Nora ANSELL-SALLES

vendredi 19 octobre 2012

Dépassements d'honnoraires


Lutte contre les dépassements d’honoraires  ou privatisation de l’Assurance maladie ?

 

Une autre partie est-elle en train de se jouer sous la table de la négociation conventionnelle ? On sait que la ministre des Affaires sociales et de la Santé réclame un accord sur la limitation des dépassements d’honoraires. C’est tout autre chose qui semble se profiler …

 

Rappel : du côté des usagers, sur qui repose directement la charge des dépassements d’honoraires, la négociation en cours doit impérativement déboucher sur un accord garantissant à tous l’accès aux soins aux tarifs opposables, sans dépassements d’honoraires.

 

§  Nous avons déjà dit que la solution passait par la revalorisation du secteur 1.

§  Pour le reste, rêver à un accord national sur les dépassements d’honoraires paraît illusoire : trop de spécialités médicales seraient à exclure des options de plafonnement systématique, trop de villes présenteraient des particularités rendant inapplicables un accord national…

§  Trop d’usagers renoncent à se faire soigner en raison des dépassements d’honoraires, et pas seulement parce que certains praticiens appliquent des tarifs prohibitifs ici ou là mais aussi à cause des dépassements « ordinaires », 10 ou 15 €, à chaque consultation. Le risque est grand donc d’avoir dans deux ans un rapport de l’IGAS ou de la Cour des comptes stigmatisant des dépassements d’honoraires à près de 3 milliards d’euros !

 

Voici cependant que les complémentaires, mutuelles ou assurances, entendent tirer parti des faibles marges de manœuvre de l’Assurance maladie et proposent pour certaines d’entre elles de mettre près de 175 millions d’euros sur la table pour prendre en charge les revalorisations des tarifs opposables que l’Assurance maladie n’a pas vraiment les moyens de financer. Etonnant tout de même.

 

§  Les complémentaires qui, il y a quelques mois, se plaignaient de devoir augmenter les cotisations auraient donc fait 175 millions d’excédents. C’est qu’ils n’avaient nul besoin d’augmenter les cotisations.

§  Plus sévèrement : c’est la voie ouverte à une explosion des cotisations pour la couverture complémentaire, alors que 5 millions de Français n’ont pas de complémentaires.

§  Plus grave encore : c’est la privatisation de l’Assurance maladie. Un tel choix ne se fait pas entre négociateurs, mais devant la Nation : au Parlement. Et nulle part ailleurs.

 

 

Lutter contre les dépassements d’honoraires, résolument ! Privatiser l’Assurance  maladie, sûrement pas !

 

 

Le CISS rendra public, à l’occasion d’une journée de mobilisation contre les dépassements d’honoraires le 26 octobre prochain, une enquête d’opinion portant sur la perception des Français sur le contenu de l’accord, conclu, faut-il le rappeler, sans les représentants des usagers

Monoxyde de carbone (CO) : l'hiver de tous les dangers


Avec la chute des températures, les chauffages sont remis en route à la va-vite. Au risque de faire des victimes, comme chaque hiver. Car, hélas, l'arrivée du froid est aussi synonyme de drames domestiques. Le coupable : le monoxyde de carbone (CO). Solution : installer un détecteur de monoxyde de carbone permet d'être averti de la présence de ce gaz et ainsi limiter les conséquences dramatiques de l'intoxication.

 

1ère cause de mortalité par intoxication

Saviez-vous que le monoxyde de carbone est, en effet, la première cause de mortalité par intoxication en France. Ce gaz incolore et inodore est responsable d'une centaine de décès par an en France ainsi que de plusieurs milliers d'intoxications entraînant arrêts de travail, hospitalisations et dans un certains nombre de cas, séquelles irréversibles.

D'ailleurs, insérée dans la loi de santé publique du 9 août 2004 (objectif n° 23), la lutte contre la mortalité liée au monoxyde de carbone est devenue une des priorités nationales en santé environnementale (source INVS). Un risque domestique d'autant plus tragique que dans le cadre de son propre logement, on a tendance à se sentir protégé.

