Nora ANSELL-SALLES

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mardi 8 octobre 2013

Accidents de la vie courante en France : les hommes les plus concernés

Accidents de la vie courante en France : les hommes les plus concernés

Nouveaux résultats du Baromètre Santé Inpes 2010


Les accidents de la vie courante concernent-ils davantage les femmes ou les hommes ? Quels

sont les facteurs qui accentuent le risque d’accident ? Quelle est la typologie des accidents en

France ? Pour répondre à l’ensemble de ces questions et ainsi contribuer à affiner les actions

de prévention à mettre en oeuvre, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé

(Inpes) en collaboration avec l’Institut de veille sanitaire (InVS) a analysé les données du

Baromètre Santé Inpes 2010 relatives aux accidents de la vie courante. Ces résultats seront

disponibles le 8 octobre sur les sites internet de l’Inpes et de l’InVS.
Des accidents plus fréquents mais moins graves


Selon les dernières données du Baromètre Santé Inpes 2010, on note une augmentation en France de
la fréquence des accidents de la vie courante au cours des 12 derniers mois, passant de 5% en

2005 à 7,5% en 2010, parmi les 15-75 ans. Ces derniers, qui regroupent accidents domestiques, de


sport et loisirs et accidents survenus à l’école, demeurent la première cause d’accidents. Les accidents

du travail et les accidents de la circulation représentent respectivement 3 % et 2 % en 2010. Au global,

près de 10% des Français sont concernés par les accidents quels qu’ils soient.
Cependant, la proportion des accidents ayant entraîné des conséquences importantes pour la

victime est en baisse de plus de 10 points, passant de 43 % en 2005 à 34 % en 2010.1.



Fréquence par type d’accident parmi les 15-75 ans

En pourcentage

Type d’accident Hommes Femmes Ensemble

Vie courante 8,5 6,7 7,5

Dont sport et loisirs 4,3 1,9 3,1

Dont accident domestique 4,4 4,9 4,7


Globalement, les hommes sont davantage concernés que les femmes par les accidents notamment par
ceux liés au sport. En effet, ces derniers touchent deux fois plus souvent les hommes que les



femmes : 4% contre 2%.
Substances psychoactives, manque de sommeil : attention aux accidents


Certains facteurs peuvent augmenter les risques de survenue d’accident. Les données du Baromètre

Santé Inpes 2010 soulignent l’impact de l’usage d’alcool, de cannabis ou encore, pour la première fois,
du manque de sommeil. Chez les 15-64 ans, on note deux fois plus d’accidents chez les personnes

ayant fumé du cannabis au cours des douze derniers mois (20 % versus 10% chez les non

consommateurs). De même, 16 % des individus ayant connu au moins une ivresse dans l’année



ont eu un accident contre 9 % pour ceux ne déclarant pas d’ivresse. 14 % des Français dormant

moins de 6 heures par nuit ont eu un accident contre 10 % pour les plus gros dormeurs. Par



1 Malgré tout, près de 20 000 personnes meurent chaque année en France suite à un accident de la vie courante. Voir : Barry Y, Lasbeur L., Thélot B.

Mortalité par accident de la vie courante en France métropolitaine, 2000-2008. BEH 2011;29-30:328-32. Et : http://www.invs.sante.fr/Dossiersthematiques/

Maladies-chroniques-et-traumatismes/Traumatismes/Bases-de-donnees-outils

ailleurs, les personnes de cette tranche d’âge atteintes d’un handicap sont plus souvent accidentées

que les autres : 18 % contre 10 %.
Focus : premières données sur les accidents des 75-85 ans


Pour la première fois, en 2010, nous disposons d’informations sur les accidents

parmi les 75-85 ans, population particulièrement touchée par les accidents de

la vie courante.

La moitié de ces accidents (50%) a eu lieu à l’intérieur du domicile. Dans les

deux tiers des cas (67%), il s’agissait de chutes.

