Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 11 octobre 2013

Lancement de la 5ème édition du Donocoeur : Du samedi 26 octobre au dimanche 3 novembre 2013


Attention : cœur fragile à tout âge !

« Les maladies cardiovasculaires avec plus de 400 morts par jour, 1ère cause de mortalité chez la femme, 2ème cause chez l’homme juste après le cancer, n’ont pas le Plan de santé publique qu’elles méritent !

 

En effet, bien que la mortalité cardiovasculaire ait baissé de 50 % en 25 ans, le nombre de personnes touchées par la maladie cardiovasculaire risque de s’accroître considérablement dans les années à venir. Pourquoi ? Parce que l’obésité touche une part croissante de la population française et particulièrement les jeunes, la sédentarité caractérise nos modes de vie, le tabagisme augmente notamment chez les adolescents et les femmes…

 

Autant de facteurs de risques qui font le lit des cardiaques de demain. Auxquels s’ajoutent de nouvelles populations de patients. Les plus âgés, de par l’allongement de la durée de vie et les jeunes adultes survivent de mieux en mieux aux cardiopathies congénitales et ont besoin d’une prise en charge à vie. Ainsi, nombre de personnes cohabitent aujourd’hui dans la durée avec ces maladies au long cours souvent douloureuses et handicapantes. Cette situation, si l’on ne réagit pas, ne fera qu’empirer dans les années à venir.

Il devient donc urgent d’anticiper ces chiffres « à la hausse » et impératif d’organiser la lutte contre ce fléau par une véritable politique nationale concertée. Tous les ministères sont concernés : la santé, la recherche, le travail, le sport, la sécurité civile, l’enseignement.

 

Prévenir ces maladies par des actions d’information, d’éducation et de prévention au niveau national, encourager le progrès scientifique et l’appliquer, renforcer la prise en charge et le suivi des personnes touchées, protéger les intérêts des malades… tels sont les objectifs d’un Plan de santé publique.

 

La Fédération Française de Cardiologie sollicite un Plan Coeur, l’impulsion nationale sera-t-elle au rendez-vous ? »

Pr Claude le Feuvre,

Président de la Fédération Française de Cardiologie

 
La Fédération Française de Cardiologie (FFC) lutte contre les maladies cardiovasculaires. Financée uniquement grâce à la générosité du public, reconnue d’utilité publique depuis 1977, elle est présente partout en France avec quatre grandes missions : la prévention, la recherche en cardiologie, l’aide à la réadaptation des cardiaques et la promotion des gestes qui sauvent.
Elle lance sa 5ème édition du Donocoeur du samedi 26 octobre au dimanche 3 novembre 2013 afin d’alerter le grand public sur la fréquence et la gravité des maladies cardiovasculaires. Conseils et messages de prévention sont diffusés pendant toute cette semaine dédiée. L’opinion est également sensibilisée à l’importance de soutenir les actions de la FFC qui permettent de financer la prévention, le suivi et la recherche sur ces maladies.
www.fedecardio.org - www.plan-coeur.com

 

Les nouvelles populations de cardiaques

 

 Les plus âgés…

Les progrès dans le domaine sanitaire, de la recherche et de la prise en charge des patients ont amélioré l’espérance de vie. Ainsi, depuis 60 ans, les Français vivent plus longtemps : 18,7 ans de plus pour les hommes et 23,2 ans pour les femmes. En témoignent les derniers résultats de l’enquête de l’Institut National des Etudes Démographiques (INED) publiés en avril 2013.

 

L’espérance de vie à la naissance continue d’augmenter en Europe principalement sous l’effet de la baisse de la mortalité aux âges élevés. Mais les années gagnées sont-elles des années en bonne santé ou en état de dépendance et avec des handicaps ?

 

La question posée par cette enquête est importante tant pour l’organisation des soins et des services à la personne que pour des enjeux sociaux et économiques.

 

Il est en effet constaté que les problèmes de santé sont de plus en plus fréquents au fur et à mesure de l’avancée en âge. Les maladies chroniques déclarées par les Européennes occupent 64 % de l’espérance de vie à 65 ans (61,5 % pour les hommes).

 

L’OMS alerte sur le fait qu’au cours des 20 prochaines années, il y aura des changements majeurs dans les besoins de santé dus à cette augmentation de vie « en mauvais état » et qui promet d’avoir un lourd impact économique.

 

« Aujourd’hui, plus de 2.2 millions de malades, traités en affection de longue durée souffrent de maladies cardiovasculaires » rappelle Claude Le Feuvre, Président de la FFC.

 

Les systèmes de santé vont être confrontés à ce nombre croissant de personnes souffrant pendant de longues périodes de pathologies invalidantes dont principalement les maladies cardiovasculaires. Ils doivent se préparer.

 

Les séniors…

Les babyboomers nés entre 1945 et 1964 sont les meilleures cibles pour les maladies cardiovasculaires. Bien qu’ils aient gagné en moyenne 1 an ½ de vie, leur espérance de vie « en mauvaise santé » s’est allongée de 2 ans (Etude INED).

 

Active plus longtemps, cette population est confrontée aux situations de stress, à la fatigue et aux premiers soucis de santé avec lesquels elle est appelée à cohabiter sur le long terme…

Mieux prises en charge et rapidement, les maladies mortelles comme les insuffisances cardiaques n’empêchent plus de vivre, mais au prix d’handicaps invalidants au quotidien.

 

Les femmes, en première ligne

1ère cause de mortalité chez la femme, le risque cardiovasculaire est encore trop sous-estimé. L’infarctus du myocarde est responsable de 18 % des décès féminins, suivi par l’accident vasculaire cérébral (14%) puis les autres pathologies vasculaires (10%). « Les femmes ont progressivement adopté les mêmes modes de vie et comportements à risque que les hommes, ce qui se répercutent directement sur ces chiffres » indique le Professeur Claire Mounier-Vehier, 1ère Vice-Présidente de la Fédération Française de Cardiologie, Chef de service de médecine vasculaire et HTA au CHRU de Lille. Elle explique que chez les femmes, le risque cardiovasculaire est étroitement lié aux phases hormonales. En effet, après la ménopause, toutes les femmes sont à haut risque cardiovasculaire, la carence en oestrogènes naturels favorise l’apparition du syndrome métabolique, d’une rigidité artérielle et une plus forte aptitude à la thrombose. « Mais les jeunes femmes ne sont pas en reste » précise le Professeur Mounier-Vehier.

