Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 9 avril 2021

Reportage : happy césarienne à l'IMM

Les accouchements par césariennes qu’ils soient programmés ou en urgence créent bien souvent une frustration chez les mamans.
C’est pour cela que l’équipe de la maternité de l’Institut Mutualiste Montsouris a développé la « happy césarienne ».
Explications en images avec le reportage des maternelles.

https://imm.fr/2021/02/04/la-maternite-de-limm-a-developpe-la-happy-cesarienne/


jeudi 7 janvier 2016

La santé du cœur des Femmes : une urgence !

L’infarctus du myocarde est encore trop souvent perçu comme une maladie spécifiquement masculine, touchant l’homme de 50 à 60 ans, fumeur, sédentaire et avec un peu d’embonpoint. Pourtant, les femmes décèdent davantage que les hommes d’une maladie cardiovasculaire.



Ces maladies du cœur et des artères sont même la première cause de mortalité féminine : en France, 1 femme sur 3 décèdera d’une maladie cardio-vasculaire. Or, la prévention, le dépistage et le suivi cardio-vasculaire des femmes laissent encore à désirer !

En effet, les femmes sont moins bien dépistées que les hommes et moins bien protégées . Prises en charge plus tardivement, elles se remettent plus difficilement d’un accident cardio-vasculaire. On observe de surcroit qu’elles en sont victimes de plus en plus jeunes !

La mauvaise hygiène de vie est l’ennemi public n°1 des femmes. Ces vingt dernières années, le mode de vie des femmes est devenu comparable à celui des hommes.

Manque d’activité physique, alimentation peu équilibrée, consommation d’alcool et de tabac, stress, précarité, isolement...autant d’éléments qui favorisent l’émergence des maladies cardio-vasculaires Chez elles . Ces facteurs de risque représentent aujourd’hui 80% des accidents cardio-vasculaires!
Vaincre le fléau croissant des maladies cardio-vasculaires chez la femme est  donc  l’un des grands combats conduits  par la Fédération Française de Cardiologie.

Les femmes doivent être la cible prioritaire des actions de prévention, de dépistage et de suivi tout particulièrement aux trois phases clés de leur vie  hormonale : première contraception, grossesse et ménopause.

Professionnels de santé, journalistes , hommes et femmes de tous âges , soyez conscients  que la santé  cardio-vasculaire des femmes est fragile. Agissons tous ensemble pour la préserver.

Propos du Pr Claire Mounier-VEHIER présidente de la Fédération Française de Cardiologie.

En savoir plus:
 fedecardio.org/sites/default/files/presse/communiques/dp-2015_coeur_de_femme.pdf …

Lien vers le  clip vidéo de la campagne:
https://www.youtube.com/watch?v=8gZt0qRurXU …

vendredi 20 juin 2014

22 juin 2014 : 14è Journée du don d'organes


Ce dimanche 22 juin aura lieu la 14ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe.
 
La FNAIR (Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux) entend rappeler à cette occasion l'urgence qu'il y a à donner aux coordinations hospitalières des prélèvements les moyens financiers et humains d'accomplir leurs missions. Le rein est aujourd'hui l'organe le plus greffé en France, c'est aussi celui pour lequel la pénurie de greffons est la plus grande.

En savoir plus : http://fr.calameo.com/read/0031526247b575499f9b0

jeudi 12 juin 2014

Maladies mentales : ces pathologies méconnues...


La Fondation FondaMental souligne la méconnaissance des maladies mentales en France et alerte sur l’urgence de leur prévention

Le Pr Marion Leboyer, directrice de la fondation FondaMental, et Laila Idtaleb, directrice du département santé d'Ipsos, ont présenté ce matin les résultats d'une enquête inédite sur la perception que les Français ont des maladies mentales, et rappelé que la prévention en psychiatrie est possible, efficace et rentable.

Il ressort de cette enquête que les Français se sentent majoritairement touchés par ces maladies mais leur niveau de connaissances reste faible, les peurs et idées reçues persistent. Ils ont exprimé un très fort besoin d'information, celle-ci étant perçue comme une priorité pour améliorer la prise en charge et la prévention.

La Fondation FondaMental alerte sur l'urgence de la prévention en psychiatrie à l'occasion d'un colloque qui se tiendra demain au Cese, en partenariat avec le groupe de protection sociale Klesia.

