Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 17 janvier 2014

Lettre ouverte Leciss...

 
 
 

Délai de résiliation assurance emprunteur

 

Une lettre ouverte interassociative vient d'être adressée aux Sénateurs et Sénatrices dans le cadre du vote en cours en deuxième lecture du projet de loi sur la consommation.

En effet, l'article 19 de ce projet de loi prévoit de modifier les modalités de résiliation des contrats d'assurance souscrits par les emprunteurs lorsqu'ils réalisent un prêt bancaire, immobilier notamment.

 

Dans sa rédaction actuelle, cet article aura des conséquences délétères certaines pour les personnes présentant un risque de santé aggravé voulant souscrire un emprunt.

 

Nous souhaitons donc attirer l'attention, à travers les arguments développés dans cette lettre ouverte, sur ce qui pourrait s'apparenter à une fausse bonne solution.

 

Vous pourrez trouver cette lettre ouverte en fichier joint, ou en ligne sur le site du CISS.

 

 

mercredi 6 novembre 2013

PLFSS : Un risque de nivellement par le bas de la qualité des équipements optiques des Français


Le projet de loi de Financement de la sécurité sociale 2014 (article 45) introduit deux mesures ayant un impact direct sur l’accès aux équipements optique et aux modalités de prises en charge.

"Si sur le fond, les mesures liées à l’optique peuvent apparaitre intéressantes, leur rédaction laisse clairement présager le renforcement des inégalités sociales et économiques, la mise à mort de notre système de protection sociale à la Française et de la filière optique au profit des complémentaires santé, seules vraies gagnantes des différentes mesures en cours de discussion !"
explique Christian Roméas, président du SynOpE.

La première mesure vise à étendre le dispositif CMUC aux bénéficiaires de l’ACS (700 000 personnes environ). La détermination de ces tarifs est renvoyée à la négociation conventionnelle tripartite. Mme La Ministre avertit : si la négociation n’aboutit pas, elle tranchera par décret !

"Mais quelle négociation Mme la Ministre ? Dans la mesure où vous la promettez sans cesse mais ne la mettez jamais en place !"

s'insurge Christian Roméas.

La seconde mesure concerne tous les français qui bénéficient d’une complémentaire santé par le biais des Contrats responsables (93% des contrats). Le gouvernement veut fixer un montant minimal de prise en charge et un plafond tarifaire.

Si nous sommes favorables à étudier la détermination d’un plancher et d’un plafond de remboursement, cela ne doit s’envisager QUE dans la concertation avec les professionnels de l’optique mais tel n’est pas le cas !

Les professionnels de santé directement concernés n’ont même pas été consultés sur cette mesure.
La rédaction du texte revient à fixer de manière déguisée des tarifs imposés au secteur de l’optique ! Avec des milliers de perte d’emplois à la clé !

Ce plafond tarifaire sera-t-il basé sur le tarif de responsabilité qui n’a pas été modifié depuis plus de 30 ans ? Et sans qu’aucune étude d’impact économique n’ait été réalisée ?

Faut-il accepter de mettre à mort la filière optique française au profit des seules complémentaires santé et au détriment de la qualité des produits optique accessibles aux français ?


Le SynOpE attend de la Ministre de la Santé qu’elle mette ENFIN en œuvre la concertation avec les professionnels de l’Optique qu’elle ne cesse de promettre mais que nous attendons toujours, alors que pendant ce temps là, les mesures pleuvent

NDLR : MGEFI ET OPTIQUE
La MGEFI et sa vision de l'optique avec Optistya                     
Rechercher un professionnel de santé                     
Remboursement des équipements d'optique vendus en ligne
Foire aux questions sur la santé                     
F.A.Q. Santé                     
Foire aux questions sur la prévoyance                     
Foire aux questions pratiques                     
Réaliser vos simulations                      
Fiches pratiques santé                     
La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya
 
 

 
 
 

mercredi 23 octobre 2013

#AVC pas une minute à perdre... Mais qui appeler ? Et comment gérer l'Après ?


AVC Vite le 15, et après ?…

La vie continue

Deux Français sur trois déclarent connaître une personne ayant déjà fait un AVC¹

 


Paralysie, perte de la parole, troubles de la mémoire,… En moyenne, après un AVC, 41% des personnes touchées n’ont plus de séquelles, 25% présentent un handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher sans assistance².

