Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 24 janvier 2014

FIN DE VIE: la position de l'Académie de médecine


ACADEMIE  NATIONALE DE MEDECINE

Communiqué de presse / 20 janvier 2014

 

FIN DE VIE

l’Académie nationale de médecine réitère sa position

 

L’Académie nationale de médecine est très sensible à la situation de M. Vincent Lambert et à celle de sa famille, telle qu’elle a été rendue publique. Elle est aussi très attentive aux conclusions du Tribunal administratif de Châlons-sur-Marne, à l’encontre de la décision prise par les médecins hospitaliers. Cette décision des médecins avait été longuement précédée de toutes les procédures prescrites par la Loi de 2005, dite Loi Léonetti.

Coïncidence des faits, cette douloureuse affaire survient au moment où le Président de la République rappelle sa détermination à tenir son engagement électoral n° 21 visant à légaliser «une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Cela illustre combien serait réductrice et inadaptée une législation complémentaire à la Loi de 2005, dite Loi Léonetti. Votée à l’unanimité par le Parlement, elle a permis de préciser le droit des malades et le devoir des médecins dans ces circonstances.

L’Académie nationale de médecine, de longue date très impliquée dans cette réflexion, tient à rappeler la position qu'elle a rendue publique en décembre 2012, à l’occasion du rapport de la Commission Sicard relative à la Fin de vie. Elle tient à préciser qu’il convient de faire la distinction formelle entre « Fin de vie » et « Arrêt de vie ».

           

I- L’arrêt de vie, en réponse à une demande volontaire à mourir alors que la vie en elle-même n’est ni irrémédiablement parvenue à son terme ni immédiatement menacée, ne peut être assimilée à un acte médical. Sans équivoque, quand bien même il s’agirait « seulement » d’une aide au suicide, il s’agit d’une euthanasie active. Il n’est pas dans la mission du médecin de provoquer délibérément la mort. Aucun médecin ne saurait consentir à donner la mort. Aucun médecin ne saurait se voir imposer par la loi de transgresser cet interdit fondateur.

 

II- Le terme « fin de vie » recouvre des situations humaines bien distinctes qui n’autorisent aucun amalgame avec la situation précédente.

 

En toutes circonstances,au-delà des traitements devenus inefficaces, refusant tout acharnement thérapeutique, auquel doivent alors être substitués des soins palliatifs, les médecins et les personnels soignants doivent savoir refuser également toute obstination de soins et y substituer l’accompagnement de la fin de vie, désormais imminente et inévitable.  Cette démarche est du devoir du médecin, quelle que soit la diversité des situations individuelles, quel que soit l’âge auquel survient la fin de vie, du fait de la maladie où d’accident. Il en est de même dans toutes les circonstances de l’inéluctable fin de vie du grand âge. C’est là un problème de santé publique devenu majeur dans notre société du fait de l’accroissement de la longévité. La démarche médicale première de « l’accompagnement » est le soulagement de la douleur, la sédation. Elle doit également comporter un accompagnement humain, affectif et spirituel, tant de la personne que  de son entourage.

 

 

 

III- L’Académie nationale de médecine a déjà tenu clairement à faire apparaître les interrogations éthiques nouvelles qui ont surgi du fait des conséquences de certains échecs de techniques de plus en plus audacieuses, rendues possibles du fait des progrès de la médecine. Ces situations douloureuses peuvent être observées dans le cadre de la prise en charge de certaines pathologies vasculaires sévères (dont  les AVC) qui n’épargnent pas les jeunes, et qui furent longtemps rapidement suivies du décès. Elles sont aussi le fait des traumatismes cérébraux et médullaires, liés notamment aux accidents de la circulation, dont la fréquence et la gravité se sont trouvées amplifiées au sein des jeunes. C’est le cas de Vincent L. Dans ces circonstances, la personne devenue, de façon définitive, physiquement totalement dépendante, survit grâce à des soins constants et très lourds, dispensés dans un cadre institutionnel spécialisé ou dans leur entourage, avec générosité.

 

On ne peut confondre deux situations totalement différentes selon que la personne est ou non demeurée consciente et en capacité relationnelle lui permettant de faire valoir ses droits et d’exprimer sa volonté qui, en  toutes circonstances, doit être respectée.

