Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 6 décembre 2013

Disparition de Nelson Mandela


Bertrand Delanoë - Paris rend hommage à Nelson Mandela
Paris le 6 décembre 2013
 
A la suite du décès de Nelson Mandela, figure universelle du combat pour l'égalité, la liberté et la paix, j’ai décidé de lui rendre hommage en projetant pendant plusieurs jours sur la façade de l’Hôtel de Ville son portrait de 17h30 à minuit.
Nelson Mandela a été fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris en mai dernier.
Par ailleurs, je souhaite qu’un lieu prestigieux porte le nom de l’ancien chef d’Etat sud-africain. A l’occasion du Conseil de Paris du 16 décembre prochain, je proposerai que le jardin des Halles (qui s’étendra de la bourse du commerce à la Canopée et dont une partie sera inaugurée dans les prochaines semaines) soit baptisé « Jardin Nelson Mandela ».



Hôtel de Matignon, le 05 décembre2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

C’est avec une immense émotion que j’ai appris la disparition de Nelson Mandela.

 

Tout au long de sa vie, il s’est battu avec courage pour la justice et contre l’abjection de l’apartheid. A force de ténacité, il a guidé son peuple vers la liberté et la dignité.

 

Premier président noir de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela a gouverné avec sagesse et probité au rassemblement et à la réconciliation. Son combat contre le racisme et pour la liberté a dépassé les frontières de son pays pour acquérir une portée universelle.

 

C’est donc avec respect et humilité que je m’incline devant la mémoire de cet homme hors du commun, qui constituera longtemps une source d’inspiration pour l’humanité tout entière.
 

 

mardi 25 juin 2013

PREMIER OBSERVATOIRE EUROPEEN SUR L’AUTOMEDICATION :


Une initiative inédite pour rendre compte de la situation francaise dans l’Europe de l’automédication

L’Afipa (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable) vient de rendre public le premier observatoire européen sur l’automédication, réalisé par Celtipharm.[1] Cette étude totalement inédite s’intéresse à huit pays européens (EU8 : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède) et compare différents indicateurs pour rendre compte de la situation française de l’automédication au regard des autres pays européens étudiés.

Une démarche novatrice et originale

L’observatoire européen sur l’automédication est une initiative nouvelle et fondatrice en Europe. Elle répond à la volonté de l’Afipa de développer une approche comparative à même de traduire au fur et à mesure des années les évolutions du marché français au regard des autres pays européens considérés. Les données de cette étude sont issues des informations fournies par l’Association européenne des spécialités grand public (AESGP) et les associations représentatives des industries de l’automédication dans les huit pays européens analysés. Les définitions de l’automédication n’étant pas identiques d’un pays à un autre, le périmètre considéré dans le cadre de l’observatoire a été défini de manière rigoureuse et répond à la diversité des situations observées au niveau européen.[2]

Un développement de l’automédication en France inférieur à la moyenne européenne

L’observatoire montre ainsi que la part de marché en volume de l’automédication en France reste inférieure à la moyenne des 8 pays étudiés (15,9% en France vs. 23,3% en Europe). La dépense moyenne annuelle en produits d’automédication par habitant suit également la même logique puisque celle-ci s’élève à 34,5 euros pour la France pour une moyenne européenne[3] légèrement supérieure à 39 euros.

Une situation indépendante du niveau des prix des spécialités d’automédication en France

Ces résultats interviennent alors même que le niveau des prix est relativement faible au regard des autres pays européens. Le prix moyen d’une spécialité en automédication atteint ainsi 4,5 euros en France contre 5.2 euros aux Pays-Bas ou 6 euros en Espagne (pour une moyenne de 5,2 euros dans l’ensemble des 8 pays concernés par l’analyse). De même, l’observatoire démontre que pour des spécialités de même présentation et de même posologie dans chacun des 8 pays, le prix en unité de prise est en général le plus bas en France.

