Nora ANSELL-SALLES

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mardi 21 juin 2016

L'art-thérapie tient congrès à Tours

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L'art-thérapie tient congrès à Tours
Centre d'enseignement et de recherche en art-thérapie, l'Afratapem organise à Tours son congrès international d'art-thérapie, les 25 et 26 novembre au Centre de congrès Vinci. L'occasion de faire le point sur une discipline reconnue officiellement et pratiquée par des praticiens diplômés.
Aujourd'hui les médecins prescrivent à leurs patients la pratique d'une activité artistique. Comme pour l'activité physique, les vertus de la pratique d'un art ne sont plus à démontrer, qu'il s'agisse de peinture, de musique ou d'expression corporelle, celle-ci peut être tout aussi bénéfique pour la santé dans un cadre thérapeutique.
C'est tout le sens de l'art-thérapie, qui consiste à intégrer, par le biais de praticiens diplômés et formés à cet effet, l'activité artistique dans le parcours de soins des patients. Cette pratique bénéficie aujourd'hui d'un statut propre et de compétences métiers officialisées(1).
Le ministère de la Santé associé à l'événement
Ce congrès scientifique international organisé par l'Afratapem à Tours permettra ainsi de mettre en lumière les travaux d'art-thérapie portés par des équipes de soins pluridisciplinaires à partir de leurs expériences de terrain et de réfléchir à ce que sera l'art-thérapie dans les prochaines années.
Cet événement, auquel le ministère de la Santé des Affaires sociales est associé, se tiendra les 25 et 26 novembre prochains au Centre des congrès Vinci de Tours, sous la présidence d'honneur des responsables des diplômes universitaires des facultés de Lille, Tours et Grenoble, où l'art-thérapie est enseignée.
L'art-thérapie, des vertus insoupçonnées
Quelques 700 à 1000 professionnels - art-thérapeutes, universitaires, artistes, scientifiques, médecins et acteurs des secteurs sociaux et éducatifs - sont attendues. Conférences, expositions et autres présentations donneront l'occasion au grand public de mieux connaitre les bénéfices de l'art-thérapie auprès de personnes (enfants, adultes, personnes âgées) atteintes d'autisme, de cancer, Alzheimer, bipolarité, schizophrénie, troubles d'apprentissage, déficience physique, troubles psycho-sociaux (monde de l'entreprise), etc
Selon une étude nationale réalisée en 2012(2) on compte de nombreux bénéficiaires parmi les plus de 60 ans et les autres catégories y ont plutôt recours dans le cas de problèmes neurologiques et de conduites addictives ou pour soulager des myopathies et autres cancers. L'art-thérapie peut également s'appliquer à des pathologies liées au handicap moteur, à la névrose ou à des troubles alimentaires (obésité, anorexie).

(1) Titre officiel d'art-thérapeute reconnu par l'Etat - RNCP et DU d'art-thérapie Faculté de Médecine de Tours, Lille-ICL et Grenoble
(2) Etude réalisée par L'Afratapem auprès de 1 832 médecins et paramédicaux en cabinet, 3288 structures hospitalières et institutions du secteur médico-social et du secteur social et 612 art-thérapeutes diplômés de l'Afratapem et des Facultés de médecine de Tours, Grenoble, Poitiers et Lille (ICL).

Congrès International d'Art-thérapie
Date : 25 et 26 novembre 2016 - Grand Forum métier et conférences
Lieu : Centre de congrès Vinci - 26 bd Heurteloup à Tours (37)
Inscription et renseignement : 02.47.51.86.20 - afratapem@wanadoo.fr

Des photos ou le programme détaillé sur le lien suivant http://sophiemanuel.com/?L-art-therapie-tient-congres-a ;
Contact presse : Sophie Manuel - presse@sophiemanuel.com

jeudi 27 mars 2014

Bien dormir pour mieux vivre : et si on parlait d’apnée du sommeil ?


28 mars 2014 :14ème journée du sommeil

Bien dormir pour mieux vivre : et si on parlait d’apnée du sommeil ?

