Nora ANSELL-SALLES

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mardi 13 avril 2021

Remboursement des consultations de psychologie : la Mutualité Française s'engage


Remboursement des consultations de psychologie : la Mutualité Française s’engage

Depuis un an, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a de fortes répercussions sur le moral des Français. Souvent isolés, livrés à eux-mêmes et plongés dans l’incertitude, ils sont en attente de solutions et de soutien. Pour les aider à traverser cette période délicate, les mutuelles de la Mutualité... Lire la suite


lundi 6 mars 2017

SuperCent,1ère centrale d'achat des opticiens indépendants réagit aux propositions des candidats

SuperCent, la première centrale d’achat des opticiens indépendants, qui fédère 3500 opticiens, réagit aux propositions des candidats sur la santé et notamment le remboursement de frais d’optique.

François Fillon, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon proposent un remboursement à 100 % par l’Assurance Maladie des lunettes (dès 2017 pour les lunettes pour enfants pour F. Fillon, à l’horizon 2022 pour tous pour E. Macron).

Au-delà de leur financement, ces propositions appellent plusieurs remarques :

  • Alors que l’optique représente un des principaux postes de remboursement des mutuelles, cette prise en charge va-t-elle impacter à la baisse le tarif des mutuelles pour les citoyens ?
  • Quelle sera la somme allouée au remboursement à 100 % et quel impact cette somme aura-t-elle sur la qualité des verres et des montures ?
    • Aujourd’hui pour les moins de 18 ans, la monture de lunettes est remboursée par l’Assurance Maladieà hauteur de 18,29 € et les verres de 7 à 27 € par verre selon le degré de correction nécessaire.

Ces mesures pourraient avoir des incidences favorables, en ce qu’elles permettrait à tous les citoyens de s’équiper en lunettes à minima, sous réserve que la liberté de choix reste entière pour chacun.

Les opticiens indépendants, soucieux de fournir les équipements les mieux adaptés, doivent toujours être en capacité de proposer une large gamme de produits répondant aux meilleurs critères de qualité.

C’est la condition sine qua non pour maintenir une filière optique dynamique et créative, au service de la santé visuelle des Français et pour continuer à soutenir le made in France.

Jérôme Schertz, Directeur général de SuperCent, est à la disposition des journalistes pour tout complément d'information.



A propos de Supercent Née début 2016 du rapprochement entre les groupes All et Luz, Supercent fournit 3500 points de vente d’opticiens indépendants (sur les 6000 du marché français), ce qui en fait la première centrale d’achat de l’optique. Au-delà d’obtenir des tarifs négociés, l’objectif de cette alliance est de déployer des innovations et des services pour permettre aux opticiens indépendants de s’adapter aux mutations du marché et des consommateurs, notamment via le digital. Les 2000 points de vente membres d’All et les 1500 de Luz conservent leur politique commerciale propre, ainsi que leurs services spécifiques.



Catherine KABLE
Kablé Communication Finance
11, rue du Marché Saint Honoré - 75001 Paris
Tél. : 01 44 50 54 75
catherine.kable@kable-communication.com
www.kable-communication.com




 
NDLR: La Mutualité a, elle aussi, interpellé les candidats  à la présidentielle Vidéo sur mutualite.fr | : les candidats au

lundi 16 janvier 2017

Quoi de neuf à la MGEFI ?

Si vous n’arrivez pas à lire ce message, cliquez-ici
N°44 12/01/2017

ACTUALITÉS
Les équipes de la MGEFI vous souhaitent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année !

Nous contacter par téléphone
IMPORTANT : depuis ce début d’année, lorsque vous contactez la MGEFI par téléphone, nous vous invitons à nous communiquer votre numéro d’adhérent afin de sécuriser l’appel et de répondre plus rapidement à votre demande.
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Espace adhérent en ligne : envoyez un devis pour connaître le montant de votre remboursement
NOUVEAU. Vous pouvez désormais envoyer un devis établi par un professionnel de santé via votre espace adhérent en ligne.
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Nouvelle année, nouvelles résolutions santé ?
De bonnes résolutions pour 2017 ? Oui, cette année c’est décidé on prend soin de soi, de sa santé et de son bien-être ! Suivez nos conseils…
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Prévention MGEFI : des guides pour les jeunes parents
Pour mieux appréhender certaines étapes de la vie de leurs enfants en les informant et en les aidant à préparer à un examen ou une visite médicale.
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Rendez-vous Experts
Posez vos questions jusqu’à la date indiquée, puis consultez les réponses en ligne. Vos questions doivent uniquement être liées au sujet proposé ci-dessous.