 
Les principaux résultats de l'enquête, ainsi que les slides présentées à la conférence.


 

mercredi 6 novembre 2013

VIH/VHC en prison - L'urgence


Depuis les années 1990, les associations de lutte contre le sida dénoncent la situation sanitaire catastrophique des prisons françaises. L'étude PREVACAR (estimation de la prévalence virale et de l'offre de soins en milieu carcéral) publiée par l' INVS (Institut national de Veille Sanitaire) vient une nouvelle fois confirmer les constats et les cris d'alarme des acteurs de terrains. Dans les prisons françaises la prévalence du VIH est de 2% : c'est 10 fois celle de la population générale. La prévalence du VHC de 4, 8% c'est 6 fois celle la population générale. L'étude demande un dépistage et une prise en charge de ces pathologies infectieuses pour en limiter la transmission et améliorer le pronostic des patients. L'an dernier, l'étude PRI2DE (accès aux mesures de prévention et réduction des risques infectieux en milieu pénitentiaire) confirmait l'existence de pratiques à risques liées à l'injection de drogues par voie intraveineuse.

Trente ans après le début de l'épidémie du VIH, nous sommes toujours dans l'attente de mesures urgentes de réduction des risques et de l' application de la loi du 18 janvier 1994 sur l'égalité de la prise en charge sanitaire entre le milieu libre et le milieu carcéral.

Les Ministres de la Justice et de la Santé ont initié en début d'année des groupes de travail paritaires, l'un sur la suspension de peine, le second sur la prévention et la réduction des risques en milieu carcéral. Le groupe prévention et réduction des risques infectieux a récemment transmis ses recommandations aux ministères concernés, proposant de débuter une expérimentation de programmes d'échanges de seringues.

Notre collectif participe à ces études et travaux et considère qu'il n'existe aucune justification fondée pour continuer à priver les personnes détenues d'un égal accès aux soins et aux mesures de prévention. La mise en place de programmes d'échanges de seringues expérimentaux constituerait une formidable avancée.

Des programmes d'échanges de seringues en milieu carcéral ont été expérimentés depuis plus de 20 ans dans de nombreux pays et ont montré l'efficacité d'une approche combinée de traitements de substitution aux opiacés, de programme d'échange de seringues et d'éducation par les pairs. Ces dispositifs n'ont pas entraîné de recrudescence de la toxicomanie, ni provoqué d'incidents de sécurité liés à la détention de seringues.

Au vu de cette nouvelle enquête et des conclusions des derniers travaux d'experts, nous demandons un engagement ferme et immédiat du gouvernement pour la mise en place de programmes d'échanges de seringues expérimentaux en prison.

Créé en 1992, TRT-5 est un collectif de neuf associations de lutte contre le VIH/sida impliquées sur les questions thérapeutiques et de recherche. TRT-5 poursuit principalement deux objectifs : faire valoir les besoins des personnes vivant avec le VIH auprès des acteurs du système de recherche et de prise en charge médicale et assurer la diffusion d'informations actualisées auprès des personnes concernées.

ASSOCIATIONS MEMBRES
ACTIONS TRAITEMENTS | ACT UP-PARIS | AIDES | ARCAT | DESSINE-MOI UN MOUTON | SIDA INFO SERVICE | SOL EN SI ACT UP-SUD OUEST | NOVA DONA
http://trt-5.org/

Hôtel-Dieu: le point du dossier


L’accueil des patients en urgence est maintenu à l’Hôtel-Dieu

Conformément aux engagements pris par  la ministre des Affaires sociales et de la Santé, l’Hôtel-Dieu continue et continuera d’accueillir les patients qui s’y présentent en urgence 24h/24, 7j/7.

 

La prise en charge de ces patients est assurée par des médecins urgentistes et par une équipe paramédicale dans un environnement technique sécurisé (plateau technique d’imagerie et de biologie, ambulance du Service Médical d’Urgences et de Réanimation (SMUR) disponible 24 h sur 24, lits d’hospitalisation complète en médecine).

 

L’Agence Régionale de Santé considère que cette organisation correspond aux dispositions réglementaires caractérisant une structure d’urgence telle que définie dans le code de la santé publique (art. R 6123-1 et R 6123-6). Elle n’envisage donc pas de lui retirer son autorisation d’activité d’accueil des urgences. 

