Nora ANSELL-SALLES

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lundi 23 février 2015

Enquête nationale - Les Français et l'achat de produits de santé sur Internet

Communiqué de presse
#Etude - #E-santé - #parapharmacie - #consommation
Grande enquête nationale :
Les Français et l'achat de produits de santé sur Internet
97% des Français pratiquent l'automédication, dont 82% régulièrement
84% achètent des médicaments sans la prescription d'un médecin
1 Français sur 2 prêt à acheter des médicaments sans ordonnance sur Internet
93% des Français sont contre les sites de vente étrangers
23 février 2015
Que pensent les Français des achats sur Internet de médicaments sans ordonnance ?
Savent-ils qu'ils peuvent effectuer leurs achats en ligne ? Sont-ils prêts à le faire ? Autant de questions auxquelles 1001Pharmacies.com, premier portail français de vente en ligne de produits de santé, a voulu apporter des réponses concrètes à ces questions, en effectuant une grande enquête* afin de mieux connaître les pratiques des Français en termes de fréquentation des pharmacies, d'automédication et d'usage d'Internet à des fins médicales.
*Méthodologie : Enquête réalisée sur Internet par Harris Interactive Inc. du 3 au 5 février 2015, auprès d'un échantillon de 1040 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région des personnes interviewées.
Des pharmacies peu fréquentées ?
Seulement 38% des Français fréquentent de façon régulière les pharmacies pour acheter leurs médicaments. 62% de Français ne se rendent dans une pharmacie que quelques fois par an voire même jamais.
Les Français champions de l'automédication
Les Français deviennent de plus en plus autonomes sur la gestion de leur santé : 93% d'entre eux déclarent réutiliser les médicaments se trouvant déjà dans leurs placards et 84% se passent d'un avis médical et achètent eux-mêmes leurs médicaments sans aucune prescription.
Gain de temps, praticité, économies font partie des principales raisons évoquées. Ceci explique peut-être que les femmes, les CSP- et les plus jeunes indiquent recourir plus fréquemment à l'automédication.
La vente de médicaments sur Internet mal connue des Français
Les Français ont une connaissance très relative de la législation encadrant le commerce de produits de santé sur Internet. En effet, 38% ne savent pas que la vente de médicaments sur Internet est devenue légale depuis 2013. Dans l'ensemble, les Français associent la vente de médicaments sur Internet à une pratique dangereuse, synonyme d'arnaque et de contrefaçon et revendiquent un strict encadrement de cette pratique.
44% des Français prêts à acheter des médicaments sur Internet
Dans l'ensemble, les Français sont plutôt favorables à l'achat de médicaments sans ordonnance sur Internet.
La principale raison évoquée par les personnes réticentes à l'idée d'acheter des médicaments en ligne est le manque de confiance sur la qualité et la provenance du produit, pour 65%.
Pour les personnes se disant intéressées par l'achat de médicaments sur Internet, les motivations des consommateurs sont les mêmes que pour toutes les autres catégories de produits sur Internet : une diminution du coût, un gain de temps et une plus grande facilité d'accès.
« La consommation des médicaments libres d'accès se démocratise... Qui ne consomme pas spontanément de l'aspirine pour des maux de tête ou du doliprane pour des douleurs quelconques ? De ce fait, comme pour tous les produits vendus sur Internet, les premiers consommateurs sont réticents par peur de la qualité du produit. Puis, une fois la confiance établie, Internet devient un canal de choix pour certains d'entre eux. La problématique de ce marché reste bien sûr qu'il traite de médicaments, qui ne sont pas des produits anodins. Mais si la traçabilité des produits est rigoureusement suivie par les pharmaciens responsables, ce canal est destiné à prendre de l'importance. C'est pourquoi nous devons tout faire en France pour faciliter le déploiement de sites Internet Français leaders, faute de quoi, ce seront les sites étrangers qui s'imposeront progressivement auprès des consommateurs français. »
Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.com.
Le seul danger : les sites étrangers non réglementés
Heureusement, les Français se montrent méfiants à l'égard des sites Internet étrangers commercialisant des médicaments, et sont favorables à la mise en place de moyens permettant de les concurrencer. En effet, en France, il est possible d'acheter des médicaments sans ordonnance à partir de sites Internet étrangers. D'ailleurs de nombreux français achètent déjà leurs médicaments sur ces pharmacies en ligne étrangères. Sur ce constat, 84% des Français pensent que l'achat en ligne de médicaments sur des sites étrangers serait moins important si les sites français étaient plus connus des consommateurs français.
« Le meilleur moyen pour concurrencer ces sites étrangers est d'encourager le développement de sites Internet français légaux, qui soient connus des consommateurs. Ainsi, le regroupement de plusieurs pharmacies françaises sur un même site mutualisé serait la meilleure solution pour combattre ces sites étrangers, comme le pensent 85 % des consommateurs ».
Sabine Safi, co-fondatrice de 1001Pharmacies.com.
Pour télécharger et découvrir l'ensemble de l'enquête : Lien
1001Pharmacies en chiffres :
Nombre de clients : 500 000
Nombre de Visiteurs uniques : 1 000 000
Vendeurs et pharmacies partenaires : 600
Volume de ventes : 7M€ en 2014
Volume de ventes : 22M€ prévisionnels en 2015
35 salariés
1001pharmacies.com
1001pharmacies.com est développée par la société eNova Santé SAS, basée à Montpellier (34). Lancée en octobre 2012 après 2 ans d'étude et de développement par Cédric O'Neill, Pharmacien et Spécialiste Web, et Sabine Safi, Spécialiste en Marketing sur internet, 1001pharmacies.com est la première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits et de délivrer leurs conseils sur internet. Aujourd'hui le site référence également d'autres vendeurs spécialisés dans la santé pour proposer 15.000 références en matériel médical, vétérinaire, santé connectée, et bien sûr parapharmacie. 1001pharmacies a obtenu dès son lancement le soutien de la Région Languedoc-Roussillon ainsi que de l'Union Européenne et de BPI France, et a réalisé début 2014 une levée de fonds de 2 millions d'euros.
Pour en savoir plus : http://www.1001pharmacies.com.