Avec l’âge, les conséquences des chutes s’aggravent. Les causes sont parfois

évitables c’est pourquoi l’Inpes met à disposition de tous la brochure
« Accidents de la vie courante : comment aménager sa maison pour

éviter les chutes ? » téléchargeable sur www.inpes.sante.fr. Elle donne


quelques conseils simples en matière d’aménagement du logement et des

bons réflexes à avoir en tête.
METHODOLOGIE DU BAROMETRE SANTE INPES 2010





Le Baromètre Santé Inpes est une étude transversale menée tous les 5 ans mesurant les comportements de

santé des Français. L'enquête 2010 s'est déroulée du 22 octobre 2009 au 3 juillet 2010 sur un échantillon

comportant 27 653 personnes âgées de 15 à 85 ans, qui ont été contactées par téléphone. Le questionnaire

portait sur plus d'une vingtaine de sujets, dont les accidents de la vie courante.



Pour accéder à l’ensemble des résultats :

www.inpes.sante.fr


NDLR : MGEFI et Baromètre santé


www.miroirsocial.com/actualite/7969/barometre-sante-des...

Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI. ... Le profil des répondants MGEFI. 59,2 % de femmes et 40,8 % d'hommes.

 


www.mutuelle-land.com/actualite-sante/le-premier-barometre-sante...

... ainsi que 4 mutuelles santé de la fonction publique ont récemment publié le premier baromètre Santé des fonctionnaires. ... et des Finances (MGEFI) et ...

 


www.comprendre-mutuelle-sante.fr/barometre-sante-fonctionnaires

Découvrez les résultats du 1er baromètre sur la santé des fonctionnaires réalisé par ... 73 % seraient à jour dans leurs vaccins et 54 % pratiquent une ...

 

mercredi 10 juillet 2013

Noyades - Le danger de l’été


En mer, en rivière, en lac ou en piscine, la saison estivale est souvent synonyme d’activités nautiques. Pour que la baignade reste un moment de détente et de loisirs, l’important est de rester prudent.

 

A l’approche de l’été, quels réflexes adopter pour que le plaisir de la baignade ne tourne pas au drame ? Quelles précautions prendre pour se baigner en sécurité ?

 

Pour que chacun profite au mieux de l'été et des plaisirs aquatiques, l’Inpes propose une brochure « Mode d’emploi de la baignade », téléchargeable sur www.inpes.sante.fr. Des conseils concernant particulièrement les piscines sont en ligne sur

 

 

Prévenir les noyades : une priorité

La plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, à un défaut du dispositif de sécurité ou encore à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise, à une imprudence ou tout simplement au fait de ne pas bien savoir nager.

 

Selon les derniers chiffres du Baromètre Santé Inpes 2010, 54% des femmes et 27% des hommes de 65 à 74 ans ne savent pas nager. En moyenne, tous âges confondus, un français sur cinq ne sait pas nager : 28% des femmes et 14% des hommes). Il est important de rappeler qu’on peut apprendre à nager à tout âge.

 

Selon l’enquête NOYADES menée en 2012 par l’Institut de veille sanitaire (InVS), entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été enregistrées, provoquant 497 décès dont 28 parmi les moins de 6 ans, 47 de 6 à 19 ans et 145 chez les plus de 65 ans. L’enquête, dont l’objectif est de décrire les caractéristiques et facteurs de risques des noyades accidentelles, contribue à guider les actions de prévention et de réglementation.

 

Baignade des enfants : ne pas les quitter des yeux

Quel que soit le lieu de l’activité nautique (mer, lac, piscine, etc.), un enfant doit toujours être surveillé par un adulte qui en prend la responsabilité. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d’eau.

 

Afin de diminuer les risques liés à la baignade, il est conseillé de l'équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et de lui apprendre à nager le plus tôt possible : dès 4-5 ans, selon les capacités de l’enfant, pour tous à partir de 6 ans.

 

Conseils de sécurité pour la baignade cet été

OChoisir les zones de baignade surveillées, où l’intervention des équipes de secours est plus rapide.

 

OSurveiller vos enfants en permanence, rester toujours avec eux quand ils jouent au bord de l’eau ou lorsqu’ils sont dans l’eau.

 

OTenir compte de votre forme physique : ne pas se baigner si l’on ressent un trouble physique (fatigue, problèmes de santé, frissons) et ne pas surestimer votre niveau de natation, il est toujours plus difficile de nager en milieu naturel qu’en piscine.

 

Un baigneur attentif est un baigneur en sécurité : prévenir un proche avant de se baigner, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, ne pas s’exposer longtemps au soleil et rentrer dans l’eau progressivement, ne pas boire d’alcool avant la baignade, se former aux gestes de premiers secours…

vendredi 19 octobre 2012

Intoxication au monoxyde de carbone : 3 000 victimes chaque année en France.


