Nora ANSELL-SALLES

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lundi 15 octobre 2012

Semaine Bleue: les conseils de Sébastien Forget pour bien veillir et lutter contre la douleur




L’ostéopathie est un vrai remède contre les douleurs chroniques dont souffrent 3 seniors sur 4 …

 

selon Sébastien Forget, enseignant en ostéopathie gériatrique
à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne la Vallée

« Votre dos est complètement usé, on ne peut plus rien faire ! », « vous êtes rempli d’arthrose, il n’y a pas de solution ! », « vous êtes âgé, c’est normal d’avoir mal ! »… 

 

Qui n’a pas déjà entendu ces phrases décourageantes dans un cabinet médical ?

 

L’ostéopathie peut vous aider, assure Sébastien Forget, enseignant et responsable de la formation continue en ostéopathie gériatrique à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris – Marne la Vallée. L’ostéopathie ne fait pas de miracle, explique-t-il, le praticien ne reconstruit pas le cartilage usé… Cependant, les résultats de ma thèse menée sur plus de 600 patients ont démontré que l’ostéopathie faisait baisser les douleurs chroniques de 50% en moyenne et diminuait de 37% la consommation d’antalgiques. C’est ainsi que l’ostéopathie a fait son entrée à l’hôpital public de Château du loir (72) et dans plusieurs Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de la Sarthe.

 

Sébastien Forget livre quelques conseils utiles pour bien vieillir, accompagnés par un ostéopathe :

 

Les douleurs liées à l’âge : une réalité !

Le corps subit à tout âge des modifications. L’organisme doit alors s’adapter en permanence à ces changements. Les années passent et, inexorablement, les ligaments perdent de leur élasticité, les cartilages s’usent et s’amincissent. Cette évolution physiologique naturelle peut entrainer des douleurs articulaires, des difficultés motrices… La réalisation des gestes simples de la vie quotidienne devient donc  difficile.

Selon toutes les études, 3 seniors sur 4 souffriraient de douleurs chroniques et celles-ci touchent à plus de 80% l’appareil locomoteur (articulations, muscles…). Alors qu’en 2050, la population de 65 à 85 ans sera multipliée par 3 et le nombre de personnes de plus de 85 ans sera multiplié par 7  (source OMS), ces douleurs deviennent un enjeu de santé public !

Cette lutte contre les douleurs liées à l’âge est donc une réalité bien connue des patients et malheureusement peu de solutions leur sont offertes… En effet  pour les médecins traitants, les douleurs de l’âge sont normales, on ne peut rien y faire et sont généralement traitées par du paracétamol. Comment se fait-il alors qu’elles continuent à évoluer et augmenter ?

 

Quand consulter un ostéopathe ?

Cette médecine complémentaire, qui fut structurée au XIXe siècle aux États-Unis par le Dr Andrew Taylor Still, consiste à prévenir, tester et traiter les dysfonctionnements mécaniques du corps par des techniques de mobilisations et de manipulations de vos articulations, muscles, viscères... L’ostéopathe DO,  véritable mécanicien de l’organisme, pose un diagnostic et va permettre à votre corps de s’user moins en fonctionnant mieux. Quand le consulter ?

·         A titre préventif :

N’oubliez pas que l’ostéopathe DO est le « mécano » de votre corps, en ce qui concerne votre voiture, attendez vous que le moteur fume noir ? NON, donc pourquoi traiter mieux sa voiture que son corps ? Celui-ci ne pourra pas être changé, vous devrez vieillir avec lui…

La prévention consiste donc à diagnostiquer et stabiliser les zones de faiblesse de votre corps, d’optimiser vos facultés de mobilité, de coordination gestuelle et de minimiser les risques de chutes. Ceci vous permettra  de retrouver un confort fonctionnel  au quotidien (marche, sport, activités culturelles et familiales). Le traitement s’accompagnera de conseils et d’étirements.

2 à 3 consultations/an sont recommandées.