 

L’Académie nationale de médecine rappelle qu’elle estime que dans l’une et l’autre de ces situations, la loi Léonetti de 2005, en l’état, définit clairement le cadre de la réflexion dont découlera la réponse :

Reconnaître le fait qu’il ne s’agissait  que d’une survie.

Accepter la décision de substituer aux soins prolongés, légitimement obstinés, mais sans doute devenus déraisonnables, le meilleur accompagnement possible du terme différé de cette survie.

 

Les modalités de cet accompagnement ne diffèrent pas de celles qui s’imposent au médecin dans l’accompagnement de toute fin de vie. Cette démarche ne saurait être qualifiée d’ « assistance médicale au suicide » ou de « suicide assisté ».

 

L’Académie nationale de médecine reconnaît que les questionnements les plus délicats surgissent des situations telles que celle de Vincent L. La dépendance physique est totale, mais, en l’absence de toute communication, l’incertitude demeure sur la persistance possible d’un certain niveau de conscience. Cette situation dite « pauci relationnelle » rend impossible le recueil de l’expression de la volonté de la personne.

 

L’Académie nationale de médecine tient ici à souligner que, sans qu’il soit besoin pour cela de légiférer à nouveau, il devient nécessaire de faire progresser dans notre société la notion et l’expression des directives anticipées. Dans les situations d’urgence, s’imposent la sincérité et la transparence des informations données d’emblée (au patient ou à sa personne de confiance, ou à sa famille) sur les traitements entrepris, leurs succès escomptés, mais aussi les échecs toujours possibles, et leurs conséquences probables.

 

L’Académie nationale de médecine souhaite ne pas être tenue à l’écart du débat annoncé par Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé au soir du 16 janvier, dès après qu’a été rendu public le jugement du Tribunal administratif, accélérant de ce fait le débat plus général déjà en cours sur « la fin de vie ».

 

 

 

Références

-          - D. Pellerin. Contribution à la réflexion publique des citoyens sur l’accompagnement des personnes en fin de vie (Mission Sicard). Bull. Acad. Natle, Med. 2012, n° 9, 1843-1870, séance du 11 déc. 2012

-          - D. Pellerin et J.R. Le Gall. Ne pas confondre « fin de vie » et « arrêt de vie », Février 2013. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-ne-pas-confondre-fin-de-vie-et-arret-de-vie/

 

 

 

 

 

mercredi 23 octobre 2013

#AVC pas une minute à perdre... Mais qui appeler ? Et comment gérer l'Après ?


AVC Vite le 15, et après ?…

La vie continue

Deux Français sur trois déclarent connaître une personne ayant déjà fait un AVC¹

 


Paralysie, perte de la parole, troubles de la mémoire,… En moyenne, après un AVC, 41% des personnes touchées n’ont plus de séquelles, 25% présentent un handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher sans assistance².

 

A l’occasion de la 11ème journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral, la Fédération Nationale France AVC et la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV), soutenues par Bayer HealthCare, lancent une nouvelle campagne d’information « AVC Vite le 15, et après ?… La vie continue » sur la prise en charge après un accident vasculaire cérébral.

 

Cette nouvelle campagne a pour vocation de sensibiliser les malades et leur famille aux bons gestes à adopter pour éviter les risques de récidive d’AVC : bonne observance du traitement, hygiène de vie, suivi médical,… Elle rappelle également l’importance d’appeler rapidement le 15 dès l’apparition d’un des trois symptômes majeurs de l’AVC³ afin de réduire au maximum les séquelles voire le risque de décès. D’après une étude Ifop/Bayer HeathCare¹, 76% des Français savent qu’il faut contacter les urgences (+7% par rapport à 2012) en cas de paralysie, perte de la parole ou troubles de la mémoire.

 

Chaque année, en France, environ 130 000 nouvelles personnes sont victimes d’un AVC4 ; 33 000 en meurent5 durant le 1er mois. L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte6 et la 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer7.