On passe en moyenne un tiers de notre existence à dormir, autant dire que le sommeil est une fonction vitale autant physiologiquement que psychologiquement. Pourtant plusieurs facteurs peuvent le perturber et donc affecter l’état de santé. Parmi les troubles les plus fréquents, l’apnée du sommeil a des conséquences assez sérieuses pour la personne atteinte. Redoublez de vigilance et faites vous dépister !

Veuillez trouver ci-joint le communiqué de presse concernant la 14ème journée nationale du sommeil et l'apnée du sommeil. N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire.

28 mars 2014 :14ème journée du sommeil

Bien dormir pour mieux vivre : et si on parlait d’apnée du sommeil ?

On passe en moyenne un tiers de notre existence à dormir, autant dire que le sommeil est une fonction vitale autant physiologiquement que psychologiquement. Pourtant plusieurs facteurs peuvent le perturber et donc affecter l’état de santé. Parmi les troubles les plus fréquents, l’apnée du sommeil a des conséquences assez sérieuses pour la personne atteinte. Redoublez de vigilance et faites vous dépister !

Le sommeil : la clé de voute d’une bonne santé

Composé de plusieurs phases et de plusieurs cycles, un sommeil réparateur se caractérisera par une alternance entre sommeil léger, lent et paradoxal. Si l’endormissement est primordial pour accéder à un sommeil réparateur, la durée, aux alentours de 7h30 pour un adulte, le rythme de vie, l’environnement et les prédispositions personnelles influent grandement la qualité du sommeil.

En effet, il permet de stimuler les défenses immunitaires, de régénérer les tissus, de récupérer physiquement et psychiquement, de synthétiser l’hormone de croissance chez l’enfant… donc d’assurer le bon fonctionnement de notre corps.

Les dommages collatéraux liés à un mauvais repos sont, par conséquent, très nombreux: augmentation des arrêts de travail (31 % contre 19 % chez les bons dormeurs), des accidents du travail (8 % contre 1 %), des accidents de la route  (1ère cause d’accidents en France) mais aussi du diabète, de l’obésité, d’hypertension artérielle, de maladies cardio-vasculaires, de risque infectieux

Un facteur à surveiller de près pour s’assurer d’une bonne santé !

mardi 25 février 2014

5 mars – Journée MGEN – L’Obésité : une épidémie ?

Résultats de l’étude « Habitudes de vie et surpoids » réalisée par OpinionWay (10h25 à 11h25)
L'épidémie se répand dans le monde, en France près de 15 % de la population est obèse.

Conséquences sur la santé : diabète, maladies cardiovasculaires et respiratoires, hypertension… À l’origine de stigmatisation et de discrimination sociale, l’obésité altère la qualité de vie.
 


 


Pourquoi cette évolution ? Quelles sont les causes de cette maladie ? Comment lutter contre ? Comment la prendre en charge ? Comment la prévenir ?
 
 
Pour la 1ère fois, la MGEN vous ouvre les portes de sa journée éthique, société et solidarité qui portera cette année sur le thème de « L’Obésité, une épidémie ? ». À cette occasion, les résultats de l’enquête MGEN « Habitudes de vie et surpoids » réalisée avec l’institut de sondage OpinionWay (entre janvier et février 2014) seront révélés et interprétés par différents experts de la santé.


Sociologue, professeurs, endocrinologue, nutritionniste, médecin, psychiatre et autres s’interrogeront sur ce phénomène de société avant d’ouvrir le débat avec la salle.


La MGEN vous invite donc à participer à ce rendez-vous unique :



Le mercredi 5 mars 2014, de 10h à 13h

Au 3, square Max-Hymans – Paris 15ème
Métro : Montparnasse-Bienvenüe (lignes 4, 6, 12 et 13)

Accès piétons par le 25-27 boulevard de Vaugirard (plan d’accès en pièce jointe)



Au programme :
9h30 Accueil café

10h Mots d’introduction par Thierry Beaudet, Président de la MGEN


10H25 Présentation des résultats de l’étude MGEN / OpinionWay par Nadia Auzanneau, directeur du département santé OpinionWay

+ Session de Questions/ Réponses réservée aux journalistes


10h50 Table-ronde d’experts sur l’Obésité, abordée sous différents angles :