 

 

Le mode de vie : le grand responsable des MCV sans distinction d’âge
Les grands responsables sont le tabac, le manque d’activité physique, une mauvaise alimentation. L’obésité qui concerne 15,5 % de la population adulte française reste un facteur de risque majeur des pathologies cardiaques.
Le tabac touche de plus en plus les femmes. En France, les derniers chiffres montrent une augmentation constante du tabagisme et ce sont les femmes entre 45 et 64 ans qui affichent la plus forte hausse : on compte 29% de fumeuses chez les 45 à 54 ans et plus de 15 % chez les 55 à 64 ans.
Une étude publiée le 24 septembre 2013 dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) rappelle que 1/5 des adultes en France ont un excès de cholestérol dans le sang. Cet excès peut déboucher au fil des années sur des accidents cardiovasculaires graves.
Le message de la FFC « 0 tabac, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique et le minimum de stress par jour » est le meilleur moyen, s’il est appliqué, de protéger les personnes encore « en bonne santé » des maladies cardiaques.
 

 

 

II. La Cardiologie pédiatrique et congénitale : quel suivi sur le long terme ?

 

Les malformations cardiaques sont les malformations congénitales les plus fréquentes et atteignent près d’un nouveau-né sur 100, soit environ 6 000 à 8 000 nouveau-nés par an dans un pays comme la France. Malgré les progrès importants de la prise en charge chirurgicale ou par cathétérisme interventionnel, elles représentent encore une des causes principales des décès néonataux dans tous les pays développés.

 

Pour les malformations les plus sévères, le diagnostic est fait de plus en plus souvent pendant la grossesse, ce qui permet une prise en charge sans délai dès la naissance, voire in utero dans certains cas. Le diagnostic anténatal a ainsi amélioré nettement le pronostic de certaines malformations susceptibles de décompenser précocement dès les premières heures de vie.

 

Quarante pour cent des enfants cardiaques auront besoin d’un traitement chirurgical ou par cathétérisme interventionnel. Les progrès de ces interventions couplés aux progrès des traitements médicaux et des techniques d’imagerie font que la plupart des patients atteints de cardiopathies sérieuses ou graves atteindront l’âge adulte.

 

 

« Nouvelle épidémie » : Les cardiopathies congénitales de l’adulte

 

Cette population est donc en croissance constante et de nos jours, dans les pays développés, la population d’adultes atteints de malformations cardiaques dépasse celle des enfants. On estime, en France à 150 000 le nombre d’adultes cardiaques congénitaux dont la moitié environ devrait être suivie régulièrement car leur cardiopathie n’est pas guérie et est susceptible de décompenser ou de se compliquer.

 

La filière de soins aujourd’hui en France pour ces patients cardiaques congénitaux est particulièrement fragile et mal définie. Elle se situe entre les spécialités pédiatriques et d’adultes, les structures dédiées aux maladies rares et celles qui prennent en charge la masse des patients cardiaques. Dans beaucoup de centres les mêmes équipes doivent s’occuper des cardiopathies congénitales du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte.

 

L’émergence de cette nouvelle population de patients survivants des cardiopathies congénitales nécessite donc une nouvelle organisation des soins, aménagement des équipes et des structures, formation des médecins, information-éducation des patients, prise en compte des aspects sociétaux, neuro et psycho-sociaux de ces patients adultes.

 

Particularités des adultes cardiaques congénitaux

 

Contrairement aux patients atteints de cardiopathies acquises comme l’insuffisance coronaire, l’HTA ou les troubles du rythme cardiaque, les adultes congénitaux ont fréquemment des antécédents médicaux lourds qui remontent à l’enfance et qui ne concernent pas seulement l’appareil cardiovasculaire. Leurs cardiopathies n’ont que peu de points communs avec les cardiopathies acquises et possèdent des risques spécifiques parfois mal connus des cardiologues d’adultes. A l’inverse, les cardiopédiatres ne sont pas formés à la prise en charge optimale des pathologies cardiovasculaires acquises qui peuvent aussi concerner ces adultes cardiaques congénitaux.

 

La réparation chirurgicale idéale des cardiopathies congénitales qui permet de restituer une anatomie et une physiologie normale est rarement réalisée. La correction chirurgicale laisse souvent des séquelles et une nouvelle pathologie est ainsi créée. Beaucoup d’opérés ont des séquelles minimes comme une simple cicatrice au niveau des oreillettes ou des ventricules et peuvent en pratique être considérés comme guéris. Chez beaucoup d’autres les résultats sont imparfaits ou peuvent se détériorer au fil des années. Ce sont ces patients qui nécessitent un suivi régulier dans des structures qui intègrent la pratique d’actes de cardiologie interventionnelle et/ou de chirurgie cardiaque de haute technicité.

 

suivi régulier dans des structures qui intègrent la pratique d’actes de cardiologie interventionnelle et/ou de chirurgie cardiaque de haute technicité.

 

Beaucoup de patients sont perdus de vue à l’âge adulte

 

Le manque de structure adaptée et l’absence de transition entre la cardiologie pédiatrique et la cardiologie d’adulte en France font qu’une proportion significative de ces patients, proche de 50%, ne bénéficie pas d’un suivi cardiologique spécifique. Il est important d’essayer de détecter ces patients à haut risque de complications qui n’ont plus de suivi cardiologique. La détection des patients à risque est particulièrement importante à faire chez les femmes en âge de procréer, certaines cardiopathies s’accompagnant d’une mortalité maternelle élevée en cas de grossesse. Le médecin généraliste a un rôle important pour que ces patients « perdus de vue » réintègrent une filière de soins adaptée car la plupart d’entre eux font régulièrement appel à leur praticien pour leurs problèmes de santé quotidiens.

 

La concertation entre professionnels est impérative

 

A cours de leur parcours santé, les patients atteints d’une malformation cardiaque sont appelés à rencontrer de nombreux spécialistes : néonatologues, pédiatres, généralistes, spécialistes des maladies cardiaques de l’enfant et de l’adulte, obstétriciens en cas de grossesse, anesthésistes en cas d’intervention chirurgicale…

 

En cas de survenue de toute pathologie extracardiaque chez ces patients atteints d’une CC opérée ou non, une concertation doit obligatoirement s’effectuer entre le cardiologue congénitaliste et le spécialiste de la pathologie.