 

 

AVC : agir vite pour réduire les risques de mortalité et de séquelles

 

Visage paralysé, inertie d’un membre, troubles de la parole… Dès l’apparition de l’un de ces symptômes, il est urgent d’appeler le 15. Plus de 3 Français sur 4 le savent, soit 7 points de progression par rapport à 2012, selon le baromètre Ifop Bayer, réalisé en septembre 20131. Face à un AVC, 4H30 pour agir8. Chaque minute compte dès le premier symptôme et, le pronostic d’une personne souffrant d’AVC dépend de la rapidité de sa prise en charge. « Plus nous allons vite dans la prise en charge d’une personne faisant un AVC, moins le cerveau est abîmé. Les séquelles sont par conséquent moins graves et le risque de mortalité sensiblement diminué » affirme le Dr François Rouanet, neurologue, Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux Unité Neuro-Vascul

 

 

 64% des Français connaissent dans leur entourage au moins une personne ayant déjà eu un accident vasculaire cérébral¹.

 

 L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte6. Après un AVC, 25% des patients présentent un handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher sans assistance². « Les séquelles les plus fréquentes sont des difficultés pour marcher, pour parler mais aussi des problèmes de mémoire et d’attention, voire de dépression » explique le Dr François Rouanet.

 

Eviter le risque de récidive à tout prix

 

Après un premier AVC, le risque de rechute est important. Il est estimé entre 30% et 43% à 5 ans9. D’après l’étude Ifop/Bayer HealthCare¹, 98% des personnes interrogées considèrent qu’une rechute est probable pour une personne ayant déjà été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Pour éviter au maximum tout risque de récidive, les patients présentant un facteur de risque élevé de faire un AVC tels que l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le trouble du rythme cardiaque ou fibrillation atriale, ou encore le diabète..., doivent suivre un traitement adapté à leur pathologie. « Les personnes souffrant, par exemple, de fibrillation atriale prennent au long cours un anticoagulant pour fluidifier le sang et éviter ainsi la formation de caillots sanguins responsables de l’AVC » explique le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU Montpellier.

 

2/3 des Français pensent qu’il faut arrêter de fumer pour éviter de refaire un AVC¹ ; 57% disent qu’il faut manger sainement¹.

 

En plus du traitement médicamenteux, les patients doivent adopter une bonne hygiène de vie au quotidien : « il faut manger de manière variée et équilibrée, avoir une activité physique régulière, réduire sa consommation d’alcool et arrêter le tabac pour les fumeurs » énonce le Dr François Rouanet.

 

Education thérapeutique : apprendre à vivre mieux avec sa maladie
 
Qu’est-ce qu’un AVC ? Pourquoi prendre un traitement à vie ? Comment éviter un AVC ou une rechute ? Comment récupérer après un AVC ? Pour répondre à toutes les questions que se posent les patients présentant un facteur de risque élevé de faire un AVC et/ou ayant déjà fait un AVC, certains hôpitaux proposent des séances d’éducation thérapeutique à l’instar du CHU de Montpellier. « Ces séances se déroulent soit individuellement avec un professionnel de santé, soit collectivement avec d’autres patients présentant les mêmes problématiques de santé comme la fibrillation atriale (FA) et deux soignants éducateurs qui animent l’atelier pédagogique » explique Angélique Lienhardt, infirmière-coordinatrice et membre de ChronEduc LR, réseau dédié à l’éducation thérapeutique du patient en Languedoc-Roussillon. « On y aborde le traitement anticoagulant pour les personnes souffrant de FA, l’importance de le prendre, le but de ce traitement et les effets secondaires afin que le patient vive mieux avec sa maladie et ne présente pas de complications. »
« Bien impliquer les patients dans leur traitement est un facteur majeur de cohérence de traitement, d’acceptation des médicaments et d’une meilleure observance » affirme le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU Montpellier.

Vivre au quotidien après un AVC

« Les séquelles de l’AVC ont des répercussions sur la vie sociale et familiale des patients et de leur entourage. Toute la famille subit les conséquences d’un AVC » affirme le neurologue François Rouanet. Pour aider les patients à mieux vivre au quotidien après un AVC, différents professionnels de santé – médecin généraliste, cardiologue, neurologue, orthophoniste, kinésithérapeute, psychiatre, infirmier… – assurent leur prise en charge.