Or le monoxyde de carbone (CO) est un gaz indétectable : invisible, inodore, asphyxiant. Il se diffuse très vite dans l'environnement, provoque une « asphyxie » des cellules du sang, en prenant la place de l'oxygène et peut s'avérer mortel en moins d'1 heure (source : INPES).

Les symptômes sont toujours les mêmes : maux de tête, nausées, vomissements, fatigue, confusion, battements rapides du cœur, jusqu'à un état inconscient, des convulsions et une défaillance cardiorespiratoire conduisant au décès en cas de forte exposition.

 

Appareils à combustion ou chauffages d'appoint en cause

L'émanation de monoxyde de carbone (CO) est très souvent lié à un mauvais entretien des installations domestiques ou à des négligences. Il est produit par des appareils ou des véhicules qui brûlent des combustibles tels que du charbon, de l'huile, du gaz naturel/en bonbonne, de la paraffine, du bois, de l'essence, du diesel, etc... Les principaux responsables sont les appareils à combustion ou les chauffages d'appoint mal installés ou fonctionnant dans des pièces qui ne sont pas correctement aérées. Ainsi, ils deviennent très dangereux, surtout l'hiver, du fait que l'on pousse leur fonctionnement en continu.

Par exemple, lorsque le détecteur de monoxyde de carbone (CO) d'Avidsen détecte des niveaux anormaux de monoxyde de carbone (CO) (supérieurs à 50 ppm de CO) le témoin rouge clignote immédiatement avant le retentissement d'une puissante alarme sonore. Car de nombreux cas d'intoxication au monoxyde de carbone signalés indiquent que même si les victimes sont conscientes qu'elles ne se sentent pas bien, elles sont tellement désorientées qu'elles sont incapables de réagir d'elles-mêmes en quittant l'habitation ou en appelant à l'aide. Les petits enfants et les animaux domestiques sont d'ailleurs les premiers touchés.

 

Un détecteur de monoxyde de carbone (CO) se révèle donc indispensable pour les maisons mais aussi les garages où, une tondeuse ou une voiture, qui tourne dans un espace confiné, peut engendrer également des niveaux dangereux de monoxyde de carbone (CO). Or la détection précoce des expositions au monoxyde de carbone est capitale. En Amérique du Nord (Canada, États-Unis), par exemple, l'installation des détecteurs de monoxyde de carbone (CO) dans les logements est fréquente et les épidémiologistes ont mesuré que la généralisation de ce type d'équipement a permis de sauver des vies.

Alors pourquoi continuer à courir un tel risque en France ?

 

A propos d'Avidsen

PME française basée à Chambray-Lès-Tours (37), Avidsen conçoit, développe et commercialise des systèmes électroniques et numériques innovants,  simples d'utilisation pour la maison connectée. Après avoir été pionnière, depuis sa création en 1998, dans le domaine de la motorisation pour portails, Avidsen, présidée par Alexandre Chaverot, est devenue aujourd'hui une valeur de référence dans le  secteur de la domotique et de la confortique en Europe, en fournissant ses propres produits, ainsi que ceux des marques distributeurs de la GSB (Grande Surface de Bricolage). Avidsen détient également la licence de la marque Thomson en Europe pour l'ensemble des gammes sécurité (alarme, vidéosurveillance et interphonie) et domotique proposées sous la marque Thomson.

 


Patrice DURAN nouveau président du conseil d'administration de l'INED


Monsieur Patrice DURAN a été nommé Président du Conseil d’administration de l’Institut national d’études démographiques (Journal officiel : décret du 15 octobre 2012).

Patrice Duran est professeur des Universités à l’École Normale Supérieure de Cachan. Il a été directeur du Département de Sciences sociales de 2000 à 2008 et directeur du Groupe d’Analyse des Politiques publiques (CNRS-ENS) de 2002 à 2005. Il est actuellement membre de l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP-CNRS, UMR 8166). Il a également été directeur de l’Institut d’études avancées de Paris de 2010 à 2012.

Il enseigne dans plusieurs autres institutions de l’enseignement supérieur : l’École Nationale d’Administration, l’École nationale des Ponts et Chaussées, l’École nationale du Génie rural, des Eaux et des Forêts (AgroParisTech), l’Institut d’Études politiques de Paris, l'EHESS...

