Nora ANSELL-SALLES

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lundi 25 février 2013

Proposition de loi pour favoriser l’accès aux soins et lutter contre le refus de soins :


des réponses simples et efficaces

 

De plus en plus de personnes en France déclarent avoir renoncé ou reporté des soins en raison de leur coût trop élevé. En novembre 2012, un sondage de l’IFOP constatait ainsi que 42% des Français avaient déjà renoncé aux soins chez un spécialiste en raison d’un coût élevé. Par ailleurs, lorsqu’elles n’y renoncent pas, certaines populations déjà fragilisées dans leur accès aux soins se voient encore aujourd’hui opposer un refus de soins. En 2011, le Conseil national des Politiques de Lutte contre la Pauvreté et l’Exclusion sociale révélait ainsi la « persistance des refus de soins de certains professionnels de santé sur lesquels une observation doit être renforcée avec des moyens adéquats et des réponses appropriées et efficaces ». Qu’il soit motivé par le statut d’assuré social des personnes (CMU-C ou AME) ou par une pathologie, notamment le VIH ou le VHC, le refus de soins est une réalité inacceptable. Les franchises médicales, les dépassements d’honoraires comme les nombreux autres restes à charge (notamment à travers l’avance de frais) sont également autant de freins à l’accès aux soins pour une part toujours plus importante de la population. Ces refus explicites ou déguisés qui laissent la personne malade sans réponse, peuvent avoir des conséquences lourdes, individuellement pour la santé des personnes directement concernées pouvant voir aggraver leur état de santé, et collectivement, les soins engagés tardivement alourdissant la charge pour l’assurance maladie.

 

Une proposition de loi pour plus de justice et d’égalité dans la prise en charge des personnes malades

Présentée par la Sénatrice Aline Archimbaud, une proposition de loi a pour objectif de rendre concrètes et effectives des mesures visant à favoriser l’accès aux dispositifs de la CMU ou CMU-C. Cette proposition de loi tente de répondre pratiquement à des points de blocage concrets identifiés comme pouvant être à l’origine du renoncement économique aux soins pour les personnes ayant de faibles ou de très faibles revenus, en prévoyant des dispositions simples sur les droits des personnes, et sur leur information

 

Le testing : un outil concret contre les refus de soins

Parce que la lutte contre les refus de soins constitue un principe essentiel de la garantie d’un accès effectif aux soins pour tous, et qu’elle passe d’abord par la possibilité d’identifier les cas de refus et ceux qui les pratiquent, cette proposition de loi vise également à apporter un cadre légal au testing. Une revendication de longue date de nos associations œuvrant sur le terrain pour accompagner et défendre les publics confrontés aux difficultés d’accès aux soins, parce que nous savons qu’elle sera une étape essentielle pour mettre enfin un terme à ces pratiques délictueuses.

 

Représentants de l’Etat : engagez-vous

Les élus et notre gouvernement ne peuvent faire l’économie d’une série de dispositions pratiques pour faciliter l’accès aux soins. Convaincues que de telles mesures ne sauraient rencontrer d’hostilité tant les refus de soins sont une honte pour notre système de santé, nos organisations en appellent à l’engagement du ministère de la Santé, du gouvernement et de l’ensemble des parlementaires pour soutenir cette proposition de loi dans un esprit de justice et d’égalité.

 

 

Contacts presse :

 

AIDES : Tony Fortin– tfortin@aides.org

CISS : Marc Paris -– mparis@leciss.org

FNARS : Stéphane Delaunay - - stephane.delaunay@fnars.org

UNIOPSS : Valérie Mercadal –– vmercadal@uniopss.asso.fr

 

 

 

 

lundi 15 octobre 2012

Semaine Bleue: les conseils de Sébastien Forget pour bien veillir et lutter contre la douleur




L’ostéopathie est un vrai remède contre les douleurs chroniques dont souffrent 3 seniors sur 4 …

 

selon Sébastien Forget, enseignant en ostéopathie gériatrique
à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne la Vallée

« Votre dos est complètement usé, on ne peut plus rien faire ! », « vous êtes rempli d’arthrose, il n’y a pas de solution ! », « vous êtes âgé, c’est normal d’avoir mal ! »… 

 

Qui n’a pas déjà entendu ces phrases décourageantes dans un cabinet médical ?

 

L’ostéopathie peut vous aider, assure Sébastien Forget, enseignant et responsable de la formation continue en ostéopathie gériatrique à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris – Marne la Vallée. L’ostéopathie ne fait pas de miracle, explique-t-il, le praticien ne reconstruit pas le cartilage usé… Cependant, les résultats de ma thèse menée sur plus de 600 patients ont démontré que l’ostéopathie faisait baisser les douleurs chroniques de 50% en moyenne et diminuait de 37% la consommation d’antalgiques. C’est ainsi que l’ostéopathie a fait son entrée à l’hôpital public de Château du loir (72) et dans plusieurs Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de la Sarthe.