·         A titre curatif :

Lors de douleurs installées, anciennes ou récentes :

-          Douleurs vertébrales : lombaires, dorsales, cervicales ;

-          Douleurs articulaires diverses : Hanche, genou, épaule…

-          Névralgies : Sciatique, cruralgie, canal lombaire étroit…

-          Traumatismes : chute, accident de voiture…

-          Diminution de la mobilité

-          Troubles du sommeil, stress, anxiété…

-          Troubles du transit

 

Comment choisir son ostéopathe ?

En France, face à une profession qui échappe à la réglementation et un diplôme du même niveau pour des formations très hétérogènes, difficile de faire la différence entre un vrai ostéopathe et celui qui n'est pas assez bien formé pour pratiquer l'ostéopathie avec compétence et en toute sécurité pour le patient.

Il y a néanmoins quelques indices, conditions indispensables à remplir :

·         Une formation post-bac aux normes de l'OMS sur 5 à 6 ans minimum incluant une formation clinique ostéopathique encadrée de 1000 heures minimum.

·         Dans un établissement conforme aux normes de l'OMS, agréé par le Ministère de la Santé, et uniquement dédié à la formation initiale post-bac (voir liste proposée sur le site du Syndicat National de l'Enseignement Supérieur en Ostéopathie – www.sneso.fr ).

·         Un diplôme professionnel certifié de Niveau I et enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles.

·         S’il est spécialisé en ostéopathie pédiatrique, en ostéopathie gériatrique ou en ostéopathie du sport, il doit pouvoir justifier d’un diplôme ou d’un certificat de spécialisation obtenu dans un établissement agréé par les instances professionnelles syndicales ou académiques.

 

A propos de l’auteur :

 

Sébastien FORGET

Enseignant en ostéopathie gériatrique à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) de Paris-Marne la Vallée, créateur et responsable du Certificat d’Etudes Spécialisées en ostéopathie gériatrique (formation continue) de l’ESO.

Sébastien Forget fut le premier ostéopathe DO hospitalier de France et le premier à parler d’ostéopathie gériatrique. Il partage son activité entre les cabinets libéraux (72, 41), les institutions publiques dédiées aux personnes âgées dépendantes et l’enseignement et la recherche.

 

 

 

 