Ses domaines d’enseignement et de recherche concernent notamment la théorie sociologique, la sociologie politique, la sociologie de l’action publique, la sociologie des organisations et la sociologie du droit. Expert reconnu au plan européen, il est conseiller scientifique de l’IRSTEA (Cemagref) et de diverses institutions de recherche en France et à l’étranger.

Il est membre du comité de rédaction de différentes revues, Politiques et Management Public, l’Année sociologique, la revue Risques, la revue Idées, la revue Terrains et Travaux, la revue Comparer, revue électronique de comparaison en sciences sociales, ainsi que Pouvoirs Locaux qui analyse les grands sujets de la décentralisation.

Bronchiolite : l'INPES rappelle les conseils indispensables pour protéger votre bébé.


Le froid arrive, la bronchiolite revient ! Les conseils indispensables pour protéger bébé

 

La bronchiolite est une infection qui inquiète les nouveaux parents à l’approche de l’hiver. La difficulté d’un bébé pour respirer est toujours éprouvante pour la famille. Mais en adoptant quelques gestes simples de prévention, les parents minimisent les risques de bronchiolite pour leur bébé. Car la bronchiolite est une infection saisonnière du petit enfant due à un virus très contagieux. Elle affecte les petites bronches du nourrisson et si elle est la plupart du temps bénigne, elle est parfois responsable de complications graves  nécessitant l’hospitalisation. Elle touche chaque année, entre fin septembre et février, près de 30 % des enfants âgés de moins de deux ans1. A l’approche de la période d’épidémie, l’Inpes rappelle les conseils indispensables pour préserver les bébés de ce virus dans le livret « la bronchiolite » téléchargeable sur www.inpes.sante.fr.

 

 

On ne partage pas ses microbes !

 

La bronchiolite est une infection virale respiratoire très contagieuse. Le virus se transmet essentiellement par voie aérienne (éternuement, toux), mais aussi par les mains ou les objets souillés par une personne infectée. Grands et petits, nous sommes ainsi tous des porteurs potentiels. Un rhume qui nous paraît tout à fait bénin peut être responsable d’une bronchiolite chez les petits. Donc premier mot d’ordre : gardons nos microbes. Pour cela :

 

Se laver les mains régulièrement et particulièrement après s’être mouché.

Porter un masque chirurgical (en vente en pharmacie) pour s’occuper d’un bébé lorsqu’on est malade ; un Français sur deux considère encore que c’est un geste pas vraiment indispensable voire tout à fait inutile2.

En cas de rhume et de toux, ne pas embrasser un bébé sur le visage ou sur les mains.

Eternuer et tousser en se couvrant la bouche soit avec le coude, le bras/la manche, un mouchoir jetable.

Eviter les visites de personnes malades (enrhumées, notamment) ou éviter de leur rendre visite avec le bébé.

Ne pas emmener le nourrisson dans des lieux publics où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées (centres commerciaux, transports en commun…), surtout s’il a moins de 6 mois!

 

Les Français sont plutôt conscients des risques de transmission du virus responsable de la bronchiolite2 : ils sont ainsi 70% à mentionner le risque qui existe lorsqu’on embrasse un bébé en étant enrhumé. Pour autant, ils sous-estiment le risque de transmission dans les lieux publics, où un enfant peut être en contact avec des personnes enrhumées ou grippées : à peine plus de la moitié d’entre eux considèrent en 2010 que le risque de contamination y est très important.

 

Pour garder les microbes éloignés : le lavage de main et quelques bons réflexes !

 

Si une personne enrhumée doit clairement faire attention avec un bébé, les virus peuvent aussi être véhiculés par les personnes sans symptôme de rhume. Il est donc important de garder de bonnes habitudes dont la  principale est le lavage de mains. Pour minimiser les risques de transmission au bébé, il est conseillé de :

 

Se laver systématiquement les mains à l'eau et au savon pendant au moins trente secondes avant de s’occuper d’un bébé.

Ne  pas échanger les effets personnels des différents enfants de la famille (biberons, couverts, etc.) et les laver soigneusement.

