Nora ANSELL-SALLES

lundi 6 août 2012

MINE D'INFOS: MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentr...

MINE D'INFOS: MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentr...: La MGEFI assure… en matière de Transitions professionnelle - 26/07/2012 MGEFI ou la fusion réussie de sept mutuelles de la fonction publ...

MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentrée …

La MGEFI assure… en matière de Transitions professionnelle - 26/07/2012
MGEFI ou la fusion réussie de sept mutuelles de la fonction publique. Hélène Seingier de Reporters d'espoirs a recueilli les propos de certains salariés de cette nouvelle entité.
En 2008, sept mutuelles de la fonction publique fusionnent pour former l’actuelle Mutuelle générale de l’économie, des finances et de l’industrie.

Un choc pour les 250 salariés, d’autant que le secteur s’ouvre à la concurrence. « Mais à moyen terme, le dialogue et la confiance, ça rapporte beaucoup », affirme Antoine Catinchi, directeur général.

MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentrée …

24 avril 2012 Présentation à la presse des premiers résultats du 1er « Baromètre Santé des fonctionnaires ».
MFP Services, pour le compte de ses mutuelles membres, et les mutuelles MCDEF, MGAS, MGEFI et MMJ, dans le cadre d’une étude spécifique, ont interrogé à l’automne dernier 15 700 agents publics provenant d’un nombre important d’Administrations, sur la perception de leur santé et du système de soins français.

Sur une première population analysée de 2 200 répondants, il en ressort que les fonctionnaires sont satisfaits de leur état de santé, mais éprouvent des difficultés pour se soigner.

Je vous prie de trouver ci-dessous les liens vers les supports de présentation des résultats de ce 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires.

MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentrée …

Contribution d’Antoine Catinchi -DG de la MGEFI-
au café social du 6 mars 2012

Adaptation du management dans un contexte de mutation
ou
Comment les entreprises, confrontées à la nécessité d’opérer des transformations importantes dans leur organisation et les missions de leurs services, opèrent-elles pour adapter leur management des ressources humaines de façon à faire de ces circonstances des opportunités pour mobiliser positivement leurs collaborateurs, ne pas se trouver en position défensive et risquer une dégradation du climat social ?

Etude de cas : la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

La MGEFI est une mutuelle de la fonction publique de la sphère de l’économie et des finances (part de marché > 90% dans son secteur), issue en 2008 d’une fusion de 7 mutuelles, fusion rendue nécessaire par les modalités de financement par l’employeur public.

Elle est  confrontée à une nécessaire adaptation de sa stratégie liée à plusieurs facteurs : 
- Fragilité économique à terme (démographie d’adhérents déclinante, part des actifs en régression),
- Ouverture à la concurrence qui menace ses parts de marché,
- Taille insuffisante (280 000 adhérents) dans un contexte de constitution de groupes,

Dans ce contexte, préserver son portefeuille, fidéliser ses adhérents est un impératif. Cela la conduit à mener (au-delà de la veille concurrentielle sur les tarifs) des actions pour accroître sa performance en matière de relation à l’adhérent et de qualité de service.

D’où des actions de restructuration forte des services dans un contexte où elle souffrait à sa création d’un handicap en terme de ressources humaines : un âge moyen des collaborateurs élevé et un niveau de formation et de professionnalisme faible.

Les collaborateurs de la MGEFI vivent depuis quatre ans au rythme du « changement permanent » :
-  Regroupement du siège sur un site unique,
-  Organisation des activités dans un contexte de post-fusion,
-  Reclassement individuel dans le cadre d’une nouvelle classification de la totalité des effectifs,
-  Réorganisation complète d’un réseau de conseillers mutualistes de 120 personnes,
-  Redéfinition de l’ensemble des services métiers (front et back offices / support expertise et formation/ animation qualité),
-  Lancement de la Certification.

Une conviction : la « richesse humaine » clef de l’adaptation.

Face aux défis que constituent ces adaptations permanentes, la direction de l’entreprise a considéré qu’elle n’avait pas à entrainer ses collaborateurs dans une mutation prédéfinie et programmée, elle a choisi de les convaincre de définir avec elle le contenu de ses mutations, plus à partir d’un partage du sens et de la stratégie qu’en imposant de nouvelles organisations.

Capitalisant sur ses atouts (des professionnels attachés à leur « mission sociale » et un climat social satisfaisant à l’issue d’une fusion opérée sans licenciement), elle a ainsi pu faire contribuer l’ensemble des collaborateurs à la définition des projets et les impliquer dans leur mise en œuvre.

