Nora ANSELL-SALLES

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lundi 6 juin 2016

14 influenceurs partagent leur expérience



Miroir Social


14 influenceurs partagent leur expérience


Conditions de participation

  • Gratuit pour les abonnés au Miroir Social (15 € de participation au frais de déjeuner)

  • Abonnez-vous (+ 15 € de participation au frais de déjeuner)


Paris - Maison des associations de solidarité

Le 21 juin

De 9h à 17h30

Inscrivez-vous


Depuis 2008, Miroir Social décrypte l’évolution de l’empreinte des syndicats sur le net.

Le 21 juin, à Paris, 14 influenceurs partagerons leur pratique pour développer à la fois audience et participation.
C'est l'occasion de mettre sur la table la diversité des stratégies, des modes d’organisation, des moyens et des indicateurs de résultats en sachant que l’influence ne se mesure pas uniquement au regard des scores aux élections et du nombre d’adhésions.

Pas de recette magique à l’issue de cette formation mais il s'agit d’identifier et de confirmer les clefs de votre stratégie sur le net.

Le programme

Publier pour développer l’audience, penser multi-canaux

9h00-9h30 > panorama des enjeux et des pratiques - Rodolphe Helderlé, Miroir Social

9h30-10h45 >
Pause

11h00-12h15
Déjeuner

Susciter les échanges et mobiliser en mode projet : développer la participation

13h45-14h15 > panorama des enjeux et des pratiques - Rodolphe Helderlé, Miroir Social

14h15-15h30
Pause
15h45-17h00
17h00-17h30 > Retours croisés sur la journée

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jeudi 12 mars 2015

Tribune libre : de Thierry Blanchard DGFIP

LIBRE PROPOS SIGNES THIERRY BLANCHARD - FONCTIONNAIRE DGFIP


La jurisprudence ouvre la voie à l'épuisement professionnel
Le syndrome d'épuisement professionnel (ou « burn-out ») fait une entrée discrète dans la jurisprudence du Conseil d’État.

En qualité de représentant du personnel, une agent avait participé à une réunion d'une commission administrative paritaire. Alors qu'elle regagnait la gare à l'issue de cette réunion, elle a fait un malaise sur la voie publique. Elle en a demandé la reconnaissance de l'imputabilité au service.

Suivant l'avis de la commission de réforme départementale, l'administration a refusé cette reconnaissance. Le tribunal administratif ayant confirmé ce refus et l'agent s'est pourvue en cassation.

Dans l'arrêt n° 367290 du 12 décembre 2014, le Conseil d’État a retenu :
  • qu'au cours de la réunion, elle avait été informée que sa candidature pour des fonctions auxquelles elle postulait n'était pas retenue ;
  • un état de tension ;
  • que cette fonctionnaire était en mission et que l'administration n'avait pas relevé de faute personnelle ou de circonstances particulières détachant l'accident du service.
Le Conseil d’État a considéré que si ce malaise a pu être favorisé par une pathologie préexistante, celle-ci s'inscrivait dans un état d'épuisement professionnel.

Il a donc annulé le jugement et la décision de l'administration et a enjoint cette dernière de reconnaître l'imputabilité au service du malaise.

En l'absence de tableau spécifique, le syndrome d'épuisement professionnel ne peut pas encore être reconnu comme maladie professionnelle mais pourrait déjà constituer une maladie à caractère professionnel.

Dans cet arrêt, le Conseil d’État n'était pas saisi d'une demande de reconnaissance de ce syndrome en tant que tel mais a considéré qu'il avait participé au malaise. Cette décision reconnaît qu'il est un facteur de risque. C'est une première étape. 

Mots-clés : Burnout,
Source: Miroir social avec l'aimable autorisation de l'auteur
Découvrir et s'abonner à Miroir social : http:// www.miroir.social.com/
  • Thierry Blanchard
  • DGFIP

lundi 17 février 2014

Un paysage mutualiste toujours en évolution et en réflexion


Jacky Lesueur
Toutes les évolutions déjà enregistrées ont souvent été rendues nécessaires pour intégrer :

  • les conséquences des mutations engagées depuis quelques années, les différentes phases de décentralisation, la révision générale des politiques publiques (devenue modernisation de l’administration publique), avec ses fusions d’administrations ou de services, avec la RÉATE 1 et maintenant 2 qui ont conduit et conduiront à de sérieuses réorganisations des administrations départementales et régionales  de l’Etat) ;
  • le changement radical du cadre juridique des relations avec l’État employeur (procédure du référencement qui vient à renouvellement d’ici 2015) et les employeurs publics (cf les nouvelles dispositions découlant du décret de novembre 2011 pour le personnel des collectivités territoriales et qui instaure deux possibilités, la labellisation ou la mise en concurrence et la signature d’un conventionnement, procédures dont on mesure encore mal les effets à terme) ;
  • ajoutons à cela les conséquences de l’accord national interprofessionnel pour les mutuelles de la fonction publique et dont il est difficile de savoir comment se termineront les divers rebondissements sur ce dossier éminemment sensible.