mardi 4 février 2014

[nile_] Compte-Rendu du café nile avec C. Saout et café nile du 5 février 2014 "Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé"


En suivant le lien http://bit.ly/1eLYAgV , vous trouverez le compte-rendu du café nile avec Christian Saout, dont le thème était "Quel peut/doit être la place du citoyen dans le système de santé ?"

Agenda :

3/02/2014 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris)

prochain café nile en présence de :

 

-          Jean-François Fusco, Président de LOGSanté (collective des dépositaires de produits pharmaceutiques)

-          Bernard Dieu, Chef de service de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Rouen

-          Eric Myon, Président du syndicat UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) en Ile-de-France

-          Philippe Tcheng, Vice-Président Affaires Publiques & Gouvernementales de Sanofi

-          Franck Le Meur, Directeur Général de Zentiva

 

Viendront débattre sur le thème :

 

« Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé »

vendredi 31 janvier 2014

Café nile du 5 février 2014 reçoit les acteurs de la distribution des produits de santé de 8h30 à 10h au Sir Winston « Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé »


 L’actualité des produits de santé est marquée par des débats lancinants : leur distribution en fait partie.

 Question cruciale s’il en est, elle interroge maintenant l’ensemble de la société civile au moins autant que la préoccupation capitale sur la sécurité sanitaire. On a vu les conséquences délétères pour tous les acteurs, à commencer par les malades, des ruptures d’approvisionnement itératives (on se souviendra de la crise Levotyrox). On s’interroge à juste titre en haut lieu sur le rôle des différents acteurs (Autorité de la Concurrence, Inspection Générale des Affaires Sociales, Direction Générale de la Santé et Direction Générale de l’Offre de Soins) et la façon de rendre le système équitable économiquement et à même de remplir ses obligations, liées au monopole pharmaceutique comme à la notion de service public.

 La Loi de Financement de la Sécurité Sociale elle-même par son article 13 crée une distorsion de concurrence dénoncée par les acteurs de cette distribution. Il était temps, au vu de tous ces rendez-vous, de leur donner la parole.

