Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 10 juillet 2013

Noyades - Le danger de l’été


En mer, en rivière, en lac ou en piscine, la saison estivale est souvent synonyme d’activités nautiques. Pour que la baignade reste un moment de détente et de loisirs, l’important est de rester prudent.

 

A l’approche de l’été, quels réflexes adopter pour que le plaisir de la baignade ne tourne pas au drame ? Quelles précautions prendre pour se baigner en sécurité ?

 

Pour que chacun profite au mieux de l'été et des plaisirs aquatiques, l’Inpes propose une brochure « Mode d’emploi de la baignade », téléchargeable sur www.inpes.sante.fr. Des conseils concernant particulièrement les piscines sont en ligne sur

 

 

Prévenir les noyades : une priorité

La plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, à un défaut du dispositif de sécurité ou encore à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise, à une imprudence ou tout simplement au fait de ne pas bien savoir nager.

 

Selon les derniers chiffres du Baromètre Santé Inpes 2010, 54% des femmes et 27% des hommes de 65 à 74 ans ne savent pas nager. En moyenne, tous âges confondus, un français sur cinq ne sait pas nager : 28% des femmes et 14% des hommes). Il est important de rappeler qu’on peut apprendre à nager à tout âge.

 

Selon l’enquête NOYADES menée en 2012 par l’Institut de veille sanitaire (InVS), entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été enregistrées, provoquant 497 décès dont 28 parmi les moins de 6 ans, 47 de 6 à 19 ans et 145 chez les plus de 65 ans. L’enquête, dont l’objectif est de décrire les caractéristiques et facteurs de risques des noyades accidentelles, contribue à guider les actions de prévention et de réglementation.

 

Baignade des enfants : ne pas les quitter des yeux

Quel que soit le lieu de l’activité nautique (mer, lac, piscine, etc.), un enfant doit toujours être surveillé par un adulte qui en prend la responsabilité. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d’eau.

 

Afin de diminuer les risques liés à la baignade, il est conseillé de l'équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et de lui apprendre à nager le plus tôt possible : dès 4-5 ans, selon les capacités de l’enfant, pour tous à partir de 6 ans.

 

Conseils de sécurité pour la baignade cet été

OChoisir les zones de baignade surveillées, où l’intervention des équipes de secours est plus rapide.

 

OSurveiller vos enfants en permanence, rester toujours avec eux quand ils jouent au bord de l’eau ou lorsqu’ils sont dans l’eau.

 

OTenir compte de votre forme physique : ne pas se baigner si l’on ressent un trouble physique (fatigue, problèmes de santé, frissons) et ne pas surestimer votre niveau de natation, il est toujours plus difficile de nager en milieu naturel qu’en piscine.

 

Un baigneur attentif est un baigneur en sécurité : prévenir un proche avant de se baigner, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, ne pas s’exposer longtemps au soleil et rentrer dans l’eau progressivement, ne pas boire d’alcool avant la baignade, se former aux gestes de premiers secours…

vendredi 19 octobre 2012

Intoxication au monoxyde de carbone : 3 000 victimes chaque année en France.


3 000 victimes chaque année en France Apprendre à reconnaître les premiers symptômes et les mesures pour les éviter

 

Utiliser une chaudière, un chauffe-eau, un chauffage mobile d’appoint, un groupe électrogène, une cuisinière ou tout autre appareil à combustion présente un risque d’intoxication au monoxyde de carbone (CO). Avec une centaine en moyenne de décès par an1, le CO est la première cause de mortalité accidentelle par toxique en France. Lors de la dernière période de chauffe 2011 – 2012 (du 1er septembre au 31 mars 2012), 3 228 personnes ont été exposées à des émanations de CO et, parmi elles, 541 ont été hospitalisées.

 

Pourtant, certains symptômes annonciateurs d’une intoxication au monoxyde de carbone existent. Maux de têtes, nausées et vomissements sont notamment les premiers signes qui doivent alerter. Bien identifiés, ils permettent de réagir rapidement et d’éviter le pire. A l’approche du froid, de simples mesures de prévention et une bonne connaissance des symptômes peuvent aider à éviter ces accidents. C’est pourquoi, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) poursuit son action d’information sur les gestes à adopter pour prévenir une intoxication au CO et sur les réflexes à avoir en cas d’apparition des symptômes.

 

A disposition de tous, un dépliant rappelant les consignes d’entretien et les situations à risque est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr.