Des associations de patients telles que France AVC apportent également un soutien aux personnes ayant fait un AVC ainsi qu’à leur entourage en première ligne pour assurer le quotidien. « Chaque antenne de France AVC dans l’Hexagone développe des permanences téléphoniques afin d’apporter du soutien et des informations aux patients ainsi qu’à leur famille. Nous mettons en place des groupes de parole mais aussi différentes activités telles que du théâtre, des séances de gymnastique, des sorties culturelles pour rompre la solitude des malades et de leur famille » explique Françoise Benon, secrétaire nationale de France AVC. « La Société Française Neuro-Vasculaire joue un rôle important dans les campagnes d’informations aux côtés de France AVC et c’est cette parfaite synergie avec les antennes de France AVC, qui permet d’amplifier les messages » ajoute le Pr Thierry Moulin, Professeur de neurologie au CHU de Besançon et Président de la Société Française Neuro-Vasculaire.

 

Dans le cadre de la 11ème journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral, Bayer HealthCare lance une nouvelle campagne d’information « AVC Vite le 15, et après ? » sur plus de 500 radios et chaînes de télévision locales et web TV, du 21 octobre au 10 novembre, à travers un programme de 10 chroniques son/vidéo d’1 minute dans l’émission « Place à la Santé ».
Cette série donne la parole à deux médecins, cardiologue et neurologue, ainsi qu’à France AVC pour définir en termes simples :
• ce qu’est un AVC,
• les facteurs de risque,
• les répercussions d’un AVC sur le quotidien des patients,
• les moyens pour éviter la récidive,
• et le type de soutien apporté au patient et à son entourage…

10 spots radio sur la thématique AVC seront également diffusés sur France Bleu pendant la journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral du 29 octobre.

Plus d’informations sur www.avcvitele15.com

 

À propos de France AVC

France-AVC (Association loi 1901 d'aide aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC) a été créée en 1998 avec pour objectifs la prévention, l’information du public, des pouvoirs publics et des médias sur les accidents vasculaires cérébraux ; d’apporter une aide et un soutien aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC ; de développer l'éducation thérapeutique du patient et d’aider à la recherche sur les AVC.


 

À propos de la SFNV

Association loi 1901 créée en 1996, la Société Française NeuroVasculaire (SFNV) a pour objectif principal l'amélioration de la prise en charge des AVC. Elle est la société savante qui regroupe l'ensemble des professionnels concernés par les pathologies vasculaires cérébrales dont les accidents vasculaires cérébraux (AVC), leur diagnostic, traitement et prévention. Elle développe des actions selon plusieurs axes majeurs : les filières de soins, en lien avec les organismes institutionnels, dans le but de permettre à toute personne souffrant d'un AVC d'être prise en charge dans les meilleures conditions ; la formation des professionnels de santé ; la recherche, dans le but d'accroître les connaissances sur les AVC et de permettre ainsi d'améliorer le diagnostic et le soin.


 

À propos de Bayer HealthCare

Le groupe Bayer AG, basée à Leverkusen, (Allemagne) est une entreprise mondiale avec des compétences majeures dans le domaine de la santé, de la nutrition et des matériaux de haute performance. Filiale de Bayer AG, Bayer HealthCare compte 55 300 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 18,6 milliards d'euros pour l'année 2012. Présente dans plus de 100 pays c’est l'une des toutes premières entreprises innovantes au monde dans le secteur de la santé humaine et animale et des produits médicaux.

En France, Bayer HealthCare compte 1 254 collaborateurs, et est présente au travers de ses 5 divisions : Pharmacie, Diabète, Santé familiale, Santé animale, Radiology & Interventional. En permettant le diagnostic et le traitement des maladies, ses produits sont le gage d’un plus grand bien-être et d’une meilleure qualité de vie.

vendredi 11 octobre 2013

Sport à l'hôpital : une initiative originale à La Pitié Salpétrière, Cochin et dans d'autres hôpitaux




Plusieurs hôpitaux d’Ile de France bientôt dotés de vélos de remise en forme pour favoriser l’activité physique à l’hôpital et améliorer la qualité de vie des patients atteints de leucémie.

L’association Leucémie Espoir Paris Ile de France, soutenue par les Laboratoires Pierre Fabre Oncologie, doteront prochainement quatre services hospitaliers d’hématologie ou d’onco-hématologie de la région parisienne de vélos de remise en forme destinés aux patients soumis à des chimiothérapies intensives dans le cadre de leur traitement onco-hématologique.