Enjeux médicaux et sociétaux par Arnaud Basdevant, endocrinologue et nutritionniste, professeur à l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie, Président du Plan Obésité

Perceptions du surpoids et inégalités sociales par Thibault de Saint Pol, sociologue

Aspects biologiques de l’obésité, avant et après son installation par Gérard Ailhaud, professeur Emérite de Biochimie à l’Université de Nice-Sophia Antipolis

Obésité de l’enfant, mieux la comprendre pour mieux la soigner par Patrick Tounian, professeur de pédiatrie, chef du service de nutrition et gastroentérologie pédiatriques de l’Hôpital Armand-Trousseau

Troubles des conduites alimentaires : aspects actuels par Bernard Waysfeld médecin, psychiatre et nutritionniste

Animée par Laurence Ostolaza, journaliste santé


12h Débat

12h45 Échanges avec la salle

 

Contact Presse : Coralie JOLLY / coralie.jolly@rpbyco.com



NDLR : MGEFI et MGEN
 
La MGEFI et son environnement                     

jeudi 9 janvier 2014

La Fondation de l’Académie de médecine reconnue d’utilité publique

NOUVEAU Par décret du 23 décembre 2013 paru au JO du 26 décembre, la Fondation de l’Académie de médecine a été reconnue d’utilité publique
et ses statuts approuvés par le Conseil d’État

 L’objet de cette Fondation est d’aider à la diffusion de la médecine Française à l’étranger. Juridiquement distincte de l’Académie, elle a sa propre gouvernance et son propre budget, même si ses liens avec l’Académie demeurent étroits par la présence de plusieurs académiciens dans son Conseil d’administration.

Elle organisera son premier événement à Rio de Janeiro, les 24 et 25 avril prochains, sous la forme d’une réunion commune avec l’Académie nationale de médecine et l’Académie de médecine du Brésil, sur trois thèmes d’actualité : les troubles psychiques à l’adolescence, la chirurgie»robotisée» et l’obésité.

jeudi 3 octobre 2013

Présence de restaurants McDonald’s et obésité font bon ménage dans le monde


   La « mal bouffe » est souvent accusée d’être responsable de l’obésité, mais aucun travail scientifique n’avait jamais réussi à démontrer aucun lien entre les deux. C’est désormais chose faite avec l’étude réalisée par une équipe de médecins de l’hôpital Avicenne à Bobigny (93), que vient de publier le Journal of Internal Medicine dans son numéro d’aout 2013.

   Cette étude, qui porte sur 75% de la population mondiale et 95% des restaurants McDonald’s dans le monde, montre une corrélation très nette entre l’incidence de l’obésité et la densité des restaurants McDonald’s. D’après les auteurs, le taux d’obésité varie de moins de 5% pour une densité « faible » à plus de 10% pour une densité « moyenne » et dépasse les 20% quand la densité est « très forte » (voir graphique en PJ).

   Certes, ce travail n’établit pas de lien direct de cause-à-effet entre le surpoids et la chaîne américaine de restauration rapide, mais il met le doigt sur une forte association entre la présence de ce type de restaurants et l’obésité. Il montre à quel point leur implantation est parfaitement associée aux modifications des modes de vie et aux conséquences en terme de surpoids. 

 

Pr Frédéric Lapostolle

SAMU 93 - UF Recherche-Enseignement-Qualité

Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité, EA 3509

Hôpital Avicenne, 125, rue de Stalingrad, 93009, Bobigny, France

lundi 22 avril 2013

Environnement chimique, obésité, diabète :


Un constat pour une meilleure prévention

 

« Environnement chimique, obésité, diabète : un constat pour une meilleure prévention », c’est le thème du colloque, organisé à Paris le 4 avril dernier par la Mutualité Française et le Réseau Environnement Santé, qui a rassemblé 300 personnes à l’Assemblée Nationale.

 

«  Nous sommes aujourd’hui face à une épidémie de maladies chroniques et c’est à cet enjeu que nous devons répondre dès à présent » ont rappelé Etienne Caniard, président de la Mutualité Française et André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, en introduction de ce colloque.