 

Le cardiologue congénitaliste pourra alors intervenir au niveau du diagnostic, du traitement de la pathologie extracardiaque en fonction des spécificités du patient.

 

(par exemple un patient ayant une CC en situs inversus complet qui fait une crise d’appendicite aiguë ressentira une douleur dans la fosse iliaque gauche au lieu de la droite ce qui peut induire en erreur le spécialiste concerné).

 

Environ 10 à 20 % des CC sont associées à des anomalies chromosomiques responsables d’un handicap extracardiaque, qu’il soit mental ou physique. Prévoir et organiser la prise en charge de problèmes de développement et d’intégration est une nouvelle priorité pour les soignants. Les aspects sociétaux, neuro-développementaux et psycho-sociaux s’étendent à l’âge adulte aux problématiques de l’activité physique, de l’emploi, de la vie familiale et de l’assurabilité.

 

 

Les 4 groupes de pathologies cardiaques chez l’enfant

 

Les anomalies bénignes

 

Les plus fréquentes de ces malformations sont les petites sténoses (rétrécissement) des valves pulmonaires ou aortiques, les petites communications inter-ventriculaires, les tachycardies (accélération du rythme des battements cardiaques) supraventriculaires bénignes non récidivantes et, un peu plus tard dans la vie, les petites communications inter-auriculaires et les micro-canaux artériels.

 

Le diagnostic

On diagnostique parfois ces cardiopathies sans gravité in utero lors de l’échographie du deuxième trimestre de la grossesse. Certaines guérissent spontanément avant la naissance, les autres nécessitent souvent une surveillance plus ou moins espacée dans les premiers mois de vie. Ces enfants ne sont pas considérés comme « cardiaques ».

 

Les anomalies significatives

 

Il s’agit de malformations cardiaques simples qu’une intervention par cathétérisme ou par chirurgie peut résoudre. Les exemples les plus caractéristiques sont les communications interauriculaires ou interventriculaires, les larges canaux artériels ou les sténoses pulmonaires.

 

Le diagnostic

Pour ces pathologies, dont les symptômes peuvent être alarmants, l’intervention chirurgicale précoce permet à l’enfant de sortir de la maladie et, dans la plupart des cas, de mener une vie normale et de faire du sport.

 

Les malformations sérieuses

 

Il s’agit des enfants porteurs d’une cardiopathie sévère. Ils pourront être opérés mais garderont souvent des séquelles plus ou moins génantes.

Parmi ces malformations, la plus fréquente est la Tétralogie de Fallot, les malpositions vasculaires avec CIV (Communication interventriculaire) et sténose pulmonaire ou les blocs auriculo-ventriculaires congénitaux qui imposent la mise en place d’un pacemaker, parfois dès la période néonatale.

 

Le diagnostic

Le suivi de cardiopédiatre est primordial, à la fois durant l’enfance et lors du passage à l’âge adulte. En fonction des résultats des interventions pratiquées, de la tolérance de l’enfant aux épreuves d’effort, aux éventuelles complications, le médecin déterminera la périodicité et l’importance de la surveillance médicale et autorisera ou non les activités sportives. Nombre d’entre elle nécessiteront une intervention à l’âge adulte.

 

Les malformations incurables

 

80% des enfants présentant un ventricule unique sont diagnostiqués in utero. En France, dans ce cas précis, une interruption thérapeutique de grossesse (ITG) peut être proposée aux parents après les avoir informés du projet thérapeutique (3 interventions chirurgicales et la perspective à long terme d’une transplantation cardiaque), et des résultats habituellement constatés (complications nombreuses). Dans ces cas, nombre de futurs parents choisissent l’ITG.

 

L’hypertension artérielle pulmonaire est une des complications les plus redoutables des malformations cardiaques congénitales. Ces patients, qui sont d’une grande fragilité, bénéficient depuis quelques années de traitements vasodilatateurs pulmonaires parfois très efficaces sur les symptomes.

 

Le diagnostic

Pour ces enfants souffrant de cardiopathies incurables et leurs parents, le cardiopédiatre joue un rôle majeur d’information, de surveillance, d’orientation de vie et d’aide à la prise de décisions toujours graves pour les parents. La prise en charge médicale s’exerce dans des centres spécialisés disposant de plateaux techniques performants et d’équipes pluridisciplinaires. A l’adolescence, le relais par des cardiologues congénitalistes spécialisés dans ces pathologies est indispensable.

 

 

III. Etat d’avancement de la recherche: focus sur les bourses FFC les plus prometteuses

 

L’obésité, le tabac, l’hypertension, la sédentarité, l’augmentation de l’espérance de vie… font que de plus en plus de personnes quel que soit l’âge, sont concernées par les maladies cardiovasculaires. Celles-ci quand elles ne tuent pas, s’installent sur le long terme, sont douloureuses et représentent un handicap parfois très lourd.

 

Il est donc nécessaire de soutenir la recherche dans ce domaine. Les progrès permettent de mieux diagnostiquer ces maladies et de développer de nouveaux traitements…

 

En 2013, la Fédération Française de Cardiologie a financé 32 projets de recherche pour un montant total de 870 000 euros.

 

Présentation des 6 projets de recherche « Coups de coeur « de la FFC :

 

 

® 1/ La création d’une plateforme Web accessible aux scientifiques et au grand public qui rassemble toutes les informations d’une banque ADN particulière. Cette banque contient 2 330 échantillons de patients ayant une cardiopathie congénitale ou une pathologie apparentée. Ce projet permettra aux laboratoires qui travaillent sur le développement des cardiopathies congénitales, d’avoir accès à cette bio-collection.

 

2/ Un projet de recherche permettant d’identifier de nouvelles causes génétiques de la dysplasie ventriculaire droite arythmogène familiale. Cette maladie génétique détruit progressivement les cellules de contraction du ventricule droit et entraîne des perturbations du rythme cardiaque. Cette maladie est la cause de syncopes ou de morts subites. Elle peut conduire le plus souvent à une insuffisance cardiaque.

 

3/ L’endocardite est une infection le plus souvent bactérienne des valves du coeur qui peut nécessiter une intervention chirurgicale Pour pallier ce risque, notamment dans le cas de soins dentaires, un traitement par antibiotiques est possible. Une étude a été lancée afin d’évaluer les connaissances des cardiologues et des dentistes français dans ce domaine.