Ce mois-ci, discutez avec les experts de notre partenaire Priorité Santé Mutualiste :
  • « Comment chasser les polluants de votre quotidien ? » jusqu'au 19 janvier 2017
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MUTUELLE GÉNÉRALE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE
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mercredi 1 avril 2015

Top 5 #MGEFI

LE CHIFFRE DU MOIS DE MARS


Le site internet de la MGEFI a enregistré 45 767 visiteurs en mars 2015 

Top 5 des articles :

https://www.mgefi.fr/public/Infos-Diverses/Actualites/En-avril-la-gestion-de-vos-remboursements-maladie-evolue

 6354
https://www.mgefi.fr/public/Infos-Diverses/Actualites/MGEFI-Secu-vos-contacts-ont-change-au-1er-janvier-!
 4034
https://www.mgefi.fr/public/Infos-Diverses/Actualites/Carte-europeenne-d-assurance-maladie
 1353
https://www.mgefi.fr/public/Infos-Diverses/Actualites/Assemblees-departementales-des-adherents
 2 1114
https://www.mgefi.fr/public/Infos-Diverses/Actualites/Edition-des-cartes-Vitale-et-cartes-europeennes-d-assurance-maladie
 747


mercredi 12 février 2014

UNSAF se positionne sur les Prix et remboursement des audioprothèses : enjeux de santé publique et enjeux économiques


Prix et remboursement des audioprothèses : enjeux de santé publique et enjeux économiques

 

UNASAF / PRIX  ET REMBOURSEMENT DES AUDIOPROTHESES : calameo.com/read/0031526248dd51508403c 

 
Dossier de presse :


 

À propos de l’UNSAF
Le Syndicat national des audioprothésistes – UNSAF est né en avril 2011 de la fusion des trois syndicats historiques de la profession. Il est l’organisme professionnel représentatif des audioprothésistes auprès notamment des instances nationales en charge de la santé, comme l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et le Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP) où le syndicat occupe un siège. L’UNSAF est également présent au niveau européen au sein de l’Association européenne des audioprothésistes (AEA).
Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho.
Pour toute information complémentaire, visitez le site : www.unsaf.org





NDLR : MGEFI ET AUDITION
 
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    vendredi 24 janvier 2014

    Réseaux mutualistes conventionnés : la Mutualité Française satisfaite


    La Mutualité Française prend acte avec satisfaction de la décision  du Conseil constitutionnel qui déclare la loi conforme à la Constitution
     
    Le Conseil constitutionnel a rendu ce jour sa décision sur la saisine déposée le 26 décembre dernier contre la proposition de loi dite « Le Roux ». Cette loi, adoptée par le Parlement le 19 décembre 2013, met fin à l’interdiction pour les mutuelles d’améliorer le remboursement de leurs adhérents lorsqu’ils consultent un professionnel de santé avec lequel leur mutuelle a conclu une convention. Cette interdiction ne s’appliquait qu’aux mutuelles suite à un arrêt de la Cour de cassation de mars 2010.
     
    La Mutualité Française prend acte de cette décision avec satisfaction. Elle souligne que la Cour des comptes, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), l'Inspection générale des finances (IGF) et l'Autorité de la concurrence avaient d’ailleurs recommandé en leur temps de légiférer en ce sens.
     

    Sans perdre de vue que le champ du conventionnement ne s’applique qu’aux professionnels de santé dont le financement de l’assurance maladie est inférieur à 50%, Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française, déclare que « les mutuelles vont désormais s’attacher à mettre en valeur les bénéfices du dispositif proposé par la loi pour les adhérents comme pour les professionnels de santé concernés afin de démontrer son utilité pour tous les acteurs ».