« Parce qu’un séjour à l’hôpital est parfois long et difficile à supporter par les petits et par les grands, Leucémie Espoir Paris Ile de France a fait de l’amélioration de la vie de patients à l’hôpital un axe fort de ses actions. Les aides que nous apportons doivent correspondre au mieux aux besoins des services hospitaliers et aux attentes des patients. Les vélos de mise en forme offerts aux services hospitaliers vont permettre de joindre l’utile à l’agréable. L’utile, car le patient entretient sa masse musculaire, et l’agréable car l’activité physique favorise un bon moral. »

Colette CLAVIN SAUGIER Président de l’Association Leucémie Espoir Paris Ile de France.

 

 

mardi 8 octobre 2013

Accidents de la vie courante en France : les hommes les plus concernés

Accidents de la vie courante en France : les hommes les plus concernés

Nouveaux résultats du Baromètre Santé Inpes 2010


Les accidents de la vie courante concernent-ils davantage les femmes ou les hommes ? Quels

sont les facteurs qui accentuent le risque d’accident ? Quelle est la typologie des accidents en

France ? Pour répondre à l’ensemble de ces questions et ainsi contribuer à affiner les actions

de prévention à mettre en oeuvre, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé

(Inpes) en collaboration avec l’Institut de veille sanitaire (InVS) a analysé les données du

Baromètre Santé Inpes 2010 relatives aux accidents de la vie courante. Ces résultats seront

disponibles le 8 octobre sur les sites internet de l’Inpes et de l’InVS.
Des accidents plus fréquents mais moins graves


Selon les dernières données du Baromètre Santé Inpes 2010, on note une augmentation en France de
la fréquence des accidents de la vie courante au cours des 12 derniers mois, passant de 5% en

2005 à 7,5% en 2010, parmi les 15-75 ans. Ces derniers, qui regroupent accidents domestiques, de


sport et loisirs et accidents survenus à l’école, demeurent la première cause d’accidents. Les accidents

du travail et les accidents de la circulation représentent respectivement 3 % et 2 % en 2010. Au global,

près de 10% des Français sont concernés par les accidents quels qu’ils soient.
Cependant, la proportion des accidents ayant entraîné des conséquences importantes pour la

victime est en baisse de plus de 10 points, passant de 43 % en 2005 à 34 % en 2010.1.



Fréquence par type d’accident parmi les 15-75 ans

En pourcentage

Type d’accident Hommes Femmes Ensemble

Vie courante 8,5 6,7 7,5

Dont sport et loisirs 4,3 1,9 3,1

Dont accident domestique 4,4 4,9 4,7


Globalement, les hommes sont davantage concernés que les femmes par les accidents notamment par
ceux liés au sport. En effet, ces derniers touchent deux fois plus souvent les hommes que les



femmes : 4% contre 2%.
Substances psychoactives, manque de sommeil : attention aux accidents


Certains facteurs peuvent augmenter les risques de survenue d’accident. Les données du Baromètre

Santé Inpes 2010 soulignent l’impact de l’usage d’alcool, de cannabis ou encore, pour la première fois,
du manque de sommeil. Chez les 15-64 ans, on note deux fois plus d’accidents chez les personnes

ayant fumé du cannabis au cours des douze derniers mois (20 % versus 10% chez les non

consommateurs). De même, 16 % des individus ayant connu au moins une ivresse dans l’année



ont eu un accident contre 9 % pour ceux ne déclarant pas d’ivresse. 14 % des Français dormant

moins de 6 heures par nuit ont eu un accident contre 10 % pour les plus gros dormeurs. Par



1 Malgré tout, près de 20 000 personnes meurent chaque année en France suite à un accident de la vie courante. Voir : Barry Y, Lasbeur L., Thélot B.

Mortalité par accident de la vie courante en France métropolitaine, 2000-2008. BEH 2011;29-30:328-32. Et : http://www.invs.sante.fr/Dossiersthematiques/

Maladies-chroniques-et-traumatismes/Traumatismes/Bases-de-donnees-outils

ailleurs, les personnes de cette tranche d’âge atteintes d’un handicap sont plus souvent accidentées

que les autres : 18 % contre 10 %.
Focus : premières données sur les accidents des 75-85 ans


Pour la première fois, en 2010, nous disposons d’informations sur les accidents

parmi les 75-85 ans, population particulièrement touchée par les accidents de

la vie courante.

La moitié de ces accidents (50%) a eu lieu à l’intérieur du domicile. Dans les

deux tiers des cas (67%), il s’agissait de chutes.