 

4/ La fibrillation auriculaire qui apparaît assez souvent après une chirurgie cardiaque provoque des troubles du rythme cardiaque. On ne connaît pas précisément les mécanismes à l’origine de cette complication. Les travaux de recherche ont pour but de vérifier si cette complication est provoquée par un mauvais fonctionnement des mitochondries, qui sont les centrales énergétiques de certaines cellules et par un mauvais codage d’un ARN spécifique.

 

5/ La cardiomyopathie hypertrophique entraine une augmentation de l’épaisseur du muscle cardiaque qui devient plus rigide. C’est la plus fréquente des maladies cardiaques héréditaires et la cause principale de mort subite du sujet jeune. L’étude a pour objectif d’identifier les caractéristiques génétiques qui expliquent les différentes formes de cette maladie.

 

6/ L’anévrisme de l’aorte ascendante est une dilatation, un point faible sur l’artère qui émerge du ventricule gauche. Celle-ci peut donc se rompre. Cette affection a une forte composante héréditaire. Le projet vise à identifier de nouveaux gènes responsables de formes familiales de l’anévrisme de l’aorte ascendante.

 

 

IV. Urgence : Un Plan Cœur

 

Les maladies cardiovasculaires sont la seule grande pathologie en France à ne pas bénéficier d’un Plan dédié, cohérent, permettant d’améliorer le diagnostic, la prise en charge et l'accompagnement des personnes touchées ou menacées par la maladie.

Pour répondre à ce problème grave de santé publique, la Fédération Française de Cardiologie, les 22 organisations et réseaux1 (dont près de 500 000 patients dans toute la France) l’INPES et la HAS se sont mis en ordre de marche pour solliciter un Plan Cœur.

 

Les 1ères étapes : Des Etats Généraux sur deux ans et dans toute la France

 

Après la signature d’une Charte d’engagement en octobre 2011 au Ministère de la santé, les Etats Généraux furent lancés dès le mois de mars 2012. Six rencontres ont été ainsi organisées dans toute la France pour réfléchir à une meilleure coordination de la prévention, de la recherche et du suivi des maladies cardiovasculaires. Elles réunissaient : les pouvoirs publics, les institutions sanitaires et sociales, les élus mais aussi les personnes malades et leurs associations, les professionnels de santé et les chercheurs.

 

Terrain d’échange et de réflexion exceptionnel, ces rencontres ont rassemblé l’ensemble des parties prenantes dans des domaines aussi variés que la recherche, les soins mais aussi l’activité physique, la nutrition, la vie au travail, etc. Elles ont permis à chacun de s’interroger sur les grandes questions qui se posent dans le domaine des maladies cardiovasculaires et de tenter d’y apporter des réponses.

Il s’agissait de définir comment :

 

 

- Répondre à l’urgence face à l’accident cardiovasculaire, le 6 mars 2012 à Lyon

- Améliorer le suivi au cours d’une maladie cardiovasculaire le 7 Juin 2012 à Nîmes

- Mieux prendre en charge les femmes, ces grandes oubliées le 27 septembre 2012 à Lille

 

- Optimiser la recherche le 6 décembre 2012 à Nantes

Le 5 avril 2013, l’accent fut mis à Strasbourg sur la prévention. Un état des lieux de l’évolution des facteurs de risque en France a été présenté. L’impact des facteurs socio-économiques fut discuté en s’appuyant sur les résultats de 10 ans de mise en pratique du Programme National de Nutrition Santé en France. Les débats ont porté également sur la place du médicament dans la prévention. L’assemblée réunie s’est posé la question de la pertinence des politiques de prévention en France.

 

Le 3 octobre 2013, les Etats Généraux se sont tenus à Bordeaux sur le thème de la réinsertion sociale des personnes malades. En effet, dans quelles conditions peut-on reprendre une activité professionnelle, retrouver une vie sociale après une maladie cardiovasculaire, un AVC ? Quels peuvent être les projets de vie ? Un focus a été réalisé sur la maladie cardiaque de l’enfant et les conséquences sociales pour lui-même et son entourage.

 

Prochaine étape : Le Livre Blanc

 

Ces Etats Généraux ont suscité des questionnements. Des propositions ont émergé. Toutes les données seront retranscrites dans un Livre Blanc. Celui-ci après savoir été signé par les différentes parties prenantes des Etats Généraux en région et partenaires institutionnels privés et publics sera remis officiellement en octobre 2014 aux Ministères des Affaires sociales et de la Santé, Ministères de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ministères des Sports, de la Jeunesse, de l’Education et auprès du Conseil Economique et Social lors du prochain colloque intitulé « Maladies cardiovasculaires et société ».

 

Toutes les informations sur http://www.plan-coeur.fr/

 

1 22 organisations et réseaux : Alliance contre le Tabac, Alliance du Coeur, Association Française des Diabétiques (AFD), Cespharm +, Collège National des Cardiologues Français (CNCF), Collège Nationale des Cardiologues des Hôpitaux Généraux, Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire, Croix Rouge française, Fédération Française de Cardiologie, Fondation Coeur et Artères, Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle (FRHA), France AVC, Groupe de Réflexion Cardio-Pulmonaire (GRRC), Nouvelle Société Française d’Athérosclérose (NSFA), Réseau Français des Villes Santé de l’OMS, Samu de France, Société Française de Cardiologie (SFC), Société Française de Gériatrie et Gérontologie, Société Française d’Hypertension Artérielle (HTA), Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV), Société Française de santé Publique (SFSP), Société Française de Tabacologie, Syndicat National des Spécialistes des Maladies du coeur et des Vaisseaux

jeudi 10 octobre 2013

Le chiffre : 400


C'est le nombre de morts par jour du aux maladies cardiovasculaires, 1ère cause de mortalité chez la femme, 2ème chez l'homme juste après le cancer... pour autant  ces pathologies non pas la place qu'elle mérite dans le Plan santé publique. La FFC - Fédération Française de Cardiologie lance la 5ème édition du Donocoeur du samedi 26 octobre au dimanche 3 novembre 2013. Un livre blanc des Etats généraux devrait être remis au ministre de la Santé en octobre 2014.