 

Maux de têtes, nausées, vomissements… Soyez vigilants, ce sont peut-être les premiers signes d’une intoxication au monoxyde de carbone

 

Maux de tête, vertiges, malaises, nausées, etc., plusieurs signes avant-coureurs peuvent annoncer une intoxication au CO, d’autant plus lorsqu’ils surviennent chez plusieurs personnes occupant une même pièce équipée d’un appareil à combustion et qu’ils disparaissent en dehors de celle-ci. Dans ce cas, il est indispensable d’aérer immédiatement la pièce en ouvrant portes et fenêtres, puis d’évacuer le lieu. Il faut ensuite appeler les urgences en composant le 15 (SAMU), le 18 (les pompiers) ou le 112 (numéro d’urgence européen). Les locaux ne pourront être réintégrés qu’après le passage d’un professionnel qualifié, qui recherchera la cause de l’intoxication et proposera les travaux à effectuer.

Pourquoi est-ce si dangereux ?

 

Le CO est un gaz invisible : incolore, inodore et non irritant qui se diffuse très vite dans  l’environnement. Après avoir été respiré, il se fixe sur les globules rouges à la place de l’oxygène et peut s’avérer mortel en moins d’une heure. En cas d’intoxication grave (chronique ou aiguë), les personnes gardent parfois des séquelles à vie : migraines chroniques ou bien maladies neurologiques invalidantes (troubles de la coordination motrice, paralysies de toutes formes). Ces intoxications sont suspectées de perturber le développement cérébral des enfants et notamment leur fonctionnement intellectuel.

Qui est concerné par les risques d’intoxication au monoxyde de carbone ?

Potentiellement tout le monde peut être concerné. Il est indispensable de bien connaître les sources de monoxyde carbone pour adopter

Les bons gestes. Il est important de vérifier son habitat et d’avoir les mêmes réflexes pour une location en hiver. Seul un Français sur 10 estime courir personnellement un risque d’être intoxiqué au monoxyde de carbone, alors que plus de trois quarts des Français (77, 5%) sont équipés d’au moins un appareil de chauffage à combustion.  Les causes des accidents : - Il résulte, dans la majorité des cas, d’une  mauvaise combustion au sein d’un appareil ou d’un moteur fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou à l’éthanol.

- Il peut également être causé par un défaut de ventilation (pièces calfeutrées, sorties d’air bouchées), ainsi que la vétusté, le défaut d’entretien ou la mauvaise utilisation des appareils à combustion.

 

Les sources de CO dans l’habitat :

les chaudières et les chauffe-eau,

les poêles et les radiateurs,

les convecteurs fonctionnant avec des combustibles,

les cheminées et inserts, y compris les cheminées décoratives à l’éthanol,

les appareils de chauffage mobiles d’appoint,

les braseros et barbecues,

groupes électrogènes ou pompes thermiques,

les engins à moteur thermique (voitures et certains appareils de bricolage…)

 

Les bons gestes à adopter pour prévenir les risques liés au monoxyde de carbone en cinq points clés

 

Pour limiter les risques d’intoxication au CO, un rappel des gestes essentiels à adopter en cinq points clés :

 

1. Avant chaque hiver, faire systématiquement vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude, ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié.

 

2. Au quotidien, aérer son logement au moins 10 minutes et ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air.

3. Dans le cadre de l’achat d’un appareil de chauffage ou d’un appareil au gaz, s’assurer de sa bonne installation et de son bon fonctionnement avant la mise en service et exiger un certificat de conformité auprès de l’installateur.

4. Pour l’utilisation d’un groupe électrogène, ne jamais le placer dans un lieu fermé (maison, cave, garage) et l’installer impérativement à l’extérieur des bâtiments.

5. Enfin, respecter systématiquement les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant. Ne jamais faire fonctionner les chauffages mobile d’appoint en continu et ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, barbecue, etc.).

 

Un dépliant et un site Internet pour informer le plus grand nombre sur les gestes et les réflexes qui protègent

Le dépliant « Les intoxications au monoxyde de carbone concernent tout le monde, les bons gestes de prévention aussi » présente les dangers de ce gaz, les appareils et les installations susceptibles d’émettre du CO, ainsi que les bons conseils pour éviter les intoxications.

 

Il est diffusé à un million d’exemplaires auprès des mairies, des PMI, des laboratoires d’analyses médicales… et disponible pour tous en téléchargement sur le site www.inpes.sante.fr (rubrique accidents de la vie courante).

 

Le site Internet www.prevention-maison.fr permet de bénéficier d’informations et de conseils sur les différentes pièces de la maison. Il est dédié aux risques de pollution de l’air intérieur, notamment les émanations de monoxyde de carbone, ainsi qu’aux accidents domestiques.

 

 

Retrouvez l’ensemble des informations et la documentation de l’Inpes sur son site www.inpes.sante.fr.