Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 24 janvier 2014

FIN DE VIE: la position de l'Académie de médecine


ACADEMIE  NATIONALE DE MEDECINE

Communiqué de presse / 20 janvier 2014

 

FIN DE VIE

l’Académie nationale de médecine réitère sa position

 

L’Académie nationale de médecine est très sensible à la situation de M. Vincent Lambert et à celle de sa famille, telle qu’elle a été rendue publique. Elle est aussi très attentive aux conclusions du Tribunal administratif de Châlons-sur-Marne, à l’encontre de la décision prise par les médecins hospitaliers. Cette décision des médecins avait été longuement précédée de toutes les procédures prescrites par la Loi de 2005, dite Loi Léonetti.

Coïncidence des faits, cette douloureuse affaire survient au moment où le Président de la République rappelle sa détermination à tenir son engagement électoral n° 21 visant à légaliser «une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Cela illustre combien serait réductrice et inadaptée une législation complémentaire à la Loi de 2005, dite Loi Léonetti. Votée à l’unanimité par le Parlement, elle a permis de préciser le droit des malades et le devoir des médecins dans ces circonstances.

L’Académie nationale de médecine, de longue date très impliquée dans cette réflexion, tient à rappeler la position qu'elle a rendue publique en décembre 2012, à l’occasion du rapport de la Commission Sicard relative à la Fin de vie. Elle tient à préciser qu’il convient de faire la distinction formelle entre « Fin de vie » et « Arrêt de vie ».

           

I- L’arrêt de vie, en réponse à une demande volontaire à mourir alors que la vie en elle-même n’est ni irrémédiablement parvenue à son terme ni immédiatement menacée, ne peut être assimilée à un acte médical. Sans équivoque, quand bien même il s’agirait « seulement » d’une aide au suicide, il s’agit d’une euthanasie active. Il n’est pas dans la mission du médecin de provoquer délibérément la mort. Aucun médecin ne saurait consentir à donner la mort. Aucun médecin ne saurait se voir imposer par la loi de transgresser cet interdit fondateur.

 

II- Le terme « fin de vie » recouvre des situations humaines bien distinctes qui n’autorisent aucun amalgame avec la situation précédente.

 

En toutes circonstances,au-delà des traitements devenus inefficaces, refusant tout acharnement thérapeutique, auquel doivent alors être substitués des soins palliatifs, les médecins et les personnels soignants doivent savoir refuser également toute obstination de soins et y substituer l’accompagnement de la fin de vie, désormais imminente et inévitable.  Cette démarche est du devoir du médecin, quelle que soit la diversité des situations individuelles, quel que soit l’âge auquel survient la fin de vie, du fait de la maladie où d’accident. Il en est de même dans toutes les circonstances de l’inéluctable fin de vie du grand âge. C’est là un problème de santé publique devenu majeur dans notre société du fait de l’accroissement de la longévité. La démarche médicale première de « l’accompagnement » est le soulagement de la douleur, la sédation. Elle doit également comporter un accompagnement humain, affectif et spirituel, tant de la personne que  de son entourage.

 

 

 

III- L’Académie nationale de médecine a déjà tenu clairement à faire apparaître les interrogations éthiques nouvelles qui ont surgi du fait des conséquences de certains échecs de techniques de plus en plus audacieuses, rendues possibles du fait des progrès de la médecine. Ces situations douloureuses peuvent être observées dans le cadre de la prise en charge de certaines pathologies vasculaires sévères (dont  les AVC) qui n’épargnent pas les jeunes, et qui furent longtemps rapidement suivies du décès. Elles sont aussi le fait des traumatismes cérébraux et médullaires, liés notamment aux accidents de la circulation, dont la fréquence et la gravité se sont trouvées amplifiées au sein des jeunes. C’est le cas de Vincent L. Dans ces circonstances, la personne devenue, de façon définitive, physiquement totalement dépendante, survit grâce à des soins constants et très lourds, dispensés dans un cadre institutionnel spécialisé ou dans leur entourage, avec générosité.