 

A l’occasion de la 11ème journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral, la Fédération Nationale France AVC et la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV), soutenues par Bayer HealthCare, lancent une nouvelle campagne d’information « AVC Vite le 15, et après ?… La vie continue » sur la prise en charge après un accident vasculaire cérébral.

 

Cette nouvelle campagne a pour vocation de sensibiliser les malades et leur famille aux bons gestes à adopter pour éviter les risques de récidive d’AVC : bonne observance du traitement, hygiène de vie, suivi médical,… Elle rappelle également l’importance d’appeler rapidement le 15 dès l’apparition d’un des trois symptômes majeurs de l’AVC³ afin de réduire au maximum les séquelles voire le risque de décès. D’après une étude Ifop/Bayer HeathCare¹, 76% des Français savent qu’il faut contacter les urgences (+7% par rapport à 2012) en cas de paralysie, perte de la parole ou troubles de la mémoire.

 

Chaque année, en France, environ 130 000 nouvelles personnes sont victimes d’un AVC4 ; 33 000 en meurent5 durant le 1er mois. L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte6 et la 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer7.

 

 

AVC : agir vite pour réduire les risques de mortalité et de séquelles

 

Visage paralysé, inertie d’un membre, troubles de la parole… Dès l’apparition de l’un de ces symptômes, il est urgent d’appeler le 15. Plus de 3 Français sur 4 le savent, soit 7 points de progression par rapport à 2012, selon le baromètre Ifop Bayer, réalisé en septembre 20131. Face à un AVC, 4H30 pour agir8. Chaque minute compte dès le premier symptôme et, le pronostic d’une personne souffrant d’AVC dépend de la rapidité de sa prise en charge. « Plus nous allons vite dans la prise en charge d’une personne faisant un AVC, moins le cerveau est abîmé. Les séquelles sont par conséquent moins graves et le risque de mortalité sensiblement diminué » affirme le Dr François Rouanet, neurologue, Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux Unité Neuro-Vascul

 

 

 64% des Français connaissent dans leur entourage au moins une personne ayant déjà eu un accident vasculaire cérébral¹.

 

 L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte6. Après un AVC, 25% des patients présentent un handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher sans assistance². « Les séquelles les plus fréquentes sont des difficultés pour marcher, pour parler mais aussi des problèmes de mémoire et d’attention, voire de dépression » explique le Dr François Rouanet.

 

Eviter le risque de récidive à tout prix

 

Après un premier AVC, le risque de rechute est important. Il est estimé entre 30% et 43% à 5 ans9. D’après l’étude Ifop/Bayer HealthCare¹, 98% des personnes interrogées considèrent qu’une rechute est probable pour une personne ayant déjà été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Pour éviter au maximum tout risque de récidive, les patients présentant un facteur de risque élevé de faire un AVC tels que l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le trouble du rythme cardiaque ou fibrillation atriale, ou encore le diabète..., doivent suivre un traitement adapté à leur pathologie. « Les personnes souffrant, par exemple, de fibrillation atriale prennent au long cours un anticoagulant pour fluidifier le sang et éviter ainsi la formation de caillots sanguins responsables de l’AVC » explique le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU Montpellier.

 

2/3 des Français pensent qu’il faut arrêter de fumer pour éviter de refaire un AVC¹ ; 57% disent qu’il faut manger sainement¹.

 

En plus du traitement médicamenteux, les patients doivent adopter une bonne hygiène de vie au quotidien : « il faut manger de manière variée et équilibrée, avoir une activité physique régulière, réduire sa consommation d’alcool et arrêter le tabac pour les fumeurs » énonce le Dr François Rouanet.

 