 

Ce colloque s’est articulé autour de deux temps forts. La matinée a été consacrée aux travaux de recherche sur les maladies métaboliques et les perturbateurs endocriniens pour dresser un premier constat. En effet, sans remettre en cause les rôles de l’excès énergétique et de la sédentarité dans la progression de l’obésité par exemple, d’autres facteurs comme diverses molécules de synthèse présentes dans notre environnement interviennent dans l’évolution de ce type de maladie métabolique. La compréhension des mécanismes d'action de ces substances chimiques, dit perturbateurs endocriniens, est aujourd'hui décisive pour agir en matière de santé publique. Pour en parler : le Pr Arnaud Basdevant, Responsable du pôle « Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition-Prévention » à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, le Pr Anne Dutour-Meyer, chef de service « Endocrinologie, nutrition et maladies métaboliques » à l’hôpital Nord de Marseille, le Pr Serge Hercberg, directeur de recherche Inserm, président du comité de pilotage permanent du programme national « Nutrition santé », le Dr Gilles Nalbone, directeur de recherche émérite Inserm, le Pr Claudine Junien, professeur de génétique à l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, le Pr Robert Barouki, directeur de recherche Inserm et le Dr Rémy Slama, président du conseil scientifique du Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens (PNRPE).

 

L’après-midi a tout d’abord été axée sur les aspects réglementaires et économiques avec les interventions du Dr Jean-Martin Cohen Solal, directeur général de la Mutualité Française, du Dr Pierre Mignen, chef du département d’information médicale au Clinipôle de Montpellier et de Yannick Vicaire, chargé de mission au Réseau Environnement Santé. Une table ronde a ensuite suivi, dédiée aux nombreuses actions de promotion de la santé environnementale déjà menées par des acteurs de la société civile pour sensibiliser le grand public et former les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social à la réduction des risques environnementaux. Elle a réuni : Monique Augé, présidente de la Mutualité Française Bourgogne, le Dr Olivier Toma, président du Comité pour le Développement Durable en Santé, Claire Escriva, directrice de l’Atelier méditerranéen de l’environnement, Philippe Perrin, éco-infirmier, le Dr Philippe Richard, pneumologue et président de l’Association Protection Santé des Habitants de Saint-Omer, le Dr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste au CHU de Montpellier et Camille Geay, chargée de prévention à la Mutualité Française Nord-Pas de Calais. Cette table ronde a aussi mis en lumière différentes actions mises en place pour protéger la santé des plus fragiles.

 

La conclusion de cette journée a porté sur la place des maladies métaboliques dans la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Catherine Mir, adjointe au chef de service de la prévention des nuisances et de la qualité de l’environnement au sein de la Direction générale de la prévention des risques du Ministère de l’écologie ainsi que Gérard Bapt, député de Haute-Garonne et Jean-Louis Roumégas, député de l’Hérault, respectivement ancien et nouveau président du groupe santé environnement à l’Assemblée nationale, sont intervenus dans le débat.

 

Catherine Mir a évoqué les enjeux autour de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Puis Jean-Louis Roumegas a rappelé qu’ « une stratégie globale en matière de perturbateurs endocriniens est nécessaire si l’on veut répondre à l’enjeu de santé publique ». Gérard Bapt a précisé qu’  « il y a nécessité d’une prévention primaire, c’est une bataille nationale et européenne à mener ».

 

Au-delà de la réglementation, André Cicolella a invité la Haute Autorité de Santé à se saisir de la question et à formuler au plus vite des recommandations pour réduire l’exposition aux substances diabétogènes et obésogènes. Il n’est plus possible de se contenter de la médecine curative. La prévention et la protection des malades doivent venir compléter le processus de prise en charge.

 

« Il faut que les plans et stratégies se croisent» a rappelé Serge Hercberg insistant sur la nécessité d’examiner de façon commune la pollution chimique par les perturbateurs endocriniens dans les différents plans nationaux PNSE, PNNS, Plan Obésité et Plan Alimentation.

 

Rémy Slama et Robert Barouki ont quant à eux souligné les besoins de recherche sur cette thématique ajoutant qu’il n’est pas nécessaire de connaitre toutes les réponses pour commencer dès à présent à agir. Robert Barouki a rappelé que « La recherche d’aujourd’hui va aider la prévention et les décisions de demain ».