 

Un potentiel de délistage encore important en France

Si 95 molécules sont actuellement commercialisées en automédication en France, un chiffre proche de la moyenne calculée pour les 8 pays européens (94), il existe encore un potentiel de développement important de l’automédication en France au vu des principes actifs déjà délistés dans au moins un des pays EU8 hors-France. Sur cette base d’analyse, l’observatoire conclut en effet que 53 molécules actuellement commercialisées en France seraient potentiellement éligibles pour une utilisation en automédication.

Un rattrapage progressif de la France sur la moyenne européenne ?

D’après cet observatoire, une consultation chez le médecin généraliste en France donne lieu dans 74% des cas à une prescription, soit le taux le plus élevé après la Belgique (80%). Pour Pascal Brossard, Président de l’Afipa : « le retard français en matière d’automédication s’explique donc notamment par l’organisation du système de soins et le recours encore trop fréquent au médecin généraliste pour les pathologies mineures. Avec le problème de la démographie médicale, les perspectives pour l’automédication sont cependant encourageantes et le marché français devrait connaitre une évolution positive pour s’aligner progressivement sur la moyenne européenne. Pour atteindre cet objectif, il faudra par contre garantir une offre adaptée et suffisante de médicaments d’automédication avec notamment une politique de délistage plus volontariste, une meilleure information des patients et un renforcement de la formation des professionnels de santé. »

 

 

L’AFIPA, acteur de Santé Publique, est l’association professionnelle qui représente les industriels du médicament d’automédication dont les membres sont :
 
ABBOTT, ALMIRALL, BAYER SANTE FAMILIALE, BOEHRINGER INGELHEIM, BOIRON, BOUCHARA-RECORDATI, BRISTOL MYERS SQUIBB – UPSA CONSEIL, DERMOPHIL INDIEN, DIEPHARMEX, EXPANSCIENCE, GALDERMA, GENEVRIER, GIFRER BARBEZAT, GSK SGP, HEPATOUM, JOHNSON&JOHNSON SBF, LABCATAL, LEHNING, MAYOLI SPINDLER, MERCK MEDICATION FAMILIALE, NEGMA LERADS, NOVARTIS SANTE FAMILIALE, NUTRITION ET SANTE, OMEGA PHARMA, PFIZER SANTE FAMILIALE, PROCTER & GAMBLE PHARMACEUTICALS FR, RECKITT BENCKISER, ROTTAPHARM MADAUS, SANOFI-AVENTIS FRANCE, SEMES S.A, TONIPHARM, URGO, WELEDA, ZAMBON FRANCE.
 
 
L’automédication consiste pour les individus à soigner leurs maladies grâce à des médicaments autorisés, accessibles sans ordonnance, sûrs et efficaces dans les conditions d’utilisation indiquées (définition OMS 2000), avec le conseil du pharmacien.

 


[1] Définition du marché source Afipa et Celtipharm : tous les médicaments  de prescription médicale facultative, remboursables ou non, vendus sans ordonnance avec le conseil du pharmacien.
[2] Les données et analyses ont par ailleurs été validées par un Comité scientifique composé d’économistes de la santé et de pharmaciens d’officines
[3] Moyenne des 8 pays européens étudiés

mercredi 17 avril 2013

C'est à lire : OPSINE créé LE PREMIER LIVRE CULINAIRE dédié à la Santé des Yeux

 


Les opticiens lunetiers Opsine, pour la santé des yeux, s’engagent à faire la lumière

sur les aliments bienfaisants et proposent un livre de 20 recettes culinaires variées,

en partenariat avec le Chef Damien Duquesne de 750 grammes.


Intitulé « 20 recettes pour la santé des yeux », le livre s’inscrit dans la démarche

pédagogique engagée par l’enseigne depuis 2009, en mettant en avant des aliments

bénéfiques pour la santé des yeux et en expliquant leurs actions.



Après un livret pédagogique qui démocratise le langage de l’optique – remis gratuitement

pour toute visite – et un carnet de santé visuelle, Opsine va encore plus loin !
 