Avec, en toile de fond, les nouvelles règles de solvabilité qui se préparent au niveau européen, les mutuelles de fonctionnaires son conduites à s’organiser pour présenter, autant que possible, un front uni devant les employeurs publics et faire face dans les meilleures conditions à la concurrence des opérateurs privés (voire des mutuelles interprofessionnelles…).

Conséquences des évolutions du paysage mutualiste sur la gouvernance de la Mutualité Française


À l’évidence, il conviendra de tirer les conséquences de toutes ces évolutions sur la représentation future des mutuelles, unions ou groupements en terme de gouvernance au sein de la FNMF, tant au niveau national que départemental ou régional.

Rappelons qu'en 2010, la Mutualité Française avait établi un nouveau cadre.

Pour mémoire

  • Unions de représentation fonction publique au sein de la Mutualité Française
    • UNITES (Union territoires, éducation, santé) > membres constitutifs : MGEN / MNH / MNT / MAE / MGET.
    • UNION INITIATIVES > membres constitutifs : UGIM / UNEO / MCDEF/ MCF/ MFFOM / MPCDC / SMAR.
    • UGIM (union politique et opérationnelle désormais dissoute) qui était constituée de MGEFI, MMJ, MGAS (action sociale), MCDEF (défense) et Intériale.

ISTYA : nouvelle composition à intégrer dans les réflexions sur le sujet.

Suite aux réformes de structures et de gouvernance de la FNMF, le nouveau conseil d’administration de la Mutualité Française est composé de 5 collèges représentant les 300 mutuelles regroupées en 10 unions de représentation.

Au-delà des deux unions visées ci-dessus pour la fonction publique, on trouve :

  • Harmonie Mutualité, Malakoff Médéric, Prévadiès, FMF (Fédération des Mutuelles de France), Union de représentation de la Mutualité professionnelle (UNME, UNMBTP), Union de représentation des mutuelles du groupe Eovi-Union Adréa-FMP (RATP, France Mutuelle, interpro...) et Union de représentation des mutuelles associées.

·         Composition des 5 collèges au sein du CA de la FNMF

Collège 1 : unions de représentation et mutuelles santé du livre II, qui totalisent un effectif de membres participants supérieur à 1/30ème de la totalité des effectifs cotisants à la FNMF (UMP, Union Initiatives, Unités, Prévadies, UMA, FMP, SMAC, Harmonie Mutualité-Malakoff Médéric, MG(**), FMF, Eovi et Adréa).

Collège 2 : mutuelles santé du livre II et unions de représentation qui totalisent une effectif de membres participants inférieur à 1/30ème des effectifs cotisants à la FNMF (LMDE, MCD, Mutuelle 403, Union Macif Mutualité-SMIP-MNFCT, Santévie-MTG, Ociane et Apréva).

Collège 3 : mutuelles et unions prévoyance retraite (UNPMF et UMR).

Collège 4 : unions territoriales et autres mutuelles et unions relevant du  livre III (UNMIS-UNMPAPH, UNSAM, UNAL, UNEMH et Mut.fr.Côte d’Or).

Collège 5 : unions régionales (Mut.Fr. Bourgogne, Réunion, Rhônes-Alpes.


Au-delà des évolutions structurelles au sein de la Mutualité Fonction Publique, on voit bien aussi que les nombreux rapprochements, regroupements ou fusions dans les autres secteurs (Prévadies, Harmonie, Adréa, Humanis, entre autres) conduiront nécessairement à revisiter  ce dispositif de représentation.

On peut penser que le chantier sur le gouvernance du projet stratégique intégrera ces questionnements. À suivre...

Enfin, il importe d’intégrer dans nos observations et nos réflexions le fait que les lignes et repères traditionnels ont commencé à bouger sérieusement ces dernières années entre les différentes familles ou institutions.

Autrefois, les choses étaient claires :

  • les mutuelles santé relevaient du code de la mutualité,
  • les institutions paritaires de prévoyance relevaient du code de la Sécurité sociale,
  • et les mutuelles d’assurances du code des assurances.


Or,  on a vu s’opérer au fil des années, notamment dans la dernière période des « recouvrements » de périmètres ou de compétences ainsi que des alliances « croisées » pour le moins inhabituelles, voire assez singulières, y compris au sein même du mouvement mutualiste de la fonction publique.

C’est dire, là aussi, si le chantier sur les partenariats ouverts par la FNMF méritera toute notre attention.

Jacky Lesueur

(Article reproduit avec l'aimable autorisation de son auteur)



 

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