 

Après cette journée d’échanges et de discussions, André Cicolella a conclu : « l’impact des perturbateurs endocriniens dans l’épidémie de maladies chroniques ne peut plus être ignoré. Les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité doivent ainsi être prises en compte dans la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. La France et l’Europe doivent se doter de stratégies ambitieuses pour répondre à cet enjeu ».

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.

 

 

 

 

A propos du RES

 

Présidé par André Cicolella, le Réseau Environnement Santé (association loi 1901) a été créé en 2009 pour mettre les questions d’environnement et de santé au cœur des politiques publiques. Il regroupe 4 groupes d’associations : ONG, scientifiques, professionnels de santé et malades.

 

Nous agissons pour une meilleure prise en compte du principe de précaution sur une base scientifique solide, qui s’appuie sur des études validées et indépendantes des intérêts privés.

 

La 1ère campagne lancée par le RES a abouti, tout d’abord à l’interdiction dans les biberons puis dans tous les contenants alimentaires du Bisphénol A, une molécule employée par l’industrie chimique malgré les nombreux risques sanitaires associés : cancer, diabète, obésité, troubles de la reproduction et du système nerveux.

 

Comme l’illustre cette campagne, le RES cherche à mettre dans le débat public les connaissances scientifiques disponibles et faire en sorte que les acteurs institutionnels et économiques mettent en œuvre le principe de précaution pour établir les réglementations et transformer les procédés industriels.

 

A propos du partenariat entre la Mutualité Française et le RES

 

Partenaires depuis 2010, la Mutualité Française et le RES agissent pour le développement d’une culture et d’une approche commune sur la santé environnementale et le renforcement d’actions d’information, de sensibilisation, de prévention et de promotion de la santé. Cette volonté partagée se décline autour de 4 axes de coopération :

 

-       construire des actions d’information, de sensibilisation et de formation à destination des mutualistes sur la santé environnementale,

-       développer des actions d’information et de sensibilisation à destination du grand public,

-       réaliser des états des lieux de publications sur des thèmes pour lesquels il est important de faire avancer la connaissance,

-       contribuer à des projets de recherche sur les risques émergents.

 

NDLR : MGEFI et Pr Robert Barouki,

Le professeur Barouki sera l’un des intervenants de la table ronde « SANTE ET ENVIROMENT » qui clôturera les travaux de l’assemblée MGEFI de Paris le 4 juin prochain de 11h30 à 13h à l’Espace Charenton.

Cette table ronde fera l’objet d’une couverture presse

Pour en savoir plus contacter :

nansellsalles@mgefi.fr

 

lundi 14 janvier 2013

L'obésité facteur de risque de la maladie d'Alzheimer ?


La relation entre obésité et maladie d’Alzheimer vient d’être prouvée expérimentalement par les chercheurs de l’INSERM et de l’Université Nord de France. Principalement soutenus par la Fondation Coeur et Artères et publiés dans la revue Diabètes, ces travaux réalisés chez la souris renforcent l’idée du lien entre anomalies métaboliques et développement des démences.


Touchant plus de 860 000 personnes en France, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de perte des fonctions intellectuelles liée à l’âge.
Selon l’INSERM, l'équipe « Alzheimer & Tauopathies » de l’unité mixte de recherche 837 (Inserm/Université Lille 2/Université Lille Nord de France) dirigée par le Dr. Luc Buée, en collaboration avec l'unité mixte de recherche 1011 « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète », vient de montrer, chez la souris, que les sujets obèses ont des risques accrus de développer des symptômes liés à la maladie d’Alzheimer.


