Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 22 avril 2015

ZOOM SUR LES MISSIONS ET VALEURS DE LA MGEFI

ZOOM SUR LA COUVERTURE MGEFI


Nos missions et nos valeurs

La MGEFI place l’adhérent au cœur de sa mission qui repose sur la gestion du risque santé et prévoyance des agents des ministères économiques et financiers. Elle s’engage par ailleurs dans des actions de prévention sur l’ensemble du territoire.
La MGEFI, comme le mouvement mutualiste, est portée par les valeurs de solidarité, de liberté, de démocratie et de responsabilité.

Solidarité
La solidarité entre les biens portants et les mal portants constitue l'un des principes fondateurs des mutuelles. La MGEFI, qui s’inscrit naturellement dans cette démarche, met également en œuvre 3 principes de solidarité complémentaires :
générationnelle ;
familiale ;
indiciaire.

Liberté
Une mutuelle est une société de personnes, libres d’adhérer et d’agir ensemble. La MGEFI est indépendante de tout pouvoir politique, financier, syndical ou philosophique.
Démocratie
Les militants de la MGEFI sont tous des fonctionnaires des ministères économiques et financiers. Il s’agit d’adhérents élus selon le principe qui régit toute la mutualité : "un adhérent, une voix."

Responsabilité
La MGEFI, comme le mouvement mutualiste, souhaite que chaque adhérent soit acteur de sa santé. Cette volonté se manifeste à travers l’offre Vita santé .

vendredi 6 décembre 2013

Disparition de Nelson Mandela


Bertrand Delanoë - Paris rend hommage à Nelson Mandela
Paris le 6 décembre 2013
 
A la suite du décès de Nelson Mandela, figure universelle du combat pour l'égalité, la liberté et la paix, j’ai décidé de lui rendre hommage en projetant pendant plusieurs jours sur la façade de l’Hôtel de Ville son portrait de 17h30 à minuit.
Nelson Mandela a été fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris en mai dernier.
Par ailleurs, je souhaite qu’un lieu prestigieux porte le nom de l’ancien chef d’Etat sud-africain. A l’occasion du Conseil de Paris du 16 décembre prochain, je proposerai que le jardin des Halles (qui s’étendra de la bourse du commerce à la Canopée et dont une partie sera inaugurée dans les prochaines semaines) soit baptisé « Jardin Nelson Mandela ».



Hôtel de Matignon, le 05 décembre2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

C’est avec une immense émotion que j’ai appris la disparition de Nelson Mandela.

 

Tout au long de sa vie, il s’est battu avec courage pour la justice et contre l’abjection de l’apartheid. A force de ténacité, il a guidé son peuple vers la liberté et la dignité.

 

Premier président noir de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela a gouverné avec sagesse et probité au rassemblement et à la réconciliation. Son combat contre le racisme et pour la liberté a dépassé les frontières de son pays pour acquérir une portée universelle.

 

C’est donc avec respect et humilité que je m’incline devant la mémoire de cet homme hors du commun, qui constituera longtemps une source d’inspiration pour l’humanité tout entière.
 

 

mardi 15 octobre 2013

Tabac et jeunes :


 Un film et une expérience en ligne inédite pour tester sa liberté

 

Indépendance, liberté, plaisir… la cigarette véhicule des représentations positives qui facilitent l’entrée dans le tabagisme, en particulier à l’adolescence quand les jeunes cherchent à s’affirmer. Or, l’initiation à la première cigarette - surtout quand elle est précoce - peut être le premier pas vers une consommation régulière : les élèves de troisième sont déjà 16 % à fumer quotidiennement1. Les jeunes ne voient pas alors que la cigarette les mène, non pas à plus de liberté, mais à la dépendance. Afin de faire prendre conscience aux jeunes que, contrairement à ce qu'ils croient généralement, on n’arrête pas la cigarette facilement du jour au lendemain, l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) lance une nouvelle campagne de sensibilisation.