 Jean-François Fusco, Président de LOGSanté (collective des dépositaires de produits pharmaceutiques)

Bernard Dieu, Chef de service de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Rouen

Eric Myon, Président du syndicat UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) en Ile-de-France

Philippe Tcheng, Vice-Président Affaires Publiques& Gouvernementales de Sanofi

Franck Le Meur, Directeur Général de Zentiva

            viendront débattre le 5 février prochain de 8h30 à 10h au Sir Winston

 (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème :

 « Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé»

Suivre en direct sur twitter :  #cafenile

 


 

 NDLR : MGEFI ET CAFE NILE

La proposition de loi Le Roux donne aux assureurs mutualistes la possibilité de créer des réseaux de professionnels (ce dont bénéficient déjà les institutions de prévoyance et les assureurs privés). Mais dans un contexte où la question de la solidarité se pose avec encore plus d’acuité (cf. la pétition signée par 140 personnalités pour obtenir un débat parlementaire sur ce sujet, demande déjà formulée par l’association 360° Santé dès 2008) Nile consulting a invité le 4 septembre 2013 , à son « café nile » de rentrée : Serge Brichet, Président de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI), Jean-François Tripodi, Directeur Général de Carte Blanche Partenaires et Olivier Nique, Directeur des partenariats Santé de ProBTP, pour leur poser la question légitime :

 « Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? »



 

 

jeudi 30 janvier 2014

TOP 10 des produits de médecine douce les plus vendus sur le web

Trousse à pharmacie douce :





Les huiles sont essentielles pour les Français


TOP 10 des produits les plus vendus sur le web



1001Pharmacies.com, premier portail de vente en ligne de produits de santé, dévoile les résultats de son nouveau baromètre axé sur le classement des produits de médecine douce les plus recherchés par les Français sur Internet. Des résultats obtenus à partir des données recueillis sur plus de 12 000 références produits et 150 000 visiteurs uniques entre le mois de décembre 2013 et janvier 2014.


"Les acheteurs sur Internet sont de plus en plus intéressés par les produits dits de "médecine douce". Nous nous sommes aperçus que les ventes explosaient et qu'ils faisaient partis des top ventes sur 1001pharmacies. L'achat est à la fois synonyme de santé mais également de détente et de bien-être".



Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies


5 produits sur 10 à base d'huiles essentielles



Classement établi en fonction des 10 produits les plus vendus sur Internet.



Parmi les 10 produits les plus achetés par les internautes, les huiles essentielles prennent une place prépondérantes avec 5 produits sur 10.


Classement Référence Produit Marque
1 Assainissant spray au 41 huiles essentielles 200ml Puressentiel
2 Baies de goji premium de l'Himalaya 500g lycium barbarum Exopharm
3 Articulations patchs chauffants aux 14-huiles essentielles  Puressentiel
4 Aromaforce spray assainissant 150-ml Pranarôm
5 Huile essentielle thym vulgaire thujanol 5ml Pranarôm
6 Phytophanère, complément alimentaire anti chute de cheveux Phyto
7 Puressentiel diffuseur à chaleur douce blanc pour huiles essentielles Puressentiel
8 Acai extrait 60 softgels Solgar
9 Arko royal gelée royale 1500mg bio 10 ampoules Arkopharma
10 Jus et sirops jus d'argousier bio 200ml Weleda

Sans grande surprise, les femmes qui sont toujours plus attentives à leur santé et leur beauté que les hommes, sont les plus actives sur ces produits à plus de 70%. Elles sont représentatives des cyberacheteuses et donc comprises dans une tranche d'âge de 30 à 55 ans, CSP+.
 
1001Pharmacies en 3 chiffres :
 
 
150.000 visiteurs uniques chaque mois.



12 000 produits référencés

Un réseau national de 239 pharmacies
 


A propos de 1001Pharmacies
 
 
1001pharmacies.com est développée par la société eNova Santé SAS dont le siège social est basé à Lunel(34). Co-fondée en septembre 2012 après 2 ans d'étude et de développement par Cédric O'Neill, Pharmacien et Spécialiste Web, et Sabine Safi , Spécialiste en Marketing sur internet, 1001pharmacies.com est la première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie sur internet. 1001pharmacies a obtenu dès son lancement le soutien de la Région Languedoc-Roussillon ainsi que de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34).



Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com
 

mercredi 14 août 2013

Approvisionnement de Levothyrox®


L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été informée au mois de juin par le laboratoire Merck Serono d’une situation de tension temporaire sur l’approvisionnement de Levothyrox®, médicament indiqué dans les hypothyroïdies, maladies de la thyroïde. Ce traitement doit faire l’objet d’un suivi médical et ne doit pas être interrompu. Cette situation est liée à des difficultés de conditionnement sur les sites de production du laboratoire Merck Serono alors que, par ailleurs, les deux génériqueurs ont choisi d'abandonner cette fabrication. Il n'existe pas de problèmes sur les matières premières.

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, soucieuse de la sécurité de l’approvisionnement en médicaments, a demandé à l’ANSM de prendre les mesures utiles de gestion afin que la continuité de traitement soit assurée.