Laver régulièrement le nez de l’enfant avec du sérum physiologique.

1

 

1 Source : Institut de Veille Sanitaire - InVS.

2 Source : Enquête BVA 2010 menée pour l’Inpes « Attitudes et comportements en matière de prévention de la transmission des virus respiratoires »

 

On préserve l’environnement de bébé !

 

S’il est indispensable d’adopter quelques gestes pour se préserver des virus, il est aussi important de laisser son bébé dans un environnement approprié :

 

Ne pas exposer un enfant à un environnement enfumé, car le tabagisme passif implique un risque accru de formes graves de bronchiolite.

Aérer quotidiennement au moins 10 minutes la chambre de l’enfant et maintenir une température à 19°C.

 

Que faire si un bébé est malade : les bons réflexes

 

Assez souvent impressionnante par la gêne respiratoire qu’elle provoque, cette maladie hivernale est le plus fréquemment bénigne. Elle peut, néanmoins, être responsable de complications graves, en particulier chez les plus fragiles : enfants de moins de 3 mois, bébés prématurés ou ayant des affections cardiaques ou respiratoires. En 2009, 29 784 nourrissons de moins de 1 an ont été hospitalisés pour une bronchiolite aiguë.3

La bronchiolite débute généralement par un simple rhume et une toux, puis l’enfant est gêné pour respirer et il peut présenter des difficultés pour boire et manger. Les quintes de toux, très fréquentes, peuvent s’accompagner de sifflements. Si le nourrisson présente des signes simples de bronchiolite, il est déconseillé de se rendre aux urgences de l’hôpital. Il faut en revanche prendre rendez-vous rapidement chez son médecin, qui pourra confirmer le diagnostic de bronchiolite et prescrire des conseils et un traitement adapté.

Lorsque l’enfant a une bronchiolite, il est important de :

 

Continuer à le coucher sur le dos, tout en mettant un coussin sous son matelas pour surélever sa tête.

Lui donner à boire régulièrement.

Ne pas trop le couvrir.

Désencombrer régulièrement son nez à l’aide d’un sérum physiologique.

 

 « La bronchiolite », le livret à télécharger pour tout savoir sur la bronchiolite

 

Comment limiter les risques de transmission ? Que faire si bébé est malade ? Dois-je aller aux urgences ? … autant de questions que les parents peuvent se poser en période hivernale. C’est pourquoi l’Inpes a rédigé un livret d’information à destination des parents. Le livret « La bronchiolite » permet de faire le point sur la maladie et de répondre à l’ensemble de ces questions. Elle est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr et est mise gratuitement à disposition du grand public chez les médecins, pédiatres, kinésithérapeutes, dans les crèches et à la CAF.

 

NDLR : Chaque année la mutuelle MGEFI reconduit une Campagne d’informations à destination des adhérents parents d’un enfant de moins de deux ans concernés par la bronchiolite. Elle met à leur disposition un réseau de kinésithérapeutes se déplaçant à domicile le week-end. Un numéro de téléphone leur est également dédié  Pour en savoir plus rendez-vous sur le site www.mgefi.fr ou contactez votre conseiller mutualiste  

Journée Nationale de Lutte contre l’hypertension artérielle


« Hypertendus : Suivez le guide ! »


 A l’occasion de la Journée Nationale de Lutte contre l’hypertension Artérielle (HTA), le 18 décembre, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) lance sa nouvelle campagne  « Hypertendus : suivez le guide ! ». Un livret d’information téléchargeable gratuitement sur le site www.comitehta.org indique aux patients le moyen de surveiller leur hypertension avec l'automesure, et rappelle l'importance du suivi régulier du traitement dont les bénéfices sont augmentés par une bonne hygiène de vie.

D’après le dernier baromètre de l’hypertension en France, FLAHS 2012, seulement 2 % des 4 millions des hypertendus traités et possédant un appareil d’automesure prennent leur pression artérielle convenablement avant une visite médicale. Chez les hypertendus traités, 50% sont contrôlés en automesure (PA > 135/85mmHg) et seulement 54% des hypertendus traités suivraient parfaitement leur traitement[1]. En 2012, 30 % de la population française âgée de plus de 35 ans est traitée par un médicament antihypertenseur soit 11,4 millions de personnes. Il y a 10 ans, ce nombre s’élevait à 8,2 millions.