Sources : FFC

 

En savoir plus
www.federationcardio.org / www.plan-coeur.com

lundi 18 mars 2013

« La santé cardiaque pour tous »



Lancement de la 38ème édition



des Parcours du Coeur :








Les samedi 6 et dimanche 7 avril 2013
 
« Prévention : Vous avez les cartes en main, nous vous aidons à garder vos atouts »




Editorial du Professeur Claude Le Feuvre, Président de la Fédération Française de Cardiologie






Les maladies cardiovasculaires sont de vraies maladies ! Près de 20 millions de Français, touchés par le diabète, l’hypertension artérielle, le cholestérol et / ou en état de dépendance tabagique, ont un risque élevé de développer une maladie cardiovasculaire au cours de leur vie. Ces maladies sont non seulement mortelles mais elles sont aussi gravement invalidantes.




400 morts par jour, soit 147 000 morts par an en France !




Triste record, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité chez les femmes et les plus de 65 ans, et la deuxième chez les hommes. Pire encore, alors que la plupart des grandes maladies sont freinées, voire baissent grâce aux progrès de la médecine, les maladies cardiovasculaires, quant à elles, risquent d’augmenter dans les prochaines années !
Ces maladies posent non seulement un problème de santé publique mais également un problème économique. Les maladies cardio-vasculaires occupent la première place dans les dépenses de santé des pays développés. En France, 2,2 millions de personnes sont traitées en affection de longue durée pour des maladies cardio-vasculaires, pour un coût évalué pour le régime général à 17,9 Md€ en 2007 selon la CNAMTS1.

Financer la prévention de ces maladies permettrait d’économiser une grande partie des sommes englouties pour traiter les patients une fois la maladie déclarée, et prendre en charge leurs handicaps. Diabète, obésité, consommation de tabac, d’alcool, hygiène alimentaire défectueuse, sédentarité, stress… Difficile de renverser la vapeur ! Et pourtant il est temps de réagir et de renforcer les actions d’éducation de santé, de prévention et de prise en charge.

Cette 38ème édition des Parcours du Coeur est l’occasion de démontrer aux enfants comme aux adultes qu’avec un peu d’effort chaque jour, la santé cardiaque de chacun peut être préservée. Alimentation équilibrée, exercice physique, ne pas fumer… des recettes apparemment simples mais qui ont besoin d’être expliquées pour être comprises et appliquées par tous. Celles-ci bénéficient non seulement au coeur mais à la santé et au bien-être de l’individu tout entier. Alors n’hésitez plus : « la santé cardiaque c’est pour tous ! »

La Fédération Française de Cardiologie

lutte contre les maladies cardiovasculaires depuis plus de 45 ans. Cette association, non subventionnée et indépendante de financements privés reconnue d’utilité publique depuis 1977 est présente partout en France. Elle a quatre missions : la prévention, la recherche en cardiologie, l’aide à la réadaptation des cardiaques et la promotion des gestes qui sauvent.

www.fedecardio.com - www.plan-coeur.com
Combattre les inégalités de santé

Faire des efforts pour mieux manger, avoir une activité physique, ne pas fumer… Quelles sont les raisons qui conduisent une personne à y renoncer ?

Plusieurs facteurs rentrent en jeu :

- des difficultés financières, culturelles, personnelles et sociales,

- le territoire géographique,

- la méconnaissance des facteurs de risque,

- le manque de compréhension des messages de prévention

Les actions d’éducation à la santé et de prévention doivent participer à combattre les inégalités de santé pour atteindre l’ensemble de la population française.

Selon sa catégorie socioprofessionnelle, les risques de chaque individu sont différents.

Comportements : individuels ?

Facteurs de risque et catégorie socioprofessionnelle
 
Ménagez votre coeur !




Chacun d’entre nous peut être touché, un jour, par une maladie cardiovasculaire, personnellement ou dans son entourage.
Savoir ménager son coeur, c’est :
- apprendre à connaître son corps, ses faiblesses comme ses exigences,
- identifier les risques que nous lui faisons courir au quotidien,
- anticiper les conséquences parfois terribles de nos comportements.




La Fédération Française de Cardiologie a comme principal engagement d’apporter tous les outils et conseils pour sensibiliser et éduquer chacun sur sa santé cardiaque afin d’en prévenir les risques.




Même si nous ne sommes pas tous égaux devant les problèmes de santé, chacun peut garder en tête les facteurs de risques nocifs pour son coeur. Attention aux facteurs de risque !




Nous n’avons pas de prise sur certains facteurs de risques tels que le sexe, l’âge, les antécédents familiaux. Mais nous pouvons agir pour améliorer un mode de vie néfaste à la santé de notre coeur.
Tabac, diabète de type 2, hypertension artérielle, excès de mauvais cholestérol ou carence en bon cholestérol, autant d’ennemis pour le coeur. Il est impératif d’inciter le public à lutter contre ces facteurs de risque et à se surveiller régulièrement : mesure de la tension, du taux de cholestérol, de la glycémie, etc.




Prévenir le diabète de type 2




L'étude Interheart2 réalisée dans 52 pays place en effet le diabète de type 2 parmi les six facteurs de risque de l'infarctus du myocarde. Or le diabète de type 2 concerne plus de 2 millions de personnes en France dont les plus de 50 ans. Il est souvent lié à des erreurs alimentaires sur lesquelles il est possible de remédier.
Conseil de la FFC
: En plus de l’équilibre alimentaire, une activité physique régulière de 30 minutes par jour est le complément indispensable. Saisir toutes les occasions de bouger : marcher, prendre les escaliers, faire du vélo…
Surveiller l’hypertension artérielle

L’hypertension artérielle ne se manifeste par aucun symptôme et pourtant, elle est impliquée dans l’athérosclérose coronarienne, l’insuffisance cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux...

Conseil de la FFC

: pour les personnes à risque important de développer une hypertension (antécédents familiaux, surpoids…), faire mesurer au minimum une fois par an, sa pression artérielle par un professionnel de santé. Un enregistrement sur 24 heures peut compléter cette mesure si besoin. S’efforcer d’améliorer son hygiène de vie : manger moins salé, perdre du poids, augmenter les activités physiques…

Il est possible d’agir sur le surpoids, l’obésité, la sédentarité, la dépendance au tabac

, qui représentent des facteurs de risque importants, par une meilleure alimentation, l’arrêt du tabac, le retour à une activité physique régulière…

Rappel : un tour de taille excessif (abdomen) représente un puissant facteur de risque. Celui-ci ne doit pas dépasser 102 cm pour un homme et 88 pour une femme.

