Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 26 mars 2014

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter ...

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter

la propagation de l’épidémie et renforce ses équipes



Bruxelles/Genève, le 25 mars 2014. En réponse à l’épidémie d’Ebola qui frappe la Guinée, Médecins Sans Frontières continue à renforcer ses équipes afin d’apporter des moyens supplémentaires dans les localités du sud du pays touchées par le virus, Guéckédou et Macenta. 30 personnes sont déjà sur place, et d’autres médecins, infirmiers et spécialistes de l’hygiène et de l’assainissement devraient les rejoindre dans les jours qui viennent.


Jusqu’à présent, treize échantillons ont été testés positivement pour le virus de l’Ebola, une fièvre hémorragique virale extrêmement mortelle. D’autres échantillons sont en cours d’analyse. Des cas suspects ont également été repérés dans les pays voisins de Sierra Léone et du Libéria, mais aucun n’a encore été confirmé par laboratoire. Le dernier bilan officiel du Ministère de la Santé guinéen fait état de 86 cas suspects, dont 56 décès.


« En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta. Il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté ». a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice d’urgence de Médecins Sans Frontières. Actuellement, dix patients sont hospitalisés avec des symptômes d’Ebola à Guéckédou.


« Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination, a précisé Marie-Christine Ferir. La maladie se transmet principalement par contact intime avec le patient, avec le sang, les selles, la salive. L’équipe tente donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les patients et leur famille tout en maintenant les liens familiaux.


Par ailleurs, les équipes se concentrent sur la recherche de « cas contacts », les personnes qui ont été en relation directe avec les patients atteints d’Ebola et qui auraient pu contracter la maladie. « Des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins », a détaillé Marie-Christine Ferir. Bien qu’il n’existe pas de traitement contre l’Ebola, les soins médicaux peuvent diminuer les symptômes, empêcher la progression de la maladie, ou apaiser les souffrances des patients.


Des promoteurs de la santé sensibilisent également la communauté aux modes de propagation de la maladie et aux mesures à prendre pour éviter la contamination. « Nous voulons à tout prix éviter que la population ne panique, et c’est important pour ça de transmettre toutes les informations nécessaires pour comprendre la maladie et comment s’en protéger », a complété Marie-Christine Ferir.

Ce week-end, MSF a acheminé 33 tonnes de matériel via deux avions charter, qui ont permis de mettre en place les structures d’isolement et d’apporter des médicaments pour les prochaines semaines d’intervention, ainsi que des équipements de protection des équipes.



Médecins Sans Frontières est présente en Guinée depuis 2001, au travers de projets de lutte contre le VIH/SIDA à Conakry et le paludisme à Guéckédou, ainsi que des interventions d’urgence. Au cours des dernières années, l’organisation médicale a notamment répondu à des épidémies de choléra et de méningite.


Contact Presse :

Samuel HANRYON :



mercredi 5 février 2014

Marisol Touraine renforce la recherche clinique dans le domaine des soins primaires

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, élargit le programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), aux enjeux de la recherche en soins primaires.

Cette priorité, annoncée dans le cadre de la stratégie nationale de santé (SNS), concerne les programmes de recherche clinique nationaux et interrégionaux, et pour l’ensemble des thématiques : soins, médico-économie, performance du système de santé et pratiques infirmière et paramédicale.

Cette recherche devant être conduite principalement hors de l’hôpital, Marisol Touraine introduit pour la première fois dans le cadre du PHRC, la possibilité aux maisons de santé et centres de santé de porter directement et indépendamment d’un établissement hospitalier, des projets de recherche.


Ainsi, les maisons de santé et centres de santé pourront assurer le rôle de promoteur d’études de recherche clinique. Les professionnels de ces structures pourront porter des projets en propre, ou être associés à des projets pilotés par d’autres.

La promotion d’une médecine de parcours de qualité exige le développement d’une recherche de haut niveau dans le domaine des soins de premier recours. Cette recherche devra contribuer à l’émergence et à la validation scientifique de pratiques et d’organisations innovantes au bénéfice des patients et de l’organisation de notre système de santé.