Pour 2015, le CFLHTA avec plusieurs sociétés savantes impliquées dans l’hypertension artérielle[2] se sont fixés, avec la Direction Générale de la Santé (DGS), l’objectif de traiter et de contrôler 70 % de patients hypertendus.

Rendez-vous à partir du 18 décembre sur le site www.comitehta.org
pour télécharger gratuitement le nouveau livret édité par le CFLHTA dans lequel se concentrent
des conseils à appliquer au quotidien pour les patients hypertendus

 

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Lettre ouverte des trois praticiens hospitaliers du service de médecine interne de Saint-Antoine qui démissionnent de l'AP-HP


 

 

Lettre ouverte à la directrice générale de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris des trois praticiens hospitaliers du service de médecine interne de l’hôpital Saint-Antoine ayant décidé de démissionner de leurs fonctions et de quitter l’AP-HP.

 

 Il suffit de se rendre dans leur service pour comprendre : il est dans un état de vétusté inadmissible.

 

Les causes de cette démission collective sont multiples et bien expliquées dans cette lettre. C’est un exemple supplémentaire des dysfonctionnements qui touchent notre institution depuis trop longtemps et des conséquences qui en résultent pour les patients et les soignants.

 

 

Lettre ouverte à madame Mireille Faugère, directrice générale de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris

Madame la directrice générale,

 

Suite à la constatation subie sans accord de notre part, du relais médiatique donné à notre démission de l’hôpital Saint Antoine, hôpital de l’Assistance Publique- hôpitaux de Paris, nous ressentons l’obligation de vous en exprimer publiquement les raisons, espérant que notre attitude pourrait permettre de réfléchir à des modifications qui nous apparaissent comme salutaires et indispensables dans le mode de fonctionnement actuel de l’hôpital public.

 

Nous sommes trois praticiens hospitaliers dans le service de Médecine Interne de l'Hôpital Saint-Antoine, ayant toujours exercé au sein de l’hôpital public auquel nous avons toujours été très attachés et que nous n'avons jamais quitté depuis le début de notre internat il y a plus de 20 ans. Nous exerçons dans des conditions difficiles que les restrictions budgétaires liées au déficit financier chronique et les décisions prises sans concertation n’ont fait qu’accentuer.

Nous travaillons au quotidien en Médecine Interne, médecine globalisante s’intéressant au malade dans son intégralité à l’heure de l’hyperspécialisation nécessaire par ailleurs pour faire face aux progrès médicaux. Aussi nous nous sommes attachés à développer une médecine de proximité privilégiant les relations directes avec les médecins de ville auxquels nous essayons d'apporter notre expertise et, de par notre spécialité, nous recevons en priorité des malades des Urgences toutes pathologies confondues.  Mais ce projet de service public hospitalier s'est heurté à de nombreuses difficultés, en particulier deux majeures, qui n'ont pas trouvé de solution en dépit des nombreuses alertes que nous avons exprimées tout au long des années au travers de la voie hiérarchique habituelle.

 

1) Augmentation de l'activité et dérive de notre prise en charge du médical vers le social exclusif sans moyens adéquats

 

Nous sommes, de par la polyvalence de notre spécialité, en première ligne, en aval des Urgences pour l'accueil des patients ayant une polypathologie, une maladie rare ou ceux pour lesquels un diagnostic difficile doit être posé. Au cours des dernières années, nous avons vu changer le profil des patients qui nous étaient adressés, dans un contexte de pression croissante sur notre service corollaire de l'augmentation progressive et continue de l'activité et d'une exigence de rentabilité. Ainsi nous accueillons de plus en plus de personnes relevant presque exclusivement d'une prise en charge sociale ou sociétale, auxquelles nous avons le sentiment d'avoir bien peu de choses à apporter avec pour résultat une démotivation grandissante. Notre activité quotidienne se bornant alors à effectuer des heures durant avec le service social, les démarches nécessaires pour les diriger sur une autre structure bien loin de notre cœur de métier à tous dans le service. Inutile de préciser que cette augmentation de l'activité n'a pas été accompagnée d'une augmentation des moyens humains et matériels qui nous aurait permis de faire face tout en continuant à réaliser le projet auquel notre vocation nous destinait.