Pour que chacun entretienne au mieux sa santé cardiovasculaire,

le message de prévention de la Fédération Française de Cardiologie est simple

« 0 cigarette – 5 fruits et légumes et 30 minutes d’activité physique au quotidien »

tiercé gagnant pour le coeur avec un numéro complémentaire : « 0 stress »

Ce message doit être compris de tous et doit être facile à mettre en oeuvre

C’est l’objet des Parcours du Coeur

O cigarette…

Le tabac est un ennemi majeur du coeur. Si chacun fait volontiers le lien entre tabac et cancer du poumon, nombreux sont ceux à sous-estimer celui entre tabac et santé cardiaque. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 80% des victimes d’infarctus avant 45 ans sont fumeurs ! Entre 30 et 70 ans, 4 décès cardiovasculaires sur 10 sont dus au tabagisme !

L'augmentation du risque d'infarctus du myocarde est proportionnelle au nombre de cigarettes fumées. Fumer plus d'un paquet de cigarettes par jour, multiplie par près de 7 le risque de survenue d'un infarctus du myocarde. Mais il n’y a pas de seuil au-dessous duquel fumer soit sans danger, même pour quelques cigarettes et le risque est le même quelle que soit la forme de consommation (cigarettes avec ou sans filtre, pipe, cigare, narguilé …)

Un travail fondé sur une analyse de 20 études concernant des patients coronariens a montré que le risque de décès était diminué de 36 %, et le risque d'infarctus de 32 %, pour les patients qui cessaient de fumer par rapport à ceux qui continuaient de fumer malgré la maladie coronaire3.

3 Critchley J.A et al JAMA 2003: 290: 86-97

3 Pirie et al. Lancet 2013; 381: 133-41

Une étude récente publiée dans un journal médical de référence « The Lancet » révèle que les fumeurs perdent 10 ans d’espérance de vie en moyenne. Ceux arrêtant de fumer avant 40 ans évitent 90% de cette surmortalité, et ceux qui stoppent avant 30 ans, en évitent 97%.4

De nombreuses méthodes sont proposées pour arrêter de fumer. Le tabac est une drogue dure et si la motivation est essentielle, elle n’est pas toujours suffisante. Aussi, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner dans cette démarche difficile par un professionnel de santé.

Les conseils de la FFC pour arrêter de fumer sont à retrouver sur l’application mobile « Cardio Info »

Exemples de conseils :

1. Fixer une date et faites la connaître à votre entourage.

2. Débarrassez-vous de vos briquets, cigarettes et cendriers.


5 fruits et légumes par jour…




« Bien manger » est essentiel pour avoir une bonne santé cardiaque. Une alimentation trop riche en matières grasses favorise l’excès de cholestérol. Ce surplus va se déposer sur les parois des artères, et notamment les artères du coeur (coronaires). Le diamètre des artères se réduit, le sang ne passe plus, et les cellules privées d’oxygène meurent. Ce qui va entraîner selon l’artère l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral ou l’artérite des membres inférieurs.




Les conseils de la FFC pour manger équilibrer sont à retrouver sur l’application mobile « Cardio Info »




Exemples de conseils :
1. Consommer au moins 5 fruits et légumes par jour pour les apports en vitamines, minéraux et fibres
2. Limiter la consommation des graisses, surtout saturées (viennoiseries, charcuteries, sauces…)



Il est recommandé de consommer au moins 400 g de fruits et légumes par jour soit l’équivalent de 5 portions de 80 g à 100 g.




Une poignée de fruits ou de légumes, c’est quoi ?
1 cerise = 1 fruit ?
Une poignée ou une portion qui équivaut à 80g ou 100g peut être comparée à la taille d’un poing
Des exemples :
1 gros légume = 1 poignée de légumes ou un bol de soupe
1 grosse tomate = une poignée de haricots verts, tomates cerises, brocolis…
1 gros fruit = 1 poignée de fruits
1 pomme = 1 banane ou une poignée d’abricots (2), de fraises (4)




Mon conseil le plus important pour maintenir une bonne santé cardiaque c’est de garder le plaisir de manger équilibré, diversifié et s’amuser à faire de l’activité physique au quotidien. Je soutiens la Fédération Française de Cardiologie dans son combat de faire de la prévention auprès de tous les publics, des plus petits aux séniors. Les messages de la FFC sont complétement cohérents avec les messages administrés par le programme du PNNS « Manger Bouger ».






Serge Hercberg, Nutritionniste, Président du PNNS 11
30 minutes d’activité physique au quotidien




Essentielle pour la santé du coeur et des artères, l’activité physique est un élément central de la prévention cardiovasculaire. Des études ont démontré les bienfaits de cette activité chez les personnes concernées par la maladie coronarienne, l’insuffisance cardiaque, l’obésité…
En France, l’Académie de Médecine a même proposé en octobre 2012 qu’elle soit considérée comme un acte médical, prescrit et remboursé

5.
5 http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=30&idLigne=2375
6

Hambretch, Heart 1990
7 Circulation, 2004
8 Belardinelli, JACC 2012




 Pour réduire le risque cardiovasculaire chez les personnes obèses, il suffit de 30 minutes de marche par jour, 5 fois par semaine.
 Chez le coronarien, l’activité physique modérée (20 minutes de vélo par jour) est parfois aussi efficace que les béta-bloquants

6 et la pose d’un stent coronaire7.
 Pour l’insuffisance cardiaque, l’activité physique est bénéfique sur tous les dysfonctionnements (inflammation, anomalie vasculaire…. Une étude menée sur des sujets de moins de 59 ans, chiffre la réduction des décès cardiaques à 30%8.
Conseils de la FFC :




Une demi-heure de pratique quotidienne parvient à réduire de 25 à 30% les risques de mortalité cardiovasculaire.
Une heure de marche à l’allure de 6 à 7 km/h trois fois par semaine permet d’améliorer de 12 % les performances de la pompe cardiaque.




Le sport OUI mais chacun à son rythme…




Faire de l’exercice ne signifie pas nécessairement pratiquer un sport de compétition !
Il faut choisir l’activité physique qui convient et qui fait plaisir ! Le tout est de parvenir à une dépense énergétique de 1 000 kcal / semaine.
Un sport bon pour le coeur est un exercice d’endurance long et régulier, durant 30 à 60 minutes sans essoufflement ni fatigue musculaire excessive.