 

Comme cela est déjà le cas depuis plusieurs années, les patients nécessitant une prise en charge lourde (accidents cardiaques, polytraumatologie, accident vasculaire cérébral, …) font l’objet d’une régulation médicale en lien avec le SAMU de Paris et sont directement orientés par les services de secours  vers les autres structures d’urgences et services spécialisés de Paris.

 

Par ailleurs, il faut rappeler que l’activité d’urgence ophtalmique et  le service d’urgence médico-judiciaire sont maintenus à l’Hôtel-Dieu.

 

Au  cours des 9 premiers mois de cette année, en dehors des patients amenés par les services de secours (environ 30 patients par jour), le Service des urgences de l’Hôtel-Dieu a accueilli en moyenne près de 70 patients par jour dont la quasi-totalité n’a pas nécessité d’hospitalisation. 

 

Enfin, il est créé un comité de suivi et d’évaluation pour assurer le suivi du dispositif, garantir une évaluation de la sécurité et de la qualité de la prise en charge des patients et prendre en compte le fonctionnement des urgences parisiennes. Ce comité,  présidé par le Directeur Général de l’ARS, associe l’AP-HP et la Ville de Paris et a vocation à se réunir mensuellement.

 

Accueil des patients en urgence à l’Hôtel-Dieu

Questions / Réponses

 

Qu’est-ce qui justifie l’évolution de l’Hôtel-Dieu ?

 

L’évolution de l’Hôtel-Dieu est préfigurée, puis inscrite, dans les plans stratégiques de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris depuis plusieurs années déjà (plans stratégiques 2005-2009, puis 2010-2014). Ce n’est donc pas une décision récente. Elle a été approuvée par le Conseil de surveillance, la communauté médicale de l’AP-HP, la collégiale des urgentistes, et ce à plusieurs reprises.

 

Cette évolution se justifie par :

 

La vétusté des locaux, incompatible avec la mise en œuvre d’activités techniques lourdes et avec la qualité et la sécurité des soins requises par les activités cliniques en hospitalisation conventionnelle.

 

L’élaboration d’un projet médical cohérent d’hôpital universitaire de santé publique, fonctionnant sur un mode entièrement ambulatoire, ouvert sur la ville, et comportant une consultation sans rendez-vous ouverte 24 h sur 24 (et à des tarifs opposables) et des consultations spécialisées.

 

La transition vers cet hôpital universitaire de santé publique a été planifiée. Plusieurs services ont été répartis dans d’autres hôpitaux parisiens :

 

Le service de nutrition à la Pitié Salpêtrière en 2008 

Le service d’hématologie à Saint Antoine en 2009

Le service de chirurgie digestive à Cochin en 2011

Le service de pneumologie au Val-de-Grâce, la chirurgie thoracique et la réanimation à Cochin au début de 2013.

 

Quelles sont les activités présentes aujourd’hui sur le site de l’Hôtel-Dieu ?

 

La médecine interne

Le service d’accueil des urgences (SAU)

La médecine physique et de réadaptation

L’ophtalmologie

La diabétologie

La cancérologie

L’hôpital de jour de cardiologie et hypertension artérielle

L’immunologie infectiologie (VIH)

La médecine nucléaire

La psychiatrie

Un centre de diagnostic, de consultations et de prélèvements

La pharmacie : cytotoxiques, collyres et pharmacie hospitalière, dont une activité importante de dispensation aux patients externes

La biologie : laboratoire de réponse rapide

L'imagerie

Les pathologies professionnelles et le sommeil

La médecine du sport (centre d’investigation de médecine du sport)

Espace Santé Jeunes

Unité médico-judiciaire (UMJ)

Salle CUSCO (hospitalisation de patients gardés à vue)

PASS (permanence d’accès aux soins de santé)

 

Concernant l’accueil des patients en urgence qu’en est-il ?

 

Le service des urgences de l’Hôtel-Dieu accueille environ 100 patients chaque jour. 7O de ces patients viennent à l’Hôtel-Dieu par leurs propres moyens. Ils continueront d’être pris en charge 24 h / 24 par des médecins urgentistes et une équipe paramédicale dans un environnement technique sécurisé (plateau technique d’imagerie et de biologie, ambulance SMUR, lits d’hospitalisation).