 

2) Des locaux inadaptés et vétustes

 

Nous exerçons dans le plus ancien des bâtiments de l'hôpital. Le chauffage est souvent défaillant ou excessif. Les dégâts sont fréquents lorsque les intempéries sont de la partie et que la pluie traverse notre toiture. Les ascenseurs sont fréquemment en panne. La ventilation (VMC) est inadaptée et les désodorisants sont une arme dérisoire face à l'inconfort résultant de cette situation. Nous disposons d’une douche pour 12 lits dans un couloir sordide et 2 douches pour 36 lits dans un couloir où seule l’intervention du CHSCT a permis de cimenter quelques-uns des nombreux et périlleux trous du linoléum alors que ce dernier méritait purement et simplement d’être changé depuis 10 ans. Le bricolage n'a pas tenu et les mêmes trous sont réapparus depuis....

 

C'est ainsi que semble se constituer un véritable cercle vicieux entre la vétusté et l'inadéquation des locaux toujours croissantes et une réduction de notre champ d'intervention à la prise en charge des patients qui n'ont pas d'autre choix, ceux qui sont les plus fragiles ou dépendants pour lesquels le véritable motif d'hospitalisation est essentiellement social, au prétexte de raisons médicales secondaires voire inexistantes. L'accueil d'un plus grand nombre de patients des Urgences ayant des troubles cognitifs, agités, incontinents ou en fin de vie, ainsi que les procédures d'isolement, progrès notable vis-à vis du risque nosocomial, requièrent de disposer de plus en plus de chambres seules en nombre insuffisant dans notre service (16 sur 48 lits). Bien que les conditions d’accueil de notre service se soient dégradées d’année en année, nous avons toujours accompli avec les membres de l’équipe paramédicale les soins sans discrimination à l’ensemble de la population. Hiver comme été depuis plusieurs années, le maintien de la totalité des lits du service ouverts pour l’aval des Urgences ne fait qu’accélérer la dégradation des locaux occupés qui ne peuvent être jamais lessivés de ce fait. Notre service, abandonné à ce cercle vicieux de dégradation inéluctable, est devenu un tel repoussoir que l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale a honte des conditions d’accueil que nous proposons. Depuis ces deux dernières années, il arrive régulièrement que des malades refusent l'hospitalisation après avoir vu nos locaux. Il arrive également que des malades ayant accepté l'hospitalisation demandent la sortie après plusieurs nuits sans sommeil, ayant partagé la chambre avec l'un de ces patients que nous n'avions pu isoler faute de chambre seule adéquate. Il est également arrivé que certains de nos correspondants de ville se soient excusés d'avoir eu à adresser des malades dans d’autres structures d’hospitalisation, au même motif.  Des travaux que nous demandons depuis des années seraient enfin entrepris ? Nous en sommes heureux mais le projet semble encore une fois bien modeste au regard de la situation.  Et sa mise en œuvre est déjà sacrifiée sur l'autel de la sacro-sainte « activité » : au prétexte qu’on ne peut pas fermer des chambres pour créer des douches, où qu'il est impossible de fermer un secteur le temps d'y réaliser les travaux.

 

Nous comprenons parfaitement les difficultés que traverse l'Assistance Publique ainsi que les contraintes auxquelles elle est soumise pour répondre à la demande de la population. Les moyens sont donc faibles mais leur allocation ne semble pas reposer assez sur les besoins des patients ou répondre à un réel souci d'efficacité. Le regroupement pyramidal de nos services en pôles puis de nos hôpitaux en Groupes Hospitaliers, ont multiplié les degrés décisionnels si bien que le rôle de nos interlocuteurs directs, chef de service et chef de pôle, semble de plus en plus se limiter à la seule transmission des doléances assortie d'un aveu d'impuissance sans capacité opérative à mettre en œuvre des solutions. Plutôt que prendre en considération les besoins réels des malades, l'habileté à naviguer dans les méandres de cette gouvernance serait-elle le principal déterminant de l'arbitrage des budgets ? Au vu de la situation vécue dans  notre service, nous avons le sentiment que la politique mise en œuvre a déjà pour effet une différentiation des conditions de prise en charge pour certains malades parmi l’ensemble des patients accueillis au sein d'un même hôpital.