 

On ne peut confondre deux situations totalement différentes selon que la personne est ou non demeurée consciente et en capacité relationnelle lui permettant de faire valoir ses droits et d’exprimer sa volonté qui, en  toutes circonstances, doit être respectée.

 

L’Académie nationale de médecine rappelle qu’elle estime que dans l’une et l’autre de ces situations, la loi Léonetti de 2005, en l’état, définit clairement le cadre de la réflexion dont découlera la réponse :

Reconnaître le fait qu’il ne s’agissait  que d’une survie.

Accepter la décision de substituer aux soins prolongés, légitimement obstinés, mais sans doute devenus déraisonnables, le meilleur accompagnement possible du terme différé de cette survie.

 

Les modalités de cet accompagnement ne diffèrent pas de celles qui s’imposent au médecin dans l’accompagnement de toute fin de vie. Cette démarche ne saurait être qualifiée d’ « assistance médicale au suicide » ou de « suicide assisté ».

 

L’Académie nationale de médecine reconnaît que les questionnements les plus délicats surgissent des situations telles que celle de Vincent L. La dépendance physique est totale, mais, en l’absence de toute communication, l’incertitude demeure sur la persistance possible d’un certain niveau de conscience. Cette situation dite « pauci relationnelle » rend impossible le recueil de l’expression de la volonté de la personne.

 

L’Académie nationale de médecine tient ici à souligner que, sans qu’il soit besoin pour cela de légiférer à nouveau, il devient nécessaire de faire progresser dans notre société la notion et l’expression des directives anticipées. Dans les situations d’urgence, s’imposent la sincérité et la transparence des informations données d’emblée (au patient ou à sa personne de confiance, ou à sa famille) sur les traitements entrepris, leurs succès escomptés, mais aussi les échecs toujours possibles, et leurs conséquences probables.

 

L’Académie nationale de médecine souhaite ne pas être tenue à l’écart du débat annoncé par Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé au soir du 16 janvier, dès après qu’a été rendu public le jugement du Tribunal administratif, accélérant de ce fait le débat plus général déjà en cours sur « la fin de vie ».

 

 

 

Références

-          - D. Pellerin. Contribution à la réflexion publique des citoyens sur l’accompagnement des personnes en fin de vie (Mission Sicard). Bull. Acad. Natle, Med. 2012, n° 9, 1843-1870, séance du 11 déc. 2012

-          - D. Pellerin et J.R. Le Gall. Ne pas confondre « fin de vie » et « arrêt de vie », Février 2013. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-ne-pas-confondre-fin-de-vie-et-arret-de-vie/

 

 

 

 

 

mardi 1 octobre 2013

mercredi 20 février 2013

C'est à lire : « Leçons de calligraphie » de Chine et du Japon - Editions Larousse


S’entraîner aux écritures et s’initier à l’art de la calligraphie  sur les pas des grands maîtres.

 

l Un historique de la calligraphie apparue d’abord en Chine avant d’être utilisée, puis transformée au Japon.

 

l Le matériel de base (papier à calligraphier, pinceau spécifique, pierre à encre, tapis de feutre).

 

l Chine : étude des traits de base (6 catégories) et de 3 grands styles : kaishu (style régulier qu’apprend l’écolier chinois) ; xingshu (plus utilisée au quotidien car simplifie les tracés du style régulier) ; caoshu (n’est plus que mouvement : calligraphie gestuelle et artistique). 8 mots ont été choisis pour s’exercer au tracé des 3 styles et composer à sa guise.

 

l Japon : étude des 8 traits basiques essentiels, pratique des kanjis (idéogrammes) obtenus par combinaison des traits de base ; pratique  de différents systèmes syllabaires : les kana, les hiragana, les hentaïgana (ces derniers étant le plus souvent utilisés dans les œuvres des artistes calligraphes) ; du renmen (sans lever le pinceau). Des pages de mots clés sont proposées pour composer à sa guise.

 

En plus de l’approche artistique de différents syllabaires, on apprend toutes les subtilités liées au maniement du pinceau (position, respiration, concentration, relaxation) pour être zen le temps d’une page d’écriture.