 

Sébastien Forget livre quelques conseils utiles pour bien vieillir, accompagnés par un ostéopathe :

 

Les douleurs liées à l’âge : une réalité !

Le corps subit à tout âge des modifications. L’organisme doit alors s’adapter en permanence à ces changements. Les années passent et, inexorablement, les ligaments perdent de leur élasticité, les cartilages s’usent et s’amincissent. Cette évolution physiologique naturelle peut entrainer des douleurs articulaires, des difficultés motrices… La réalisation des gestes simples de la vie quotidienne devient donc  difficile.

Selon toutes les études, 3 seniors sur 4 souffriraient de douleurs chroniques et celles-ci touchent à plus de 80% l’appareil locomoteur (articulations, muscles…). Alors qu’en 2050, la population de 65 à 85 ans sera multipliée par 3 et le nombre de personnes de plus de 85 ans sera multiplié par 7  (source OMS), ces douleurs deviennent un enjeu de santé public !

Cette lutte contre les douleurs liées à l’âge est donc une réalité bien connue des patients et malheureusement peu de solutions leur sont offertes… En effet  pour les médecins traitants, les douleurs de l’âge sont normales, on ne peut rien y faire et sont généralement traitées par du paracétamol. Comment se fait-il alors qu’elles continuent à évoluer et augmenter ?

 

Quand consulter un ostéopathe ?

Cette médecine complémentaire, qui fut structurée au XIXe siècle aux États-Unis par le Dr Andrew Taylor Still, consiste à prévenir, tester et traiter les dysfonctionnements mécaniques du corps par des techniques de mobilisations et de manipulations de vos articulations, muscles, viscères... L’ostéopathe DO,  véritable mécanicien de l’organisme, pose un diagnostic et va permettre à votre corps de s’user moins en fonctionnant mieux. Quand le consulter ?

·         A titre préventif :

N’oubliez pas que l’ostéopathe DO est le « mécano » de votre corps, en ce qui concerne votre voiture, attendez vous que le moteur fume noir ? NON, donc pourquoi traiter mieux sa voiture que son corps ? Celui-ci ne pourra pas être changé, vous devrez vieillir avec lui…

La prévention consiste donc à diagnostiquer et stabiliser les zones de faiblesse de votre corps, d’optimiser vos facultés de mobilité, de coordination gestuelle et de minimiser les risques de chutes. Ceci vous permettra  de retrouver un confort fonctionnel  au quotidien (marche, sport, activités culturelles et familiales). Le traitement s’accompagnera de conseils et d’étirements.

2 à 3 consultations/an sont recommandées.

·         A titre curatif :

Lors de douleurs installées, anciennes ou récentes :

-          Douleurs vertébrales : lombaires, dorsales, cervicales ;

-          Douleurs articulaires diverses : Hanche, genou, épaule…

-          Névralgies : Sciatique, cruralgie, canal lombaire étroit…

-          Traumatismes : chute, accident de voiture…

-          Diminution de la mobilité

-          Troubles du sommeil, stress, anxiété…

-          Troubles du transit

 

Comment choisir son ostéopathe ?

En France, face à une profession qui échappe à la réglementation et un diplôme du même niveau pour des formations très hétérogènes, difficile de faire la différence entre un vrai ostéopathe et celui qui n'est pas assez bien formé pour pratiquer l'ostéopathie avec compétence et en toute sécurité pour le patient.

Il y a néanmoins quelques indices, conditions indispensables à remplir :

·         Une formation post-bac aux normes de l'OMS sur 5 à 6 ans minimum incluant une formation clinique ostéopathique encadrée de 1000 heures minimum.

·         Dans un établissement conforme aux normes de l'OMS, agréé par le Ministère de la Santé, et uniquement dédié à la formation initiale post-bac (voir liste proposée sur le site du Syndicat National de l'Enseignement Supérieur en Ostéopathie – www.sneso.fr ).

·         Un diplôme professionnel certifié de Niveau I et enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles.

·         S’il est spécialisé en ostéopathie pédiatrique, en ostéopathie gériatrique ou en ostéopathie du sport, il doit pouvoir justifier d’un diplôme ou d’un certificat de spécialisation obtenu dans un établissement agréé par les instances professionnelles syndicales ou académiques.

 

A propos de l’auteur :

 

Sébastien FORGET

Enseignant en ostéopathie gériatrique à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) de Paris-Marne la Vallée, créateur et responsable du Certificat d’Etudes Spécialisées en ostéopathie gériatrique (formation continue) de l’ESO.

Sébastien Forget fut le premier ostéopathe DO hospitalier de France et le premier à parler d’ostéopathie gériatrique. Il partage son activité entre les cabinets libéraux (72, 41), les institutions publiques dédiées aux personnes âgées dépendantes et l’enseignement et la recherche.