3 000 victimes chaque année en France Apprendre à reconnaître les premiers symptômes et les mesures pour les éviter

 

Utiliser une chaudière, un chauffe-eau, un chauffage mobile d’appoint, un groupe électrogène, une cuisinière ou tout autre appareil à combustion présente un risque d’intoxication au monoxyde de carbone (CO). Avec une centaine en moyenne de décès par an1, le CO est la première cause de mortalité accidentelle par toxique en France. Lors de la dernière période de chauffe 2011 – 2012 (du 1er septembre au 31 mars 2012), 3 228 personnes ont été exposées à des émanations de CO et, parmi elles, 541 ont été hospitalisées.

 

Pourtant, certains symptômes annonciateurs d’une intoxication au monoxyde de carbone existent. Maux de têtes, nausées et vomissements sont notamment les premiers signes qui doivent alerter. Bien identifiés, ils permettent de réagir rapidement et d’éviter le pire. A l’approche du froid, de simples mesures de prévention et une bonne connaissance des symptômes peuvent aider à éviter ces accidents. C’est pourquoi, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) poursuit son action d’information sur les gestes à adopter pour prévenir une intoxication au CO et sur les réflexes à avoir en cas d’apparition des symptômes.

 

A disposition de tous, un dépliant rappelant les consignes d’entretien et les situations à risque est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr.

 

Maux de têtes, nausées, vomissements… Soyez vigilants, ce sont peut-être les premiers signes d’une intoxication au monoxyde de carbone

 

Maux de tête, vertiges, malaises, nausées, etc., plusieurs signes avant-coureurs peuvent annoncer une intoxication au CO, d’autant plus lorsqu’ils surviennent chez plusieurs personnes occupant une même pièce équipée d’un appareil à combustion et qu’ils disparaissent en dehors de celle-ci. Dans ce cas, il est indispensable d’aérer immédiatement la pièce en ouvrant portes et fenêtres, puis d’évacuer le lieu. Il faut ensuite appeler les urgences en composant le 15 (SAMU), le 18 (les pompiers) ou le 112 (numéro d’urgence européen). Les locaux ne pourront être réintégrés qu’après le passage d’un professionnel qualifié, qui recherchera la cause de l’intoxication et proposera les travaux à effectuer.

Pourquoi est-ce si dangereux ?

 

Le CO est un gaz invisible : incolore, inodore et non irritant qui se diffuse très vite dans  l’environnement. Après avoir été respiré, il se fixe sur les globules rouges à la place de l’oxygène et peut s’avérer mortel en moins d’une heure. En cas d’intoxication grave (chronique ou aiguë), les personnes gardent parfois des séquelles à vie : migraines chroniques ou bien maladies neurologiques invalidantes (troubles de la coordination motrice, paralysies de toutes formes). Ces intoxications sont suspectées de perturber le développement cérébral des enfants et notamment leur fonctionnement intellectuel.

Qui est concerné par les risques d’intoxication au monoxyde de carbone ?

Potentiellement tout le monde peut être concerné. Il est indispensable de bien connaître les sources de monoxyde carbone pour adopter

Les bons gestes. Il est important de vérifier son habitat et d’avoir les mêmes réflexes pour une location en hiver. Seul un Français sur 10 estime courir personnellement un risque d’être intoxiqué au monoxyde de carbone, alors que plus de trois quarts des Français (77, 5%) sont équipés d’au moins un appareil de chauffage à combustion.  Les causes des accidents : - Il résulte, dans la majorité des cas, d’une  mauvaise combustion au sein d’un appareil ou d’un moteur fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou à l’éthanol.

- Il peut également être causé par un défaut de ventilation (pièces calfeutrées, sorties d’air bouchées), ainsi que la vétusté, le défaut d’entretien ou la mauvaise utilisation des appareils à combustion.