 

Nous estimons que les conditions minimales ne sont plus réunies pour que nous puissions continuer à prendre en charge nos patients, tous, sans discrimination, dans la dignité.  Nous fondons néanmoins l'espoir que ce courrier puisse témoigner en faveur de ceux parmi nos collègues qui resteront dans le bâtiment de l'Horloge afin qu'ils puissent enfin bénéficier d'un renouveau légitime.

 

Veuillez agréer Madame l'expression de nos sentiments respectueux.

 

 

Adrien Kettaneh        Kiet Phong Tiev         Cécile Tolédano

Trucs et astuces : pour se protéger l’hiver venu …


PROTECTION GRAND FROID*

 

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GPS, Kit de survie, lampe, téléphone tout-terrain, camera, stations météo...

 

Contre le froid

 

Gilet Chauffant

•! Temps de production de chaleur : entre 3 et 18 heures en fonction du niveau d’intensité utilisé (jusqu’à 4 niveaux) •! Temps de charge maximum : 4 heures

 

Chaufferette rechargeable

•! Temps de production de chaleur : entre 3 et 5 heures en fonction du niveau d’intensité utilisé (2 niveaux) •! Temps de charge maximum : 3 heures •! Batterie à recharger sur secteur ou sur ordinateur (port USB)

 

Se diriger

 

Backtrack Bushnell 5 points

•! Mémorise 5 lieux différents •! Boussole numérique, affichage coordonnées GPS, thermomètre et altimètre •! Ecran LCD rétro-éclairé, récepteur GPS u-blox •! Autonomie : 20h en position allumée / 2 piles LR3

 

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MP4, GPS cartographie France, appareil photo 2 MP, camera Bluetooth, lecteur micro SD (carte 2 GO fournie), lampe-torche, chargeur dynamo, USB et secteur, calendrier, dictaphone, horloge mondiale, écran tactile, DAS 0,898 W/kg •! Sacoche transport

 

Musique et vidéo

 

Caméra Caméléon

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•! Résistant aux projections d’eau

 

Haut-parleur Etanche

•! Branchement Téléphone ou MP3 dans boitier étanche •! Etanche jusqu’à 0,9 m de profondeur 30 mn max •! Autonomie : plus de 30 h •! Fréquence : 160 à 20 000 Hz – Puissance : 3W •! Existe en noir et orange

 

Boisson chaude en extérieur

 

Mug Mousqueton

•! Double paroi •! Boussole d’appoint sur couvercle •! Temps de conservation : 4h froid / 2 h chaud •! Contenance : 0,22 l.

 

Mug

•! Branchement sur la prise allume-cigare ou port USB Réf. 52016230 / 39,95 !

 

Bouteille Isotherme 2 boissons et 2 tasses

•! Acier inoxydable et cuir vachette •! Boussole d’appoint sur couvercle •! Temps de conservation : 12 h froid / 8 h chaud •! Contenance : 0,70 l. au total •! H. 29,5 cm – Diam. 8,1 cm

 

Stations Météo

 

Station Météo Pro reliée au téléphone portable

•! Application fournie par Oregon consultable que que soit l’endroit où l’on se trouve •! Capteur sans fil de température, de pluie, de vent •! Histogramme des dernières 24 heures jusqu’à 7 jours •! Alerte sur téléphone portable en cas de mesures dépassant données pré-enregistrées •! Jusqu’à 8 capteurs

 

Station Star Météo Prévisions J+3

•! Prévisions à 3 jours, date et heure radiopilotées, température intérieure et extérieure, hygrométrie intérieure •! 2 piles LR14 pour station et 2 piles LR3 pour capteur fournies

 

 

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