Elle a en outre souhaité qu’un plan d’information et de communication à destination des patients, des médecins et des pharmaciens soit élaboré.

L’ANSM a immédiatement mobilisé le laboratoire Merck Serono afin de rechercher toutes les possibilités d’approvisionnement du marché français et de suivre au plus près l’évolution de la situation des stocks. Le laboratoire Merck Serono a ouvert le 26 juin dernier un numéro vert à l’attention des pharmaciens pour qu’ils puissent exposer leurs besoins et prévoir leur approvisionnement.

Par ailleurs, l’ANSM a veillé, dès juillet, à ce que le laboratoire Merck Serono constitue un stock de sécurité en recourant à des boites commercialisées dans d’autres pays européens et a préparé, au cas où ce stock serait mobilisé, une information spécifique des patients. Enfin, l’ANSM a assuré le 1er août l’information des prescripteurs et des pharmaciens afin de rappeler, dans ce contexte, les modalités de traitement des patients.

Aujourd’hui, aucune rupture d’approvisionnement n’a été observée, même si quelques difficultés locales de disponibilité sont décrites. Le stock de sécurité n’a pas été utilisé à ce jour.

Restons en contact durant l’été

mardi 25 juin 2013

Relance participation à l'étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »


 « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »,


Premiers chiffres sur la participation à l’étude

Une forte mobilisation des femmes âgées de 36 à 63 ans,

  non exposées au Distilbène in utero est nécessaire d’ici la fin août !



Lancée en avril dernier, l’étude épidémiologique « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S)[1] » a notamment pour objectif de déterminer si les filles exposées in utero au Distilbène sont plus susceptibles de développer un cancer du sein.


Pour l’évaluer, il faut comparer deux groupes de femmes : celles qui ont été exposées avec celles qui ne l’ont pas été. C’est pourquoi la participation massive de femmes non exposées, âgées de 36 à 63 ans, est essentielle pour effectuer des comparaisons et aboutir à des résultats fiables.


Or, au 21 juin 2013, seulement un peu plus de 2 000 femmes non exposées ont répondu au court questionnaire anonyme sur le site www.des-etude3generations.org. Il en faudrait 6 000 !


La Mutualité Française et le Réseau D.E.S France lancent donc un appel à la solidarité à toutes les femmes non exposées âgées de 36 à 63 ans, afin qu’elles participent à cette vaste étude. Les résultats permettront de déterminer, pour les personnes concernées, la prise en charge médicale adaptée. Sans cette participation, il ne sera alors pas possible d’évaluer les risques de cancers, les malformations et les conséquences sur la reproduction auxquels sont exposées les « familles D.E.S ».


La participation des femmes non exposées est l’ultime but à atteindre d’ici le 31 août 2013 pour finaliser le recueil d’informations que nécessite cette étude. En effet, du côté des « familles D.E.S », la participation est au niveau requis pour ce type d’étude avec les réponses de plus de 1000 mères, près de 3 000 filles, plus de 200 fils, 500 petites-filles et presque 400 petits-fils.


A propos du Réseau D.E.S France


Réseau D.E.S. France est une association de patients créée en 1994. Pour diffuser une information médicale fiable, elle s'est dotée dès 1999 d'un Conseil Scientifique.


Elle a pour missions :

- l'information des personnes concernées pour organiser la prévention,

- le soutien des personnes concernées,

- la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.




Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l'oestrogène de synthèse diéthylstilboestrol - en abrégé D.E.S. L'inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S.

On estime à 160 000 le nombre de naissances d'enfants concernés. Pour les « filles DES », les conséquences peuvent être : cancer Adénocarcinome à Cellules Claires du vagin ou du col de l'utérus, malformations, stérilité, fausses-couches, accouchements prématurés... Les « fils D.E.S. » ont pu présenter des anomalies génitales comme la cryptorchidie (testicules non descendues à la naissance).


Le Réseau D.E.S France a reçu une subvention pour réaliser l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » dans le cadre de l’appel à projets compétitif qui a été mené auprès des associations en 2012.


A propos de la Mutualité Française


La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.


Présidée par Etienne Caniard, elle fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.


Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.


Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.


La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.


A propos de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)


L’ANSM est l’Agence qui assure la sécurité des médicaments et autres produits de santé, au service du public, en conduisant des expertises indépendantes pour prendre, au nom de l’Etat, des décisions applicables à tous les acteurs. L’Agence assure l’accès à des produits de santé sûrs, efficaces et innovants. Elle agit dans l’intérêt des patients dont les représentants participent à sa gouvernance et à ses travaux.