Conseils de la FFC :




Et si on n’aime pas faire de sport, il existe des solutions simples pour intégrer l’activité physique à la vie quotidienne :
Prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur, privilégier la marche à pied pour vos déplacements, descendre un arrêt de bus plus tôt, mettre plus d’énergie dans les gestes et activités au quotidien…




La FFC a créé plus de 200 Clubs Coeur et Santé partout en France. Ils permettent à 10 000 cardiaques de pratiquer une activité physique de réadaptation encadrée par un cardiologue ou un éducateur physique spécifiquement formé. Pour connaître le Club Coeur et Santé le plus proche de chez soi, rendez-vous sur le site www.fedecardio.org
La Fédération Française de Cardiologie donne rendez-vous aux petits et grands les 6 et 7 avril 2013 sur les Parcours du Coeur…une bonne occasion de bouger en famille.
Tous les Parcours du Coeur en France sur

www.fedecardio.com/parcoursducoeur
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Numéro complémentaire : Zéro stress




Il est clairement démontré que le stress a une action négative sur les maladies cardiovasculaires. Il peut aller jusqu’à entraîner un infarctus du myocarde. Il est donc essentiel de chercher à réduire les causes de stress autant que faire se peut, et d’apprendre à le gérer.




Le stress occupe la 3ème place des facteurs de risque d’infarctus après le cholestérol et le tabac.


Selon une étude parue dans The Lancet en 2012, les personnes exposées au stress dans leur travail ont un risque d’infarctus 23% plus élevé que celles qui n’y sont pas exposées.




Les conseils de la FFC pour éviter le stress au quotidien sont à retrouver sur l’application mobile « Cardio Info »




Exemples de conseils :
1. Se faire plaisir au moins une fois par jour
2. Pratiquer 30 minutes au moins d’activité physique quotidienne
La Fédération Française de Cardiologie a publié une brochure «

Coeur et Stress » qui rappelle au combien il est primordial de combattre le stress pour réduire le risque cardiovasculaire.
Elle rappelle précisément les causes du stress qui sont multiples : stress aigu, stress chronique…et ce que cela peut déclencher pour le coeur (infarctus du myocarde, angine de poitrine, troubles du rythme cardiaques…




Les brochures sont téléchargeables gratuitement sur le site www.fedecardio.org
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Etes-vous à risque ?




Un sondage Ifop sur un échantillon de 1006 personnes, réalisé à la demande de la Fédération Française de Cardiologie du 11 au 13 septembre 2012 a montré que si aujourd’hui le grand public a bien conscience de la gravité de ces maladies, une majorité de personnes s’estime encore mal informée.
De plus, ces maladies font, à tort, l’objet d’une banalisation tant du public que des personnes venant d’avoir un infarctus.
En effet, plus de 67% des Français ignorent le nombre de décès et sous-estiment les douleurs et les répercussions sur la qualité de vie suite à un accident cardiovasculaire.
Or, ce sont près de 2400 accidents vasculaires cérébraux qui surviennent par an en France, 20 % des patients vont mourir dans le mois ou les trois mois qui suivent la survenue de cet accident vasculaire.
Sur les 1 700 patients survivants, uniquement 1 100 retrouveront leur indépendance et seulement 30 % de ceux-ci reprendront leur activité originelle. C’est cela la réalité des maladies cardiovasculaires.
Pour donner un premier niveau d’informations à tous ceux qui le souhaitent, la Fédération Française de Cardiologie a défini un test très court pour estimer le risque cardiovasculaire.
Sur http://jaimemoncoeur.fedecardio.org/, en 3 minutes et en répondant à 20 questions simples, chaque internaute peut mieux connaître ses risques cardiaques.
 Sexe,
 âge,
 contraception,
 état de santé (hypertension, problème cardiaque, cholestérol, diabète),
 antécédents familiaux,
 tabac,
 habitudes alimentaires,
 activités du week-end,
 station assise au travail,
 sommeil, stress, suivi médical…
La vie de l’internaute est passée au crible et son risque cardiovasculaire lui est communiqué. La FFC lui propose de recevoir des conseils gratuits par les cardiologues bénévoles de la Fédération.
Déjà 102 000 internautes se sont évalués en ligne et 35 000 se sont abonnés pour recevoir des conseils.

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Lancement des Parcours du Coeur 2013




Les 6 et 7 avril 2013, plus de mille Parcours du Coeur sont organisés dans toute la France, à l’initiative de la Fédération Française de Cardiologie.
Le thème de cette 38

ème édition est « La santé cardiaque pour tous ».
Chacun peut et doit entretenir sa santé cardiovasculaire au quotidien. Il suffit d’avoir en tête le message : « 0 cigarette, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique au quotidien, 0 stress ».
Au programme de ces journées, chaque ville participante organise un parcours sportif. Que ce soit à vélo, en roller, à pied, tout est bon pour inciter petits et grands à bouger. Des stands d’informations jalonnent ces parcours.
Cette année, plus de 820 parcours sont proposés au cours du week-end.
Le programme détaillé par département est visible sur le site :




http://www.fedecardio.org/parcoursducoeur/,




Les cardiologues, les bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie et des professionnels de santé informent les visiteurs, donnent des conseils, prennent la tension, expliquent l’utilisation des défibrillateurs... Des initiations aux premiers secours sont également proposées au public.




Les Parcours du Coeur sont la plus importante manifestation nationale de prévention-santé
organisée par la Fédération Française de Cardiologie et son réseau de bénévoles depuis 37 ans, en partenariat avec les municipalités et les associations sportives.
En 2012, 900 villes se sont mobilisées et plus de 170 000 personnes y ont participé.
Les écoles aussi !




Les Parcours du Coeur Scolaires, organisés par la Fédération Française de Cardiologie sous le patronage des ministères de l’Éducation nationale, de la Santé et des Sports, se dérouleront le vendredi 5 avril 2013 dans les établissements scolaires.
Plus de 20 000 écoles ont été destinataires des numéros spéciaux du « Petit Quotidien » et de « Mon Quotidien » consacrés au coeur et à la prévention.




Trois actions fédératrices sont proposées :




Organiser un Parcours du Coeur scolaire (toutes les classes) visant à sensibiliser les jeunes à la pratique d’une activité physique et aux bons réflexes pour la santé sur le thème "0 cigarette, 5 fruits et légumes par jour, 60 minutes d’activité quotidienne".
Participer à un concours de dessin autour du thème "J’aime mon coeur" (du CP au CE2)
Contribuer au Petit Livre Blanc pour un Plan Coeur (du CM1 à la 3ème).
En 2012, plus de 2700 classes et 67 000 enfants ont participé à cette manifestation.