     
    Ce texte permettra en effet d’améliorer la qualité des prestations, de réduire le reste à charge pour les patients, de réguler les tarifs et ceci dans le cadre de contrats signés avec les professionnels de santé qui le souhaitent.

     

    À propos de la Mutualité Française
     
    Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

    Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

    Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc.
     
    Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé. La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

    mercredi 18 septembre 2013

    Plein la vue !!!


     

    L’assurance n’assure plus

     

    Publiées par Le Parisien – Aujourd’hui en France, les bonnes feuilles du rapport de la Cour des Comptes sur la sécurité sociale nous enseignent ce que nous pressentions tous individuellement :

     

    §  L’Assurance maladie est aux abonnés absents pour le remboursement des frais d’optique, comme bientôt pour les soins courants d’ailleurs.

     

    §  Les complémentaires ont fait monter les prix, avec la complicité des opticiens… et des clients bien contents d’avoir deux paires pour le prix d’une sans comprendre que c’était eux les dindons de la farce.

     

    Comment en sortir ?

     

    Si, comme le propose la Cour des comptes, on veut supprimer toute participation de l’Assurance maladie, il faut alors radicalement changer d’ère :

     

    §  D’abord en votant et en mettant en œuvre la proposition de loi Le Roux sur les réseaux de soins. Mais à la triple condition :

     

    o   de garantir la transparence sur la traçabilité des produits et prestations d’optique,

     

    o   de fixer un prix plancher pour une qualité de référence de façon à ce que le consommateur puisse être correctement équipé et parfaitement éclairé sur la prestation auquel il a droit,

     

    o   de faire toute la transparence sur les prix des complémentaires ce qui est loin d’avoir été accompli par la Déclaration commune de l’Unocam d’octobre 2010 portant engagement de bonnes pratiques sur la lisibilité des garanties.

     

    §  Et en votant dès le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale une discrimination positive en faveur des assurés qui ne disposent pas de complémentaire afin qu’ils puissent obtenir une paire de lunette au prix fixé pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle : en effet l’accord national interprofessionnel qui garantit l’accès à la complémentaire est loin d’être en vigueur, d’une part, et il est loin de constituer la généralisation de l’accès à la complémentaire comme vient de le montrer le rapport du Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie, d’autre part.

     

     

     

    Avant de basculer la solidarité universelle (assurance maladie obligatoire) vers la solidarité catégorielle (complémentaires), il est raisonnable de s’assurer que chacun peut avoir accès à une complémentaire… Et que ces complémentaires ne vont pas augmenter leurs prix, comme elles le font chaque année depuis plus d’une décennie : car ce serait alors la même chose que l’Assurance maladie qui baisse ses remboursements. Ça suffit !

      
     


    ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
    APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
    France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde
     

    NDLR : OPTIQUE et MUTUALITE FRANCAISE


    Mutualité Française

    "On paie des magasins autant que des lunettes", a fait valoir Etienne Caniard sur RMC. En écho, le délégué général de la Mutualité Française, Jean-Martin ...

     


    Ouest-France

    Une telle perspective n'effraie pas les mutuelles. Mais, pour Etienne Caniard, le président de la Mutualité française, il ne faut pas brûler les étapes. «Tant que ...





     

     



     

    vendredi 15 février 2013

    En primeur sur Couleurs MGEFI


    Questions fréquentes

    L’optique comme le dentaire représentent des budgets importants pour les familles et suscitent de nombreuses interrogations sur leur prise en charge par les mutuelles.

     

    En 2013, puis-je bénéficier de remboursements pour deux équipements différents car je porte des lunettes mais aussi des lentilles ?

     

    Avec la garantie Vita Santé ou la garantie Multi Santé, les deux forfaits sont cumulables pour une même année civile. Vous bénéficiez donc de remboursements à la fois pour les lunettes mais également pour les lentilles.

     

    Si mon enfant change de correction visuelle en cours d’année, puis-je bénéficier d’un second remboursement ?

     

    Quelle que soit la garantie, le forfait annuel n’est pas applicable aux enfants de moins de 18 ans. Vous pouvez donc  bénéficier pour votre enfant d’un second remboursement sur une même année.

