hui ?

Je vais très bien, merci ! Ma capacité pulmonaire est très bonne. Seules des douleurs récurrentes dans la poitrine me fatiguent encore un peu mais elles s'estompent lentement, on est dans les temps. Reste à connaître le bilan complet de la biopsie. Je suis optimiste.

ZOOM

SUR LE JOURNAL DE BORD de Roger MOTTE :




MICRO TROTTOIR🎙

👉 témoignage d'un chauffeur de taxi G7 qui charge régulièrement devant l' Institut mutualiste Montsouris.

Vous stationnez souvent devant l'Institut mutualiste Montsouris ?

Oui très régulièrement. 

Les clients  que vous prenez devant l’IMM parlent-ils de l'hôpital au cours du trajet ?

J'ai pour habitude de demander aux personnes  que je prends en charge devant un hôpital s'ils sont venus en consultation ou  pour visiter un proche, histoire de rompre la glace... Vous savez c'est pas toujours facile de traverser les épreuves de la vie surtout en ce moment avec le coronavirus...

Que vous disent-ils sur l'IMM ?

Je n'entends que des éloges sur cet établissement. Les clients louent particulièrement le fait que l'établissement ne prend pas de dépassements d'honoraires, qu'il est calme, que les équipes sont à l'écoute et que les locaux ne sentent pas l'hôpital. C’est important de se sentir bien.

Recommanderiez-vous cet établissement ?

Sans problème, et j'y consulterais moi- même en cas de besoin, " je touche du bois" jusqu’ici tout va bien (sourire). Cet hôpital et les retours que j’en ai par mes clients m’ inspire confiance. Savoir que l'on y a accès à de bons médecins sans payer des dépassements d'honoraires faramineux c'est réconfortant.

Des hôpitaux comme çà, me font dire qu'en France on est pas soigné en fonction de ses moyens.



EN SAVOIR PLUS SUR  👉 l' IMM

IMM | Institut Mutualiste Montsouris Hôpital ouvert à tous
"IMM | Institut Mutualiste Montsouris Hôpital ouvert à tous" https://imm.fr

A lire prochainement sur "Mine d'infos" : la réaction à chaud de l'IMM sur ce très beau témoignage de Roger MOTTE qui a fait chaud au coeur des équipes.

mardi 10 janvier 2017

83% des Français placent la qualité des soins en critère numéro 1 dans le choix d’un établissement de santé



9 Français sur 10 placent la qualité des soins comme
1er critère de choix d’un hôpital ou d’une clinique, loin devant la proximité,
la réputation ou la recommandation du médecin traitant
Paris, le 9 janvier 2017 – Ramsay Générale de Santé, premier groupe d’hospitalisation privé de France, a commandé un sondage à Odoxa[1] sur les critères de choix des hôpitaux. Un sondage qui révèle que :
  • 83% des Français placent la qualité des soins en critère numéro 1 dans le choix d’un établissement de santé, bien loin devant la proximité, la réputation ou la préconisation du médecin traitant.
  • Or, près d’un Français sur deux (45%) s’estime mal informé en la matière.
  • Dès lors, 8 sondés sur 10 seraient favorables à la diffusion d’un classement des hôpitaux et cliniques par les institutions, fondé sur la qualité des soins prodigués.

Une qualité très attendue… mais non perçue

La qualité des soins est, de très loin, le critère le plus important dans le choix d’un établissement de santé pour 83% des Français. Contrairement aux idées reçues et largement relayées, ce critère arrive loin devant la localisation de l’établissement (citée par 35% des sondés) pourtant fondamentale dans un contexte de déserts médicaux de plus en plus nombreux. La réputation de l’établissement, citée par près d’un tiers des Français (30%) est le troisième critère de choix. Viennent ensuite la préconisation de l’établissement par le médecin traitant (26%), puis le confort de l’établissement (8%).
Résultats complets à la question : « Pour vous, quels sont les éléments qui comptent le plus dans le choix d’un hôpital ? »