Il s’agit aussi de renforcer l’attractivité de la médecine de premier recours pour des professionnels engagés dans leur mission de soin, mais également motivés par les enjeux de la recherche clinique.
Cette mesure novatrice concourt à la mise en œuvre des engagements pris dans le « pacte territoire-santé » en faveur de la lutte contre les déserts médicaux notamment par l’amélioration de l’attractivité de l’exercice en soins primaires.

vendredi 13 septembre 2013

La Mutualité Française renforce sa gouvernance politique


Après les changements intervenus lors de l’Assemblée Générale du 6 juin 2013, le Conseil d’Administration de la Mutualité Française, réuni le 12 septembre 2013, a réorganisé les responsabilités au sein de son bureau sur proposition du Président Etienne Caniard.
   
Deux élus vont rejoindre l’équipe de la Fédération pour renforcer l’animation politique aux côtés du Président. Ils exerceront les missions suivantes :

Stéphane Junique, Président d’Harmonie Services Mutualistes, devient Vice-président délégué aux questions de santé et au projet stratégique du mouvement mutualiste.
 
Dominique Joseph, Vice-présidente de la MGEFI, Trésorière générale adjointe, exercera une partie des missions auparavant dévolues au Trésorier général Patrick Brothier qui vient par ailleurs d’être élu à la Présidence d’Adréa, ce qui devient son mandat principal.




Dominique Joseph est également nommée Présidente déléguée du Système Fédéral de Garantie.


Maurice Ronat est nommé Président délégué du Conseil des Mutuelles Santé et
Jean-Philippe Huchet, administrateur, devient délégué aux questions internationales.

Blog Mine d’Infos - Enquête lectorat
Moins de 5 minutes de votre temps: http://fr.surveymonkey.com/s/BWWSPNJ
 
 

À propos de la Mutualité Française
 
 
 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
www.mutualite.fr 
 
 

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
 
 

jeudi 30 mai 2013

Sécurité des médicaments


 
Le Parlement européen renforce la transparence sur les essais cliniques

 

Au Parlement européen cet après-midi, les membres de la commission pour l'environnement, la santé et la protection des consommateurs (ENVI) ont voté en faveur du nouveau règlement européen encadrant les essais cliniques de médicaments (2012/0192 (COD)).

 

Alors qu'en France le procès du Mediator bat son plein et que l'autorisation de mise sur le marché de Diane 35 vient d'être suspendue, la question de la sécurité des médicaments placés sur le marché intérieur est au cœur des enjeux de santé publique.

 

Pour l'eurodéputée Michèle RIVASI, vice-présidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen :

 

"Les médicaments ne sont pas des produits comme les autres et présentent des risques parfois mortels: selon le professeur Bernard Bégaud, témoin au procès du Mediator, les médicaments causent en France autant de décès que les suicides et les accidents de la route réunis, soit 18 000 morts par an.

 

Il est donc essentiel que les citoyens européens puissent avoir confiance dans les essais cliniques réalisés en amont: seuls ces tests permettent de garantir la sécurité des médicaments avant leur mise sur le marché ou leur extension d'autorisation de mise sur le marché. Mais encore faut-il que tous les résultats soient rendus publics, car sinon des informations importantes sur les effets indésirables apparus lors des essais cliniques risquent d'être mises sous le tapis par l'industrie pharmaceutique, soucieuse d'éviter toute publicité négative."

 

Michèle Rivasi ajoute:

 

"C'est pour cette transparence des données que je me bats avec le groupe des Verts depuis le début. Le vote d'aujourd'hui acte clairement l'obligation de publication de l'analyse complète des données cliniques qui ont servi à la mise sur le marché d'un médicament, par-delà toute considération commerciale.

 

Et le combat ne s'arrête pas là, rendez-vous à Strasbourg pour le vote final à l'issue des négociations avec la Commission européenne et le Conseil".