Sur chacun des projets conduits, elle a par ailleurs développé de fortes actions de communication et d’échange afin de favoriser la connaissance et l’appropriation des  chantiers de la mutuelle : réunions des équipes pour exposer la situation et les objectifs stratégiques de l’entreprise, newsletter mensuelle, supports d’information dédié, FAQ ; des réunions de droit d’expression par service ainsi que réunions inter services constituent aussi des lieux d’échange privilégiés permettant d’associer directement les collaborateurs aux démarches de l’entreprise.


Par ailleurs, à chaque étape de son développement professionnel, la direction de la mutuelle a choisi d’accompagner les collaborateurs par des actions de reconnaissance professionnelle, de valorisation et de développement personnel, elle a mis en œuvre :
-            Un statut du personnel négocié à un niveau bien plus favorable que la convention de branche,
-            Un effort de formation soutenu depuis la création pour créer une culture de gestion du changement,
-            Une politique de rémunération collective et individuelle favorable en lien avec les opérations réalisées,
-            Une politique de promotion professionnelle active et le choix du recrutement interne à chaque étape du développement.
…sur le fondement de la conviction qu’il n’y a pas de performance d’entreprise sans performance sociale.

Le dernier projet d’adaptation des services métiers (projet LOTTI) illustre  la démarche managériale qu’a voulu suivre la MGEFI. Il a abouti à la promotion en interne d’une vingtaine de collaborateurs pour la constitution d’un pôle d’expertise et de formation professionnelle et la mise en place d’une cellule d’animation qualité, qui a bouleversé le mode de fonctionnement global de la mutuelle. Il comportait également la relocalisation d’une dizaine de directions et services. Soutenu par les Institutions représentatives du Personnel, il a été mené à bien en moins de 9 mois grâce à une mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs. Cette opération a primée en novembre dernier, elle a en effet obtenu un « Argus de l’Innovation en management RH ».

Ces démarches ont surtout permis de développer entre direction, représentants du personnel et collaborateurs les conditions de la confiance, facteur essentiel de la réussite des projets.

C’est elle qui permet aujourd’hui de poursuivre les actions au service de l’axe stratégique de fidélisation des adhérents par la qualité du service rendu, et en particulier la procédure de certification de la relation adhérent (norme ISO 9001) lancée début 2012.


MGEFI : Flashback sur l’actualité, avant la rentrée …

 Le  6 mars 2012, la MGEFI a parrainé un « café social » organisé par Miroir Social sur le thème de la capacité d’adaptation des entreprises qui découvrent le changement.

vendredi 3 août 2012

MSF appelle aux dons




 Camps surpeuplés, surmortalité infantile, secours insuffisants… Face à l’urgence, MSF étend ses activités et lance un appel aux dons pour les réfugiés du Soudan du Sud.



Juba / Paris, 2 août 2012De récentes enquêtes épidémiologiques menées par MSF dans deux camps de réfugiés au Soudan du Sud montrent des taux de mortalité et de malnutrition au-dessus des seuils d’urgence, annonce aujourd’hui Médecins Sans Frontières (MSF).



Plus de 170 000 réfugiés ont traversé la frontière, après un dangereux périple, pour fuir les combats et l’insécurité alimentaire dans les régions du Nil Bleu et du Sud Kordofan, au Soudan. Beaucoup ont dû marcher des semaines et arrivent dans les camps dans un état de fatigue et de vulnérabilité extrêmes. Dans deux camps de réfugiés en particulier, les très mauvaises conditions de vie ont des conséquences dramatiques sur la santé des populations.

Depuis juin, ce sont, en moyenne, cinq enfants qui meurent chaque jour dans le camp de Yida, tandis que dans le camp de Batil, un enfant sur trois souffre de malnutrition.



« Le nombre d’enfants qui meurent dans le camp de Yida est accablant, et les 1 200 enfants sévèrement malnutris admis dans le programme nutritionnel de MSF à Batil ne sont que la pointe de l’iceberg, explique André Heller-Pérache, chef de mission MSF au Soudan du Sud. La majorité de nos patients, dans les deux camps, sont des enfants malnutris affaiblis par la diarrhée, le paludisme ou les infections respiratoires. Pris dans  un cercle vicieux qui entraîne des complications, beaucoup d’entre eux ne survivent pas. Nos équipes médicales travaillent sans relâche, dans des conditions très difficiles, pour essayer de sauver le plus de vies possible».



Dans le camp de réfugiés de Yida qui abrite 55 000 personnes, une enquête, menée par MSF entre juin et juillet, révèle des taux de mortalité de quatre décès pour 10 000 et par jour chez les enfants de moins de cinq ans. Au mois de juin, ce sont cinq enfants en moyenne qui sont morts chaque jour de diarrhées et d’infections sévères. De plus, le taux de mortalité global dans le camp au cours de la même période représente également le double du seuil d’urgence 1  avec deux décès pour 10 000 personnes et par jour.