Ce livre de recettes bonnes pour la santé des yeux

apporte une réponse par la nutrition aux trois principales pathologies

oculaires qui touchent les français :
 
 
-Le Vieillissement Oculaire

-La Sècheresse Oculaire

-La Vision Nocturne Altérée
 

 
Constitué d’une préface qui   permet à chaque lecteur d’identifier ses symptômes, ce livre sera offert aux clients Opsine pour tout achat d’un équipement correcteur entre le 29 avril et le 25 juin. Il sera également disponible à la vente dans les Centres de Santé Visuelle de la marque au prix public de 7€ TTC.
 
 
 
 
 

jeudi 24 janvier 2013

Les Parcours du Cœur : premier événement de prévention-santé de France


6 et 7 avril 2013

Avec près de mille Parcours du Cœur organisés dans toute la France le week-end des 6 et 7 avril prochain, la Fédération Française de Cardiologie contribue à faire reculer les maladies cardiovasculaires. Chaque année, elles sont responsables de près de 150 000 décès en France.

 

« La santé cardiaque pour tous » sera le thème fédérateur de cette 38ème édition des Parcours du Cœur.

 

Pour que chacun entretienne sa santé cardiovasculaire, les messages de prévention doivent être accessibles à tous et faciles à mettre en œuvre.

 

« 0-5-30 » : le tiercé  gagnant pour la santé du cœur avec le numéro complémentaire : « 0 stress »

 

« 0 cigarette, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique au quotidien, 0 stress »

La santé cardiovasculaire n’est pas un acquis, mais une conquête qui se fait chaque jour en bougeant régulièrement et en mangeant correctement. Le conseil « 0 tabac » / alimentation / activité physique se complète en 2013 par « 0 stress ». Le stress occupe la 3ème place des facteurs de risque d’infarctus après le cholestérol et le tabac. Selon une étude parue dans The Lancet en 2012, les personnes exposées au stress dans leur travail ont un risque d’infarctus 23% plus élevé que celles qui n’y sont pas exposées.

 

4 coachs numériques au quotidien pour nous aider à prendre soin de notre cœur !

 

La Fédération Française de Cardiologie a entendu le public jugeant le message « 0-5-30 » difficile à suivre : « Je n’y arriverai jamais... Je n’ai pas le temps… Les enfants n’aiment pas les légumes... Les fruits sont trop chers… 30 minutes d’activité physique par jour, c’est difficile… »

 

A l’occasion des Parcours du Cœur 2013, la FFC met à disposition de chacun d’entre nous 4 outils numériques de prévention, pratiques et ludiques. Ils nous coachent au quotidien pour nous aider à mettre en pratique les messages de prévention !

 

·         - Nouvelle application mobile « Cardio Info »

Disponible sur IPhone et Android, l’application permet de tester son risque cardiaque et de recevoir chaque semaine des conseils pratiques (alimentation, tabac, activité physique, stress…) directement sur son mobile.

A l’occasion des Parcours du Cœur, l’appli « Cardio Info » permettra également de faire des dons en participant à un parcours comme coureur ou simple spectateur. Chacun pourra, grâce à une carte, repérer très facilement le « Parcours du Cœur » le plus proche de chez lui.

 

·        - Nouveau site internet fedecardio.org

Un site entièrement renouvelé met l’accent sur la pédagogie. Il offre des informations précises sur les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque, un suivi de l’actualité et une présentation détaillée des actions de la Fédération Française de Cardiologie.

Le public peut également retrouver les « cardio-conseils » hebdomadaires et télécharger gratuitement des fiches pratiques et des brochures signées des cardiologues de la FFC. Elles abordent de multiples sujets : le cœur et les artères des femmes, cœur et stress, l’hypertension artérielle, les maladies coronaires, etc. Il est aussi possible de faire des dons en ligne pour soutenir l’action de la FFC.