 

Un film et une expérience inédite en ligne leur permettront de tester leur dépendance et leur perte de liberté.

 

Tabagisme des jeunes, le risque de dépendance

 

A l’adolescence, les jeunes sont naturellement enclins à vouloir faire de nouvelles expériences, à souhaiter être plus indépendants et à prendre des risques. La première cigarette en est un parfait exemple. A la fin de l’adolescence, presque 7 jeunes sur 10 (68 %) ont déjà fumé au moins une fois au cours de leur vie2.

 

Cela ne signifie pas qu’un jeune qui teste le tabac est forcément un jeune « à problèmes », il peut être amené à essayer par curiosité ou par une volonté naturelle de transgression.

 

Le risque réside surtout dans la phase qui suit l’initiation, c’est-à-dire celle qui mène à une consommation régulière. C’est à ce moment que les jeunes peuvent tomber rapidement dans la dépendance. Même s’ils pensent pouvoir arrêter la cigarette du jour au lendemain, ils seront en réalité privés de leur libre-arbitre. Parmi les 15-19 ans, 24 % sont des fumeurs réguliers ; cette proportion atteint 41% entre 20 et 25 ans. Ceux qui ont commencé plus tôt sont plus nombreux à fumer au début de l’âge adulte3.

 

« Les jeunes fumeurs ne pensent pas aux risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires dans 20, 30 ou 40 ans. Ils se sentent en quelque sorte invulnérables  et invincibles. Nous ne cherchons pas à les stigmatiser ou à leur faire peur.

 

La démarche de l’Inpes est plutôt de susciter chez les jeunes un questionnement sur leur tabagisme et d'ancrer dans les esprits l'idée que le tabac, un symbole à leurs yeux d’émancipation, les prive en réalité de leur liberté. », précise Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.

 

Libre-ou-pas.fr, permettre aux jeunes de mieux comprendre leur rapport à la cigarette

 

Les jeunes sous-estiment les risques d’addiction liés au tabac. Face à ce constat, l’Inpes a décidé de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation pour lutter contre l’installation des jeunes dans un tabagisme régulier.

 

Cette campagne comprend :

 

Un spot TV qui montre l’opposition entre le sentiment de liberté ressenti par l’adolescent dans le cadre de sa consommation de tabac et la dépendance engendrée par celle-ci. Ce spot sera diffusé à partir du 14 octobre sur internet et les chaînes TV jeunesse, puis à partir du 23 octobre au cinéma.

 

Une expérience interactive - www.libre-ou-pas.fr - qui permet à l’adolescent d’évaluer sa dépendance en personnalisant une boîte virtuelle selon ses goûts, ses habitudes du moment et son statut tabagique.

 

 Cette boîte lui sera renvoyée par mail à la fin de l’année scolaire en lui proposant de la remplir une seconde fois. Il pourra alors constater les changements qui sont intervenus au cours des derniers mois dans sa vie et s’il continue ou non de fumer.

 

Par ailleurs, un DVD pédagogique et un livret d’accompagnement sont transmis aux écoles, collèges et lycées.

 

Ils permettent aux enseignants ou à tout autre intervenant d’animer une session de prévention du tabagisme autour du manga « Attraction » lancé par l’Inpes en 2010. L’objectif de cet outil d’intervention est de faire réagir les adolescents sur le film mais aussi plus largement sur la thématique du tabac, ses dangers et ses conséquences.

 

1 Enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) 2010.

 

2 Enquête ESCAPAD 2011.

 

3 Baromètre santé jeunes Inpes 2010.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


lundi 30 septembre 2013

Istya pour la première fois en campagne

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Axée sur les valeurs associées au modèle mutualiste, la première campagne de communication du Groupe Istya a démarré ce week-end.