Education thérapeutique : apprendre à vivre mieux avec sa maladie
 
Qu’est-ce qu’un AVC ? Pourquoi prendre un traitement à vie ? Comment éviter un AVC ou une rechute ? Comment récupérer après un AVC ? Pour répondre à toutes les questions que se posent les patients présentant un facteur de risque élevé de faire un AVC et/ou ayant déjà fait un AVC, certains hôpitaux proposent des séances d’éducation thérapeutique à l’instar du CHU de Montpellier. « Ces séances se déroulent soit individuellement avec un professionnel de santé, soit collectivement avec d’autres patients présentant les mêmes problématiques de santé comme la fibrillation atriale (FA) et deux soignants éducateurs qui animent l’atelier pédagogique » explique Angélique Lienhardt, infirmière-coordinatrice et membre de ChronEduc LR, réseau dédié à l’éducation thérapeutique du patient en Languedoc-Roussillon. « On y aborde le traitement anticoagulant pour les personnes souffrant de FA, l’importance de le prendre, le but de ce traitement et les effets secondaires afin que le patient vive mieux avec sa maladie et ne présente pas de complications. »
« Bien impliquer les patients dans leur traitement est un facteur majeur de cohérence de traitement, d’acceptation des médicaments et d’une meilleure observance » affirme le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU Montpellier.

Vivre au quotidien après un AVC

« Les séquelles de l’AVC ont des répercussions sur la vie sociale et familiale des patients et de leur entourage. Toute la famille subit les conséquences d’un AVC » affirme le neurologue François Rouanet. Pour aider les patients à mieux vivre au quotidien après un AVC, différents professionnels de santé – médecin généraliste, cardiologue, neurologue, orthophoniste, kinésithérapeute, psychiatre, infirmier… – assurent leur prise en charge.

Des associations de patients telles que France AVC apportent également un soutien aux personnes ayant fait un AVC ainsi qu’à leur entourage en première ligne pour assurer le quotidien. « Chaque antenne de France AVC dans l’Hexagone développe des permanences téléphoniques afin d’apporter du soutien et des informations aux patients ainsi qu’à leur famille. Nous mettons en place des groupes de parole mais aussi différentes activités telles que du théâtre, des séances de gymnastique, des sorties culturelles pour rompre la solitude des malades et de leur famille » explique Françoise Benon, secrétaire nationale de France AVC. « La Société Française Neuro-Vasculaire joue un rôle important dans les campagnes d’informations aux côtés de France AVC et c’est cette parfaite synergie avec les antennes de France AVC, qui permet d’amplifier les messages » ajoute le Pr Thierry Moulin, Professeur de neurologie au CHU de Besançon et Président de la Société Française Neuro-Vasculaire.

 

Dans le cadre de la 11ème journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral, Bayer HealthCare lance une nouvelle campagne d’information « AVC Vite le 15, et après ? » sur plus de 500 radios et chaînes de télévision locales et web TV, du 21 octobre au 10 novembre, à travers un programme de 10 chroniques son/vidéo d’1 minute dans l’émission « Place à la Santé ».
Cette série donne la parole à deux médecins, cardiologue et neurologue, ainsi qu’à France AVC pour définir en termes simples :
• ce qu’est un AVC,
• les facteurs de risque,
• les répercussions d’un AVC sur le quotidien des patients,
• les moyens pour éviter la récidive,
• et le type de soutien apporté au patient et à son entourage…

10 spots radio sur la thématique AVC seront également diffusés sur France Bleu pendant la journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral du 29 octobre.

Plus d’informations sur www.avcvitele15.com

 

À propos de France AVC

France-AVC (Association loi 1901 d'aide aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC) a été créée en 1998 avec pour objectifs la prévention, l’information du public, des pouvoirs publics et des médias sur les accidents vasculaires cérébraux ; d’apporter une aide et un soutien aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC ; de développer l'éducation thérapeutique du patient et d’aider à la recherche sur les AVC.


 

À propos de la SFNV

Association loi 1901 créée en 1996, la Société Française NeuroVasculaire (SFNV) a pour objectif principal l'amélioration de la prise en charge des AVC. Elle est la société savante qui regroupe l'ensemble des professionnels concernés par les pathologies vasculaires cérébrales dont les accidents vasculaires cérébraux (AVC), leur diagnostic, traitement et prévention. Elle développe des actions selon plusieurs axes majeurs : les filières de soins, en lien avec les organismes institutionnels, dans le but de permettre à toute personne souffrant d'un AVC d'être prise en charge dans les meilleures conditions ; la formation des professionnels de santé ; la recherche, dans le but d'accroître les connaissances sur les AVC et de permettre ainsi d'améliorer le diagnostic et le soin.