 

·         - Test « J’aime mon cœur »

Sur www.fedecardio.org ou sur l’application « Cardio Info », il ne faut pas plus de 5 minutes pour faire le point sur son hygiène de vie (alimentation, consommation de tabac et activité physique), son environnement familial et professionnel, son suivi cardiovasculaire, en répondant à quelques questions. Et pour bénéficier régulièrement des conseils personnalisés des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie, il suffit de le demander !

 

·         - Page Facebook

La FFC alimente chaque jour sa page Facebook avec des conseils santé, des articles liés à des sujets d’actualité et des événements organisés dans toute la France par le réseau de ses 26 Associations Régionales de Cardiologie et ses 200 clubs Cœur et Santé. On y accède aussi aux tests ludiques et aux cardio-conseils hebdomadaires…

 

 

La Fédération Française de Cardiologie lutte contre les maladies cardiovasculaires depuis presque 50 ans. Association financée uniquement par la générosité du public, reconnue d’utilité publique depuis 1977, elle est présente partout en France. Ses quatre missions sont : la prévention, la recherche clinique en cardiologie, l’accompagnement des patients cardiaques et la promotion des gestes qui sauvent.

 

 

CONTACTS

mercredi 23 janvier 2013

Méningite



Novartis obtient pour Bexsero®, son autorisation de mise sur le marché  Européenne, le premier vaccin européen à protéger contre la principale cause de la méningite en Europe et ses conséquences potentiellement fatales.
www.novartis.fr

PS : Un point presse sera organisé le lundi 18 février de 11h à 13h  pour présenter ce nouveau vaccin en présence d'experts.


Sécurité des patients - erreurs médicales


6 ans après sa mise en place, l'accréditation, premier dispositif français d'analyse des événements indésirables, monte en puissance

 

En matière de sécurité du patient, la Haute Autorité de Santé a pour objectif de réduire le nombre d'évènements indésirables liés aux soins. Parmi les leviers dont elle dispose, l'accréditation en constitue un volet important. Cette démarche de gestion des risques médicaux basée sur le volontariat des médecins doit permettre d'améliorer la qualité des pratiques professionnelles, de réduire le nombre d'événements indésirables associés aux soins et d'en limiter les conséquences. Pour être accrédités, les médecins, au sein de leur spécialité, déclarent chaque année des évènements porteurs de risques (EPR) et participent à un programme de réduction des risques incluant la mise en œuvre de recommandations et des formations spécifiques. La HAS dresse le bilan de cette démarche mise en place depuis 6 ans et présente de nouveaux outils mis au point : Solutions pour la Sécurité des Patients (SSP) et EPR remarquables.

 

 
Un premier bilan encourageant et riche d'enseignements

Lancée en 2007, le dispositif de l'accréditation concerne aujourd'hui 18 spécialités médicales dans les secteurs suivants : gynécologie-obstétrique, anesthésie-réanimation, chirurgie, spécialités interventionnelles ainsi que les activités d'échographie obstétricale, de réanimation et de soins intensifs. 11 400 médecins sont engagés dans la démarche sur 35 000 professionnels de santé potentiellement concernés par le dispositif, soit un ratio de 1/3.

Depuis le lancement du dispositif, ce sont près de 52 400 EPR qui ont été enregistrés dans la base de retour d'expérience (base REX), avec une forte progression ces deux dernières années : +45 % en 2011, +35% en 2010.

 

Dix-huit programmes de réduction des risques sont également développés et réactualisés annuellement par les organismes agréés des spécialités. Ces programmes mettent en évidence des situations à risque, reflets des principales préoccupations en matière de risque des médecins (111 sont définies aujourd'hui pour les 18 spécialités) et exigent des médecins la mise en œuvre de recommandations professionnelles (58 sont définies aujourd'hui pour les 18 spécialités). La réponse du praticien à ces exigences est évaluée annuellement par un expert de sa spécialité et conduit à l'attribution ou au retrait de l'accréditation.