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Objectifs de la campagne:

 

• accroître la notoriété du groupe Istya, en le positionnant comme un acteur majeur du paysage de la protection sociale

 

• asseoir son image, avec un territoire de marque axé sur la modernité et la pertinence des valeurs et du modèle mutualistes

 

• préparer les prochaines étapes, qui consisteront à soutenir les initiatives de développement (commercialisation des offres Istya Collectives)

 

Elle se décline en trois visuels, qui s’appuient sur les codes graphiques du logo du Groupe et notamment son « y » :

 

• « Liberté, Égalité, Solidarité », en résonance avec les valeurs républicaines,

 

• « Non Lucrativité » et « Équité », en écho aux fondamentaux du modèle économique mutualiste.

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Autant de mots-clés qui éclairent le sens de la signature du Groupe « Mutuelles, vraiment ».

 

Cette campagne à vocation institutionnelle s’adresse avant tout à un public de décideurs et de professionnels, d’où le choix des supports (quotidiens nationaux puissants et généralistes et affichage à Paris).

 

La campagne presse se déroule du 29 septembre au 6 octobre, avec les parutions en pleines pages dans :

 

• Le Journal du Dimanche : les 29/09 et 6/10

• Le Monde : les 30/09, 2/10 et 4/10

• Libération : les 1/10, 3/10 et 5/10

 

La campagne d’affichage a lieu à Paris intra muros

(500 abribus) du 2 au 8 octobre.

 

 

  •  


En vidéo

Istya en campagne : le film !

A l’occasion de sa première campagne de communication grand public, découvrez la raison d’être du Groupe Istya qui protège plus 6 millions de personnes.
 



  • En 2012, le groupe Istya a protégé 5,1 millions de personnes.
  • Le Groupe atteint un chiffre d’affaires proche de 2,9 milliards d’euros et obtient un résultat net équilibré, à +36,3 millions d’euros.
  • En 2011-2012, il a initié ses premières synergies opérationnelles et combiné les comptes des mutuelles affiliées.
  • En 2013, il se dévoile comme marque auprès du public au travers de ses réseaux de soins conventionnés « Optistya » et « Audistya ».

> Télécharger et lire le rapport annuel 2012 sur www.groupe-istya.com

 

 

En savoir plus : www.istya.fr  / www.groupe-istya.com

 

 

 

NDLR : MGEFI et ISTYA

 


Premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire en santé, prévoyance, autonomie et retraite, le groupe Istya est une union mutualiste de groupe (UMG), créée en mai 2011, rassemblant le groupe MGEN, la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI), la Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET), la Mutuelle Civile de la Défense (MCDef) et la Mutuelle des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE).

 

Parmi les acteurs du secteur, le groupe Istya est 1er en complémentaire santé (en affaires directes), 1er en assurance dépendance (en nombre de personnes protégées), 10e en prévoyance (en affaires directes).


 

Nota : Antoine Catinchi Directeur général de la MGEFI rejoint ‘le 2 octobre  le Group Istya où il assumera les fonctions de Directeur général adjoint.




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  • En savoir plus sur la mgefi : www.mgefi.fr

    mercredi 27 février 2013

    LIBRES PROPOS signés Bertrand Delanoë

    C’est avec une émotion très vive et une très grande tristesse que j’apprends ce matin

    le décès de Stéphane Hessel.

    L’humaniste authentique, le résistant indomptable, et le penseur généreux qu’il était

    manqueront terriblement à notre pays. Il nous laisse l’héritage inestimable de sa

    combativité au service des valeurs universelles de l’homme, et de son sens

    inaliénable de la liberté.

    Le citoyen du monde qu’il était devenu si jeune avait choisi de s’installer à Paris et de

    s’y engager concrètement et humblement au service du progrès. Cette ville, dont il

    aimait la générosité et la vitalité, conservera toujours son souvenir. Je proposerai au

    prochain conseil de Paris des 25 et 26 mars d'attribuer son nom à un lieu de la

    capitale.

    A titre personnel, c’est la perte d’un ami proche que je déplore aujourd’hui. Le

    souvenir de son charisme, de son ouverture d’esprit, de sa finesse de jugement et de

    son amour de la vie me restent en partage d’une amitié toujours sincère et exigeante.