L’étude, finalisée le 27 juillet, montre que dans 82 % des familles de réfugiés, au moins une personne a été malade au cours des deux semaines précédentes.



Dans le camp de Batil, dans la région du Nil Supérieur, qui accueille quelque 32 000 personnes, les résultats préliminaires d’une enquête épidémiologique menée par MSF et finalisée le 31 juillet montrent un taux de malnutrition global chez les enfants de 27,7 %, et de malnutrition aiguë sévère de 10,1 %, soit cinq fois le seuil d’urgence.

Chez les enfants de moins de deux ans, ces chiffres sont encore plus alarmants avec 44% de malnutrition globale et 18% de malnutrition aiguë sévère.

Notre enquête a également révélé un taux de mortalité de deux décès pour 10 000 personnes et par jour chez les enfants de moins de cinq ans au cours des quatre derniers mois, un taux équivalent au seuil d’urgence. La compilation et l’analyse de ces données doivent être finalisées mais les équipes de MSF craignent déjà que le taux de mortalité au cours des dernières semaines ne soit encore plus élevé.



« La saison des pluies a fait de ces camps un enfer pour les réfugiés, explique Bart Janssens, directeur des opérations à MSF. Les routes d’accès deviennent impraticables, rendant l’acheminement de l’aide humanitaire extrêmement compliqué. La situation sanitaire est catastrophique et nécessite que tous les efforts soient mis en œuvre pour dépasser les difficultés logistiques si nous ne voulons pas voir ces enfants mourir. La diarrhée étant la principale cause de mortalité dans les camps, la priorité est d’améliorer l’accès à l’eau potable et aux structures d’assainissement. Sans oublier des distributions de nourriture ciblées, en particulier à Batil où la malnutrition dépasse le seuil d’urgence.»



MSF, principal acteur médical dans les quatre camps de réfugiés des régions du Nil Supérieur  et d’Unité, a mis en place une réponse massive. Dans le camp de Yida, le nombre de lits d’hôpital a été doublé afin de pouvoir prendre en charge le nombre toujours croissant de patients sévèrement malades.

Au total, MSF a déjà déployé plus de 160 personnels internationaux et 350 personnels nationaux, tandis que des équipes supplémentaires sont en train d’affluer pour faire face aux énormes besoins médicaux.





Notes aux éditeurs - Références pour interpréter les données de mortalité et malnutrition :



Seuils de référence en situation d’urgence :

Taux de mortalité globale (population totale) : 1 décès / 10 000 personnes / jour

Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans : 2 décès / 10 000 personnes / jour

Taux de malnutrition aiguë globale, enfants de moins de 5 ans (malnutrition sévère et modérée) : 15%

Taux de malnutrition aiguë sévère, enfants de moins de 5 ans : 2%





LES ACTIVITES MSF DANS LES CAMPS DE REFUGIES

Depuis novembre 2011, MSF mène des programmes d’urgence auprès des réfugiés en provenance des régions du Sud Kordofan et du Blue Nile, au Soudan.

MSF gère un hôpital dans chacun des quatre camps de réfugiés et fournit à l’heure actuelle plus de 9000 consultations par semaine. 150 patients sont actuellement hospitalisés et 2300 enfants malnutris sont pris en charge dans les programmes nutritionnels MSF.



MSF vaccine également les enfants contre la rougeole lors des afflux de réfugiés, fournit un accès à l’eau potable et à des structures d’assainissement dans les camps et intervient, quand nécessaire, pour réaliser des distributions d’urgence de biens de première nécessité (savon, bâches plastiques et rations alimentaires d’urgence).





Pour faire un don:


Médecins Sans Frontières
Urgence Soudan du Sud
BP 30134
75523 PARIS CEDEX 11

C'est à lire

« L’Autonomie, mode d’emploi Comment lui donner envie de devenir grand » De Etty Buzyn  - Editions Albin Michel
 
On demande aux enfants d’aujourd’hui d’être autonomes, de se prendre en charge le plus vite possible. Pourtant si le fait de ne pas accorder assez d’autonomie à un enfant peut l’empêcher de grandir, lui en donner trop l’oblige à grandir trop vite. Etty Buzyn explique aux parents comment doser l’indépendance de l’enfant afin de trouver la mesure entre une bride trop serrée et une liberté angoissante. Car trop se débrouiller seul peut le faire souffrir. Et ce n’est pas parce qu’il donne l’impression de pouvoir se débrouiller qu’il faut le laisser toujours faire. « J’en ai assez d’être autonome » s’est exclamé ainsi un enfant dans le cabinet de la psychanalyste.