 

Les sources de CO dans l’habitat :

les chaudières et les chauffe-eau,

les poêles et les radiateurs,

les convecteurs fonctionnant avec des combustibles,

les cheminées et inserts, y compris les cheminées décoratives à l’éthanol,

les appareils de chauffage mobiles d’appoint,

les braseros et barbecues,

groupes électrogènes ou pompes thermiques,

les engins à moteur thermique (voitures et certains appareils de bricolage…)

 

Les bons gestes à adopter pour prévenir les risques liés au monoxyde de carbone en cinq points clés

 

Pour limiter les risques d’intoxication au CO, un rappel des gestes essentiels à adopter en cinq points clés :

 

1. Avant chaque hiver, faire systématiquement vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude, ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié.

 

2. Au quotidien, aérer son logement au moins 10 minutes et ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air.

3. Dans le cadre de l’achat d’un appareil de chauffage ou d’un appareil au gaz, s’assurer de sa bonne installation et de son bon fonctionnement avant la mise en service et exiger un certificat de conformité auprès de l’installateur.

4. Pour l’utilisation d’un groupe électrogène, ne jamais le placer dans un lieu fermé (maison, cave, garage) et l’installer impérativement à l’extérieur des bâtiments.

5. Enfin, respecter systématiquement les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant. Ne jamais faire fonctionner les chauffages mobile d’appoint en continu et ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, barbecue, etc.).

 

Un dépliant et un site Internet pour informer le plus grand nombre sur les gestes et les réflexes qui protègent

Le dépliant « Les intoxications au monoxyde de carbone concernent tout le monde, les bons gestes de prévention aussi » présente les dangers de ce gaz, les appareils et les installations susceptibles d’émettre du CO, ainsi que les bons conseils pour éviter les intoxications.

 

Il est diffusé à un million d’exemplaires auprès des mairies, des PMI, des laboratoires d’analyses médicales… et disponible pour tous en téléchargement sur le site www.inpes.sante.fr (rubrique accidents de la vie courante).

 

Le site Internet www.prevention-maison.fr permet de bénéficier d’informations et de conseils sur les différentes pièces de la maison. Il est dédié aux risques de pollution de l’air intérieur, notamment les émanations de monoxyde de carbone, ainsi qu’aux accidents domestiques.

 

 

Retrouvez l’ensemble des informations et la documentation de l’Inpes sur son site www.inpes.sante.fr.

Bronchiolite : l'INPES rappelle les conseils indispensables pour protéger votre bébé.


Le froid arrive, la bronchiolite revient ! Les conseils indispensables pour protéger bébé

 

La bronchiolite est une infection qui inquiète les nouveaux parents à l’approche de l’hiver. La difficulté d’un bébé pour respirer est toujours éprouvante pour la famille. Mais en adoptant quelques gestes simples de prévention, les parents minimisent les risques de bronchiolite pour leur bébé. Car la bronchiolite est une infection saisonnière du petit enfant due à un virus très contagieux. Elle affecte les petites bronches du nourrisson et si elle est la plupart du temps bénigne, elle est parfois responsable de complications graves  nécessitant l’hospitalisation. Elle touche chaque année, entre fin septembre et février, près de 30 % des enfants âgés de moins de deux ans1. A l’approche de la période d’épidémie, l’Inpes rappelle les conseils indispensables pour préserver les bébés de ce virus dans le livret « la bronchiolite » téléchargeable sur www.inpes.sante.fr.

 

 

On ne partage pas ses microbes !

 

La bronchiolite est une infection virale respiratoire très contagieuse. Le virus se transmet essentiellement par voie aérienne (éternuement, toux), mais aussi par les mains ou les objets souillés par une personne infectée. Grands et petits, nous sommes ainsi tous des porteurs potentiels. Un rhume qui nous paraît tout à fait bénin peut être responsable d’une bronchiolite chez les petits. Donc premier mot d’ordre : gardons nos microbes. Pour cela :

 

Se laver les mains régulièrement et particulièrement après s’être mouché.

Porter un masque chirurgical (en vente en pharmacie) pour s’occuper d’un bébé lorsqu’on est malade ; un Français sur deux considère encore que c’est un geste pas vraiment indispensable voire tout à fait inutile2.

En cas de rhume et de toux, ne pas embrasser un bébé sur le visage ou sur les mains.

Eternuer et tousser en se couvrant la bouche soit avec le coude, le bras/la manche, un mouchoir jetable.

Eviter les visites de personnes malades (enrhumées, notamment) ou éviter de leur rendre visite avec le bébé.

Ne pas emmener le nourrisson dans des lieux publics où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées (centres commerciaux, transports en commun…), surtout s’il a moins de 6 mois!

