Nora ANSELL-SALLES

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lundi 16 janvier 2017

SANTÉ CONNECTÉE : AVANTAGES ET RISQUES






Les Mardis de l'Académie de médecine
17 janvier 2017, 14h30

 
 AVANTAGES ET RISQUES DU DÉVELOPPEMENT DE LA SANTÉ CONNECTÉE  
Organisateur : Albert-Claude BENHAMOU

Communications
Les grands enjeux de la santé connectée et des formations numériques en santé par Albert-Claude BENHAMOU (Membre associé de l’Académie de chirurgie)
La révolution du numérique en santé survient au sein d’une métamorphose numérique globale de la société, très rapidement évolutive et incontournable. Elle impacte profondément la gestion de la santé de tous, toutes les pratiques de la médecine et tous les systèmes d’information et de formation des professionnels de la santé. La maitrise de la connaissance des usages de la « santé connectée » devient une nécessité. Elle concerne les patients, le grand public, les professionnels de la santé, les systèmes de gestion de la santé publique et ceux des formations en santé, au niveau local, national et international. Mise au service de tous, la plateforme nationale et francophone des formations numériques pour les sciences de la santé l’université numérique francophone des sciences de la santé et du sport, l’UNF3S (www.unf3s.org) est dédiée à ces objectifs. Elle mutualise les productions numériques de toutes les universités publiques du secteur sanitaire et elle les partage librement et gratuitement avec tous les usagers. Elle vise les avantages de la pédagogie numérique associée à une pédagogie socratique, reposant sur le lien humain entre les apprenants et les enseignants. La prise de conscience institutionnelle de la puissance du tsunami numérique en santé doit être mise à profit. Elle se concrétise au niveau de la mesure 10 de la feuille de route de la « Grande Conférence de santé », à Paris en février 2016, qui prescrit la généralisation les outils numériques dans les formations en santé et le recours aux moyens de l’UNF3S. Cette évolution est analysée avec recul et sagesse en mesurant les risques éthiques de la santé connectée et ceux d’une forme « d’ubérisation » des universités médicales.                                                                                                                                                                      

L’ubérisation de la médecine en marche : numérique et éthique médicale par Jacques LUCAS (Vice-président du Conseil national de l’Ordre des Médecins, délégué général aux systèmes d’information en santé)
Comment réguler le marché du numérique en santé sur des bases éthiques consolidées par des règles de Droit ? Est-il possible de l’envisager ? C’est bien dans cet espace à explorer que se posent les questions de l’ubérisation de la santé.

La stratégie e-santé 2020 du Ministère des Affaires sociales et de la santé par Benoît VALLET (Directeur Général de la Santé, Ministère des Affaires sociales et de la Santé)

mardi 18 mars 2014

Médicaments et personnes âgées limiter les risques...


Dispensation médicaments personnes âgées

Rapport et recommandations sur le sujet de la préparation, par le pharmacien dispensateur, des doses à administrer

l’Académie ne prétend pas proposer une réponse unique à cette question difficile. Elle souhaite surtout souligner l’urgence qu’il y a à gérer de façon responsable ce hiatus entre délivrance et administration, car la sécurité du patient doit être prise en compte au présent et ne peut se satisfaire durablement de méthodes improvisées , quel que soit le type de prise en charge du patient dans le système de soins (hôpital, domicile, établissements médico-sociaux).

 

La préparation des doses à administrer - PDA :

la nécessaire évolution des pratiques

  de dispensation du médicament

mardi 3 décembre 2013

La Mutualité Française et la MIVILUDES signent une convention cadre


pour informer sur les risques de dérives sectaires dans le domaine de la santé

 
 
Thérapies complémentaires : un fort développement,  une nécessaire vigilance sur le risque de dérives sectaires avéré

 

Il existe de nombreux termes pour qualifier les médecines non conventionnelles, qui peuvent présenter des ambigüités et reflètent des conceptions bien différentes : médecines douces, médecines naturelles, médecines parallèles, médecines alternatives, médecines complémentaires …

 

L’Académie de Médecine préconise celui de « thérapies complémentaires » car « il évite l’appellation tout à fait injustifiée de "médecines" et implique que ces pratiques ne sont que de possibles compléments aux moyens de traitement qu’offre la médecine proprement dite, à laquelle elles ne sauraient se comparer ni se substituer ».

 

Risque de dérives sectaires en santé

La Miviludes indique, dans son guide « Santé et dérives sectaires » publié en 2012, que « les dérives sectaires dans le domaine de la santé représentent près de 25% de l’ensemble des signalements [qu’elle reçoit] ». Ce chiffre est en constante augmentation.

 

Elle identifie notamment ce type de risque pour certaines thérapies complémentaires. Leur nombre très important (plusieurs centaines) ne facilite pas l’évaluation de ces pratiques.