 

À propos de Bayer HealthCare

Le groupe Bayer AG, basée à Leverkusen, (Allemagne) est une entreprise mondiale avec des compétences majeures dans le domaine de la santé, de la nutrition et des matériaux de haute performance. Filiale de Bayer AG, Bayer HealthCare compte 55 300 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 18,6 milliards d'euros pour l'année 2012. Présente dans plus de 100 pays c’est l'une des toutes premières entreprises innovantes au monde dans le secteur de la santé humaine et animale et des produits médicaux.

En France, Bayer HealthCare compte 1 254 collaborateurs, et est présente au travers de ses 5 divisions : Pharmacie, Diabète, Santé familiale, Santé animale, Radiology & Interventional. En permettant le diagnostic et le traitement des maladies, ses produits sont le gage d’un plus grand bien-être et d’une meilleure qualité de vie.

mardi 22 octobre 2013

Dispositifs médicaux : Le Parlement européen fait machine arrière sur l'évaluation des dispositifs à risque mais interdit les substances dangereuses

Dispositifs médicaux : Le Parlement européen fait machine arrière sur l'évaluation des dispositifs à risque mais interdit les substances dangereuses



Le Parlement européen a voté aujourd'hui en faveur d'un nouveau rapport sur les dispositifs médicaux. Michèle Rivasi, députée européenne co-rapporteur pour le groupe des Verts/ALE au Parlement européen, rappelle que "la législation sur les dispositifs médicaux doit garantir la sécurité, la sûreté et l'efficacité des éléments que l'on implante dans le corps à des fins médicales ou esthétiques. Or, les scandales comme ceux des implants mammaires PIP ou prothèses de hanche ont montré que ce n'était pas le cas".

Conformément à la résolution PIP adoptée par ce même Parlement le 14 juin 2012, le groupe des Verts-ALE avait introduit un système d'autorisation avant mise sur le marché pour les dispositifs médicaux de classes IIb et III (donc les plus à risque), afin de disposer des meilleures données cliniques possibles avant mise sur le marché, et donc de garantir au maximum la sécurité des patients.



"Je regrette que ce système n'ait pas été retenu par la Commission dans sa proposition législative et que nous n'ayons pas trouvé une majorité favorable au sein du Parement. Le compromis auquel nous sommes finalement arrivés, avec des organismes notifiés spéciaux pour les dispositifs à risque et un contrôle renforcé de leur travail par les autorités est vraiment le minimum acceptable. Le vote d'aujourd'hui l'a affaibli en réduisant drastiquement le nombre d'experts indépendants chargés de ce contrôle . Une fois de plus, il y a eu un lobbying intense de la part des industriels pour réduire les mécanismes de contrôle. Le groupe des conservateurs a invoqué une perte d'innovation et de compétitivité de nos PME: les intérêts économiques sont aujourd'hui clairement passés devant la sécurité des patients."


"Concernant la réutilisation des dispositifs médicaux, nous avions introduit l'idée d'une liste pour les dispositifs à usage unique: ce qui n'est pas sur cette liste est réutilisable, avec des normes de décontamination renforcée (1) et une responsabilité accrue des professionnels chargés de décontaminer. Le vote d'aujourd'hui confirme ce point."


Le groupe des Verts/ALE avait également demandé que les dispositifs innovants, tant du point de vue de la technologie utilisée que des matériaux employés, soient soumis à une évaluation clinique comparative par rapport aux traitements déjà existants pour la même indication, qu'il s'agisse de dispositifs médicaux ou de médicaments. "Cette comparaison est essentielle, quand on sait que de plus en plus de dispositifs médicaux font aujourd'hui concurrence à des médicaments mais que les voies d'autorisation diffèrent sensiblement. Cette proposition n'a malheureusement pas été retenue aujourd'hui.", commente l'eurodéputée.

"Enfin, bonne nouvelle malgré tout concernant les substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques: elles sont aujourd'hui interdites dans les cosmétiques et les jouets, nous avons demandé que cette restriction concerne également les perturbateurs endocriniens et soit élargie aux dispositifs médicaux mènent obligatoirement à une exposition directe, sauf quand il n'existe aucune alternative sûre. Nous avons eu gain de cause."


"La rapporteuse a obtenu aujourd'hui le mandat de négociation avec les Etats Membres. Le Conseil des ministres européens en charge de ce dossier travaille actuellement sur la proposition de la Commission mais accuse un important retard: il est urgent qu'il termine rapidement pour que les négociations avec le Parlement et la Commission puissent commencer avant la fin de cette mandature. "

(1) voir le scandale des sondes d'échographie endocavitaires mal décontaminées (voir conférence de presse)


mercredi 11 septembre 2013

Quelle contraception pour les femmes à risque cardio-vasculaire ?