    Au nom de Paris, je m'incline devant la mémoire de Stephane Hessel, et j'exprime à

    sa famille, à ses proches ma solidarité et ma profonde sympathie.

    Bertrand Delanoë

    mardi 26 février 2013

    A propos des complémentaires santé




    L'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 avait supprimé les « clauses de désignation » qui permettent aux partenaires sociaux d'une branche de désigner un opérateur de complémentaire santé unique pour toutes les entreprises du champ. Sous la pression du lobby assurantiel, les entreprises avaient gagné la liberté de choix de leur assureur. Mais, sous l'influence de FO et de l'UPA, l'avant-projet de loi transposant l'accord rétablit la possibilité de ces « clauses de désignation ». Ce sont les principes de liberté et de solidarité qui s’affrontent (...)

    jeudi 21 février 2013

    Contraception définitive

    La réalité des chiffres en France
     
    En France, il a fallu attendre la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception,
    pour que le recours aux différentes méthodes de contraception définitive soit légalisé. Celles-ci répondent aux besoins
    d’hommes et de femmes qui ne souhaitent plus ou pas avoir d’enfants. La contraception définitive permet ainsi à
    ces couples d‘acquérir la liberté de ne plus y penser.
    Trois techniques sont à leur disposition : la vasectomie pour les hommes, la ligature des trompes sous coelioscopie
    ou bien la pose d’implants intra-tubaires sous hystéroscopie (méthode Essure®) pour les femmes. Cette dernière
    méthode, introduite en France en 2002, constitue une véritable alternative : alors que la ligature des trompes
    nécessite une hospitalisation et une anesthésie générale, la méthode Essure s’effectue en moins de dix minutes, ne
    nécessite pas d’anesthésie générale et s’effectue en ambulatoire, dans un établissement de santé public ou privé.
    Elle n’implique donc pas d’incision et permet à la plupart des femmes qui en bénéficient de reprendre leurs activités
    le jour-même.
    Le chirurgien gynécologue place des implants dans les trompes de Fallope en passant par les voies naturelles (vagin,
    col de l’utérus, utérus). Dans les trois mois qui suivent, l’organisme forme une barrière naturelle autour de ces implants
    intra-tubaires pour empêcher les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule. Trois mois après l’intervention, un examen de
    contrôle (radiographie ou échographie) permet de vérifier leur bon positionnement. Entre le moment de l’intervention
    et jusqu’à la confirmation par le chirurgien gynécologue du succès de
    la pose, il est donc indispensable d’utiliser une autre méthode de
    contraception.
    Aujourd’hui, les trois techniques de contraception définitive sont
    intégralement remboursées par la Sécurité Sociale

    (2).
    Un décret paru au Journal officiel du 14 novembre dernier

    (1) a réinstauré le
    remboursement de l’acte de pose des implants intra-tubaires, suspendu
    depuis la fin de l’année 2010, pour les femmes de moins de 40 ans.

    La situation de la contraception définitive en France
     
    En 2006, la méthode Essure représente 4 631 poses. Les ligatures par voie coelioscopique sont au nombre
    de 19 546.
    En 2009, les poses d’implants intra-tubaires (15 094) rejoignent quasiment les ligatures par voie coelioscopique
    (15 537). Ainsi, en seulement quatre ans, la méthode Essure passe de 19% des actes de contraception définitive
    à 49%. Dans le même temps, les ligatures par voie coelioscopique, qui représentaient 81% des actes de
    contraception définitive, passent à 51%.

    En 2010, la méthode Essure représente 18 000 poses, alors que les ligatures par voie coelioscopique ne
    dépassent plus les 15 000.