     

     

    Pour la pose d’un bridge, mon dentiste me posera des couronnes provisoires. Puis-je bénéficier d’un remboursement couvrant à la fois les dents provisoires et les trois couronnes fixes ?

     

    Si vous consultez un dentiste conventionné CNSD (Confédération Nationale des Syndicats Dentaires), le remboursement des couronnes provisoires est inclus dans la prestation versée pour les dents visibles : incisives, canines et prémolaires.

     

    Avec la garantie Vita Santé ou la garantie Multi Santé, le montant total du remboursement s’élève à 473,20 € par dent, soit pour un bridge (3 éléments) à 1 419,60 €.

     

    Si le praticien n’est pas conventionné, une prise en charge par la MGEFI est également prévue pour les couronnes provisoires sur dents visibles.

     

    Dans ce cas, le montant s’élève à 30,49 € par couronne provisoire et à 244,50 € par couronne fixe.

     

     

    Depuis la mise en place du

    Réseau Optistya, le 1er janvier 2013, la MGEFI vous offre la possibilité de calculer votre remboursement Sécurité sociale  et Mutuelle sur son site internet depuis l’espace adhérent : http://www.mgefi .fr

     

     

    E-mail

     

    Afin n de faciliter vos démarches, nous vous invitons à nous communiquer une adresse électronique sur laquelle vous souhaiteriez recevoir vos informations mutualistes. Vous pouvez nous la préciser sur : email@mgefi .fr

    mardi 27 novembre 2012

    Otpiciens mutualistes : Réseaux optiques - Résultats de l'enquête IPSOS


    Réseaux optiques - Résultats de l'enquête IPSOS auprès des utilisateurs de réseaux - Une satisfaction globalement plus élevée et une priorité donnée au reste à charge dans le choix de l'opticien agréé

     

    Convaincue que l'organisation en réseaux d'opticiens agréés est une réponse à la diminution du reste à charge en optique pour les ménages, la Mutualité Française a fait réaliser une enquête par IPSOS pour cerner les attentes et les opinions des Français qui ont récemment acheté des lunettes correctrices chez un opticien appartenant à un réseau agréé : niveau de remboursement, qualité des prestations et comportements d'achats en optique.

     

    Une satisfaction globalement élevée pour les acheteurs auprès d’opticiens membres d’un réseau agréé par les mutuelles, et une priorité donnée au reste à charge dans le choix de l’opticien agréé

     

    Constat :: Un accès aux soins difficile, notamment dans le secteur de l’optique

     

    La difficulté d’accès aux soins, notamment pour les catégories sociales les plus modestes, est un constat partagé par tous. Actuellement en France, plus de 15% des Français déclarent renoncer à se soigner, et 25% d’entre eux pour des raisons financières, ou retardent des soins1.

     

    Les contraintes financières se concentrent sur deux postes de dépenses en particulier : les soins dentaires et les soins optiques, devant les consultations de médecins généralistes et spécialistes2.

     

    Concernant les soins optiques, plus de 2 millions de Français y renoncent ou les reportent chaque année pour des raisons financières.

     

    En effet, l’optique coûte cher. Il s’agit d’un secteur très faiblement remboursé par la Sécurité sociale, de l’ordre de 4% de la dépense facturée. Les complémentaires santé prennent en charge 66% de la dépense et les ménages 29% en moyenne3. Le prix moyen d’un équipement d’optique est quant à lui de 277 euros pour des verres unifocaux, et de 591 euros pour des verres progressifs.

     

     

    2 Français sur 3 portent des lunettes correctrices.

    Plus de 4 porteurs de lunettes sur 10 ont acheté des lunettes correctrices au cours des 12 derniers mois. Enquête IPSOS « Les Français et l’optique », septembre 2012.

     

    Le renoncement aux soins optiques est principalement lié à un reste à charge important pour les assurés du fait du désengagement de la Sécurité sociale du secteur de l’optique.