 

Le choix d'une contraception chez une femme à risque cardiovasculaire n'est pas toujours aisé. Pour aider les professionnels de santé à proposer la contraception la plus adaptée en fonction de la maladie ou du facteur de risque existant, la Haute Autorité de Santé (HAS) publie ce jour une nouvelle fiche mémo. Cette fiche est fondée sur les critères établis par l'Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français.

 

Cette nouvelle fiche mémo destinée aux professionnels de santé est à visée pédagogique et se veut claire et synthétique. Elle leur permettra de trouver avec chaque femme selon ses antécédents médicaux et ses préférences, la méthode de contraception qui lui convient le mieux et ce, à une période donnée de sa vie.

Cette fiche présente plusieurs parties : la liste des principaux facteurs de risque et maladies cardiovasculaires, les moyens d'identifier une femme à risque vasculaire (incluant l'interrogatoire, l'examen clinique, le bilan biologique, l'information à délivrer sur le risque de thrombose et le suivi médical), les critères d'éligibilité selon les situations et les différents facteurs de risque cardiovasculaire.

 

Une présentation en couleur des méthodes contraceptives utilisables ou non selon la maladie ou le facteur de risque

 

Selon les situations, la fiche propose des niveaux d'éligibilité présentés selon un code couleur (vert à rouge) pour une meilleure lisibilité afin de faciliter son utilisation par les professionnels de santé :

·        en vert : méthode utilisable sans aucune restriction d'utilisation ;

·        en jaune : méthode utilisable de manière générale avec un suivi plus attentif ;

·        en orange : méthode non recommandée de manière générale à moins qu'aucune autre méthode ne soit disponible ou acceptable, suivi rigoureux à mettre en place ;

·        en rouge : méthode à ne pas utiliser car elle est susceptible d'exposer à un risque majeur pour la santé.

Par ailleurs, la HAS propose 3 types de présentations différentes (liste, tableau et diagramme circulaire) afin que le professionnel de santé choisisse celle qui lui convient le mieux, ainsi qu'un document en annexe pour complément d'information.

 

Quelques exemples concrets

 

Si une femme a déjà eu une thrombose veineuse ou une embolie pulmonaire : les dispositifs utérins implantables (DIU) sont classés en catégorie verte, les méthodes progestatives (DIU au lévonorgestrel, pilule, implant) sont classées en catégorie jaune et les progestatifs injectables en catégorie orange. Les méthodes estroprogestatives ne doivent pas être utilisées (en rouge).

Il en est de même si une femme souhaite instaurer une contraception alors qu'elle a un antécédent d'accident vasculaire cérébral.

 

Quelles sont les principales pathologies ou facteurs de risque cardiovasculaires ?

 

·      Thrombose veineuse profonde (TVP) / embolie pulmonaire (EP) ;

·     Thrombose veineuse superficielle ;

·     Facteurs héréditaires de risque de thrombose ;

·     Accident vasculaire cérébral ;

·     Cardiopathie ischémique ;

·    Valvulopathies cardiaques et cardiopathies congénitales;

·     Céphalées, migraines ;

·     Lupus érythémateux disséminé et autres maladies inflammatoires de systèmes, syndrome des anticorps antiphospholipides ;

·      Facteurs de risque : âge, hypertension artérielle (HTA), tabac, hyperlipidémies sévères, obésité, diabète, association de plusieurs facteurs...

 

 

Consultez les documents en cliquant ici

lundi 25 février 2013

Actualisation des données sur les contraceptifs oraux combinés (COC)


L’ANSM met à jour son dossier « Pilules estroprogestatives et risque thromboembolique veineux », disponible sur le site Internet de l’Agence. Elle présente l’avancement du plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés (COC), les données de pharmacovigilance recueillies entre le 4 et le 31 janvier 2013 et l’évolution de l’utilisation des COC.

 

Dans le cadre de son plan d’actions, l’ANSM s’engage à publier régulièrement les nouvelles données disponibles sur les risques et l’évolution des pratiques liées à l’utilisation des COC en France.