    Comment expliquer cette progression régulière ?
    La légalisation de la contraception définitive du 4 juillet 2001 : avant cette loi, les femmes ne pouvaient pas avoir
    recours « à la stérilisation » pour des besoins contraceptifs… elle était considérée alors comme une « mutilation au
    corps ». La France est un des derniers pays européens à l’avoir légalisé. La Hollande, l’Angleterre et l’Espagne l’avaient
    fait dans les années 70 et le Portugal au début des années 80.
    La méthode Essure elle-même explique aussi, en grande partie, cette progression. En effet, jusqu’en 2002, les femmes
    souhaitant recourir à une contraception définitive ne disposent que d’une méthode : la ligature des trompes (ou
    ligature par voie coelioscopique). Or, celle-ci nécessite une intervention chirurgicale sous anesthésie, avec les risques,
    et donc les réticences que cela suppose. « L’arrivée d’Essure change tout ! Il est désormais possible de bénéficier
    d’une procédure rapide, sans anesthésie, sans cicatrice, en ambulatoire… » commente le Docteur Pierre Panel, chef
    du service de gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier de Versailles. « Je la compare en quelque sorte à la pose
    d’un dispositif intra-utérin lors d’une consultation de ville ! La méthode Essure, lorsque la procédure est correctement
    suivie du début à la fin, offre un confort et une tranquillité d’esprit particulièrement appréciés des femmes. »




    Une efficacité rigoureusement évaluée en population générale.
    Tel est l’objectif d’une étude d’envergure

    (3), menée par le Professeur Hervé Fernandez, chef du service de gynécologie
    obstétrique à l’hôpital du Kremlin Bicêtre et par le Docteur Pierre Panel, chef du service de gynécologie-obstétrique
    du Centre hospitalier de Versailles. « Jusqu’à présent, nous ne disposions pas de données en population générale »
    souligne le Professeur Hervé Fernandez.
    Cette étude a collecté les données hospitalières dans la base du PMSI MCO (programme médicalisé des systèmes
    d’informations en médecine chirurgie obstétrique) concernant les interventions tubaires entre 2006 et 2010. En tout,
    ce sont donc plus de 109 000 actes de contraception définitive féminine, toutes techniques confondues, qui ont été
    étudiés. Le critère d’efficacité retenu est le nombre de grossesses naturelles survenues après l’acte de contraception
    définitive. Sachant que sur les 4 ans étudiés, la moyenne et la médiane d’âge ont peu varié et se situent à 40 et 41 ans.

     
    Pour la méthode Essure

    Sur l’ensemble des implants intra-tubaires (méthode Essure) posés sur les quatre années étudiées, soit 39 169, le

    nombre de grossesses naturelles s’élève à 147, soit 0,38%. Un chiffre extrêmement faible.

    Comment expliquer ces grossesses naturelles dans le cas de la technique Essure ? Le Professeur Hervé Fernandez

    retient trois raisons susceptibles d’expliquer ces échecs :


    >



    L’absence de contrôle d’un bon positionnement des implants qui doit intervenir trois mois après la procédure.

    Certaines femmes y échappent, par oubli ou par négligence…


    >



    La mauvaise interprétation des résultats des examens de contrôle pratiqués trois mois après la pose.

    >



    Le non recours à un contraceptif pendant la période de trois mois qui suit la pose des implants intra-tubaires,

    laps de temps nécessaire au dispositif pour obturer de manière efficace les trompes de Fallope.

    Comme le souligne le Professeur Hervé Fernandez, si la procédure est correctement respectée (contrôle du bon

    positionnement des implants au bout de trois mois, prescription et utilisation d’un contraceptif pendant cette période

    et interprétation correcte des résultats des examens de contrôle), « le taux de grossesse est proche de zéro ! »


    Pour la ligature des trompes

    Le nombre de grossesses naturelles est supérieur en cas de ligatures tubaires, puisqu’il est de 332, soit 0,47%. La

    différence est statistiquement significative et d’autant plus intéressante à noter qu’elle se situe dans un contexte

    d’augmentation régulière du recours à la méthode Essure.




