Nora ANSELL-SALLES

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lundi 7 octobre 2013

L'importance de la prévention dans la santé

Place à la santé est la première quotidienne santé en radios et TV locales, le bimestriel "BIEN SÛR Santé" est le premier gratuit de prévention mis à la disposition du public dans les cabinets médicaux et les lieux de santé. Place à la santé, en partenariat avec le magazine "BIEN SÛR Santé", pose la question de la prévention santé. Elle nous influence sur nos comportements tels que les modes alimentaires, la pratique d'une activité physique, la consommation d'alcool ou de tabac ... en fonction des connaissances scientifiques. On dit qu'au moins un tiers des cancers pourraient être prévenus si la population adoptait des comportements différents ! Avoir une bonne hygiène de vie, cela suffit-il à nous maintenir en bonne santé ?
En quoi consiste réellement la prévention, qu'appelle-t-on prévention, qu'est- ce que la prévention primaire, à quoi sert réellement le dépistage ? Mais au-delà de prévenir l'apparition de la maladie, la prévention a-t-elle sa place quand on est atteint d'une maladie chronique ? On évoque aujourd'hui la médecine predictive, savons-nous bien tous de quoi il s'agit et des implications à venir quand une population vieillit et que l'on recherche toujours à améliorer la qualité de vie et la santé ? Ce sont toutes ces questions que nous avons posées à nos invités pour tenter de comprendre les enjeux de la prévention, maillon essentiel dans notre système de santé.






vendredi 11 janvier 2013

Pilules de 3ème et 4ème générations : Marisol Touraine réaffirme l'importance de la contraception dans les meilleures conditions de sécurité

Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a décidé de saisir l’Agence européenne du médicament (EMA) pour que les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules contraceptives de 3ème et 4ème générations soient modifiées : l’objectif est que ces pilules ne soient plus prescrites aux femmes en premier choix. La France est ainsi le premier pays à saisir les instances européennes sur cette question.

La Ministre vient également de demander à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de rendre publiques les données de pharmacovigilance (suivi et surveillance des effets indésirables).

Elle souhaite enfin que le dispositif de pharmacovigilance soit amélioré et simplifié, afin que les professionnels de santé puissent plus facilement déclarer les effets indésirables des médicaments, et notamment de tous les contraceptifs oraux.

Marisol Touraine avait d’ores et déjà demandé :

- à l’ANSM de mener une campagne d’information auprès des professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens) afin que la pilule de 2ème génération soit systématiquement privilégiée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations doit être l’exception, et non pas la règle.

- à l’ANSM également de procéder à une nouvelle évaluation du rapport bénéfices / risques des pilules de 3ème et 4ème générations.

- à la HAS d’élaborer un référentiel de bonnes pratiques pour les professionnels de santé, afin que la contraception soit adaptée à chaque situation particulière.

Ces décisions faisaient suite à l’avis de la HAS de septembre 2012, rappelant que le risque de complications thrombo-emboliques veineuses (phlébites et embolies pulmonaires) était deux fois plus élevé chez les femmes utilisant les pilules de 3ème  et 4ème générations que pour celles sous pilules de 1ère et 2ème générations.

Par ailleurs, la Ministre avait pris, dès le mois de septembre 2012, la décision de dérembourser les pilules de 3ème génération. Ce déremboursement n’était pas une réponse à un risque sanitaire. Il s’agissait de donner suite à l’avis de la HAS qui considérait que « le service médical rendu par ces spécialités doit être qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ».

La confiance des femmes dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique. Le débat actuel ne doit en aucun cas jeter le discrédit sur les méthodes contraceptives.

Marisol Touraine rappelle que la pilule est avant tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la contraception, droit qui constitue une priorité pour le gouvernement.



NDLR : MGEFI et Contraception
Dans le cadre de l’offre Vita santé la mutuelle prévoit un forfait annuel de 60 euros annuel