Avec l’âge, les conséquences des chutes s’aggravent. Les causes sont parfois

évitables c’est pourquoi l’Inpes met à disposition de tous la brochure
« Accidents de la vie courante : comment aménager sa maison pour

éviter les chutes ? » téléchargeable sur www.inpes.sante.fr. Elle donne


quelques conseils simples en matière d’aménagement du logement et des

bons réflexes à avoir en tête.
METHODOLOGIE DU BAROMETRE SANTE INPES 2010





Le Baromètre Santé Inpes est une étude transversale menée tous les 5 ans mesurant les comportements de

santé des Français. L'enquête 2010 s'est déroulée du 22 octobre 2009 au 3 juillet 2010 sur un échantillon

comportant 27 653 personnes âgées de 15 à 85 ans, qui ont été contactées par téléphone. Le questionnaire

portait sur plus d'une vingtaine de sujets, dont les accidents de la vie courante.



Pour accéder à l’ensemble des résultats :

www.inpes.sante.fr


NDLR : MGEFI et Baromètre santé


www.miroirsocial.com/actualite/7969/barometre-sante-des...

Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI. ... Le profil des répondants MGEFI. 59,2 % de femmes et 40,8 % d'hommes.

 


www.mutuelle-land.com/actualite-sante/le-premier-barometre-sante...

... ainsi que 4 mutuelles santé de la fonction publique ont récemment publié le premier baromètre Santé des fonctionnaires. ... et des Finances (MGEFI) et ...

 


www.comprendre-mutuelle-sante.fr/barometre-sante-fonctionnaires

Découvrez les résultats du 1er baromètre sur la santé des fonctionnaires réalisé par ... 73 % seraient à jour dans leurs vaccins et 54 % pratiquent une ...

 

jeudi 19 septembre 2013

C'est à lire : « Pour nous la vie va commencer du chômage à la reconversion des cadres » de Carine Hahn – Editions Les arènes


Son métier ? Accompagner les cadres au chômage. Sa surprise ? Voir tant de gens détruits réinventer leur vie. Sans diplomatie ni complaisance, une consultante spécialisée raconte ce qui se joue vraiment dans un « cabinet de conseil » dont la mission est d’accompagner des cadres frappés par le chômage.

Le Témoignage inédit d'une conseillère en reconversion

Les cadres ne sont plus épargnés par l’aggravation du chômage. Ils sont désormais des dizaines de milliers qui voient subitement s’effondrer leur vie, leur position, leurs privilèges et – plus douloureusement encore – l’estime d’eux-mêmes. À travers le témoignage de Carine Hahn, on découvre une réalité peu connue du grand public celle des agences et « cabinets de conseil » dont la mission est de recueillir, d’accompagner et – rarement – de réinsérer ces cadres.

 

Comme un témoin actif de son époque, Carine Hahn porte un regard critique sur ce « recyclage » mis au point par un système destructeur. Elle dresse des portraits saisissants, parfois bouleversants de ces cadres fragilisés. Un récit d’autant plus troublant que Carine Hahn a elle-même été rattrapée par le système qu’elle servait. Malgré cela son message demeure profondément optimiste.

 

Carine Hahn a exercé son métier de journaliste en France et en Asie. Elle a notamment travaillé pour la BBC avant de se tourner vers la psychanalyse et d’entrer comme consultante dans un cabinet de conseil en Ressources Humaines. Elle exerce aujourd’hui les métiers de coach, psychanalyste et journaliste à Paris. Elle est l’auteur de Asie - Combats de femmes et de Le Laos.

lundi 10 juin 2013

14 juin 2013 : Journée mondiale des donneurs de sang


Journée Mondiale des Donneurs de Sang : l’accès à des produits sûrs et de haute qualité est une priorité de la politique de santé publique du Conseil de l’Europe

 

Le 14 juin, chaque année, la Journée mondiale des donneurs de sang (JMDS) est célébrée dans le monde entier. Cette manifestation, née il y a 10 ans à l’initiative de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), vise à sensibiliser le public aux besoins en sang pour les transfusions, à la sécurisation des dons et à l’importance du don de sang, un geste solidaire qui sauve des vies. Cette édition de la JMDS, qui en marquera le 10e anniversaire, aura pour slogan « Faites le don de la vie : donnez votre sang ».