L’auteur aide les parents à se repérer dans cette société où tout va trop vite. Il ouvre des pistes de réflexion face au défi auquel sont confrontés les parents actuels : celui d’arriver à concilier la nécessité pour l’enfant d’être encadré, accompagné, soutenu, et les impératifs de la famille. Entre abandon et surprotection, l’autonomie de l’enfant est un compromis évolutif. L’essentiel est dans le dosage.


Jeune et déjà ex-journaliste, cette Parisienne pétillante et mille fois reconvertie vient de poser bagages aux Galeries Lafayette, maison  incontournable pour toutes nanas mordues de mode. Excitée à l’idée de débuter sa première journée de travail, Emma n’oublie cependant pas ses amours en crise et la période orageuse que traverse sa maman. Mais la pin-up a tendance à voir la vie plus rose que grise comme elle préfère croquer dans un mille-feuille que de s’étouffer avec un yaourt 0 %. Aujourd’hui, Emma remet les compteurs à zéro pour faire de sa vingt-cinquième année, son année… Alléluia !

C'est à lire

 « Les réseaux professionnels féminins » de Claire Laugier Préface de Louise Beveridge – Editions l’Harmattan

Quand l'entreprise se met au service d'une réussite plurielle

Egalité professionnelle, plafond de verre, quotas de femmes dans les conseils d'administration sont des sujets d'actualité sur les plans social, économique et politique. Dans ce contexte, les réseaux professionnels féminins internes à l'entreprise se développent, et les entreprises du CAC 40 semblent vouloir s'interroger concrètement : Quelles sont les problématiques de carrière des femmes cadres ? Quels en sont les enjeux ? Qu'apportent les réseaux professionnels féminins à leur carrière et à l'entreprise ?


« La santé, quel bilan ? » de Philippe Tronquoy - Editions de la Documentation française



La hausse régulière des dépenses de santé, au cours des dernières décennies, et la question de leur financement constituent pour les pouvoirs publics, comme pour les citoyens, un enjeu majeur de société.

Même si les Français, lors des enquêtes d’opinion, se déclarent satisfaits de leur système de santé, une réflexion générale sur celui-ci est nécessaire. Les différents articles de ce dossier ouvrent plusieurs pistes.

  et leurs évolutions (Dominique Polton)

L’hôpital après la loi du 21 juillet 2009 (Bernard Bonnici)

Des crises sanitaires, pourquoi ? (William Dab)

Les inégalités face à la santé en France (Gwenn Menvielle)

Maladies professionnelles : pathologies anciennes et nouvelles (Nathalie Frigul)

Les politiques du handicap : quelle philosophie ? Quels contenus ?(Jean-François Ravaud)

La création d’un cinquième risque dépendance : où en est-on ? (Blanche Le Bihan-Youinou)

Quel statut pour la maladie mentale dans la société française ? (Nicolas Henckes)

La santé : un droit, un devoir, le salut ? (Pierre-Henri Tavoillot)

Comptes-Rendus des deux derniers café Nile

A l’heure où le Gouvernement annonce une nouvelle réforme hospitalière, les acteurs s’approprient les outils déjà existant pour optimiser les organisations hospitalières. Le Dr Hélène Espérou, directrice du projet médico-scientifique et de la qualité d’UNICANCER, Fédération des Centres de Lutte Contre le Cancer et M. Bernard Rouault, administrateur du Groupement de Coopération Sanitaire Amplitude avaient débattu lors du café Nile du 20 juin dernier sur le thème :


« Nouvelles organisations hospitalières : va-t-on assez loin ? »

Autre manifestation du changement du système de soin, le café Nile avait reçu le 5 juillet dernier M. Alain Coulomb, consultant et ancien Directeur de la Haute Autorité de Santé. Le thème de son intervention :

« Rémunération des professionnels : quelles évolutions ? »

replace dans un contexte général la rémunération à la performance des médecins introduite par la convention médicale signée en septembre dernier avec l’Assurance Maladie. Vous Retrouvez  sur le site  www.nile-consulting.eu les comptes-rendus de ces échanges libres de droit.
 
Les prochains cafés Nile : 12 septembre avec le Pr. Jean-Luc Harousseau, Président de la Haute Autorité de Santé; 26 septembre avec Mr. François-Xavier Selleret, Directeur Général de l’Offre de Soins; 10 octobre avec Mr. Frédéric Valletoux, Président de la Fédération Hospitalière de France