Actualisation des signalements de vigilance

 

La publication au 4 janvier 2013 des effets indésirables déclarés dans la base nationale de pharmacovigilance depuis 1985, avait fait apparaître un total de 567 notifications et 13 cas de décès par événements thromboemboliques veineux, rapportés chez des femmes recevant une contraception orale combinée. Ces données ne reflètent pas la fréquence de survenue de ces événements en vie réelle car le système de pharmacovigilance est un système d’alerte et non pas un système d’observation de la santé de la population. La pharmaco-épidémiologie permet en la matière une meilleure approche du risque. Ces deux outils sont complémentaires.

 

Entre le 4 et le 31 janvier 2013, période durant laquelle le risque des pilules contraceptives a été fortement médiatisé, 36 nouveaux cas (31 thromboses veineuses et 5 thromboses artérielles) dont 10 étaient survenus il y a plus de 3 mois ainsi que 2 décès, survenus en 1999 et 2012, ont été enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance.

L’ANSM va publier régulièrement le bilan des notifications d’événements thrombotiques veineux et artériels à partir des données de la base nationale de pharmacovigilance.

 

Afin de mesurer les conséquences sanitaires sur la population française des pilules des différentes générations, l’ANSM mène également des études pharmaco-épidémiologiques en « vie réelle », dont les étapes seront prochainement communiquées. Ces études reposent sur la base SNIIRAM (source CNAMTS) et du PMSI.

 

 

Evolution de l’utilisation des COC

 

L’utilisation des COC a rapidement évolué depuis la fin de l’année 2012. Ces changements font suite à la recommandation de l’ANSM auprès des prescripteurs de privilégier les pilules de 2ème génération et à la mise en œuvre du plan d’actions de l’Agence.

 

La vente des COC de 3ème et 4ème générations a diminué d’environ 25 % quand on la compare à la même période de l’année précédente. Cette baisse a été simultanément accompagnée d’une hausse de la vente des COC de 2ème génération (de l’ordre de 16 %).

 

Ce mouvement de report vers les COC de 2ème génération s’est donc largement amorcé et devrait se poursuivre dans les semaines et mois à venir. Cependant, ce report n’est pas total, une baisse de l’ordre de 3,5% des ventes de COC toutes générations confondues ayant été observée. Les données du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) suggèrent que ce report pourrait être différent selon l’âge des femmes avec un moindre report chez les jeunes filles.

Ces données vont continuer à être surveillées avec attention par l’ANSM. Leur mise à jour périodique vise à éclairer de façon rétrospective la réalité de la situation en France et à mesurer de façon prospective l’impact des mesures déjà prises pour prévenir les risques.

 

L’ANSM rappelle qu’il existe une palette importante de moyens de contraception et que les professionnels de santé restent les meilleurs interlocuteurs pour informer et aider les femmes à choisir le moyen de contraception qui leur est le plus adapté.

mardi 15 janvier 2013

La MGEFI dans la presse


Audistya, le nouveau réseau de l'audition du groupe Istya

Depuis le 1er janvier 2013, les adhérents de plusieurs mutuelles du groupe Istya ont la possibilité de bénéficier des avantages proposés par le nouveau réseau de l’audition « Audistya », créé à l’initiative de la MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation nationale).

…/…

Le nouveau réseau est actuellement ouvert aux adhérents du groupe MGEN, de la MGET, de la MCDEF et de la MAEE. « Sous réserve d’approbation par leurs assemblées générales respectives, les adhérents de la MGEFI et de la MCF2 devraient en bénéficier courant 2013 », peut-on lire dans un communiqué émis par le nouveau réseau.

 

Lire l’article : www.audio-infos.eu (10 janvier 2013)

 

 

Réseaux mutualistes : le groupe Istya investit dans l'audioprothèse et l'optique

Composé de six mutuelles (dont le mastodonte MGEN), le groupe Istya, qui couvre 5,5 millions de Français, a fait le choix depuis le 1er janvier 2013 de développer deux réseaux mutualistes, l'un portant sur l'audioprothèse, l'autre sur l'optique.

…/…

(1) En plus du groupe MGEN, Istya est composé de la mutuelle nationale des territoriaux (MNT), la mutuelle générale environnement et territoires (MGET), la mutuelle générale de l' économie , des finances et de l' industrie ( MGEFI ), la mutuelle civile de la défense (MCDef) et la mutuelle des affaires étrangères et européennes (MAEE).