 

Le don de sang est le plus précieux qui soit ― le don de la vie. Selon l’OMS, quelque 92 millions de dons sont collectés chaque année. A l’échelle mondiale, 31% des donneurs sont âgés de moins de 24 ans, et 30% environ sont des femmes(*). Il semble donc exister un vaste potentiel de rééquilibrage entre âges et genres en matière de don. De nombreux pays disposent encore d’un approvisionnement insuffisant en sang de qualité pour répondre aux besoins, et les établissements du sang se trouvent de ce fait en difficulté pour fournir du sang sûr et de haute qualité.

 

L’un des défis auxquels s’est attaqué le Conseil de l’Europe est d’assurer l’accès à des produits sanguins sûrs et de haute qualité. Depuis les années 1950, il a ainsi élaboré presque 50 recommandations, adoptées par ses 47 Etats membres. Il est donc logique qu’il s’associe aux organisations internationales qui ont fondé la JMDS pour appeler à la mobilisation en faveur du don de sang et remercier les millions de donneurs à travers le monde.

 

Programme des événements

Cette année, l’OMS a choisi la France comme pays hôte des célébrations organisées au niveau mondial. L’Etablissement Français du Sang (EFS), qui assure la collecte et la transfusion sanguine en France, organisera des animations autour de la Gare Montparnasse, à Paris, les 13-15 juin. Le public sera invité à visiter les différents stands d’information et à se joindre aux festivités. L’EFS appellera également, ce jour-là, à visiter les centres de collecte locaux pour découvrir comment devenir un donneur régulier. Pour se mobiliser et s’associer à ces événements, rendez-vous sur le site de l’EFS.

 

Cérémonie d’ouverture

La cérémonie d’ouverture se déroulera le 14 juin à 10h00 à la Maison de l’Unesco (7 place de Fontenoy, 75007 Paris) en présence de Marisol Touraine, Ministre française de la Santé et des Affaires sociales, avec des interventions des différentes organisations internationales participantes, dont le Conseil de l’Europe en la personne de sa Directrice générale pour la Démocratie, Snežana Samardžić-Marković.

 

Colloque international

Un colloque international débutera ensuite à 14h15 à la Maison de l’UNESCO, avec la participation d’intervenants et d’invités venus d’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Sud. Il portera sur les questions d’éthique et d’autosuffisance, et sera suivi d’une table ronde sur les aspects sociaux et éthiques du don du sang. Le public et la presse y seront les bienvenus.

 

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site http://www.edqm.eu

 

 

 

La DEQM est une organisation qui joue un rôle moteur en matière de protection de la santé publique, grâce aux normes qu’elle contribue à élaborer et mettre en œuvre et dont elle surveille l’application, afin d’assurer la qualité, la sécurité et le bon usage des médicaments. Les normes qu’elle élabore sont des références scientifiques reconnues dans le monde entier. La Pharmacopée européenne est juridiquement contraignante dans les États européens qui en sont membres. La DEQM développe également des lignes directrices et des normes dans les domaines de la transfusion sanguine, de la transplantation d’organes et de la protection de la santé des consommateurs.

  

La Commission européenne de Pharmacopée compte 38 membres (Allemagne, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Lettonie, « l’ex-République yougoslave de Macédoine », Lituanie, Luxembourg, Malte, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine, Union européenne) et 24 observateurs : l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 5 États membres du Conseil de l’Europe (Albanie, Arménie, Fédération de Russie, Géorgie, République de Moldova) et 18 autres États (Algérie, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, États-Unis, Israël, Madagascar, Malaisie, Maroc, République de Belarus, République de Guinée, République du Kazakhstan, République de Singapour, Sénégal, Syrie, Tunisie).

lundi 25 février 2013

Agenda :


 

28 février 2013 - Journée internationale des Maladies rares

 

24 au 26 mars 2013 - BIOVISION 2013 - RDV incontournable des Sciences de la Vie 3000 participants -65 nationalités- issus des secteurs académique,politique, industriels, financiers et de la société civile se réuniront pendant trois jours à Lyon.

De la recherche en passant par l'accélération des découvertes technologiques et biologiques, le modèle humain est en train d'évoluer,BIOVISION 2013 fera le point précis des avancées les plus innovantes au bénéfice du citoyen.

Le programme et la photothèque de BIOVISION 2013 sont accessibles
sur
www.biovision.org