 

Ainsi, les Parisiens disposeront au centre de la ville d’un service d’accueil organisé pour les prendre en charge 24 h/ 24 dans de bien meilleures conditions qu’aujourd’hui.  

 

Ce service, qui disposera de lits de médecine en aval au cas où la situation d’un patient en nécessiterait l’utilisation, répond aux critères d’une structure d’urgence telle que définie dans le Code de la santé publique (art. R 6123-1 et 6123-6). L’Agence Régionale de Santé n’envisage donc pas de lui retirer son autorisation d’activité d’accueil des urgences. 

 

Comme cela est déjà le cas depuis plusieurs années pour certaines situations urgentes (accidents cardiaques, accident vasculaire cérébral, …) les patients nécessitant une prise en charge lourde sont directement orientés par les services de secours sur les autres établissements de l’Assistance publique qui disposent de services adéquats.

 

Le transfert des patients lourds vers les autres établissements parisiens ne va-t-il pas engorger ces établissements ? 

 

Ce sont environ 30 patients par jour qui seront répartis sur les autres établissements de Paris (Cochin, La Pitié Salpêtrière, Saint Antoine, Saint Louis, Lariboisière) en fonction des lieux où ils seront pris en charge dans la ville. Cela représente 5 à 6 patients supplémentaires par établissement, ce qui est tout à fait supportable par ces établissements dont les moyens ont été renforcés.

 

dnf - Hôtel-Dieu, le pire est l'ennemi du mauvais

Réaction de Bernard Granger

 

Vous vous souvenez de ce titre d’Alfred de Musset, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée. Cette formule ne s’applique pas aux urgences de l’Hôtel-Dieu, dont on a annoncé hier la fermeture tout en disant qu’elles restaient ouvertes.

 

Trois projets s’affrontent pour cet hôpital, et leur synthèse paraît improbable, malgré les aptitudes de nos autorités.

 

Le premier projet est rétrograde, le deuxième immobiliste et le troisième transformiste. Ils sont aussi mauvais les uns que les autres.

 

Le premier est défendu par l’axe CGT-parti de gauche-verts. Il consiste à refaire de l’Hôtel-Dieu un hôpital traditionnel, pour lutter contre le « désert médical au centre de Paris ». La densité médicale dans Paris est très faible, c’est bien connu. Les coûts de réhabilitation de ce vieil hôpital construit au 19e siècle sont prohibitifs et rendent ce projet inacceptable aux yeux de l’administration de l’AP-HP, de la Mairie de Paris, de l’ARS et du gouvernement.

 

Le deuxième projet consiste à ne pas bouger de la situation actuelle (avant mûre réflexion et au moins jusqu’aux élections municipales). C’est le projet défendu par l’axe Mairie de Paris-gouvernement-Elysée. On apprend par les documents de l’ARS ci-joints que la crispation autour du service d’accueil des urgences de l’Hôtel-Dieu concerne 70 malades par jour en moyenne : de quoi faire trembler la Capitale et la République !

 

Le troisième projet, celui de « l’hôpital universitaire de santé publique » (comprenne qui pourra), défendu par l’axe direction générale de l’AP-HP-présidence du conseil de surveillance de l’AP-HP, consiste dans un premier temps à utiliser les locaux de l’Hôtel-Dieu pour un dispensaire ouvert 7/24, ce qui est présenté comme le fin du fin de la modernité. Le reste du projet est une sorte de fourre-tout pour occuper les 58 000 m2 de cette vieille bâtisse.

 

La CME centrale de l’AP-HP a voté plusieurs motions sur l’Hôtel-Dieu et débattu de cette question à de nombreuses reprises. Elle a condamné les deux premiers projets et attend pour se prononcer sur le troisième, qui ne l’emballe guère, ni au plan médical, ni au plan financier.

 

Ces journées convulsionnaires (s’il y avait un neurologue à l’Elysée, il lui faudrait user d’un puissant antiépileptique) ponctuées de déclarations tonitruantes et de pantalonnades de plus ou moins bon goût lassent la communauté hospitalière, à la fois celle de l’Hôtel-Dieu, qui travaille dans des conditions matérielles et morales de plus en plus insupportables, et celle des autres hôpitaux, qui se débat dans des difficultés dont la résolution est occultée par le psycho-drame de l’Hôtel-Dieu.