mercredi 12 septembre 2012

10 conseils pour éviter les maux de dos chez nos enfants

10 conseils pour éviter les maux de dos chez nos enfants par Laure Darraillans, enseignante à l’Ecole Supérieure en Ostéopathie (ESO) Paris-Marne La Vallée
Entre 10 et 15 ans, le mal de dos chez l'enfant est un motif de consultation en ostéopathie de plus en plus fréquent (2 adolescents sur 3). Derrière cette demande peuvent se cacher de multiples causes : scoliose, cyphose, lordose *… Le cartable, les mauvaises postures, le sport ne sont que des facteurs aggravants. La pré-puberté est une période pendant laquelle on observe un pic de croissance. La colonne vertébrale est soumise à de fortes contraintes qui peuvent engendrer des douleurs.  « Il est important de se préoccuper de ces problèmes,  car un enfant sur deux deviendra un adulte souffrant du dos. Limiter les facteurs majorant ces contraintes permet de diminuer ou de prévenir les douleurs vertébrales. » affirme Laure Darraillans, enseignante en ostéopathie crânienne et responsable de la formation continue en ostéopathie pédiatrique à l’Ecole Supérieure en Ostéopathie (ESO) Paris-Marne La Vallée. Voici ses conseils :
1.     Surveiller le dos des enfants. A la moindre asymétrie, il faut consulter.
2.     Eviter la sédentarité. Le mouvement stimule la croissance osseuse et le développement musculaire. Une marche quotidienne est idéale, faites marcher votre enfant en allant à l'école à pied.
3.     Choisir une activité sportive en adéquation avec sa morphologie. Trop de sport peut entrainer des micro-traumatismes à l’origine de pathologie de croissance.
4.     Limiter le temps devant la télé ou l’ordinateur. Les postures devant les écrans sont source de cervicalgies  ou de maux de tête. Ces activités favorisent la sédentarité et les mauvaises positions, (souvent sur le lit ou le canapé).
5.     Adopter une bonne position assise à la maison et en classe. Si votre enfant adopte une bonne position à la maison, il est probable qu’il la reproduise en classe. Apprenez-lui à s’assoir confortablement, pour limiter les contraintes, il doit être assis les pieds au sol.
6.     Préparer une bonne alimentation. Une alimentation variée évitera les coups de fatigue et le surpoids. Attention au gouter trop sucré favorisera le surpoids source de fatigue.
7.     Un bon sommeil. La fatigue rend votre enfant plus fragile, les douleurs musculaires apparaitront plus rapidement ainsi que des troubles de l’attention.
8.     Bien choisir le cartable. Une fois rempli, le cartable ne doit pas dépasser 10% du poids de l’enfant. Choisissez un cartable plutôt léger mais néanmoins solide. Pour répartir uniformément le poids, choisissez un cartable plutôt rigide avec des bretelles larges, qui ne dépasse pas la largeur du dos de votre enfant. Il doit être également facile à manipuler. Le cartable à roulettes ne semble pas être le choix idéal, en effet pour le tirer l’enfant doit se mettre en torsion et chaque fois qu’il devra emprunter des escaliers il le portera à bout de bras ; ces cartables sont moins faciles à enfiler sur le dos.
9.     Contrôler le poids du cartable, bien que ce ne soit pas la cause du mal de dos, diminuer cette contrainte ne sera pas négligeable, apprenez lui à trier et choisir ses affaires. Souvent l’enfant va mettre dans son sac des objets inutiles. Répartir le poids, apprenez lui à ranger ses affaires dans le cartable.
10.  Porter correctement le cartable, en utilisant les 2 bretelles, lui apprendre à le placer, pour enfiler son sac, d’abord le mettre sur la table en pliant les jambes ; régler les bretelles pour qu’il colle au dos.

*  La scoliose est une déviation sinueuse non réductible de la colonne vertébrale. Les courbures de colonne vertébrale à concavité dorsale sont appelées lordoses et celles à concavité ventrale sont appelées cyphoses.

A propos de l’auteur :
Laure DARRAILLANS
Enseignante en ostéopathie crânienne à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) de Paris-Marne la Vallée et responsable du CES d’Ostéopathie pédiatrique (formation continue).
Superviseur Référent de la Clinique Ostéopathique de l’Ecole et Conseillère technique à la Pédagogie.
Ostéopathe DO / DOE 

A propos de l’ESO
Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne la Vallée a été crée en avril 1990. Etablissement d’enseignement supérieur privé agréé par le Ministère de la Santé, l’ESO accueille de 800 à 900 étudiants par an, tous niveaux d’études confondus. L’enseignement est assuré par un corps professoral de plus de 190 enseignants: ostéopathes professionnels français et étrangers, spécialistes du corps médical, scientifiques, universitaires, chercheurs, assistants de cours. L’ESO dispense un enseignement supérieur long post-bac de 5000 heures minimum, dont 1000 heures de pratique, sur 6 ans minimum, répartis en 3 cycles universitaires, conformément aux normes européennes et aux recommandations de l’OMS. L’Ecole dispose d’une clinique intégrée avec 40 salles de consultation et d’une unité de recherche. Le troisième cycle de l’ESO est à la fois international et universitaire avec la possibilité d’obtention d’un Master universitaire de recherche (Msc) et de conclure par un doctorat Es-sciences en partenariat universitaire. Les Ostéopathes, diplômés de l’ESO et des universités partenaires, forment ainsi les cadres français de la recherche appliquée à l’ostéopathie. Des formations spécifiques et pointues aboutissant à des Certificats d’Etudes Spéciales (CES) permettent aux diplômés de devenir des spécialistes dans certains domaines de la santé. Le Titre National d’Ostéopathe délivré par l’ESO est enregistré au RNCP niveau 1. www.eso-suposteo.fr