Les programmes des spécialités peuvent proposer des recommandations professionnelles et des solutions pour la sécurité du patient (SSP) directement issues de l'analyse de la base de retour d'expérience (base REX).

 

De l'événement porteur de risque aux solutions concrètes pour la sécurité des patients

Les EPR apportent une information particulièrement utile sur la nature des complications et sur les moyens de les gérer. Ces informations concernent des champs aussi différents que l'acte de soins (pratiques médicales et soignantes), l'utilisation de médicaments ou de matériels que les aspects organisationnels de l'établissement de santé, la gestion des informations ou la gestion des hommes.

 

Par exemple, l'analyse des 9 000 EPR déclarés en 2011 a fait ressortir l'influence importante de l'équipe de soins dans la genèse des événements, puisque le dysfonctionnement de l'équipe est retrouvé dans 25 % des EPR avec une prédominance de problèmes de communication entre professionnels de santé. La HAS a déjà lancé une réflexion sur ce thème et débuté une expérimentation dans plusieurs services.

L'analyse des causes des événements dans la base de retour d'expérience permet aux organismes agréés de rechercher des solutions pour la sécurité du patient permettant de réduire les risques identifiés.

 

·        Un outil novateur : les Solutions pour la Sécurité du Patient (SSP)

L'approche traditionnelle de la sécurité du patient est souvent centrée sur la prévention, autrement dit sur l'évitement des problèmes et pas assez sur leur récupération quand, malgré tout, ils surviennent.

Une approche novatrice et récente en gestion du risque incite à essayer de se préparer à l'imprévu, c'est-à-dire à s'interroger sur la gestion des complications quand elles surviennent. Cela se concrétise par des SSP, Solutions pour la Sécurité du Patient, que la HAS élabore avec les professionnels selon une méthodologie particulière en insistant sur leurs mises en œuvre (accompagnement) et leurs impacts.

Concrètement, il s'agit de procédures qui, sans négliger les aspects de prévention, vont s'intéresser à la récupération pour pouvoir limiter les conséquences d'un événement indésirable. Les deux premières solutions parues en 2012 sont « réduction des erreurs de site d'exérèse de lésions cutanées » et « confusion entre antiseptique et anesthésique injectable ». Une quinzaine de SSP sont en cours d'élaboration pour une diffusion prévue en 2013.

 

·        EPR remarquables

Depuis 2012, des événements jugés remarquables pour leur aspect pédagogique sont mis en exergue dans des publications courtes afin de sensibiliser les professionnels sur des situations à risques identifiées dans la base de retour d'expérience.

Les événements analysés les plus intéressants sont communiqués aux professionnels et aux établissements. Ce partage permet à chacun de prendre conscience du risque potentiel de certaines situations et de rechercher localement des moyens pour s'en prémunir.

 

Un niveau d'exigence plus élevé et des perspectives ouvertes par la mise en place du DPC

La délivrance de l'accréditation est conditionnée par le respect, par le médecin engagé, des exigences définies par la HAS et sa spécialité en lien avec les associations de patients, impliquées dans le dispositif depuis sa conception. Cet engagement volontaire dans une démarche active de réduction des risques dans son exercice professionnel est vérifié annuellement par l'organisme agréé et la HAS et conditionne l'entrée et le maintien du médecin dans le dispositif. Les rejets de demandes d'accréditation et retraits d'accréditation représentent 10% des décisions prises par le Collège de la HAS. Les noms des médecins accrédités sont consultables sur le site internet de la HAS.

Après une phase d'acculturation nécessaire à l'ensemble des acteurs, la HAS et les organismes agréés élèvent progressivement le niveau d'exigence : en termes de qualité des déclarations, de respect des exigences du programme de la spécialité et des délais. Un renforcement de l'accompagnement des médecins et une assistance aux utilisateurs (Hotline du service évaluation et amélioration des pratiques de la HAS) sont associés à ce changement.