 

Voici ce que m’écrivait un collègue marseillais : « « J'ai été externe aux urgences de notre Hôtel Dieu et sa démédicalisation a pris 20 ans et sa vente pour être transformé en hôtel (Intercontinental) a pris 10 ans de plus.

 

À Paris les restructurations ont 20 ans de retard sur la province et nous avons vécu tout cela avant vous. » Sachant que la fermeture de l’Hôtel-Dieu de Paris est évoquée en effet depuis 20 ans, nous en concluons que dans 10 ans nous assisterons au dernier épisode de cette lamentable histoire.

lundi 30 septembre 2013

La méningite : une urgence absolue !


Plusieurs associations de patients qui luttent contre la méningite se sont fédérées et ont créé le portail d’information www.ensemblecontrelameningite.fr  pour mieux faire connaître la pathologie, les moyens de prévention et leurs différentes activités.

 


Elles s’engagent ensemble dans ce combat contre cette maladie grave et insistent sur la nécessité absolue d’encourager la vaccination ainsi que la formation des professions de santé et l’information du grand public.

 

C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée Nationale contre la méningite, les associations Petit Ange et Méningites France – Association Audrey font une campagne d’information « la méningite est une urgence absolue – la mobilisation de tous » dans 1000 cabinets de pédiatres et des PMI, d’octobre 2013 à mars 2014, sur la France entière

 

D’autre part, elles organisent un colloque -sous le haut patronage du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé-

qui permettra de faire le point sur cette pathologie grâce notamment à l’expertise des orateurs : Dr Jean-Philippe Leroy, Pr Daniel Floret, Jimmy Voisine,Patricia Merhant-Sorel,

Pr Daniel Floret,Dr Muhamed-Kheir Taha,Chris Head, Jimmy Voisine,

 

 

 

« La méningite : recherche, information, prévention »

mardi 8 octobre à 14h

Ministère de la Santé

Salle Pierre Laroque

14, avenue Duquesne – 75007 - Paris

 

 

En savoir plus : programme et inscription :

Anne de BOISMENU

Consultante Développement Santé

4, rue Ribéra  - 75016 Paris –

 


 

 

N’hésitez pas à diffuser largement cette invitation à vos différents réseaux (professionnels de santé, institutionnels, associations de patients) et à vous inscrire.

vendredi 3 mai 2013

Contraception d'urgence : la nécessité d'une meilleure information

Contraception d'urgence : la nécessité d'une meilleure information


En France, même si trois femmes sur quatre disposent d'une contraception, les échecs contraceptifs restent fréquents : une grossesse sur trois est non prévue et la moitié conduit à une interruption volontaire de grossesse. La Haute Autorité de Santé a été saisie pour évaluer l'efficacité de la prescription à l'avance de la contraception d'urgence sur la réduction du nombre grossesses non prévues et sur ses conséquences éventuelles sur la couverture contraceptive et le risque d'infections sexuellement transmissibles.


Depuis plusieurs années, les politiques en matière de contraception ont notamment pour objectif de réduire le nombre de grossesses non prévues ainsi que celui des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Pourtant, ce nombre reste élevé, avec une grossesse sur trois non prévue, la moitié de ces grossesses aboutissant à une IVG. Une des pistes envisagées par l'Inspection générale des affaires sociales dans son évaluation de la loi de 2001 relative à l'IVG et à la contraception est de délivrer à l'avance la contraception d'urgence aux femmes.


Saisie par la direction générale de la santé sur cette question, la Haute Autorité de Santé a évalué l'efficacité de la prescription systématique de la pilule de contraception d'urgence (PCU)* sur l'incidence des grossesses non prévues, sur les risques d'une moindre utilisation de la contraception régulière et sur les comportements sexuels à risque en termes de rapports non protégés et d'infections sexuellement transmissibles. La contraception d'urgence désigne une contraception « de rattrapage », utilisable par les femmes en situation d'urgence dans les 3 à 5 jours qui suivent un rapport sexuel non ou mal protégé pour éviter une grossesse non prévue. Elle n'est pas efficace à 100% et plus sa prise a lieu rapidement après le rapport non protégé, plus son efficacité est grande. Elle n'est pas destinée à être utilisée de façon régulière en raison du risque d'échec plus grand qu'avec les autres contraceptifs. Disponible en pharmacie sans ordonnance médicale, elle est délivrée de manière gratuite et anonyme aux mineures en situation d'urgence.