Pour parvenir à ce résultat, de jeunes souris transgéniques, qui développent progressivement avec l’âge, une neurodégenerescence liée à la protéine Tau, ont reçu durant 5 mois un régime riche en graisse, induisant une obésité progressive. A l’issue du régime, les souris obèses ont développé une pathologie aggravée tant du point de vue de la mémoire que des modifications de la protéine Tau.
Cette étude fournit la preuve expérimentale de la relation entre l'obésité et les pathologies liées à la protéine Tau dans un modèle de neurodégénérescence de la maladie d’Alzheimer. Elle indique par ailleurs que la résistance à l’insuline, présente dans le diabète de type 2, ne serait pas le facteur aggravant, contrairement à ce qui était suggéré dans les précédentes études, selon l’INSERM.
"Ces résultats sont importants car ils nous permettent de confirmer le rôle délétère de l'obésité sur les maladies neurodégénératives. Nos travaux actuels et futurs vont mesurer l'impact des protéines Tau sur les fonctions métaboliques, et nous permettront, à terme, de mieux traiter les importants facteurs de risques cardiovasculaires induits par l'obésité, comme l'hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie" a confié l’un des auteurs de l’étude, David Blum (chargé de recherche à l'Inserm), à la Fondation Coeur et Artères.
Pour en savoir plus sur le programme financé par la Fondation Coeur et Artères, voir l'interview du Dr Buée : http://www.fondacoeur.com/pr-luc-buee
Basée à Lille, la Fondation Coeur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…). Aujourd’hui, la Fondation finance de nombreuses recherches. Sa mission consiste également à informer, prévenir et donner les clés qui permettent à chacun de mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires. Reconnue d’utilité publique, la Fondation Coeur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.
Pour en savoir plus sur la Fondation Coeur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com

jeudi 10 janvier 2013

L'obésité facteur de risque de la maladie d'Alzheimer ?


La relation entre obésité et maladie d’Alzheimer vient d’être prouvée expérimentalement par les chercheurs de l’INSERM et de l’Université Nord de France. Principalement soutenus par la Fondation Coeur et Artères et publiés dans la revue Diabètes, ces travaux réalisés chez la souris renforcent l’idée du lien entre anomalies métaboliques et développement des démences.


Touchant plus de 860 000 personnes en France, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de perte des fonctions intellectuelles liée à l’âge.
Selon l’INSERM, l'équipe « Alzheimer & Tauopathies » de l’unité mixte de recherche 837 (Inserm/Université Lille 2/Université Lille Nord de France) dirigée par le Dr. Luc Buée, en collaboration avec l'unité mixte de recherche 1011 « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète », vient de montrer, chez la souris, que les sujets obèses ont des risques accrus de développer des symptômes liés à la maladie d’Alzheimer.


Pour parvenir à ce résultat, de jeunes souris transgéniques, qui développent progressivement avec l’âge, une neurodégenerescence liée à la protéine Tau, ont reçu durant 5 mois un régime riche en graisse, induisant une obésité progressive. A l’issue du régime, les souris obèses ont développé une pathologie aggravée tant du point de vue de la mémoire que des modifications de la protéine Tau.
Cette étude fournit la preuve expérimentale de la relation entre l'obésité et les pathologies liées à la protéine Tau dans un modèle de neurodégénérescence de la maladie d’Alzheimer. Elle indique par ailleurs que la résistance à l’insuline, présente dans le diabète de type 2, ne serait pas le facteur aggravant, contrairement à ce qui était suggéré dans les précédentes études, selon l’INSERM.
"Ces résultats sont importants car ils nous permettent de confirmer le rôle délétère de l'obésité sur les maladies neurodégénératives. Nos travaux actuels et futurs vont mesurer l'impact des protéines Tau sur les fonctions métaboliques, et nous permettront, à terme, de mieux traiter les importants facteurs de risques cardiovasculaires induits par l'obésité, comme l'hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie" a confié l’un des auteurs de l’étude, David Blum (chargé de recherche à l'Inserm), à la Fondation Coeur et Artères.
Pour en savoir plus sur le programme financé par la Fondation Coeur et Artères, voir l'interview du Dr Buée : http://www.fondacoeur.com/pr-luc-buee
Basée à Lille, la Fondation Coeur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…). Aujourd’hui, la Fondation finance de nombreuses recherches. Sa mission consiste également à informer, prévenir et donner les clés qui permettent à chacun de mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires. Reconnue d’utilité publique, la Fondation Coeur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.
Pour en savoir plus sur la Fondation Coeur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com