Nora ANSELL-SALLES

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mardi 26 novembre 2013

ANI : la branche est le niveau adéquat pour organiser la solidarité


 
Le 11e Colloque Professionnel organisé par l'Institut de la protection sociale européenne - Ipse - s'est tenu le vendredi 22 novembre 2013 dans les locaux du Groupe Macif à Paris, sur le thème « Généralisation de la complémentaire santé : quelle nouvelle définition des rôles pour la sécurité sociale et les complémentaires ? ». Une centaine de participants, pour la plupart acteurs de l'assurance maladie obligatoire (AMO) et complémentaire (AMC) ainsi que des partenaires sociaux, ont débattu durant cette matinée.

 

S'il a été rappelé que la sécurité sociale organisait la solidarité au niveau national, les intervenants du Colloque se sont mis d'accord pour affirmer que la branche était le niveau adéquat pour créer et piloter un régime de complémentaire santé. 

La mutualisation au niveau de la branche permet la mise en place de droits non contributifs essentiels tels que la prévention et l'action sociale et de répondre de manière adaptée aux besoins des métiers.

 

 

Les partenaires sociaux ont ainsi le devoir de faire preuve de transparence dans la construction du régime de complémentaire santé et dans le choix de l'opérateur ; les organismes assureurs devront pour leur part démontrer leur efficience et leur valeur ajoutée économique, sociale et de services.

 

Alors que l'attention devrait être portée sur la finalité de cette généralisation, à savoir garantir une couverture santé de qualité pour tous, les partenaires sociaux présents lors de cette matinée ont toutefois déploré que les débats de ces derniers mois se concentrent de manière quasi exclusive sur les questions de clauses de désignation/recommandation.

 

Afin de couper court aux idées reçues sur un « désengagement » de la sécurité sociale, Michel Régereau, 

Président du conseil de la CnamTS, a tenu à rappeler que la couverture de l'assurance maladie obligatoire restait stable autour de 75% des dépenses de santé. Il s'est dit prêt à une meilleure articulation entre l'AMO et l'AMC pour la régulation du système de santé. Les représentants  d'opérateurs, paritaires et mutualistes, ont pour leur part défendu leur légitimité en tant qu'acteur de santé et donc dans la gestion du risque notamment, et souligné la nécessité de coopérations plus poussées avec l'AMO ou entre complémentaires, sur des actions de prévention par exemple.

 

Jean-François Chadelat, Président d'honneur du Fonds CMU, en charge d'introduire le thème du Colloque, a rappelé qu' « on assure un risque, pas une consommation », en dénonçant les abus dans le domaine de l'optique notamment. Plutôt que de définir les contrats responsables, il faudrait, selon lui, pointer les contrats irresponsables, dits « pousse au crime », reprenant l'expression de Michel Régereau. 

 

Concernant la couverture des populations, les participants ont regretté que les chômeurs longue durée, les retraités, et les jeunes sans emploi, éducation ou formation soient les grands oubliés de cette généralisation.

 

Suite à ce 11e Colloque professionnel, l'Ipse publiera dans le courant du mois de décembre 2013 les actes rassemblant l'ensemble des interventions et débats de cette matinée.
 
RAPPEL DU PROGRAMME ET PHOTOS DU COLLOQUE

 
 

Contact presse

Simon Loréal

Chargé de missions 

simon.loreal@euroipse.org <mailto:simon.loreal@euroipse.org> 

Tél. : 01 40 37 13 88

Site : www.euroipse.org <http://www.euroipse.org> 
 
 
 
 
 


 

vendredi 25 janvier 2013

30% de demandeurs d'emploi sans le BAC


Un niveau BAC+2 satisfait 87,2% des recruteurs

 

Le niveau d'études des chômeurs en chute libre depuis 1 an

" De février 2012 à fin janvier 2013, les niveaux d'études requis par les recruteurs et ceux acquis par les demandeurs d'emploi ont profondément changé, creusant encore davantage l'écart et la disparité entre les offres et les demandes".

Stéphanie Delestre, fondatrice de Qapa.fr

 

 

Paris, 25 janvier 2013. Chaque mois, Qapa, le premier outil de mise en relation dédié à l'emploi, analyse et communique les données de plus de 500 000 demandeurs d'emploi et de plus de 75 000 offres d'emplois.

 

La conclusion de l'analyse des données des demandeurs d'emploi et des offres de la base Qapa sur un an est claire : il faut encore plus de candidats ayant un niveau d'études BAC+2 pour pouvoir satisfaire les demandes des recruteurs. La réalité est toute autre et il est alarmant de constater que le niveau d'étude des chômeurs ne cesse de baisser depuis 12 mois.

 

Plus de chômeurs sans le BAC

En un an, nous sommes passés de 5% à 8,15% de candidats sans aucun diplôme, et de 14% à 20% de chômeurs n'ayant que le niveau CAP, BEP ou équivalent.

Les demandeurs d'emploi qui possèdent le BAC et plus, sont de moins en moins nombreux. La chute la plus spectaculaire, tout au long de l'année 2012, correspond aux BAC+4 qui sont passés de 22% en février 2012 à seulement 14% fin janvier 2013.

 

20% des recruteurs en pénurie de BAC+2

De leur côté les recruteurs recherchent de plus en plus de candidats ayant un niveau d'étude équivalent au Bac+2, DUT, BTS et les demandes du niveau BAC restent bien inférieures au nombre de candidats potentiels ayant ces bagages. Au détriment des niveaux BAC et des BAC+4, Maîtrise, IEP ou IUP qui sont de moins en moins demandés par les recruteurs.

 

Adéquation entre l'offre et la demande pour les CAP et BEP

Seuls les profils CAP, BEP ou équivalents, sont parfaitement en phase en ce qui concerne les demandes des recruteurs et les compétences des candidats. Mais ils ne concernent qu'une petite partie des demandes et des offres.

A propos de Qapa

Qapa est le premier outil de matching dédié à l'emploi qui met en relation les souhaits et compétences des candidats avec les besoins des recruteurs. Grâce à Qapa, les candidats trouvent rapidement un emploi adapté à leur profil et les recruteurs entrent en relation avec les candidats les plus pertinents. Basée à Paris, Qapa a été cofondée par Stéphanie Delestre, Olivier Zier, Corentin Larose et Florian Auriau. Un an après le lancement de Qapa, la société a lancé le site www.qapable.fr en juillet 2012 qui met en relation des personnes qui ont besoin de réaliser une tâche ponctuelle ou régulière avec des personnes qui effectuent ce genre de prestation pour compléter ou avoir des revenus.

La Société a clos un premier tour de financement auprès de Partech International, 360 Capital Partners et de business-angels, dont Raphaël Zier.

Qapa en bref :

1,6 million de visiteurs uniques par mois

500.000 candidats inscrits

75.000 offres d'emploi

Pour en savoir plus : www.qapa.fr