Dans son rapport d'évaluation de santé publique, la HAS conclut qu'il n'y a pas de preuve de l'efficacité d'une telle disposition sur le nombre de grossesses non prévues à l'échelle populationnelle. Par ailleurs, les études montrent que la prescription à l'avance de PCU n'entraine pas d'effets néfastes sur la prise d'une contraception régulière ou sur les infections sexuellement transmissibles. La HAS recommande plutôt d'envisager cette prescription au cas par cas accompagnée d'une information personnalisée, comme par exemple aux femmes qui ont des difficultés d'accès géographiques à la contraception d'urgence.


Outre ces conclusions, la HAS insiste sur deux recommandations. Il lui apparaît essentiel de considérer la contraception d'urgence comme une « solution de rattrapage », à intégrer dans le cadre général de la santé sexuelle et reproductive. Elle défend également une meilleure information sur la contraception d'urgence, via les professionnels de santé, les associations et les programmes d'éducation à la sexualité en milieu scolaire car un frein majeur à son utilisation est sa méconnaissance. Cette information doit concerner les femmes et les hommes et aborder la contraception d'urgence sur tous ses aspects : délai d'utilisation des différentes méthodes, mode d'utilisation et possibilités d'accès.


Consultez les documents en cliquant ici


*: Seule la pilule de contraception d'urgence a été évaluée par la HAS dans le cadre de la prescription à l'avance, l'autre méthode de contraception d'urgence que représente le DIU au cuivre, est moins compatible avec une prescription anticipée et nécessite une mise en place par un médecin.

mercredi 20 février 2013

Panique à bord....


Panique sur l’information en santé !

Un ancien promoteur de la ciclosporine comme traitement du VIH et un ancien urologue alimentent, depuis plusieurs mois maintenant, avec la complicité de certains médias, une polémique sur le médicament en général et quelques molécules en particulier.


S’il est légitime de dénoncer les excès d’une certaine politique du médicament qui portent atteinte aux personnes et à la santé publique, ce travail ne doit pas se faire au détriment de l’éducation à la santé dont nous avons tous tant besoin.


D’ailleurs, des travaux indépendants, comme ceux de la revue Prescrire ou de la Cochrane Collaboration, et des recommandations scientifiques, comme celles de la Haute autorité de santé, montrent qu’une autre voie est possible.


Le contexte de confusion actuelle ne fait que rendre encore plus impérative l’urgence d’une réelle politique d’éducation à la santé, qui commence d’ailleurs par le fait de donner à chacun les éléments lui permettant de se mobiliser en faveur de son propre état de santé. Cela débute donc par l’information. Laquelle ne saurait se résumer à quelques actions éparses, sur des thèmes étroits, et non coordonnées entre elles.


Au contraire, l’information, comme première marche de l’éducation à la santé, repose sur plusieurs critères jamais mis en œuvre dans notre pays :

§

le périmètre, non exclusif, de nos attentes, suppose de répondre aux préoccupations sur la prévention des maladies, leurs traitements, les alternatives thérapeutiques, et les modalités de prise en charge ambulatoire et hospitalière des affections ;


§

l’information doit être le fait d’une autorité publique indépendante des agences gouvernementales et des pouvoirs publics, car la réception des messages par l’opinion est gravement mise en doute par les crises sanitaires successives : cela désigne la Haute autorité de santé, seule autorité indépendante dans le domaine de la santé en France depuis la loi du 13 août 2004 ;


§

les informations détenues par les agences sanitaires, les établissements de santé et l’assurance maladie doivent être versées, sans condition et sans ambiguité, vers l’autorité indépendante devenant l’opératrice de l’information en direction du grand public : nous n’avons que trop tardé avec des formulations hésitantes et d’ailleurs jamais opérationnelles ;


§

l’animation de ce pôle d’information vers le grand public doit reposer sur une approche participative autour d’une diversité d’acteurs garantissant une pluralité neutre et bienveillante des positions présentes dont celle des associations de patients, principalement concernées, et qui doivent être notablement impliquées dans la politique éditoriale du pôle d’information ainsi constitué ;