A cette fin, la pharmacovigilance est une des missions de l’Agence. Elle consiste en la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré

http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35657


Elle accompagne l’innovation et encadre sa mise à disposition de façon précoce et équitable. Elle assure la sécurité des produits de santé tout au long de leur cycle de vie en rassemblant les connaissances sur le risque, en développant les moyens de le repérer, de le mesurer, en évaluant la balance bénéfice/risque, puis en prenant les décisions appropriées.

L’instruction des dossiers est conduite par les équipes de l’Agence, avec si besoin le recours à une expertise externe soumise à des règles déontologiques strictes et dont les travaux sont rendus publics.

L’Agence partage l’information sur les risques des produits de santé et sur ses décisions avec les acteurs concernés ainsi qu’avec le public afin de lui permettre de mieux discerner ses intérêts.



L’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (DES) ?» est financée par l’ANSM.




[1] Le D.E.S. est le nom international de la molécule diéthylstilboestrol, commercialisée en France sous les noms de Distilbène et Stilboestrol Borne. Cette hormone a été prescrite dans le monde entier, aux femmes enceintes, en espérant leur éviter des accidents de grossesse. Son inefficacité pour prévenir les fausses-couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. Elle a été prescrite en France jusqu’en 1977



Automédication


la France affiche une forte croissance en 2012
par rapport aux autres pays européens

En France, le marché de l’automédication sur le segment des Antalgiques, Voies respiratoires, Voies digestives et Circulation (produits avec ou sans AMM), a progressé en valeur de 8 % en 2012 contre 1 à 2 % chez nos voisins européens Allemagne, Belgique et Espagne. La hausse s’observe également en volume, la France  étant le seul pays européen à afficher une croissance positive.

Selon l’étude d’IMS Health, le marché français se distingue du reste de l’Europe par l’importance des ventes sur prescriptions, synonymes d’accès au remboursement, en particulier sur le marché des antalgiques. Le poids de la prescription reste stable en Europe sur les cinq dernières années, excepté en Espagne qui traverse une grave crise économique et budgétaire.

 

France : 65 % des produits OTC prescrits

En automédication stricte (non prescrit), l’Allemagne reste leader européen avec des ventes hors prescription de 762 millions d’unités en 2012 (-0,5%) pour un chiffre d’affaires d’1,84 milliard d’euros (+2 %). En France, 361 millions d’unités ont été vendues (+3,5 %), pour un chiffre d’affaires d’1 milliard d’euros (+7,9 %). L’Espagne a enregistré sur la même période des ventes de 144 millions d’unités (-1,7%) pour un chiffre d’affaires de 495 millions d’euros (+2 %).

Mais la France fait figure d’exception dans un marché OTC essentiellement dominé par l’automédication puisqu’il se vend plus du double d’unités sur prescription qu’en automédication stricte. Le poids global de la prescription en pourcentage d’unités vendues se monte ainsi à 65 % en France sur les quatre marchés considérés, contre 10 % en Allemagne, 25 % en Belgique et 12 % en Espagne. IMS Health note que cette proportion a été divisée par quatre en Espagne depuis 2008. C’est le marché des antalgiques qui présente la plus forte proportion de médicaments prescrits en France avec 75 %, pour un total de neuf unités consommées par habitant, contre deux en Allemagne ou en Belgique. La forte consommation d’antalgiques est donc bien une exception culturelle française, essentiellement liée au poids de la prescription.

 

Un marché dominé par des acteurs locaux en France

C’est également le poids important de la prescription qui explique que les prix soient globalement moins élevés en France, à l’exception du marché des voies respiratoires. Les prix des produits à prescription facultative sont en effet fixés par le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) et non par les fabricants eux-mêmes. En outre, et contrairement là aussi à nos voisins européens, le segment de l’automédication reste dominé en France par les entreprises nationales telles que Sanofi, Servier, Boiron ou encore Biocodex.