     

     

     

    Enquête auprès d’’utiilliisateurs de réseaux d’’optiiciiens agréés par lles mutuelllles :: Les principaux résultats de l’enquête IPSOS4

     

    Cette enquête porte sur les attentes et les opinions des Français ayant récemment acheté une paire de lunettes correctrices chez un opticien membre d’un réseau agréé par une mutuelle.

     

    Elle montre une satisfaction globalement plus élevée pour les acheteurs auprès d’opticiens membres d’un réseau agréé par les mutuelles, notamment liée au rapport qualité/prix des verres (93%). Et la satisfaction augmente avec le renouvellement de l’achat en réseau pour une partie d’entre eux. Elle révèle aussi des comportements exigeants et des achats éclairés avec des critères de choix de l’opticien agréé très centrés sur le reste à charge.

     

    Des comportements exigeants et des achats éclairés

     

    Comme pour les porteurs de lunettes en population générale, les acheteurs de lunettes correctrices auprès d’opticiens membres d’un réseau agréé s’intéressent au coût de l’équipement avant d’acheter, 65% :

     

    46% ont fait établir un ou plusieurs devis par des opticiens,

     

    44% ont calculé et comparé le montant des dépenses qui resterait à leur

    charge,

     

    26% ont comparé les prix et les prestations chez plusieurs opticiens,

     

    35% se sont également renseignés auprès de leur complémentaire.

     

    Les critères de choix de l’opticien agréé sont très centrés sur le reste à charge :

     

    74% des acheteurs de lunettes ont choisi leur opticien agréé pour le tiers payant et/ou le montant du remboursement,

     

    71% ont pris en compte le rapport qualité-prix des verres et/ou des montures proposés.

     

    Ces acheteurs ont également des exigences élevées quant à la qualité de l’ensemble des prestations proposées : ainsi, la proximité du point de vente pour 70%, la disponibilité pour 68% et la qualité d‘écoute pour 68% ont été des critères de choix importants.

     

     

    Une satisfaction globalement plus élevée pour les acheteurs auprès d’opticiens membres d’un réseau agréé par les mutuelles

     

    81% des acheteurs auprès d’opticiens membres d’un réseau agréé se sont déclarés satisfaits de leur dernier achat, vs 71% de l’ensemble des porteurs de lunettes.

     

    Les différences portent principalement sur la satisfaction quant :

     

    · au rapport qualité /prix des verres, 93% vs 88%,

     

     

    · au tiers-payant proposé, 91% de satisfaits vs 79% pour les porteurs de lunettes correctrices en population générale,

     

    · aux services/offres proposés, 87% vs 79%,

     

    · au montant du remboursement, 83% vs 72%.

     

     

    La satisfaction augmente avec le renouvellement de l’achat en réseau : 22% des acheteurs chez un opticien agréé sont plus satisfaits que lors de leur achat précédent, 70% sont autant satisfaits.

     

     

    Un réseau d’’optiiciiens agréés,, c’’est quoii ? Quels sont les avantages en matière de coût et de qualité ?

     

    Depuis le désengagement de la Sécurité sociale et pour faciliter l’accès aux soins des patients, les mutuelles ont pris le relais dans le secteur de l’optique.

     

    Pour cela, elles ont créé des réseaux d’opticiens agréés. Ces réseaux ont pour double objectif de réguler le prix des lunettes et d’améliorer la qualité générale des prestations proposées en optique, pour au final maîtriser le montant des cotisations des mutuelles et les restes à charge de leurs adhérents.

     

    Le principe du réseau

     

    Régulièrement les mutuelles mettent en concurrence tous les opticiens qui le souhaitent sur des critères transparents de prix, de qualité, de service et de conseil, en tenant compte des conditions de mise en place des appels d’offres des réseaux de professionnels de santé agréés définis par l’autorité de la concurrence dans un avis de septembre 2009. Elles sélectionnent ensuite les offres, qui répondent à ces critères, des opticiens qui souhaitent faire partie d’un réseau. Et tout en laissant le libre choix de leur opticien à leurs adhérents, elles les orientent, sans aucune obligation, vers des opticiens agréés, pour qu’ils bénéficient de meilleurs prix et d’engagements de qualité et de services contractés, comme la dispense d’avance de frais ou la garantie d’une prise en charge par des opticiens professionnels et qualifiés.