§

de même la production de connaissances en vue de l’information du grand public au sein de ce pôle doit revêtir une approche collaborative incluant les professionnels de santé, les chercheurs, les spécialistes de la communication et les représentants des patients : expertise scientifique comme expertise profane ;





§ il ne s’agit pas de faire de ce pôle d’information une sorte de Pravda enlevant toute légitimité aux autres canaux d’information en santé mais d’offrir à tous un site public indépendant de référence auquel chaque usager peut librement se confronter pour construire son attitude et sa mobilisation personnelle, en responsabilité, pour la préservation de sa santé : collectivement, nous y gagnerions tous.





Le statu quo n’est plus possible. La dépense correspondant à cette mission doit être prévue au budget de la Haute autorité de santé dans la prochaine loi de financement de la sécurité sociale : il s’agit de quelques millions, qui peuvent représenter beaucoup d’économies en dépenses évitées et en souffrances humaines épargnées. Un investissement dont nous ne mourrons pas, à la différence de nos concitoyens et en particulier des malades chroniques qui ne peuvent tout de même pas être des millions à douter de leurs traitements et de leurs médecins jusqu’à renoncer à se soigner dans des conditions périlleuses. Il y a comme une urgence… pour la stratégie nationale de santé.

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH










 
 

 



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mercredi 19 décembre 2012

Plan hivernal pour les personnes sans abri : 40 places d'accueil d'urgence supplémentaires


La Ville ouvre jeudi 20 décembre le gymnase Hautpoul (19e) pour les personnes sans abri, d’une capacité de 90 places. Il vient en remplacement du gymnase Invalides (7e), qui va être rendu aux activités sportives et éducatives, au terme de 3 semaines de mise à disposition pour l’accueil des sans-abri. Avec les 90 places du gymnase Vignoles (20e) ouvert le 7 décembre, 180 places de mise à l’abri seront ouvertes par la Ville à compter de jeudi. Cette capacité d’accueil supplémentaire de 40 places permettra de compléter le dispositif hivernal piloté par l’Etat.

Orientées vers les gymnases par les maraudes de la Ville, le Samu Social, la protection civile, les pompiers ou les services de la Ville de Paris, les personnes y sont accueillies dès 18h par des agents volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP). Elles  y reçoivent un dîner équilibré, un petit déjeuner, des produits de toilette, ainsi qu’un bon d’hébergement qui leur permet d’y revenir directement le soir suivant.

Cette année, deux nouveaux services sont mis en place dans les gymnases afin d’améliorer la prise en charge des usagers :
-    la consultation de professionnels de santé, en partenariat avec l’association « Les Transmetteurs » (constituée de professionnels de la santé retraités) ;
-    la présence d’un coordinateur social, afin de faciliter l’évaluation sociale des personnes accueillies, d’assurer les orientations et de suivre les demandes de logement et d’hébergement auprès des SIAO. Ces évaluations sociales ont ainsi permis d’identifier 23 demandes prioritaires parmi les personnes accueillies au gymnase Invalides pour une orientation vers les centres d’hébergement hivernaux : personnes fragiles, jeunes majeurs, personnes proches de l’emploi qui ont vocation à intégrer un hébergement plus pérenne…

Cet hiver, la Ville de Paris :
• peut mobiliser jusqu’à 1040 places de mise à l’abri durant les phases de grand froid, dans 12 gymnases et 5 mairies d’arrondissement (1er, 3e, 4e, 11e, 15e) ;
• met à disposition l’ancien centre de tri postal Bréguet (11e) pour permettre l’accueil d’une cinquantaine de personnes en famille jusqu’à la fin de l’hiver ;
• assure une veille renforcée dans les bois de Vincennes et Boulogne en lien avec les associations et renforce les maraudes du Samu Social avec quatre équipes véhiculées mobilisables ;
• élargit les horaires des accueils de jour de la Ville (dans les 14e et 16e) pendant les périodes de grand froid.

Olga Trostiansky, adjointe chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l’exclusion, sera présente à l’ouverture du gymnase jeudi 20 décembre à 17h30 au 50, rue d’Hautpoul (19e) pour saluer les personnels.