 

Pour valoriser les acquis de l'accréditation et poursuivre son déploiement auprès des professionnels de santé, notamment auprès des équipes hospitalières, plusieurs évolutions sont envisagées :

- expérimenter la gestion des risques en équipe pour l'intégrer dans les dispositifs d'accréditation, de certification et de développement professionnel continu (DPC), l'accréditation pouvant d'ailleurs concourir au respect de l'obligation de DPC.

- mobiliser les moyens, les supports et les procédures de l'accréditation pour favoriser la gestion des évènements indésirables notamment des évènements indésirables graves.

 

Pour la HAS, la mise en place du DPC représente une opportunité pour promouvoir l'accréditation auprès d'un public plus large de spécialités et de médecins.

 

Consultez les documents de la HAS sur www.has-sante.fr

 

mercredi 12 décembre 2012

Le prix du public revient à Astrid El Chami Pour son premier roman « Je suis comme vous, Unique ! »


Voici un livre ou le lecteur se trouve entraîné dans l’univers d’Emma 25 ans, pétillante ex-journaliste, la tête pleine de rêves, qui pose ses bagages aux Galeries Lafayette, et fait son premier bilan… L’histoire d’un petit bout de femme d’aujourd’hui qui doit se battre pour trouver un job, se battre pour dénicher l’amour, se battre pour trouver sa place dans la capitale… Une histoire pour vous détendre, simple et naturelle…

Le prix

Organisé par Youboox.fr (en partenariat avec LCI, Télématin, IDBoox, France Info, Petit Web, Hip ip ip, FrenchWeb, Serial entrepreneur, Digilinx, Internet Managers Club, DGTV.fr, L’Entreprise, ActuaLitte), le prix du livre numérique 2012 est le premier prix littéraire décerné à un auteur de livre numérique. Le prix des lecteurs a été attribué le jeudi 29 novembre 2012 à Astrid El Chami pour son roman « Je suis comme vous, unique ! », lequel a été plébiscité par plus de 500 lecteurs.

 

Astrid El Chami

Avant d’écrire son livre, l’auteure d’origine franco-libanaise après avoir grandi en Belgique et en Afrique centrale, s’installe à Paris en 1999 avec sa mère et sa sœur. Aujourd’hui elle y vit encore en compagnie de son chat. Diplômée en journalisme, « Je suis comme vous, unique ! » est son premier roman.

Les Éditions « La Bourdonnaye – Édition numérique » publient ce livre en format NUMÉRIQUE, disponible chez l’ensemble des librairies de livres numériques dont : Apple (iBookStore), Amazon, Didactibook et Fnac, mais également sur le site de l’éditeur « La Bourdonnaye - Édition numérique ». L’ouvrage est également disponible au format papier via le site Lulu.com.

Ces éditions, spécialisées dans la lecture de livres numériques depuis décembre 2011, proposent un catalogue d’une quarantaine de livres numériques dans des domaines très variés. Leur credo : Des livres courts à des prix très attractifs, tous disponibles au format numérique, la nouvelle révolution du livre de ces dernières années.

La presse en parle :

LIVRES HEBDO : http://www.livreshebdo.fr/actualites/DetailsActuRub.aspx?id=9696

ACTUALITTE : http://www.actualitte.com/recompenses/remise-du-prix-du-livre-numerique-2012-par-youboox-38576.htm

La première interview vidéo exclusive par Jean-Louis Courleux : http://www.courleuxsansfrontieres.com/Astrid-El-Chami-parisienne-petillante-journaliste-je-suis-comme-vous-unique--son-premier-roman-aux-Editions-La_a401.html

IDBOOX : http://www.idboox.com/ebooks-a-lire/lecture-decouvrez-emma-l-heroine-d-astrid-el-chami/

RUE DES LIVRES : http://www.rue-des-livres.com/actus/64947/remise_du_prix_du_livre_numerique_2012_par_youboox.html

 

 

 

lundi 3 décembre 2012

En 20 ans, l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) est devenue le premier financeur de la recherche sur les leucodystrophies dans le monde.