    Evaluation de la satisfaction

    L’efficacité d’une méthode de contraception définitive se mesure également au taux de satisfaction des principales

    intéressées. C’est l’un des objectifs de l’étude SUCCESS 2

    (4), menée par le Docteur Pierre Panel, chef du service de

    gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier de Versailles. Cette étude multicentrique, menée auprès de 12 services

    hospitaliers, publics et privés, concerne 2575 patientes ayant bénéficié de la méthode Essure. Elle a le mérite

    d’intégrer, pour la première fois, les situations complexes (pose associée à l’ablation d’un fibrome, antécédent de

    grossesse extra-utérine, trompes anormales, utérus modifié etc). C’est donc une véritable enquête observationnelle.

    Dans cette étude, les patientes se déclarent satisfaites ou très satisfaites à 98%. Comme le souligne le Docteur Pierre

    Panel, « peu de contraceptifs classiques, non définitif, n’atteignent un tel taux de satisfaction ! »
     
    Un retour en arrière est-il possible ?
    L’étude d’envergure, menée par le Professeur Hervé Fernandez et le Docteur Pierre Panel, apporte des informations
    scientifiques inédites en population générale qui montrent à la fois l’efficacité des méthodes de contraception définitive
    féminine, mais elle évalue aussi, pour la première fois, les changements d’avis qui peuvent survenir après une
    intervention, du côté des patientes. C’est une question essentielle : en effet, en France, il existe encore des réticences
    concernant la contraception définitive, de par son caractère irréversible. Les femmes ne risquent-elles pas de regretter
    leur décision ? Une séparation, la rencontre d’un nouveau conjoint, une nouvelle vie ne sont-ils pas l’occasion de se
    réinterroger sur son désir d’enfant ? Pour la première fois, cette étude répond à ces questions et permet de réviser
    quelques idées reçues concernant les femmes !




    Les changements d’avis sont très faibles(5).
    Dans tous les cas, les ordres de valeur sont très faibles, et c’est encore plus vrai avec la méthode Essure.
    Méthode Essure : 0,025%

    (10 /39169*100)
    Ligature des trompes : 0,20%

    (144 / 70108*100)
    La littérature médicale montre également que si regret il y a, il est intimement lié à l’âge de la femme. C’est là
    qu’intervient l’importance du dialogue entre la femme et son médecin. Que ce soit la ligature des trompes ou la
    méthode Essure, la contraception définitive doit être présentée comme irréversible.
    Or, en France, l’étude d’envergure le montre bien : les âges « moyen et médian » des femmes choisissant une contraception
    définitive varient peu et se situent à 40 ans et 41 ans. Ce qui est beaucoup plus tardif que dans tous les
    autres pays.
    « En France et contrairement à beaucoup d’autres pays, explique le Docteur Pierre Panel, la loi prévoit un délai de
    réflexion de 4 mois. Celles qui font ce choix ont donc eu le temps de peser le pour et le contre et de prendre leur
    décision en toute connaissance de cause. »




    Les médecins le disent, les études le prouvent :
    les femmes savent ce qu’elles veulent !



    Certes, il est légitime de se poser la question de l’irréversibilité des méthodes de contraception définitive. Comme
    le dit le Docteur Pierre Panel, « il existe une différence entre ne plus vouloir d’enfant et ne plus pouvoir. » Mais le
    colloque singulier entre le médecin et sa patiente est justement là pour que toutes les questions puissent être abordées,
    y compris les contradictions et les ambivalences liées à ce choix.
    Pourtant, penser que les femmes ne sont pas capables d’assumer leur décision – même s’il y aura toujours un
    pourcentage incompressible de changements d’avis – c’est faire peu de cas de leur capacité de réflexion et de leur
    liberté d’action. C’est ce qui ressort de l’entretien ci-dessous, mené avec un médecin de terrain qui connaît bien les
    demandes des femmes en terme de contraception, qu’elle soit classique ou définitive.