 

Lire l’article : www.lequotidiendumedecin.fr (11 janvier 2013)

 

 

Le réseau optique MGEN devient Optistya et s'adresse à 700 000 bénéficiaires de plus

Au 1er janvier 2013, le réseau d'opticiens partenaires MGEN s'est ouvert aux adhérents d'autres mutuelles du groupe Istya, créé en mai 2011 et poids lourd de la complémentaire santé. Il se nomme aujourd'hui Optistya et couvre désormais, outre les bénéficiaires de la MGEN, ceux de la MGET, de la MCDef, de la MAEE, de la MGEFI et de la MCF

 

Lire l’article : www.acuite.fr (11 janvier 2013)

 

 

Le régime de Sécu étudiant sur la sellette

 

La phase expérimentale du programme mutualiste de prévention du risque cardio-vasculaire s’est achevée fin décembre

 

.…/…

Si les suites à donner à l’expérimentation ne sont pas arrêtées (l’analyse médicale complète n’interviendra qu’au second semestre 2013), « tout plaide pour une généralisation », juge Serge Brichet, président de la Mgefi. Il liste les vertus du dispositif : 1/Une « approche globale » avec une prise en charge préventive « en amont et en aval du risque » ; 2/l’espoir d’une « amélioration de l’état de santé » de l’assuré ; 3/« la capacité à terme de maîtriser le reste à charge et de baisser les dépenses de la mutuelle.»

 

Lire l’article : PROTECTION SOCIALE INFORMATIONS (09 JAN 13)

lundi 14 janvier 2013

L'obésité facteur de risque de la maladie d'Alzheimer ?


La relation entre obésité et maladie d’Alzheimer vient d’être prouvée expérimentalement par les chercheurs de l’INSERM et de l’Université Nord de France. Principalement soutenus par la Fondation Coeur et Artères et publiés dans la revue Diabètes, ces travaux réalisés chez la souris renforcent l’idée du lien entre anomalies métaboliques et développement des démences.


Touchant plus de 860 000 personnes en France, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de perte des fonctions intellectuelles liée à l’âge.
Selon l’INSERM, l'équipe « Alzheimer & Tauopathies » de l’unité mixte de recherche 837 (Inserm/Université Lille 2/Université Lille Nord de France) dirigée par le Dr. Luc Buée, en collaboration avec l'unité mixte de recherche 1011 « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète », vient de montrer, chez la souris, que les sujets obèses ont des risques accrus de développer des symptômes liés à la maladie d’Alzheimer.


Pour parvenir à ce résultat, de jeunes souris transgéniques, qui développent progressivement avec l’âge, une neurodégenerescence liée à la protéine Tau, ont reçu durant 5 mois un régime riche en graisse, induisant une obésité progressive. A l’issue du régime, les souris obèses ont développé une pathologie aggravée tant du point de vue de la mémoire que des modifications de la protéine Tau.
Cette étude fournit la preuve expérimentale de la relation entre l'obésité et les pathologies liées à la protéine Tau dans un modèle de neurodégénérescence de la maladie d’Alzheimer. Elle indique par ailleurs que la résistance à l’insuline, présente dans le diabète de type 2, ne serait pas le facteur aggravant, contrairement à ce qui était suggéré dans les précédentes études, selon l’INSERM.
"Ces résultats sont importants car ils nous permettent de confirmer le rôle délétère de l'obésité sur les maladies neurodégénératives. Nos travaux actuels et futurs vont mesurer l'impact des protéines Tau sur les fonctions métaboliques, et nous permettront, à terme, de mieux traiter les importants facteurs de risques cardiovasculaires induits par l'obésité, comme l'hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie" a confié l’un des auteurs de l’étude, David Blum (chargé de recherche à l'Inserm), à la Fondation Coeur et Artères.
Pour en savoir plus sur le programme financé par la Fondation Coeur et Artères, voir l'interview du Dr Buée : http://www.fondacoeur.com/pr-luc-buee
Basée à Lille, la Fondation Coeur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…). Aujourd’hui, la Fondation finance de nombreuses recherches. Sa mission consiste également à informer, prévenir et donner les clés qui permettent à chacun de mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires. Reconnue d’utilité publique, la Fondation Coeur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.
Pour en savoir plus sur la Fondation Coeur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com