Depuis sa création en 1992, ELA a financé 434 programmes de recherche pour un budget total de 34,5 M€. Alors qu’une petite dizaine de leucodystrophies étaient connues en 1992, on en dénombre aujourd’hui plus d’une vingtaine dont la cause génétique a été identifiée et qui peuvent donc permettre aux familles de bénéficier de diagnostic moléculaire et de conseils génétiques.

 
Le Professeur Patrick Aubourg rappelle que « dans son combat, ELA a tenu un rôle de catalyseur, en faisant travailler ensemble des chercheurs français puis européens et maintenant internationaux sur les leucodystrophies… Il  y a beaucoup de choses qui ne se seraient pas réalisées s’il n’y avait pas eu un soutien financier très actif d’ELA… ».

 

ELA est à l’origine d’une première mondiale : la thérapie génique de l’adrénoleucodystrophie (ALD). 4 enfants condamnés par la maladie ont pu être  soignés.

Alors que les essais de thérapie génique dans le monde étaient au point mort, l’association ELA a toujours su garder le cap. Depuis sa création en 1992 elle a investi près de 8M€ dans la recherche sur l’ALD. Cela s’est avéré payant puisqu’en 2009, le Professeur Patrick Aubourg et le docteur Nathalie Cartier publiaient dans la prestigieuse revue « Science »  des résultats concluants sur deux enfants malades. C’était le début  d’un regain d’intérêt mondial pour la thérapie génique.

Selon le Dr Nathalie Cartier, directeur de recherche Inserm, « Les 2 premiers enfants traités vont très bien. Leur maladie est totalement stabilisée. Le troisième enfant a eu un résultat un petit peu moins bon et le 4ème a des résultats extrêmement encourageants ».  Aujourd’hui, ces enfants vont bien et ELA les accompagne dans leur quotidien tout en restant attentive à leur évolution

Dès 2013, des nouveaux programmes de thérapie génique vont être lancés à plus grande échelle, de quoi être optimiste pour l’avenir.

 

Concernant la thérapie génique de l’ALD, les objectifs 2013 du Dr Nathalie Cartier sont clairs : « réaliser un essai plus large en Europe et aux Etats-Unis qui nous permettra de traiter une quinzaine d’enfants avec la même thérapie et le même vecteur ».

Aujourd’hui, un essai équivalent est également en cours pour la leucodystrophie métachromatique. 3  enfants atteints sont actuellement suivis à Milan avec des premiers résultats encourageants. En France, 5 enfants atteints de la même leucodystrophie seront prochainement traités par injection intracérébrale.

 

Les prochaines étapes dépendent de la générosité publique

Plus de 90 % du budget d’ELA repose sur la générosité de ses donateurs. Ils ont eu raison de faire confiance à ELA. Ils partagent les premiers succès thérapeutiques avec les familles et les chercheurs.

 

Pour le Pr Patrick Aubourg : « la recherche avance plus vite aujourd’hui et il est indispensable que tout le monde se mobilise autour d’ELA. Je donne un seul exemple : pour traiter 4-5 enfants par thérapie génique c’est de l’ordre de 4M€ ! ELA reste un allié capital dans ce combat thérapeutique.»

 
Pour retrouver le dossier de presse d'ELA cliquez
ici

 

A propos d’ELA Fondée en 1992 et reconnue d’utilité publique depuis 1996, l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) regroupe des familles qui se mobilisent pour vaincre ces maladies génétiques  rares qui détruisent la myéline (la gaine des nerfs) du système nerveux central, entraînant la perte de toutes les fonctions vitales (locomotion, vue, ouïe, parole, mémoire,…) et conduisant très souvent au décès. Chaque semaine en France, 3 à 6 enfants (20 à 40 en Europe) naissent atteints de ces maladies. Financer la recherche est une priorité pour ELA mais elle a également pour mission d’accompagner les familles au quotidien. - Pour soutenir ELA : www.ela-asso.com