 

A propos d’IMS Health : IMS Health est le leader mondial de l’information, du conseil, des services et technologies pour les acteurs de la santé. IMS s'appuie sur son infrastructure technologique mondiale et ses capacités uniques de conseils, services analytiques on-shore et off-shore et plateformes logicielles pour aider ses clients à mieux comprendre la performance et les dynamiques des systèmes de santé et élaborer leurs stratégies. Présent dans plus de 100 pays et avec plus de 55 ans d'expérience dans l'industrie, IMS sert l’ensemble des décideurs de la santé, qu’ils soient laboratoires pharmaceutiques, professionnels de santé, payeurs, financiers, autorités de santé ou chercheurs.
Pour plus d’information, visitez notre site
www.imshealth.com.

mardi 26 février 2013

LIBRES PROPOS signés Jacques Draussin


Médicament : sûr que c'est sûr ?




L'Assemblée Nationale débat cet après-midi de la sécurité sanitaire du médicament.

En pleine mélasse Mediatorienne qui voit les indemnisations « rapides » des victimes s'engluer chaque jour à l'épreuve de la réalité des préjudices déclarés, au cœur des cérémonies de spiritisme célébrées par les intégristes anti-labos et au centre de la polémique contraceptive et générationnelle, les discussions s'annoncent aussi chaudes… que stériles.

Sans être oiseau de mauvais augure, on est déjà à peu près certain qu'il ne sortira rien de ce nouveau débat de Chambre que des échanges assassins sur les responsabilités respectives des majorités successives.

De 15h00 jusqu'à plus soif, on va se balancer à la face les scandales sanitaires que ni les uns ni les autres n'auront pu éviter ou même vu venir, malgré les changements de nom et de statut des agences chargées de garantir la qualité des produits de santé, malgré la chasse aux liens d'intérêts entre experts médicaux et industrie pharmaceutique.

Pas folle, c'est cette même industrie pharmaceutique – pourtant conspuée par tous les bords politiques – qui a pris les devants dans une lettre adressée hier aux députés et formule des propositions que les élus se seraient grandis à discuter aujourd'hui sans son aide.

Recherche, épidémiologie et surveillance post-AMM forment les 3 domaines de mesures que les entreprises du médicament ont soumis aux députés. Les observateurs attentifs de l'action des lobbyistes ne manqueront pas de remonter aux sources d'inspiration parlementaire à l'issue du débat.

Jacques DRAUSSIN

dimanche 24 février 2013

Valérie PÉRIER fait le point sur les produits solaire ...


Le point sur les produits solaires

 

Les nouvelles formules ont été travaillées selon le savoir-faire galénique des Laboratoires Dermatologiques Avène…

Interview Valérie PÉRIER Responsable Laboratoire Formulation solaires

Groupe Pierre Fabre

 

Comment naît une formule solaire dans vos laboratoires ?

 

Pour formuler des soins solaires, il faut tout d’abord réaliser un « coeur de formule » c’est à dire l’association de filtres et écrans solaires qui vont assurer une absorption optimale des UV. Les filtres UV sont rigoureusement choisis en respectant plusieurs critères. Celui de la tolérance bien sur, celui du pouvoir filtrant, de la photostabilité. L’expertise du formulateur réside ensuite dans la juste association de ces filtres, en jouant sur leur synergie afin d’obtenir un système photoprotecteur optimisé. Il s’agit en effet d’avoir un maximum d’absorption avec un minimum de filtres utilisés. C’est ce qui a été fait avec les formules Avène 2013 où les ingrédients du coeur photoprotecteur ne contiennent que 4 filtres en quantité ajustée pour un spectre d’absorption large et une très bonne photostabilité.

Quelles nouveautés cette année ?

Développer un coeur de filtres optimisé ne suffit pas à avoir un bon photoprotecteur. C’est tout l’art du galéniste, qui tel un grand chef va formuler autour de ces filtres UV, avec différents ingrédients judicieusement sélectionnés de façon à obtenir le toucher et les qualités cosmétiques attendues. Tout ce qui fera qu’on obtient la photoprotection voulue tout en apportant du plaisir pour l’utilisateur. Cette année, nous avons réussi l’impensable ! Nous voulions des textures uniques, transparentes, faciles à appliquer et avec un fini mat sans impression de gras. C’est un vrai travail de précision qui consiste à choisir des émollients appropriés qui apportent cette douceur, cette légèreté tout en étant de bons solubilisants pour les filtres qui doivent se disperser de façon homogène dans la formule. A ces émollients s’ajoutent des agents de texture qui ont été choisis pour apporter un coté poudré à l’application, le fameux « toque seco » cher aux brésiliens. Tout cela sans alcool ni silicone ce qui est une performance !

 

La collection 2013 sera en vente en pharmacies et parapharmacies début mars.