 

Profil des personnes ayant recours aux thérapies complémentaires

Selon un sondage de l’IFOP réalisé en novembre 2007, « Les Français et les médecines naturelles » :

 

Près de 4 des Français sur 10 se tournent vers les médecines non conventionnelles.

Le profil type serait une femme de 30 ans, de catégorie socioprofessionnelle moyenne ou supérieure, résidant dans une commune urbaine.

 

Toutefois, dans sa note d’octobre 2012, le Centre d’Analyse Stratégique estime que le profil des usagers se diversifie et que cela concerne tous les profils, quels que soient l’âge, le genre ou le niveau socioculturel.

 

Le choix du praticien se fait 3 fois sur 4 par bouche à oreille. On peut toutefois noter une certaine complémentarité entre la médecine allopathique et les médecines non conventionnelles : dans un tiers des cas, le nom du praticien est indiqué par le médecin traitant.

 

Recevoir les éléments par mail : nansellsalles@mgefi.fr

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mercredi 16 octobre 2013

AGENDA octobre :Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la MILDT, invité du prochain café nile le23 octobre 2013


 

de 8h30 à 10h au Sir Winston

 

Le 19 septembre dernier, le plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives a été adopté lors d’un comité interministériel présidé par le Premier Ministre. Fruit des réflexions de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), il se décline selon trois priorités :

 

- fonder l’action publique sur l’observation, la recherche et l’évaluation

 
- prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux

 
- renforcer la sécurité, la tranquillité et la santé publique en luttant contre les trafics et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances pyschoactives.




Les réactions furent nombreuses, concernant un sujet qui touche à la fois la santé publique et la question de la sécurité. Le champ de la réduction des risques est en effet l’un des plus sociétal qui soit et on le voit s’étendre de plus en plus à la prise en charge du tabac et de l’alcool. L’actualité porte tous les jours un sujet le concernant : salle de shoot, e-cigarette, baclofène…

 

Danièle Jourdain-Menninger, Présidente de la MILDT, viendra débattre le 23 octobre prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris), sur le thème :

 


 
« Quelle politique de Réduction des Risques (RdR) pour 2013 – 2017 ? »

 

Rendez-vous des prochains cafés nile :
 
13 novembre avec Claude Evin, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France
 
20 novembre avec Elisabeth Hubert, Présidente de la Fédération Nationale des Etablissements d’Hospitalisation A Domicile (FNEHAD)
 
27 novembre avec Thomas Fatome, Directeur de la Sécurité Sociale

 

 

Pour en savoir plus :

Découvrez le blog de nile en suivant le lien http://loeildenile.eu

Consultez le site de nile  www.nile-consulting.eu
Inscription au café nile  olivier.mariotte@nile-consulting.eu

mardi 24 septembre 2013

Lancement de la Stratégie Nationale de Santé


Vers la refondation du système de santé français

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont présenté aujourd’hui la stratégie nationale de santé (SNS) en présence de Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, et de Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie.

Il est aujourd’hui indispensable de refonder notre système de santé, performant mais inéquitable. La SNS définit ainsi le cadre de l’action publique pour les années à venir, afin de mieux répondre aux défis majeurs du 21ème siècle (vieillissement, maladies chroniques,…), de préserver le plus haut niveau d’excellence de qualité comme de sécurité dans les soins, l’enseignement, l’innovation et la recherche et de réduire les inégalités d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire.

Marisol Touraine a fixé trois axes prioritaires, s’appuyant sur le rapport d’Alain Cordier, remis ce jour :

1 – Miser sur la prévention : agir tôt et fortement sur tout ce qui a une influence sur notre santé 

·         De grandes priorités de santé publique seront définies, ainsi que des indicateurs de suivi. Concrètement, le Haut conseil de la santé publique tiendra un « tableau de bord » de l’état de santé de la population.

·         L’éducation à la santé sera renforcée par le développement de programmes de formation des jeunes.

·         L’évaluation et la gestion des risques sanitaires seront améliorées  (réorganisation des agences sanitaires, mise en place d’un système régional de recueil des signaux d’alerte, notamment)

 

2 - Organiser les soins autour des patients et en garantir l’égal accès : la révolution du « premier recours »

Pour rétablir l’égalité d’accès aux soins : 

·         D’ici 2017, le tiers payant sera généralisé, de sorte qu’il ne sera plus nécessaire d’avancer le prix de la consultation chez le médecin, comme c’est déjà le cas en pharmacie aujourd’hui. Une première étape, en direction des bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé, sera mise en œuvre dès la fin de l’année prochaine ; 

·         La part des dépenses de santé prise en charge par l’assurance maladie sera stabilisée, après la diminution observée depuis 2004 ;

·         Complémentaires santé : dès la prochaine loi de financement de la sécurité sociale, les critères des contrats solidaires et responsables seront renforcés. L’objectif de généraliser l’accès à une complémentaire santé d’ici 2017 est réaffirmé.