     

    En créant des réseaux, les mutuelles jouent un rôle de négociateur entre l’offre et la demande pour le compte de leurs adhérents, qu’elles représentent. Elles régulent ainsi le secteur de l’optique, qui sans leur intervention serait inflationniste, et elles évitent la mise en place d’une économie de rente pour certains professionnels qui pourraient être tentés d’ajuster leurs tarifs sur le niveau de remboursement de la mutuelle et non sur la réalité du  besoin en équipement.

     

    Aujourd’hui, 7 700 opticiens sont membres des réseaux d’optique créés par les mutuelles sur environ 12 000 opticiens en France.

     

    Lutter contre un système inflationniste

     

    A titre d’exemple, le panier moyen, observé par les mutuelles gestionnaires de réseaux, d’un adhérent d’une mutuelle pour un équipement optique acheté au sein d’un réseau est en moyenne inférieur de 17,5% au prix moyen constaté hors réseaux.

     

    Par ailleurs, pour un équipement acheté en dehors d’un réseau, le reste à charge pour le patient est en moyenne 40% supérieur.

     

    Investir dans la qualité

     

    En mettant en place des réseaux d’opticiens agréés, les mutuelles ne cherchent pas seulement à réguler un secteur inflationniste.

     

    Sélectionnés sur des critères transparents de qualité et de prestations telles que la garantie anticasse, l’échange, l’adaptation…, les 7 700 opticiens membres des réseaux d’optique mutualistes induisent, par leurs pratiques, une hausse qualitative générale des prestations proposées dans le secteur de l’optique.

     

    Leur engagement à offrir les prestations au meilleur rapport qualité – prix à leurs adhérents permet aux mutuelles d’investir de façon continue dans l’offre de santé, de manière bénéfique pour les patients comme pour le secteur de l’optique.

     

    Ainsi, de 2008 à 2010, les organismes d’assurance maladie complémentaire ont constaté une augmentation des prestations versées au titre des remboursements en optique de 14%. D’autre part, les mutuelles qui s’appuient sur un réseau d’opticiens agréés constatent que le nombre d’adhérents équipés augmente. De même, elles améliorent le niveau de leurs prises en charge, sans inflation globale pour autant sur le poste des prestations d’optique. Le reste à charge est réduit à zéro pour nombre d’adhérents et leur satisfaction est accrue.

     

     

    Les réseaux d’opticiens agréés :: pour lutter contre les idées reçues

     

     

    Avec les réseaux, les adhérents n’ont plus la liberté de choisir leur opticien.

     

    FAUX - La mutuelle n’impose d’aucune façon à l’adhérent le choix de son

    opticien.

     

    Quel que soit l’opticien choisi, au sein d’un réseau ou non, l’adhérent conserve le bénéfice du remboursement de sa mutuelle.

     

    En revanche, si l’adhérent fait le choix d’un opticien agréé, sa garantie mutualiste lui permet de renforcer son accès aux soins au plus juste coût. Il va alors bénéficier de plusieurs avantages comme la dispense d’avance de frais grâce au tiers payant et la qualité des produits définis conventionnellement avec les opticiens agréés.

     

    L’adhérent bénéficie d’une prise en charge de ses frais, qu’il se rende ou pas dans le réseau d’opticiens agréés.

     

     

    Les réseaux permettent aux mutuelles d’augmenter leurs marges et de réduire leurs prestations.

     

    FAUX - Les réseaux permettent un meilleur contrôle des prix au bénéfice des

    adhérents.

     

    La part de l’optique dans le total des prestations des mutuelles (Organisme Complémentaire d’Assurance Maladie) a augmenté de 14% entre 2008 et 2010. Les mutuelles continuent donc à rembourser massivement leurs adhérents dans un secteur délaissé par la Sécurité sociale.

     

    Les réseaux d’optique permettent aux mutuelles de jouer un rôle de régulateur des prix dans un secteur très inflationniste. Depuis le désengagement de la Sécurité sociale, elles sont aujourd’hui les seules à pouvoir jouer ce rôle et éviter une économie de rente pour certains professionnels de santé.