 

mardi 12 février 2013

Une nouvelle souris ergonomique


URBAN WIRELESS ERGO MOUSE est une souris ergonomique verticale et sans fil. Elle permet d’adopter une position naturelle qui préserve des maux, désormais très répandus, de la main, du poignet et du bras !

  
 Jamais sans ma souris !

 
On ne peut actuellement plus se passer d’ordinateur et de cet outil de travail si indispensable : la souris !

 
De nos jours, nous sommes tous over connectés ! Il faut dire que la plupart d’entre nous passe toute la journée au bureau derrière un écran à cliquer sans cesse, alors forcément cela fatigue les mains et les poignets !

 
Et une fois de retour at home, nous sollicitons encore nos poignets fatigués pour naviguer sur le web, regarder des photos…  Bref, on ne s’arrête jamais de cliquer ! La souris et vous, c’est une grande histoire d’amour mais qui peut mal finir…

 
En effet, les souris ordinaires font adopter une posture qui n’est clairement pas naturelle. A la longue, cette posture contre nature peut causer de véritables souffrances connues sous le nom de TMS (troubles musculo-squelettiques).

 

Il faut savoir que les TMS représentent l’une des questions les plus préoccupantes en termes de santé au travail car ils augmentent constamment.
 

En France, pour l’année 2011, on a recensé 43 000 cas de TMS, c’est près de 10% de plus que pour 2010. Le syndrome du canal carpien représente quant à lui l’une des premières causes d’intervention chirurgicale avec de 80 000 à 100 000 opérations par an chez les 25-59 ans ! Personne n’est à l’abri, alors avant que ce ne soit votre tour : réagissez !
 

URBAN WIRELESS ERGO MOUSE, c’est aussi simple qu’une poignée de main !

Avec une souris classique, lors de la prise en main, il se produit une cassure au niveau du poignet et une flexion au niveau des os de l’avant-bras qui peuvent entraîner des douleurs ainsi qu’un syndrome dit « syndrome du canal carpien ».

 

Pour éviter les picotements et les engourdissements de doigts qui peuvent s’étendre de la main au poignet et même jusqu’au bras, URBAN FACTORY propose une souris ergonomique verticale qui permet d’adopter une position naturelle.

Verticale, la souris URBAN WIRELESS ERGO MOUSE est plus haute que les autres évitant ainsi de faire pivoter l’avant-bras.

 
En fait, celle-ci est pensée comme une poignée de main car la paume est inclinée vers l’intérieur et non plus vers le bas comme avec les souris classiques. Ainsi, la main reste dans l’axe de l’avant-bras et le poignet n’est plus « brisé ».


Une souris bien-être !

 
Non filaire, cette souris est une vraie petite championne ! Elle est rapide et précise grâce à sa technologie laser avec un capteur optique ! Elle a aussi quatre boutons qui facilitent la prise en main et l’adaptation à une souris verticale. URBAN WIRELESS ERGO MOUSE ne risque pas de faire faux bond à son utilisateur car elle est dotée d’un système d’économie d’énergie !

  

A propos d’Urban Factory

 
Fondée en 2007 par Thierry Zeitoun, URBAN FACTORY est désormais une marque de référence dans le domaine de la bagagerie et des accessoires informatiques. Toujours attentive aux tendances actuelles et sans cesse à l’affût des évolutions de la mode, URBAN FACTORY a su affirmer un positionnement marqué par l’innovation et l’originalité. La stratégie de la marque est de répondre aux besoins actuels de mobilité en adressant une vaste cible de consommateurs grâce à la diversité de ses gammes. Les produits développés sont toujours marqués de la « French Touch » d’URBAN FACTORY alliant qualité, tendance et fonctionnalités ! Aujourd’hui, la marque a su conquérir le marché français via des points de vente incontournables tels que la FNAC et AUCHAN ou encore grâce à des distributeurs de renom comme BANQUE MAGNETIQUE, TECHDATA, INGRAM, ETC et NORIAK. D’autre part, URBAN FACTORY poursuit son développement à l’international via des accords de distribution déjà effectifs en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Moyen Orient.