 

Pour organiser les soins autour des patients :

·         Le médecin traitant sera le pivot du premier recours ;

·         Des équipes de professionnels de santé seront constituées dans les territoires, avec de nouveaux modes de rémunération, sur objectifs de santé publique ;

·         Le service public hospitalier sera refondé.

·         Le dossier médical personnalisé sera relancé pour faciliter l’échange entre professionnels de santé , dans le cadre de parcours de soins pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes handicapées, en lien étroit avec les professionnels eux-mêmes.;

 

3 - Un tournant majeur dans le renforcement de l’information et des droits des patients :

·         La possibilité d’actions de groupe (« class action ») en santé sera ouverte dès l’année prochaine ;

·         Un répertoire de l’offre de soins par territoire sera mis en place, pour permettre aux Français de mieux se repérer dans l’offre de soins.

·         Un service public d’information en santé sera constitué, en commençant par le médicament. Un site www.medicaments.gouv.fr sera accessible dès la semaine prochaine, offrant un accès à la toute nouvelle base de données publique de médicaments ;

·         Un dispositif d’accès et d’utilisation des bases de données médico-administratives, adapté aux besoins de santé publique et de sécurité sanitaire, dans des conditions fiables et sécurisées, sera mis en place.

 

Enfin, les relations entre l’Etat et l’Assurance maladie seront mieux coordonnées.

Geneviève Fioraso a réaffirmé que la recherche, la formation, l’innovation, la médecine et les soins doivent être pensés ensemble pour le bénéfice des patients.

Ces objectifs sont portés par les deux ministères comme en témoignent la réflexion commune et les actions engagées dans le domaine de la formation.

·         les formations seront renforcées en qualité et surtout décloisonnées afin de s’adapter aux évolutions des pratiques et des modes d’exercice, et répondre aux problèmes de la démographie médicale. Différentes modalités d’accès aux études médicales et paramédicales seront mises en place à la rentrée 2014 comme le prévoit la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013. 

·         Une réflexion sur la modernisation et l’évolution  de l’examen classant national (ECN) débutera avant la fin de l’année afin d’assurer une meilleure adéquation de la formation aux besoins des territoires.

 

L’excellence de notre recherche biomédicale sera préservée. Le continuum allant de la recherche la plus fondamentale à la recherche clinique jusqu’au soin sera renforcée. 

·         Un co-pilotage des ministères des affaires sociales et de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche est mis en place dans le cadre de la stratégie nationale de la recherche « France Europe 2020 »

·         Une simplification des structures de recherche en santé est proposée pour supprimer les redondances et favoriser la cohérence et l’efficacité interdisciplinaire. L’alliance Aviesan (CHU, universités et EPST) sera positionnée dès 2014 comme un lieu stratégique de la mise en place du continuum recherche fondamentale – recherche clinique

·         Une meilleure coordination des financements nationaux et régionaux de la recherche biomédicale, va être mise en place.

La santé des Français est une priorité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Un comité interministériel de coordination des politiques gouvernementales en faveur de la santé  sera mis en place. Il se réunira dès le début de l’année 2014.

Marisol Touraine présentera en 2014 une loi de stratégie nationale de santé pour mettre en œuvre ces axes prioritaires. Sans attendre cette échéance, ces derniers trouveront une première traduction concrète dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, qui sera rendu public dans les prochains jours.

La SNS donnera lieu à l’organisation, par les agences régionales de santé (ARS), dans les prochains mois, de forums en régions afin de mobiliser les citoyens, les élus, les partenaires sociaux, et l’ensemble des acteurs du monde de la santé autour de la préparation de la future loi de 2014.

vendredi 31 mai 2013

Aujourd'hui 31 mai 2013 c'est la journée mondiale sans tabac.....



 

Le 31 mai de chaque année, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires célèbrent « la Journée mondiale sans tabac » afin d'alerter le grand public sur les dangers pour la santé liés au tabagisme et de défendre les politiques ...FranceAntilles.fr Martinique · Il y a 4 heures

 

 


 

Chaque année, l'OMS célèbre la Journée mondiale sans tabac le 31 mai pour alerter le grand public sur les dangers liés au tabagisme et incite les fumeurs à réduire leurs consommation de tabac. Le tabagisme …afd.asso.fr · Il y a 1 heure

 


Durant la période de l'étude, 26 411 sujets sont morts. Les chercheurs ont aussi pu vérifier que l'arrêt du tabac était bénéfique : les personnes ayant arrêté de fumer ont des "risques semblables" à celles qui …Yahoo! France · 27/05/2013