Cependant, près de 40% des Français estiment que la France régresse en termes de qualité de soins par rapport aux autres pays. Une perception qui est appuyée par le classement de l’OMS, qui dévalue la France du 1er rang en matière de santé en 2000, au 17ème rang en 2015.
81% des Français veulent être renseignés sur la qualité de leurs établissements de santé
Etre bien informé sur la qualité des soins est primordial. Malheureusement, près d’un Français sur deux (45%) s’estime mal informé sur le sujet. Dès lors, 8 personnes sur 10 appellent de leurs vœux la mise en place et la diffusion d’un classement institutionnel sur la qualité des soins des hôpitaux.
« Les Français plébiscitent la qualité des soins hospitaliers, elle doit donc être au cœur des réflexions et encouragée à tous les niveaux. Dans de nombreux pays européens, les niveaux de qualité des établissements de santé sont rendus publics par l’Etat. Pourquoi ne pas l’envisager en France ? L’Etat dispose de chiffres et de faits pour comparer, différencier les acteurs et réorienter les financements vers ceux qui prouvent leur niveau de qualité de soins prodigués » commente Pascal Roché, Directeur Général de Ramsay Générale de Santé.
« Selon vous, serait-ce une bonne ou une mauvaise chose de diffuser un classement sur la qualité des soins des hôpitaux ? »
Les délais d’attente : un critère indispensable à l’évaluation de la qualité des soins


Parmi les critères intervenant dans la qualité des soins hospitaliers, il en est un qui revêt une importance particulière: le délai d’attente. En effet, la demande à ce sujet est très forte puisque 82% des sondés souhaiteraient être informés sur les délais d’attente des hôpitaux. Pire, plus d’1 Français sur 5 déclare avoir déjà renoncé à des soins à cause de délais d’attente trop longs. Rapportés aux 50 millions de Français âgés de plus de 18 ans, cela représente plus de 10 millions de personnes.
« Avez-vous déjà renoncé à des soins hospitaliers à cause des délais d’attente ? »

Prenant en compte ce critère et dans une démarche d’amélioration continue, Ramsay Générale de Santé affiche en ligne, depuis décembre 2015, les délais d’attente dans les urgences d’une partie de ses établissements et compte étendre cet affichage à tous les établissements d’ici la fin de l’année.
« Les Français ont besoin de transparence sur la qualité des prestations et des services hospitaliers. Ils le réclament. Et c’est donc le véritable travail qui nous attend et sur lequel nous œuvrons déjà. Dans ce contexte, comment faire autrement pour l’Etat que d’aller vers une égalité de traitement entre tous les acteurs du service hospitalier ? Financer la santé en fonction de la qualité des soins prodigués, c’est générer des économies et placer la santé dans un cercle vertueux » souligne Pascal Roché.
A propos de Ramsay Générale de Santé
Premier groupe d’hospitalisation privée, Ramsay Générale de Santé compte 23 000 salariés dans 124 établissements et centres, et travaille avec près de 6 000 praticiens, qui représentent la première communauté libérale de France soignant plus de 1,7M de patients en 2015. Ainsi, 1 Français sur 10 ayant subi une chirurgie l’an dernier a été opéré dans l’un des établissements du groupe Ramsay Générale de Santé. Acteur majeur de l’hospitalisation, Ramsay Générale de Santé couvre l'ensemble de la chaîne de soins, dans trois métiers : médecine-chirurgie-obstétrique, soins de suite et de réadaptation et santé mentale. Ramsay Générale de Santé développe une offre de soins originale associant qualité, sécurité de la prise en charge et efficience de l’organisation. Le groupe propose une prise en charge globale avec un accompagnement personnalisé, avant, pendant et après l’hospitalisation, qui prend en compte tous les besoins et attentes du patient ; il participe aux missions de service public de santé et au maillage sanitaire du territoire.
Site Internet : www.ramsaygds.fr
 












[1] Enquête réalisée par Internet par Odoxa pour Ramsay Générale de Santé auprès d’un échantillon de
1 002 personnes représentatif de la population française, dont 403 patients, les 23 et 24 novembre 2016.