 

Les Français sont plutôt conscients des risques de transmission du virus responsable de la bronchiolite2 : ils sont ainsi 70% à mentionner le risque qui existe lorsqu’on embrasse un bébé en étant enrhumé. Pour autant, ils sous-estiment le risque de transmission dans les lieux publics, où un enfant peut être en contact avec des personnes enrhumées ou grippées : à peine plus de la moitié d’entre eux considèrent en 2010 que le risque de contamination y est très important.

 

Pour garder les microbes éloignés : le lavage de main et quelques bons réflexes !

 

Si une personne enrhumée doit clairement faire attention avec un bébé, les virus peuvent aussi être véhiculés par les personnes sans symptôme de rhume. Il est donc important de garder de bonnes habitudes dont la  principale est le lavage de mains. Pour minimiser les risques de transmission au bébé, il est conseillé de :

 

Se laver systématiquement les mains à l'eau et au savon pendant au moins trente secondes avant de s’occuper d’un bébé.

Ne  pas échanger les effets personnels des différents enfants de la famille (biberons, couverts, etc.) et les laver soigneusement.

Laver régulièrement le nez de l’enfant avec du sérum physiologique.

1

 

1 Source : Institut de Veille Sanitaire - InVS.

2 Source : Enquête BVA 2010 menée pour l’Inpes « Attitudes et comportements en matière de prévention de la transmission des virus respiratoires »

 

On préserve l’environnement de bébé !

 

S’il est indispensable d’adopter quelques gestes pour se préserver des virus, il est aussi important de laisser son bébé dans un environnement approprié :

 

Ne pas exposer un enfant à un environnement enfumé, car le tabagisme passif implique un risque accru de formes graves de bronchiolite.

Aérer quotidiennement au moins 10 minutes la chambre de l’enfant et maintenir une température à 19°C.

 

Que faire si un bébé est malade : les bons réflexes

 

Assez souvent impressionnante par la gêne respiratoire qu’elle provoque, cette maladie hivernale est le plus fréquemment bénigne. Elle peut, néanmoins, être responsable de complications graves, en particulier chez les plus fragiles : enfants de moins de 3 mois, bébés prématurés ou ayant des affections cardiaques ou respiratoires. En 2009, 29 784 nourrissons de moins de 1 an ont été hospitalisés pour une bronchiolite aiguë.3

La bronchiolite débute généralement par un simple rhume et une toux, puis l’enfant est gêné pour respirer et il peut présenter des difficultés pour boire et manger. Les quintes de toux, très fréquentes, peuvent s’accompagner de sifflements. Si le nourrisson présente des signes simples de bronchiolite, il est déconseillé de se rendre aux urgences de l’hôpital. Il faut en revanche prendre rendez-vous rapidement chez son médecin, qui pourra confirmer le diagnostic de bronchiolite et prescrire des conseils et un traitement adapté.

Lorsque l’enfant a une bronchiolite, il est important de :

 

Continuer à le coucher sur le dos, tout en mettant un coussin sous son matelas pour surélever sa tête.

Lui donner à boire régulièrement.

Ne pas trop le couvrir.

Désencombrer régulièrement son nez à l’aide d’un sérum physiologique.

 

 « La bronchiolite », le livret à télécharger pour tout savoir sur la bronchiolite

 

Comment limiter les risques de transmission ? Que faire si bébé est malade ? Dois-je aller aux urgences ? … autant de questions que les parents peuvent se poser en période hivernale. C’est pourquoi l’Inpes a rédigé un livret d’information à destination des parents. Le livret « La bronchiolite » permet de faire le point sur la maladie et de répondre à l’ensemble de ces questions. Elle est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr et est mise gratuitement à disposition du grand public chez les médecins, pédiatres, kinésithérapeutes, dans les crèches et à la CAF.

 

NDLR : Chaque année la mutuelle MGEFI reconduit une Campagne d’informations à destination des adhérents parents d’un enfant de moins de deux ans concernés par la bronchiolite. Elle met à leur disposition un réseau de kinésithérapeutes se déplaçant à domicile le week-end. Un numéro de téléphone leur est également dédié  Pour en savoir plus rendez-vous sur le site www.mgefi.fr ou contactez votre conseiller mutualiste