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Message de la Marraine de la Fédération Française de Cardiologie




« Cette 38ème édition des Parcours du Coeur doit être l’occasion pour l’ensemble des acteurs de promouvoir des actions fortes et innovantes en matière de santé cardiovasculaire. Toutes les parties prenantes sont concernées : pouvoirs publics et tout particulièrement les élus de proximité, professionnels de santé, organismes de sécurité sociale, mutuelles et assurances, associations, enseignants et éducateurs, entreprises, journalistes, sportifs…Des dizaines de milliers de morts prématurées pourraient être évitées et nous pourrions ajouter des années à la vie et de la vie aux années.
Un « parcours de coeur », ce n’est pas seulement un moment d’activité physique, c’est une démarche globale pour rester maître de sa vie et de sa santé. C’est aussi, dans un moment où notre pays traverse une crise économique et financière d’une particulière gravité, vouloir se comporter en bon gestionnaire des ressources consacrées aux politiques sociales et sanitaires.
Ces stratégies sont de plus dans un objectif gagnant-gagnant. Leur efficacité n’est plus à démontrer dans la prévention du cancer et des pathologies neurodégénératives. Elles sont la meilleure réponse également pour préserver l’autonomie des personnes âgées.
C’est à chacun de nous de se prendre en main : nutrition équilibrée, suppression absolue du tabac, très grande modération vis à vis de l’alcool, activité physique régulière. Cette journée sera l’occasion de nous remettre en tête ces préconisations et de nous inciter à les mettre en oeuvre ou à les continuer.
Merci à la Fédération Française de Cardiologie et à son président Claude Le Feuvre de mener cette année encore cette campagne sanitaire et citoyenne. »






Roselyne BACHELOT-NARQUIN
Ancienne ministre de la Santé et des Sports
Marraine de la Fédération Française de Cardiologie

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La FFC à l’heure du numérique pour « booster » la prévention




A l’occasion des Parcours du Coeur 2013, La Fédération Française de Cardiologie qui a pour objectif d’apporter des conseils pratiques, simples et gratuits, proposent quatre outils numériques, pour améliorer la prévention des maladies cardiovasculaires à chacun.
Ces coachs virtuels quotidiens ont pour objectif d’aider chacun à mettre en pratique les messages de prévention !

Le site Internet fedecardio.org :
Résolument pédagogique, le site de la FFC offre des informations précises sur les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque, un suivi de l’actualité et une présentation détaillée des actions de la Fédération Française de Cardiologie.
Le public peut également retrouver les « cardio-conseils » hebdomadaires et télécharger gratuitement des fiches pratiques et des brochures signées des cardiologues de la FFC. Elles abordent de multiples sujets : le coeur et les artères des femmes, coeur et stress, l’hypertension artérielle, les maladies coronaires, etc. Il est aussi possible de faire des dons en ligne pour soutenir l’action de la FFC.

Le Test « J’aime mon coeur »
Sur www.fedecardio.org ou sur l’application « Cardio Info », il ne faut pas plus de 5 minutes pour faire le point sur son hygiène de vie (alimentation, consommation de tabac et activité physique), son environnement familial et professionnel, son suivi cardiovasculaire, en répondant à quelques questions. Et pour bénéficier régulièrement des conseils personnalisés des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie, il suffit de le demander !

Une page Facebook
Afin de toucher tous les publics, en incluant les adolescents, la FFC alimente chaque jour sa page Facebook avec des conseils santé, des articles liés à des sujets d’actualité et des événements organisés dans toute la France par le réseau de ses 26 Associations Régionales de Cardiologie et ses 200 Clubs Coeur et Santé. Accès aux tests ludiques et cardio-conseils hebdomadaires…17
La nouveauté 2013 : L’application mobile « Cardio Info »


La Fédération Française de Cardiologie lance sa toute première application mobile

« Cardio Info » pour permettre à chacun de prendre soin de son coeur en toute mobilité. Grace à cette application pratique et ludique, les petits comme les grands pourront recevoir des informations gratuitement et à tout moment.
Dès la connexion à l’application, l’utilisateur pourra surfer entre 5 icones :
-

Portrait : Cette page présente la Fédération Française de Cardiologie, rappelle le contexte alarmant des maladies cardiovasculaires qui touchent tout le monde.
- Questionnaire : Déjà réalisé en ligne par plus de 100 000 internautes, le questionnaire « J’aime mon coeur » est dorénavant accessible sur mobile et permettra à chacun d’évaluer son risque cardiovasculaire ainsi que celui de ses proches. Après inscription, il sera également possible de recevoir une à plusieurs fois par semaine des conseils pour mieux prendre soin de son coeur.
- Actualités de la FFC : De la présentation des Parcours du coeur 2013 partout en France, des informations sur les Clubs Coeur et Santé, des informations sur les maladies du coeur, comment fonctionne un coeur…et des conseils pratiques pour garder son coeur en bonne santé…cette icone mise à jour régulièrement, met en avant toute l’actualité de la FFC.
- Missions : sur cet onglet, toutes les missions de la Fédération Française de Cardiologie seront présentées : la campagne 1 vie 3 gestes, le Donocoeur, le financement des bourses de recherche, Les Parcours du Coeur Scolaires, Les Parcours du Coeur…
- Donner : L’utilisateur de l’application pourra enfin faire un don sécurité par CB ou Paypal.
L’application est une nouvelle étape pour la Fédération Française de Cardiologie, qui milite pour « une santé cardiaque pour tous ».
Courir solidaire




L’autre grande fonctionnalité de l’application, Run Raising, permet de courir pour la bonne cause. En utilisant le GPS intégré, l’application enregistre les activités de l’utilisateur (marche à pied ou course, limité à 15km/h), et les transforme en dons ! Concrètement, chaque kilomètre parcouru sera automatiquement converti en don de 1€ abondé par un des partenaires de la Fédération Française de Cardiologie.
L’application permettra également d’enregistrer les progrès (distance, temps, vitesse) et de les partager avec ses amis via les réseaux sociaux.
Une manière de soutenir différemment la Fédération Française de Cardiologie qui, rappelons-le, est financée à 98% par la générosité du public.
Cette application est compatible avec IPhone et Androïd