     

    Il est donc faux de dire que les mutuelles cherchent à réduire leurs prestations par la mise en place d’opticiens agréés. Les réseaux permettent au contraire aux mutuelles d’investir dans la qualité et d’améliorer les prestations rendues à l’adhérent.

     

    Les mutuelles investissent massivement dans le secteur de l’optique tout en jouant un rôle de régulateur des prix nécessaire dans un secteur inflationniste.

     

    3. Les réseaux baissent la qualité et réduisent l’accès aux différents types d’équipement optique.

     

    FAUX - Les réseaux proposent toutes les gammes d’équipement optique.

     

    La qualité ainsi que la sécurité des actes et prestations au sein des réseaux relèvent des pouvoirs publics. Les autorités sanitaires continuent à fixer les règles de fabrication, de délivrance et autres caractéristiques des produits de santé.

     

    Les mutuelles définissent des critères qualité qui s’ajoutent à ceux qui relèvent des pouvoirs publics pour le bénéfice de l’adhérent (ex : conditions de service après-vente).

     

     

    Les réseaux permettent d’accéder à des produits « entrée de gamme », « milieu de gamme » ainsi

    qu’à des produits dits « haut de gamme ».

     

    Les réseaux permettent au contraire une hausse qualitative des prestations proposées par les opticiens et définies contractuellement entre les mutuelles et leurs réseaux.

     

    4. Les réseaux agréés ne sont pas accessibles partout sur le territoire.

     

    FAUX - Les réseaux sont conçus en fonction de la couverture du territoire.

     

    La couverture du territoire est l’un des principaux critères de sélection des opticiens agréés par les mutuelles.

     

    Ainsi, les mutuelles ont pour objectif de s’assurer que tous les adhérents aient un opticien agréé à proximité de leur domicile.

     

    Les mutuelles ont aussi pour objectif de s’assurer que leur réseau d’opticiens maille l’ensemble du territoire, en fonction de la présence de leurs adhérents, et sur des critères précis et mesurables.

     

     

    Seules les grandes enseignes peuvent être agréées par les mutuelles.

     

    FAUX - Les réseaux sont ouverts à tous sur des appels d’offres libres et transparents.

     

    Les réseaux mis en place par les mutuelles accueillent indifféremment tous les offreurs de santé demandeurs qui remplissent les conditions définies conventionnellement : tarifs, qualité, gamme de produits, etc.

     

    Les réseaux d’opticiens agréés accueillent donc indifféremment des opticiens indépendants ou sous enseignes qui remplissent des critères de prix et de qualité définis conventionnellement.

     

     

    6. Les réseaux de soins détruisent l’industrie optique française.

     

    FAUX - Il existe autant de ‘’Made in France’’ dans les réseaux qu’ailleurs.

     

    Les opticiens agréés, tout comme les opticiens non agréés, se regroupent en centrales d’achat. La quasi-totalité des fabricants de verres correcteurs présents sur le territoire national est référencée au sein des réseaux.

     

    Par ailleurs, la part de verres ‘’made in France’’ chez les opticiens agréés est identique à celle des opticiens non agréés.

     

    1 IRDES, Questions d’économie de la Santé – enquête sur le renoncement aux soins, 2011.

    2 E tude de l’Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé (IRDES), novembre 2011.

    3 DRESS, Comptes nationaux de la santé - Le 1% manquant correspond aux prestations versées au titre de la CMUC pour les

    bénéficiaires gérés par les organismes de base.

    4 Cette enquête a été réalisée du 24 au 29 octobre 2012 pour la Mutualité Française par IPSOS. Elle s’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon de 503 acheteurs de lunettes correctrices chez un opticien membre d’un réseau agréé par une mutuelle. L’échantillon est représentatif des acheteurs de lunettes correctrices au cours des mois de mai et juin 2012, selon la structure des fichiers d’acheteurs fournis par la Mutualité Française, sur les critères de sexe, âges, mutuelle, réseau agréé par les mutuelles, région et catégorie d’agglomération.

     

    Recevoir les éléments : nansellsalles@mgefi.fr / www.mutualite.fr