 

mercredi 5 décembre 2012

Compétitivité de la recherche clinique :


la position française reste fragile.

Le Leem appelle à la mobilisation de tous les acteurs pour renforcer

l’attractivité de la France.

La sixième édition (2012) de l’enquête du Leem sur « la Place de la France dans la recherche

clinique internationale» montre les difficultés de la France à maintenir sa position dans la

compétition internationale dans le domaine des essais de médicaments : si la compétitivité

française demeure tirée par deux aires thérapeutiques « phares », cancer et maladies rares,

elle cède en revanche du terrain dans deux autres domaines clés : le cardiovasculaire et le

diabète.

Le nombre global d’essais cliniques réalisés en France, leur organisation, leur répartition par

domaines et par phases sont autant d’indicateurs de la vitalité et de la compétitivité de la recherche

clinique française et de sa position au sein de la recherche clinique internationale. Ce sont ces

indicateurs qui sont suivis par les Entreprises du Médicament (Leem) dans une enquête d’une

ampleur unique effectuée tous les deux ans depuis 2002 auprès des industriels internationaux du

médicament.

La dernière édition de cette enquête (2012) a porté sur près de 420 études internationales (avec

participation française) de phases 2 et 3 (contre 328 en 2010), incluant 247 000 patients. Il en ressort

qu’au sein de la compétition internationale, la France parvient à maintenir globalement sa position

avec :

6,5% des patients recrutés (7,6% en 2010)

33% des études de phases 2-3 proposées et réalisées en France, un retour au niveau de

2008 après les 28% de 2010

3,9 patients recrutés par centre actif en cancérologie, conforme aux moyennes mondiale et

européenne

4,2 patients recrutés par centre actif dans le domaine des maladies rares, chiffre supérieur

aux moyennes Monde et Europe, respectivement de 3,7 et 3,9.

Ces deux derniers indicateurs confirment l’attractivité de la recherche clinique française dans les aires

thérapeutiques cancer et maladies rares. La mobilisation conjuguée des industriels, au travers des

différents CSIS1 et du CeNGEPS2, et des pouvoirs publics via les Plans Cancer et Maladies Rares, a

permis à la France de maintenir une recherche clinique compétitive et de compenser en 2012, la

perte d’attractivité des aires diabète et cardiovasculaire.

1 CSIS : Conseil stratégique des Industries de santé

2 CeNGEPS : Centre de gestion des essais des produits de santé

La situation de la recherche clinique française reste cependant tendue, prise en étau entre une

perception mitigée de sa qualité et de ses procédures administratives et la montée de la concurrence

nord-américaine et asiatique. Les Etats-Unis et le Canada participent dorénavant à près de 4 études

sur 5 impliquant la France.

Ce décrochage compétitif concerne l’Europe dans son ensemble à l’exception notable de

l’Allemagne. Si la France veut demeurer, ainsi que le souhaite son Premier ministre Jean-Marc

Ayrault, « une force d’entrainement et une référence en matière de recherche médicale dans le

monde3 », elle doit améliorer la productivité de sa recherche clinique, capitaliser sur son expertise et

l’étendre à d’autres champs thérapeutiques.

C’est pourquoi les Entreprises du Médicament appellent à une mobilisation de tous les acteurs de la

recherche clinique : autorités françaises et européennes, hôpitaux, investigateurs, patients… et à

l’organisation d’un forum les réunissant, afin de définir un plan d’action concret pour promouvoir la

compétitivité de la recherche clinique en France.

Il en va du traitement des malades, mais aussi de l’avenir de la France et de sa place dans

l’économie des sciences du vivant.

L’enquête 2012 « Place de la France dans la recherche clinique internationale »

est disponible et téléchargeable sur

www.leem.org

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3 Extrait 3 du discours prononcé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 13 novembre 2012 lors de la tenue des 4èmes Rencontres Internationales de Recherche (RIR)